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jeudi 18 janvier 2024

Avec les pauvres, la NUPES se met au froid, mais seulement face caméra !



« Macron, arrête ton baratin, réquisition ! » scandent, le poing levé, les valeureux élus de la NUPES, prêts à braver une nuit glacée pour donner aux sans-abri de la visibilité. En hiver 54, on avait un abbé Pierre qui avait été député ; en 2024, ce sont des députés qui jouent les abbés Pierre.

Courageusement, Sandrine Rousseau (députée NUPES de Paris), Mathilde Panot (présidente du groupe LFI à l’Assemblée nationale), Caroline Fiat (vice-présidente de l’Assemblée), Marie-Charlotte Garin (députée écologiste de Lyon), Hubert Julien-Laferrière (député écologiste du Rhône) et William Martinet (député LFI des Yvelines) ont organisé cette action dans la nuit du 16 au 17 janvier en installant leurs tentes (elles-mêmes protégées sous une autre tente !) dans le très chic VIIe arrondissement de Paris, rue de Solférino, aux côtés des militants de l’association Droit au logement.


Souffriront-ils vraiment de la faim et du froid ? Le doute est plus que permis pour cette gauche soi-disant exemplaire. « On va passer une nuit avec les militants du Droit au logement et autant être bien équipé pour le faire », prévient William Martinet, se mettant en scène dans une vidéo ridicule, allant acheter une tente, un sac de couchage, un matelas gonflable et des vêtements bien chauds. Plutôt que cet acte consumériste pour acheter des produits certainement pas tous locaux, afin d'expérimenter la réalité du quotidien des sans-abri, un simple carton sur une bouche de métro et une vieille couverture n'auraient-ils pas amplement suffi ? 

Non, grand Seigneur, le cœur à gauche mais le porte-monnaie à droite, le député ne recycle pas du matériel qu'il aurait déjà mais choisit consciencieusement ses achats, en prenant la meilleure qualité, cela va sans dire, seulement parce que cet équipement sera donné ensuite aux militants. Dormir dans la rue, oui, mais à condition quand même de ne pas trop sentir le froid ni la dureté du sol, faudrait pas exagérer !

Au passage, on critique les bourgeois qui « ont du mal à avoir des mal-logés qui campent au pied de leurs immeubles » tout en conservant cet attachement à son petit confort personnel au moment de s’équiper. Notre généreux député doit bien l’avouer : le matelas gonflable, « c’est du luxe parce qu’autant dire que la plupart des personnes sans-abri n’ont pas les moyens d’avoir un matelas gonflable ».

Par Iris Bridier le 18 janvier 2024

Boulevard Voltaire

jeudi 12 octobre 2023

Israël : mais où sont passés tous ceux qui s’indignaient pour Nahel ?



« Je suis un peu en colère, mes amis du métier sont très silencieux, je ne comprends pas pourquoi, on est là quand il s’agit de toutes les causes, et là, c’est comme le Bataclan, je suis sidéré du silence de mes camarades. » Interrogé, lundi soir, en marge du rassemblement en hommage aux victimes israéliennes, l’animateur Arthur, signataire d'une pétition pour la libération des otages, n’a pas caché son mécontentement et sa déception devant la pusillanimité des people.

Dans une story, dimanche, sur Instagram, ce dernier avait posté la photo d’une des familles massacrées par le Hamas, accompagnée de cette légende : « À mes amis artistes, comédiens, chanteurs, humoristes, sportifs. Regardez bien ces visages. Ceux d’une famille entière. Massacrée par ces terroristes barbares […] Ne restez pas silencieux, arrêtez d'avoir peur, il est temps de montrer votre humanité et votre soutien. Votre silence les tue une seconde fois ! »

Limiter l’indignation de celui qui se décrit comme « le Juif le plus vu à la télévision » à son lien avec la cause serait évidemment trop réducteur. Un rapide tour sur ses publications permet de confirmer que ce chevalier de la Légion d’honneur s’est tout autant ému pour la guerre en Ukraine, le tremblement de terre au Maroc ou à « cette barbarie que subit le peuple arménien ». On ne peut malheureusement pas en dire autant de tout le monde et certaines personnalités ne semblent pas si promptes à être « là quand il s’agit de toutes les causes ».

Le silence assourdissant de Mbappé, Omar Sy et Tchouaméni

Son confrère franco-marocain, Jamel Debbouze, n’avait pas non plus hésité à mettre sa notoriété au service de l’aide au Maroc au moment du séisme, mais là, à ce jour, c’est silence radio. On se souvient encore de l’émotion palpable de Kylian Mbappé dénonçant « une situation inacceptable » et adressant ses pensées à « la famille et les proches de Naël (sic), ce petit ange parti trop tôt ». Pas un mot pour ces autres petits anges israéliens décapités ce week-end ou brûlés vifs par ceux que LFI refusent de nommer terroristes, aucun égard pour Eitan, 12 ans et demi, enlevé en moto samedi.

Si l’on peut saluer le tweet d’Omar Sy à « la famille de Dorian Damelicourt. Fidèle à la devise "sauver ou périr" des pompiers parisiens, il est mort au feu. Honorons sa mémoire aussi dignement que son engagement était sans faille », aucun message, encore une fois, à ce jour, en revanche, de l'artiste en soutien aux victimes massacrées ni aux otages retenus. Pourtant, Omar Sy n’avait pas manqué de retweeter les posts des deux footballers internationaux Jules Koundé, qui revendiquait le droit de « s’exprimer sur des sujets de société » (en l’occurrence sur Nahel), ou d’Aurélien Tchouaméni, s’émouvant publiquement d'avoir « le cœur brisé » et que « Nahel aurait pu être son petit frère ». Inutile de préciser que ces deux sportifs n’ont rien écrit, non plus, sur la barbarie de l’opération Al-Aqsa.

Certes, il est regrettable que la dictature de l’émotion de notre ère du tout communication somme chacun de donner son avis et de s’indigner dans l’instantanéité de l'actualité et, surtout, de ne pas se taire.  Car le silence est forcément coupable, au détriment même de la retenue et l'intériorité. Mais une fois ces limites posées, soulignons la bien-pensance de ces personnalités qui pleurent contre les violences policières mais, courageusement, ne mouftent pas pour Lola et Israël. On se demande bien pourquoi...

Par Iris Bridier le 12 octobre 2023

Boulevard Voltaire

vendredi 8 septembre 2023

France 2 au Puy du Fou : un procès creux et bas de plafond



Il est 23 heures. Élise Lucet conclut son émission « Envoyé spécial » pour laisser place à ses confrères de « Complément d’enquête ». Cette semaine, nos enquêteurs-inquisiteurs tiennent du lourd : ils nous emmènent dans les coulisses du Puy du Fou. L’alléchant titre, « Histoire, argent, pouvoir : les vrais secrets du Puy du Fou » promet une soirée riche. Hélas, on aurait pu aller se coucher plus tôt. Philippe de Villiers, que les enquêteurs regrettent de n’avoir pu interviewer, aura tout dit, saisi caméra au poing, en un mot, dans l’encoignure d’une porte : « Vous devriez avoir honte ! »

À défaut de penser, il reste les poncifs

Il ne sera pas question de l’insolent succès de ce parc de l’Histoire de France devenu une marque mondiale et qui vient de battre le record de 2,5 millions de visiteurs l'an dernier. On ne saura rien de ce parc bâti sur l’engagement de bénévoles passionnés ni de cette entreprise au professionnalisme reconnu, déjà lancée dans de nouveaux grands projets. Non, parlons réseau, parlons influence.

Le combat du Puy du Fou pour obtenir la réouverture des parcs et spectacles de plein air, mené et obtenu avec toute la cohorte des autres parcs de loisirs français, est ramené à un simple privilège du prince. Le Puy du Fou n’a pourtant bénéficié d’aucune faveur. Le combat pour faire reconnaître l’activité bénévole, à l'origine de l’aventure bientôt quinquagénaire du Puy du Fou, comme une activité inhérente au monde du spectacle ? Une malversation, alors même que la mesure est signée avec l’en-tête de l’État et applicable à tous, bien au-delà du parc du Puy du Fou. L’organisation du Puy du Fou sous forme d’association composée de tous les bénévoles ? Un tour de passe-passe au bénéfice d’une seule famille et de ses membres : les vicomtes de Villiers ! C'est pourtant cette association qui porte l’entreprise et fait fonctionner le parc. Une société, Puy du Fou Stratégie, réunit les auteurs des scenarii pour protéger les droits d’auteur, les réinvestir, préférer l’investissement hors de tout enrichissement personnel et garantir l’indépendance de l’ensemble.

À défaut de griefs réels, il reste les poncifs. Les témoins à charge témoignent d’un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître. L’ancien maire et président de l’association semble bien perdu dans ses souvenirs et nous emmêle autant qu’il s’emmêle. L’habituelle bénévole déçue se perd dans les chiffres et plaide pour un bénévolat… payant ! Le patron vendéen retraité est étonnamment peu au fait des réalités de l’entreprise. Les analyses de pièces à conviction font flop, tant ces journalistes semblent éloignés des réalités de terrain : une expansion au mépris des règles de l’urbanisme ? Aucun projet de construction n’existe sans documents d’urbanisme dûment votés et délibérations municipales dûment soumises au contrôle de légalité. Des routes spécialement réalisées pour desservir le parc ? Le plan de désenclavement de la Vendée, ses autoroutes à la campagne, ses habitations à moins de vingt minutes d’une 2x2 voies, c’est justement la signature du dynamisme vendéen, ici et aux quatre coins du département. Le génocide vendéen, terrible tache sur le souvenir de la Terreur, sur la Révolution française et la République naissante, sur lequel le journaliste insiste ? C’est une des pages d’Histoire du Puy du Fou, une page douloureuse muée en pardon et en renaissance après l’épuration qui fit 200.000 à 300.000 morts, au point que certains historiens parlent de génocide.

Réflexes conditionnés

Autant de paresses intellectuelles, de réflexes conditionnés, d’inculture patente devraient inciter France Télévisions à se concentrer sur ce qu’elle sait faire avec la redevance publique : les émissions de drag queen en prime time. Il est minuit passé, on baille, l’œil mi-clos. Face au journaliste, Nicolas de Villiers, président du Puy du Fou, le ton posé, répond volontiers à l’ultime interrogatoire. Le patron du Puy du Fou a ouvert grand les portes du parc aux caméras de France 2. C’est cela, l’omerta en Vendée, ce pays reculé qu’on a voulu nous montrer comme un peu aviné, un peu arriéré, toujours sous la coupe des aristocrates exploitant le bon peuple.

Si c'était une enquête, on aurait mieux fait de rester sous la couette. Au micro de Pascal Praud sur Europe 1, Nicolas de Villiers réagissait, ce vendredi : « France 2 est le seul média visiblement insensible à ce que nous essayons de faire, c’est-à-dire une belle aventure française qui a le défaut d’être née du bénévolat […] On considère que ce bénévolat irrigue l’esprit même de la maison Puy du Fou. » La magie du Puy du Fou ne pâtira pas de ce bel exemple de déconstruction et de désinformation. Une insulte, au-delà du Puy du Fou, à toutes les associations et à tous les bénévoles.

Par Iris Bridier le 8 septembre 2023

Boulevard Voltaire

vendredi 16 décembre 2022

Violences en marge du France-Maroc : le lourd strabisme de la gauche



« Il faut toujours dire ce que l'on voit : surtout il faut toujours, ce qui est plus difficile, voir ce que l'on voit », conseillait Charles Péguy. L'extrême  a vu une sorte d'assaut généralisé des nervis d'extrême droite sur le pays, le soir du match France-Maroc. Venues de Philippe Poutou (« Il y a urgence à construire une riposte antifasciste, unitaire et radicale ») à Louis Boyard, qui s’adresse à Marine Le Pen (« Le matin, ces militants votent pour vous. Le soir, ils arpentent les rues pour commettre leurs crimes racistes »), sans oublier Clémentine Autain (« Les milices d'extrême droite ont multiplié ratonnades et charges contre les supporters marocains. La guerre civile est leur projet, la haine leur moteur »), en passant par la une partisane de Libération du 16 décembre (« Extrême droite, nuit bleue peste brune ») ou ce communiqué de presse d’EELV qui demande « une réaction immédiate, forte et concrète de la part de l’État et notamment du ministre de l’Intérieur », la  veut montrer, comme l’écrivait Arnaud Florac, que la vraie violence vient comme d’habitude de l’extrême droite !

Elsa Faucillon, députée NUPES des Hauts-de-Seine, tweete : « Dans plusieurs grandes villes de France, hier, l’extrême droite a commis des ratonnades en attaquant des supporters de l’équipe du Maroc, jusqu’à aboutir à la mort d’un jeune garçon. » L’eurodéputée écologiste Karima Delli pousse le bouchon un peu plus loin avec « la Marseillaise » en interpellant Gérald Darmanin : « Entendez-vous mugir ces féroces soldats ? »

On attend les preuves des milliers de voies de fait et des dégradations de ces masses immenses déferlant sur le pays. Si prompte à dénoncer « cette situation qui n’est plus tenable », la  brille par son silence, en revanche, pour commenter les débordements. S’il n’y avait aucun risque, pourquoi Gérald Darmanin aurait-il déployé 10.000 policiers, dont la moitié à Paris ? Où est la gauche pour s'indigner des tirs de mortiers, des drapeaux français arrachés, des quarante policiers blessés, des 266 interpellations, des insultes ou des crachats ? Les fautifs étaient-ils tous d'extrême droite, vraiment ? Quelques images de supporters marocains démontrent a minima qu'ils ne tenaient pas tous des propos d'une grande hauteur de vue et ne manifestaient pas nécessairement un amour sans faille de la France...

« Vive le Maroc, on vous encule les niçois, nous on est là pour la carte vitale. La France, on vous encule. Notre passeport est rouge. » TOUT VA BIEN nous dit @GDarmanin. Un commentaire les #NupesMarcheDeDupes ? #FRAMAR #FIFAWorldCup pic.twitter.com/oA5TriPdAk

— Benoît AUGUSTE Ⓜ️ (@baugusteaura) December 15, 2022
| #FRAMAR "Vivent les marocains et nique la France ! Bandes de sales salopes !" Hier soir, à l'issue de la #demifinale de la #CoupeDuMonde, un individu insulte et provoque les supporters français aux #ChampsElysees.
#francemaroc #WorldCup #FIFAWorldCup #France pic.twitter.com/53NVUY7DO0

— Jean Bexon (@jean_bexon) December 15, 2022

Certains ont même hurlé leur haine d'Israël en s'attaquant à une journaliste de la chaîne israélienne i24News.

Bien renseigné, le président de LR Éric Ciotti note pourtant, dès le 15 décembre, l'embrasement des villes en France. Les violences urbaines ? C'est l'extrême droite, bien sûr, penseront les macronistes.

À Amiens, Besançon, Troyes, Lille, Lyon, Nice, Toulouse, Paris, Asnières-sur-Seine mais aussi en Seine-Saint-Denis et dans le Val-de-Marne, le même scénario se répète : partout, les policiers sont pris pour cible.

À Montpellier, ce n'est pas l'extrême droite mais les communautés gitane et marocaine qui s'affrontent depuis la mort de ce jeune de 14 ans écrasé par une voiture.

Rien de tout cela n'a heurté les oreilles sensibles de la  française, bien trop occupée à chasser les milices d'extrême droite qui pullulent, c'est bien connu, sur le territoire français. Le ministre de l'intérieur Gérald Darmanin leur emboite le pas. Lui aussi a très peur, lui aussi se mobilise contre la vraie, la grande menace. Il demande un "suivi spécifique" des réseaux d'ultra-droite avant les matchs de ce week-end. Toujours en conflit avec la réalité des faits, la  française exploite sa Providence à elle, son indignation en carton et son obsession aveugle : l'immigration, toujours belle et inoffensive, et les bandes brutales de l'extrême droite, si nombreuses, si menaçantes. Les Français seront-ils dupes ?

Par Iris Bridier le 16 déceembre 2022

Boulevard Voltaire

jeudi 12 mai 2022

Calvin Klein célèbre la « maternité inclusive »



« Aujourd’hui, en soutien aux femmes et aux mères du monde entier, nous mettons en avant les réalités des nouvelles familles » publiait Calvin Klein sur son compte Instagram, à l’occasion de la fête des mères aux Etats-Unis, le 9 mai. Un couple qui attend un heureux événement prend la pose en sous-vêtements pour immortaliser la fin de cette grossesse. Mais soudain, on se frotte les yeux, on regarde bien, on croit d’abord à une blague, un photo-montage, mais non. C’est bien l’homme qui est « enceint » (comme sur l'émoji apple ) et qui se caresse le ventre à côté de la femme. 

Voici ce que Clavin Klein, qui surfe sur le juteux marché LGBTetc., appelle donc fièrement  « les réalités des nouvelles familles ». L'enseigne vend également sur son site une collection pride qui « reprend tous les codes fun de la mode que vous vous approprierez avec fierté. Notre gamme #proundinmycalvins comprend des t-shirts en coton biologique pour homme et des hauts de bikini triangle pour femme, tous rehaussés de l’arc-en-ciel emblématique. Notre collection Pride propose des tenues variées afin que chacun puisse célébrer l’amour. »

L’homme, c’est Roberto Bête, il est transgenre « en capacité de gestation », et la femme, Erika Fernandes, est un mannequin brésilien, trans elle aussi. L’homme est donc devenu femme, la femme est devenue homme mais porte quand même un enfant. Vous suivez toujours ? Et le slogan qui illustre l’un de ces clichés nous explique que « nous pouvons nous reproduire biologiquement ou par cœur... notre place est d'aimer et d'être aimé ».

Tout jugement de valeur face à ce témoignage dégoulinant de bons sentiments vous ferait évidemment basculer dans le camp des méchants. Chesterton avait prédit : « Un temps viendra où l’on allumera des bûchers pour y brûler ceux qui osent rappeler que 2 et 2 font 4 ». Qu’importe la négation de la réalité, qu’importe la subversion de la maternité, nos jeunes complètement désorientés sont inondés, influencés et biberonnés d’idéologie véhiculée par des grandes marques de mode. On nage en plein relativisme, mais tant qu’ils s’aiment !

En fouillant un peu sur le compte Facebook du père qui est aussi quand même un peu la mère, puisque porter un enfant est propre au corps féminin (sauf à acter qu'en  les pères peuvent porter un enfant, mais là on s’y perd), nous apprenons que le petit Noah Fernandes Bête est né le 10 mai. Et Roberto de préciser que cette date anniversaire sera « marquée pour toute [sa] vie ». En effet, c’est aussi un 10 mai, il y a trois ans, que cette personne réalisait son plus grand rêve, à votre avis ? La mastectomie. 

On aurait de l’empathie pour ce petit qui vient de naître dont les repères seront totalement inversés. On ne sait si lui-même se posera des questions d’identité. Mais l’on observe avec inquiétude ce glissement de la société qui fait des désirs individuels de certaines minorités influentes des droits, et de ces droits des lois…

Par Iris Bridier le 12 mai 2O22