Affichage des articles dont le libellé est AURA. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est AURA. Afficher tous les articles

mercredi 22 novembre 2023

Crépol : ce que la terreur idéologique cherche à taire



Le traitement médiatique, occulté par la gauche, du drame de Crépol (Drôme) dévoile l’ampleur du fanatisme diversitaire. Pour la presse progressiste, porte-plume de la fiction du vivre ensemble, l’assaut ethnique dont a été la cible, ce week-end, le bal populaire de ce village rural (532 habitants) n’existe pas. Tout juste s’agirait-il d’une rixe, d’un « ensauvagement » (Gérald Darmanin) entre deux bandes. La mort de Thomas Perotto, 16 ans, tué au couteau par un « Français » né à Romans-sur Isère il y a 20 ans, relèverait du fait divers. 

Cette agression est d’ailleurs comparée, par les militants de la tête dans le sable, à la violence raciste dont Mourad, jardinier de 29 ans, a été victime vendredi de la part d’un sexagénaire armé d’un cutter, qui l’a traité de « sale bougnoule » avant de le blesser à la gorge. Il y a, certes, une filiation raciste entre ces deux événements répugnants. Mais l’attaque contre la salle des fêtes, menée par une dizaine de « jeunes » armés de couteaux, appréhendés mardi par le GIGN alors qu’ils tentaient de rejoindre l’Espagne ou le Maghreb, révèle aussi un mimétisme dans sa terreur conquérante. Elle laisse voir la haine portée contre les Français par la contre-société. « On est là pour planter des Blancs », a rapporté un témoin, tandis qu’un autre a tenté de justifier la razzia en rappelant le « nettoyage ethnique »  à Gaza. Or, plutôt que d’analyser cette fracture civilisationnelle, les dénégationnistes préfèrent gloser sur « l’indécence » des indignés et la « récupération politique » qu’en ferait « l’extrême droite ».

La terreur ethnique, menée par ces bras armés de la nouvelle insécurité diversitaire, n’est pas moins grave que la terreur idéologique qui empêche depuis des décennies de s’accorder sur les faits. C’est en effet une terreur idéologique, un terrorisme intellectuel, qui interdisent de voir ce que l’on voit. Une large partie des médias est perméable à ce rejet du réel ou du contradicteur, quand ils viennent à contrarier le récit officiel sur les bienfaits de la société ouverte et multiculturelle. Comme l’écrit Gustave Thibon (1) : « Quelle que soit la résistance des faits, il faut que l’idée entre de force dans le réel. Pas assez de vertu pour incarner l’idéal ? On fera régner la vertu par la terreur. Que le résultat soit radicalement opposé au principe, le fanatique n’en a cure (…) ». 

C’est ainsi que les idéologues de l’antiracisme, qui ont fait profession de défendre les minorités ethniques coûte que coûte, ne trouvent rien à redire quand leurs protégés rejettent l’altérité, qu’il s’agisse des Juifs, des Chrétiens, des Blancs ou des Français. Les belles âmes subventionnées sont muettes devant l’antisémitisme autant que devant le racisme anti-Blancs. Thomas Perotto n’aura, en conséquence, par droit au sort de Nahel, 17 ans, dont la mort en juin par le tir d’un policier avait suscité une minute de silence à l’Assemblée nationale, saluant une « forte émotion nationale ». 

Ce mercredi, Thomas, victime trop française, n’aura droit qu’à une marche blanche.

Par Ivan Rioufol le 22 novembre 2023

Le Blog d'Ivan Rioufol

(1) Propos d’avant-hier pour après-demain, Mame

Le racisme anti-Blancs a tué Thomas à Crépol, Marion Maréchal (R!) le 21 novembre 2023

jeudi 26 octobre 2023

Provocations et menaces islamistes contre le maire de Francheville : le voile islamique n'a pas sa place dans le cadre scolaire !



Communiqué de Julien Odoul, député RN de l'Yonne du 25 octobre 2023

Depuis samedi dernier, le maire de Francheville (Rhône), Michel Rantonnet, est accusé « d’islamohobie » et menacé par des islamistes, dont le CCIE (ex CCIF), une mouvance proche des Frères Musulmans dissoute en France en 2021.

Son crime ? Avoir refusé de se prendre en photo avec une étudiante exhibant un voile islamique lors d’une cérémonie de remise de prix pour les bacheliers. Cet élu de la République est aujourd’hui jeté en pâture sur les réseaux sociaux pour avoir simplement voulu affirmer le principe de laïcité.

Si le port de signes religieux ostensibles est interdit dans l’enceinte des écoles, collèges et lycées publics depuis la loi du 15 mars 2004, il est actuellement permis dans le cadre scolaire pour les sorties, les voyages, les évènements sportifs, festifs ou honorifiques, en lien avec l’Éducation nationale ou directement sous sa tutelle.

Cette incohérence législative et ce vide règlementaire profitent aux promoteurs et aux militants de l’islam politique qui ne se privent jamais pour exhiber les symboles de leur idéologie en guise de provocation et de banalisation. L’absence de cadre clair est une faiblesse exploitée par les réseaux islamistes qui cherchent à faire entrer leur dogme au sein des écoles et par conséquent remettre en cause la loi de 2004.

En Commission des affaires culturelles et de l’éducation de l’Assemblée nationale, le ministre Gabriel Attal, s’est dit opposé à la lutte contre le prosélytisme religieux au « nom du droit des mères voilées à accompagner les sorties scolaires ».

Derrière l’interdiction des abayas, le laxisme reste la marque de fabrique de ce gouvernement qui refuse d’agir globalement préférant les coups de communication.

Pour faire face à l’augmentation des attaques islamistes contre l’École de la République et pour protéger les professeurs, les élèves et les élus, le député Julien Odoul et plusieurs de ses collègues du groupe RN ont déposé une proposition de loi visant à interdire le port de signes ou de tenues manifestant de manière ostensible une appartenance religieuse ou politique dans les sorties et les activités organisées dans le cadre scolaire.

RN

mercredi 14 juin 2023

La démocratie, cible de la tyrannie des minorités



Pourquoi subir la loi des minorités ? Leurs plaintes sont des prétextes pour justifier leur tyrannie. L’Absurdistan se profile au bout de leurs caprices. L’écologisme, le néo-féminisme, le wokisme, l’antiracisme se calquent sur l’islamisme et son accusation en islamophobie, dans un même ressort victimaire. A la moindre contrariété, ces groupuscules hurlent au fascisme, au racisme, à l’extrême droite, à l’homophobie, à la transphobie, etc. C’est ainsi que l’écriture inclusive et ses mots défigurés, créés au nom d’un égalitarisme sexuel forcené, s’installent dans un monde universitaire vidé de l’esprit critique. 

Même Sylvie Retailleau, la ministre de l’Enseignement supérieur, a renoncé à rappeler au respect de la langue au prétexte de préserver « la liberté pédagogique ». La lâcheté est l’alliée de ces lobbies. Les délires des petits hommes verts les font ressembler aux extraterrestres que la Nasa aurait identifiés. La municipalité EELV de Lyon a ainsi subventionné la « performance » en « écosexualité » du groupe Lundy Grandpré : diffusée sur une vidéo, la scène montre des hommes et des femmes nus qui font l’amour avec la « terre érotique », en appliquant la théorie d’Annie Sprinkle. Cette ex-star du porno explique : « Quand tu es face à un arbre, tu n’as pas envie de l’étreindre comme un phallus géant ? … Et quand tu te promènes dans une prairie fraîchement coupée, tu n’as pas envie de fourrer ton visage dans les brins d’herbes, de les humer, de les lécher comme une chatte (…) ». Qui arrêtera ce dérèglement des esprits ?

Il faut prendre ces pertes de la raison au sérieux. Seule une minorité suffit pour faire des révolutions. Or, face à ces offensives communautaristes – religieuses, ethniques, sexuelles, hygiénistes – les résistances disparates sont inefficaces. De surcroit, ces lubies d’idéologues sont confortées par le diversitisme, cette pensée officielle au service des déconstructeurs et de la négation des réalités. La falsification est un procédé assumé. Ce mercredi est apparue sur les réseaux une campagne du Musée de histoire de l’immigration montrant un portrait de Louis XIV, dont la mère était espagnole et la grand-mère autrichienne, avec ce slogan : « C’est fou, tous ces étrangers qui ont fait l’histoire de France », amalgamant le vieil apport européen à la survenue, en 40 ans,  de la civilisation musulmane. 

Il est vrai que, pour le sociologue Jean Viard, commentant l’attaque au couteau d’un réfugié syrien contre des bébés : « Il faut rappeler que la délinquance des immigrés n’est pas supérieure aux taux des Français (…) L’essentiel des immigrés, aujourd’hui, sont des universitaires ». Avant lui, Jacques Attali avait assuré (Les Echos, 3 octobre 2019) : « Il n’y a aucun envahissement de la France ni de l’Europe par l’Islam ou par l’Afrique (…) 99% des migrants non européens s’intègrent parfaitement dans la nation française (…) L’islam n’est pas une menace pour la France, il en est une composante depuis le VIII ème siècle ». 

Les minorités et leurs protecteurs sont les ennemis de la démocratie, construite sur la loi du plus grand nombre.

Par Ivan Rioufol le 14 juin 2023

Le Blog d'Ivan Rioufol

Hommage citoyen d’Annecy : boîte à musique et discours lénifiant de Bisounours



D’abord, il faut se réjouir qu’Enio (2 ans), Alba (2 ans) Ettie (3 ans), Peter (22 mois), Youssouf (78 ans) et Manuel (62 ans) soient tous tirés d’affaire. Malheureusement, les pauvres petits garderont sans doute des séquelles durables de la fureur assassine du Syrien Abdalmasih H., mais au moins sont-ils en vie.

On dit que la ville en demeurera durablement meurtrie mais pleine d’amour pour son prochain. Et les Français aussi. C’est surtout ce qu’a assuré le maire, François Astorg, lors du « rassemblement citoyen » sur les bords du lac d’Annecy, dimanche matin : « C'est un signe fort d'union et de solidarité. »

L’heure était au recueillement. Si tous les gars du moooonndeu pouvaient se donner la main, on ferait une roooonndeu, etc., et plus si affinités. Alors, monsieur le maire a dit des choses définitives et profondes : c’est « un rassemblement pour bâtir plutôt que haïr »« l’enfance est sacrée, elle représente la vie, et plus que cela, elle représente l’avenir »« l'ensemble de la communauté humaine a été poignardée »… Toute opinion contraire ne serait que récupération malveillante et noirceur d’âme.

À noter que nous avons, cette fois, franchi un grand pas dans l’hommage : pas de marche blanche, pas de bougies ni de nounours, pas non plus de randonnée à roller autour du lac mais un fond musical de circonstance pour accompagner le discours du maire : devant les édiles, les officiels en grande tenue, les gendarmes et les pompiers, une dame s’est avancée avec une boîte à musique puis, tournant la manivelle de son petit crincrin, elle a entonné « Parlez moi d'amour ».

Ne le dites pas à Mme Borne, mais j’ai bien vu, sur la vidéo, que le gendarme derrière la dame se mordait les lèvres pour ne pas exploser de rire. Je sais, nous sommes, en cette circonstance, priés d’attendre le feu vert du Premier ministre pour critiquer, mais bon, six jours après les faits, on est peut-être autorisé à formuler quelques remarques ?

Primo, l’émotion ne justifie pas tout. Pas plus la niaiserie musicale que l‘indigence de la fresque peinte dans la nuit – également à la demande du maire – par le duo d’artistes mexicains Los Calladitos. Ça s’intitule La Lumière du lac et… comment dire… c’est gentil. Question lumière, on n’est pas chez Georges de La Tour, c’est sûr. Jorge Peralta et Ari Galaz, les deux artistes, ont illustré « la diversité » parce que « l’art aide à s’élever en tant que société ».

Vous voulez la vérité ? J’ai honte. Honte de ce pays qui met les problèmes avec la poussière, sous le tapis, et pense pouvoir les occulter par la niaiserie infantilisante. Au point où nous en sommes, et imaginant que la boîte à musique était une allusion à l’âge des petites victimes – sinon quoi ? –, pourquoi ne pas avoir carrément choisi un « doudou musical » comme on met dans les berceaux, ou même une « boîte à meuh » ? Ah non, pas la boîte à meuh, ça fait terroir franchouillard et cul des vaches.

Une fois de plus, on essaie de se rassurer en lisant les commentaires, Twitter étant une des dernières lucarnes pour libertaires dotés de bon sens. Comme un certain Albert Frelon, reprenant la chanson dans son piquant commentaire : « "Votre beau discours, mon cœur est bien las de l’entendre". Avec des gradés de la police et de la gendarmerie en arrière-plan, cette mascarade prend une saveur particulière. »

Par Marie Delarue le 13 juin 2023

Boulevard Voltaire

jeudi 8 juin 2023

Annecy : il est temps de revoir les accords de Schengen



Le comble de l'horreur est atteint, aujourd'hui, avec cette attaque barbare contre des enfants à Annecy.

Depuis 2012, nous nous sommes malheureusement habitués aux actes criminels les plus monstrueux et, à tort, on se dit, chaque fois, ça ne pourra pas être pire. Comment, un seul instant, accepter qu'un être humain attaque au couteau des enfants d'à peine 3 ans, des âmes innocentes en promenade dans un parc de la ville ?

Comment croire que cette expression de la bestialité, cette symbolique de la sauvagerie puisse être ?

Notre société se complaît dans une forme de violence que plus personne ne sait justifier. On agresse pour un regard, on tue pour magnifier son besoin d'accomplissement, la France est entrée de plain-pied dans ce côté obscur qui marque la fin des civilisations.

La vie ayant de moins en moins de valeur, mais en même temps, comme l'a dit Jean-Paul Sartre, « les valeurs sont le sens que l'on choisit de donner à sa vie », comment être surpris de tout ce qui nous arrive dans une France qui, au nom du progressisme, refuse de s'assumer, allant jusqu'à vouloir réécrire son Histoire.

Agresser des enfants, ce n'est pas dans notre culture, non. En France, les enfants sont choyés, ils sont aimés, protégés. En France il faut apprendre à s'adapter aux mœurs qui font la société.

L'auteur présumé de ces actes horribles serait d'origine syrienne, réfugié politique en Suède, il s'est installé il y a plusieurs mois en France grâce au système des frontières ouvertes à tout vent dont profitent les migrants : Schengen.

Nous sommes, une nouvelle fois, dans le cas d'une personne qui s'est invitée dans notre pays en exploitant les failles d'un système inadapté aux réalités actuelles.

En situation totalement légale, Abdalmasih H., 31 ans, n'était pas en irrégularité administrative au regard de la loi, mais la question qui reste posée à tous est celle de la porosité des frontières.

Combien de temps allons-nous encore attendre avant que les politiciens ne se décident à revoir de fond en comble les accords de Schengen ?

Combien d'enfants devons-nous encore sacrifier avant de nous décider sur une refonte des accords de Schengen ?

Le criminel d'Annecy ne se serait peut-être jamais retrouvé en France si notre pays avait la gestion de ses frontières, mais je devine déjà la réaction des bien-pensants : POPULISME !

C'est certainement populiste d'avoir cette réflexion et se poser la question qui en découle, mais il est temps de ranger notre irénisme et prendre conscience des risques liés à la libre circulation des personnes. Schengen a vécu, le courage est d'en prendre conscience et accepter d'en revoir totalement les articles, sinon, exigeons des politiciens un référendum et tranchons sur la pertinence pour notre pays d'appartenir à une communauté totalement inadaptée.

Je sais que dire ça, ne va pas plaire à des gens comme François Astorg, maire EELV d'Annecy qui, il y a moins d'un mois, dénonçait une manifestation dans sa ville pour défendre la francité, finalement interdite par les autorités.

Ces gens ont le don de se tromper de combat et fermer les yeux sur la réalité, prétextant chaque fois le fascisme et hurlant au complotisme pour décrédibiliser ceux qui ne pensent pas comme eux, mais l'Histoire récente leur a toujours donné tort, c'est ce qui fait la faiblesse de leur idéologie politique.

Une pensée pour les victimes de cet acte barbare qui a frappé Annecy et aux enfants touchés, je veux citer un grand monsieur, natif de la ville, Jean-Jacques Rousseau :

« Un des premiers soins des enfants est de découvrir le faible de ceux qui les gouvernent. »

Par Verlaine Djeni le 8 juin 2023

Boulevard Voltaire

vendredi 26 mai 2023

Supprimer les jours fériés chrétiens : la nouvelle lubie woke d’Éric Piolle



La surenchère woke chez les Verts repart à la hausse. Largement dépassé sur sa gauche par Sandrine Rousseau qui multiplie les sorties provocatrices sur l’homophobie dans le sport ou le féminisme, Éric Piolle, maire écologiste de Grenoble, revient à la charge. Non content d’instrumentaliser le supposé fichage des élèves absents lors de l’Aïd, l’édile profite du contexte pour suggérer un nouveau calendrier républicain. Sur son compte Twitter, il propose de déclarer « fériées les fêtes laïques qui marquent notre attachement commun à la République ». Exit donc les « fêtes religieuses » chrétiennes (Noël, Pâques, l’Ascension et la Toussaint). Place désormais à la commémoration des « révolutions » - lesquelles ? il ne le précise pas -, ainsi que de « la Commune », de « l’abolition de l’esclavage » et « des droits des femmes ou des personnes LGBT ».

Ce n’est pas la première fois que la gauche soulève la question des jours fériés chrétiens en France avec, souvent, un argument économique. Après la crise du Covid, Laurent Hénard, ancien maire de Nancy, suggérait de supprimer cinq jours fériés (dont quatre religieux) pour relancer l’économie. Mais Éric Piolle, en voulant substituer Noël et Pâques à un jour férié pour les droits LGBT ou l’abolition de l’esclavage, montre d'abord sa volonté de faire table rase des racines chrétiennes de la France. Car, n’en déplaise au maire de Grenoble, les jours fériés de notre calendrier ne sont pas des jours de célébration communautaire, mais permettent d’inscrire dans le marbre du calendrier les traditions et les lieux de notre mémoire nationale.

La déclaration d’Éric Piolle ne passe pas à droite. « Stop à cette complaisance envers des propos de ce type, personne n’oblige Éric Piolle à rester en France », réagit à chaud Hélène Laporte, députée du Rassemblement national. Et Jean Messiha de commente non sans ironie : « Effaçons tout ce que nous sommes et d’où nous venons et recommençons tout depuis une année zéro EELV ».

Homme déconstruit, burkini et antiracisme

Éric Piolle n’en est pas à sa première sortie woke. Bien au contraire, l’élu, qui caresse le rêve d'une candidature aux présidentielles de 2027, est un adepte de la radicalité. Sur les questions de féminisme, tout d’abord, le maire de Grenoble n’a pas à rougir face à Sandrine Rousseau. Admettant ses « privilèges » de mâle blanc, il assumait, dans le cadre de sa candidature à la primaire écologiste en juillet 2021, « être éduqué, rééduqué, déconstruit et reconstruit par ces luttes féministes ». D’homme déconstruit, Éric Piolle est rapidement devenu l’élu soumis face à l’islamisme conquérant. Si en 2019, il déclarait, dans les pages de Marianneque le burkini était promu « par des faux nez des Frères musulmans » et des « représentants d’un islam politique » qu’il entendait « combattre », trois ans plus tard, il n’hésite pas à changer son fusil d’épaule. À l’été 2022, le premier maire écologiste d’une ville française de plus de 100.000 habitants ouvrait ainsi les portes des piscines municipales au burkini et au seins nus. Un relativisme qui en dit long sur la vision de l’édile… Même si cette autorisation du burkini a finalement été retoquée par le Conseil d’État, le maire de Grenoble continue d’afficher son soutien à un islam conquérant. On le retrouve ainsi aux côtés des « hijabeuses », ces sportives qui revendiquent le droit de porter leur voile pendant les compétitions sportives, en dépit de la réglementation en vigueur.

Éric Piolle pratique assidument un autre sport. Comme tout bon élu d’Europe Écologie les Verts, il est à la pointe du combat antiraciste. En juin 2021, l’édile accueillait dans sa ville le « Mois décolonial », un rassemblement antiraciste où l’homme blanc se retrouve sur le banc des accusés. Pire encore, le Festival d’art urbain, subventionné par la ville de Grenoble en 2016, présentait une fresque sobrement intitulée « L’État matraquant la liberté ». Alors que cette œuvre représentait deux CRS frappant une jeune Marianne au sol, l’élu faisait le choix de défendre l’artiste. Quatre ans plus tard, le maire récidive. Au cours de ce même festival, toujours subventionné, une fresque d’hommage à George Floyd et au mouvement des Black Lives Matter est peinte en face d’un poste de police. Une provocation semble-t-il assumée par l’écologiste.

Par Clémence de Longraye le 26 mi 2023

Boulevard Voltaire

lundi 24 avril 2023

Touche pas à ma langue !



Communiqué d' Isabelle Nuel, Secrétaire Départementale de l’Isère de DLF du 24 avril 2023

Des intellectuels alertent sur la destruction de l’enseignement, sur celle de la langue. Bourdieu a souligné l’importance du patrimoine culturel dans le fonctionnement de nos sociétés. Aujourd’hui, la transmission de ce patrimoine subit un double assaut : celui d’un appauvrissement organisé de l’enseignement et celui de l’idéologie.

Jean-Claude Brighelli a dénoncé le naufrage de l’instruction[1]. « Cette décadence de l’école française, parfaitement parallèle à la décadence de la nation est un crime prémédité, commis en toute impunité et couronné de succès. […] le critère central est la reproduction des élites autoproclamées et non l’élévation globale de la population. Non seulement on ne veut pas que le peuple s’élève, mais on désire qu’il stagne ou régresse. On veut un peuple de consommateurs. »

Christophe Clave dénonce les fossoyeurs de l’esprit humain[2]. « Plus le langage est pauvre, moins la pensée existe ». Il décortique les mécanismes détruisant les outils nécessaires à la pensée. La langue est vitale à l’esprit pour conceptualiser, débattre. « Moins de mots et moins de verbes conjugués c’est moins de capacités à exprimer les émotions et moins de possibilité d’élaborer une pensée. […] Ceux qui expliquent à longueur de temps qu’il faut simplifier l’orthographe, purger la langue de ses « défauts », abolir les genres, les temps, les nuances, tout ce qui crée de la complexité sont les fossoyeurs de l’esprit humain. » Avec l’idéologie de minorités, la destruction de notre langue va plus loin.

Il est des initiatives auxquelles on doit souscrire, celle du député Roger Chudeau en fait partie. Sa proposition de loi porte interdiction de l’écriture « inclusive » dans les éditions, productions et publications scolaires et universitaires, dans les actes civils, administratifs et commerciaux. La circulaire de 2017 proscrivant l’écriture inclusive n’étant pas respectée, il est urgent de légiférer.

 

Le député rappelle la constitution : « l’organisation de l’enseignement public est un « devoir de l’État » qui se doit d’être dispensé en français. […]  Il dénonce des argutiesdues à une méconnaissance du français. « En fragmentant les mots, l’écriture inclusive est un obstacle à la lecture et à la compréhension d’un texte. C’est un obstacle sérieux à une communication fluide et à la maîtrise de la langue. »[3]

 

Le Politique doit porter un projet éducatif et sociétal afin de libérer l’homme, refuser « La société libérale (qui) a besoin de consommateurs semi illettrés, (…) abrutis de télévision, manipulés à chaque élection pour la plus grande gloire d’une caste en auto remplacement. »[4] Un citoyen éduqué est un rempart contre le totalitarisme.  « La plupart des gens, bien que victimes du totalitarisme, n’ont pas les ressources intérieures pour s’opposer au récit de l’autorité. […] l’individu soumis intellectuellement délègue son esprit critique à ladite autorité. »[5]

[1] La fabrique du crétin : vers l’apocalypse scolaire Jean-Paul Brighelli

[2]https://www.breizh-info.com/2022/02/19/180125/plus-le-langage-est-pauvre-moins-la-pensee-existe-christophe-clave-contre-les-fossoyeurs-de-lesprit-humain/ Christophe Clave

[3] https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/16/textes/l16b0777_proposition-loi Roger Chudeau

[4] La fabrique du crétin : vers l’apocalypse scolaire Jean-Paul Brighelli

[5] Discours de la servitude intellectuelle : De la soumission intellectuelle au déni de tyrannie Alexis Haupt

Debout La France