dimanche 13 octobre 2024
Éric Ciotti (UDR) sur Cnews le 9 octobre 2024
vendredi 4 octobre 2024
Philippine, Anne-Lorraine, Lola, Clément, Nahel et Adama : qui récupère quoi ?
Le 21 septembre, le corps de Philippine Le Noir de Carlan, 19 ans, était retrouvé enterré dans bois de Boulogne, non par la police — qui ne peut intervenir avant 48 heures lors de la disparition d’une personne majeure — mais par ses parents et ses amis, qui avaient réussi à localiser son téléphone portable. Son violeur et meurtrier présumé, le clandestin marocain Taha Oualidat, sous le coup d’une obligation de quitter le territoire (OQTF) et dont l’ADN a été identifié sur les restes de la victime, a été quant à lui retrouvé et interpellé à Genève ; son extradition ne devrait pas tarder.
« Le viol n’a pas de couleur de peau. » Vraiment ?
Si nous avons tardé pour notre part à évoquer cette tragédie, c’est parce que nous étions submergés par l’écœurement et la révolte.
Car nous nous souvenons de l’infortunée Anne-Lorraine Schmitt, autre étudiante discrète, ancienne guide des Scouts d’Europe et stagiaire à Radio Notre-Dame, frappée à mort de 34 coups de couteau le 25 novembre 2007 dans le RER D la ramenant à Versailles par le Franco-Turc Dévé-Oglu, enragé par la résistance désespérée que lui opposait sa proie, sportive accomplie — « il y a avait des traces de sang dans tout le wagon, du début à la fin », témoignera ensuite une femme sapeur-pompier (1).
Nous nous souvenons de la petite Lola, 13 ans, violée, torturée et finalement tuée le 14 octobre 2022 à Paris par la clandestine algérienne Dahbia Benkired dans l’appartement de la sœur de celle-ci, qui habitait dans le bâtiment où les parents de l’infortunée fillette étaient concierges.
Et comment ne pas trouver des points communs entre ces atrocités ?
Comme Taha Oualidat, Dahbia Benkired était sous le coup d’une OQTF, pour violences et trafics de stups. Comme Dévé-Oglu déjà condamné pour viol (celui d’une hôtesse de l’air, dans le même RER D) sous la menace d’un couteau en 1996 à cinq ans de prison mais élargi dès 1997 car jugé « non dangereux » (1), Oualidat — arrivé en France en 2019, alors âgé de 17 ans et donc « mineur isolé » — avait déjà été condamné la même année pour viol, mais rapidement libéré.
« Le viol n’a pas de couleur de peau », titrait le 26 novembre L’Humanité en faisant un parallèle entre l’ordalie subie par Philippine et le poisseux procès à grand spectacle de Mazan où Dominique Pélicot est accusé d’avoir racolé sur internet une cinquantaine de Français lambda pour abuser de son épouse Gisèle, droguée par ses soins. Mais, justement, nous avons assez de pervers et de violeurs indigènes pour ne pas faire appel en la matière à la main d’œuvre immigrée. En outre, si Mme Pélicot est sortie salie et très ébranlée de ses années de soumission involontaire à la salacité de multiples inconnus, elle s’en est du moins tirée vivante.
Au demeurant, ce qui scandalise l’extrême gauche en général et L’Huma en particulier n’est pas le sort atroce réservée à Philippine — dont plus de 3 000 personnes ont tenu le 27 septembre à suivre les obsèques célébrées à la cathédrale de Versailles — mais l’odieuse « récupération » qui en serait faite dans un déferlement de « haine raciste et xénophobe ». Dixit la veille sur France Inter l’inénarrable Sandrine Rousseau, ulcérée que « l’extrême droite utilise quelques faits divers comme ça [sic] et en fasse un sujet de société ».
Le scandale des OQTF non exécutées
Quoi qu’en pense l’élue verte reconduite, cette fois sous le drapeau Nouveau Front populaire, dès le premier tour des dernières législatives avec 51,3% des voix (ce qui en dit long sur le quotient intellectuel des électeurs parisiens), l’explosion des viols commis par les allogènes constitue bien un fait de société. De même que le laxisme de la justice et son impuissance à faire respecter les OQTF.
En 2022, par exemple, sur les 134 280 expulsions prononcées, seules 9078 ont été réellement exécutées. Combien le seront sur les 150 000 prévues cette année ? Il est vrai que les Centres de rétention administrative (CRA) réservés aux expulsés potentiels ne comptant au total que… 3 000 places, une énorme majorité d’entre ces indésirables doivent être remis en liberté, si chargé que soit leur casier judiciaire. Les délocaliser en Terre Adélie ou à Clipperton dans l’attente des indispensables mais rarissimes autorisations consulaires délivrées par les pays d’origine serait peut-être une bonne idée puisque les milliards dilapidés dans l’organisation des JO et la construction de nouveaux sites ad hoc ont empêché l’implantation de nouveaux CRA, pourtant si nécessaires.
Quant à la récupération de faits divers par « ceux qui ne réagissent que sur certains viols et certains féminicides pour en faire des lectures racistes et servir leurs propositions anti-immigrés » (Cf. la parlementaire LFI, Sarah Legrain), parlons-en.
Le même 26 septembre, le Huffington Post France dirigé par Anne Sinclair revenait avec gourmandise sur « le meurtre de Clément Méric par des skinheads », néo-nazis ça va de soi, alors que cet étudiant de santé très fragile avait succombé lors d’une rixe… que, selon tous les témoins, lui-même avait provoquée !
La mort de Nahel après un refus d’obtempérer n’avait-elle pas été mêmement récupérée par la gauche anxieuse de justifier les dévastatrices émeutes des « enfants des quartiers » dits par antiphrase populaires ?
De même, et sans que quiconque s’en offusque, des députés écolos et mélenchonistes, drapés dans leur écharpe tricolore, ont-ils dans l’espoir de draguer l’électorat de ces quartiers participé le 22 septembre à une manifestation interdite par la préfecture de police — et au cours de laquelle fut sans cesse scandé le slogan « Tout le monde déteste la police » — à la mémoire du Malien Adama Traoré que sa famille présente comme assassiné par les gendarmes en avril 2016 à Beaumont-sur-Oise alors qu’il tentait de fuir un contrôle bien que, des analyses médico-légales en témoignent, il soit décédé de mort naturelle.
D’où l’ordonnance de non-lieu rendue en 2023 et confirmée en 2024 mais dont la tribu a bien sûr fait appel.
Espérons donc que le tout neuf gouvernement Barnier ne se laissera pas impressionner par les lamentations dans un sens, et les éructations dans l’autre, de La France insoumise et consorts. Après l’émotion légitime suscitée par l’horrible fin de Philippine, le ministre de l’Intérieur Retailleau et le garde des Sceaux Migaud ont, dit-on, mis leur querelle en sourdine pour se pencher sur le casse-tête des étrangers sous OQTF auteurs de graves délits, le second se prononçant en outre pour la nécessité de l’inclusion dans la loi d’un « consentement explicite » aux rapports sexuels. Cela ne suffira nullement à résoudre le problème de la criminalité allogène, ni bien sûr à dissuader les émules de Dévé-Oglu, de Benkired et de Oualidat de passer à l’acte mais on ne saurait exiger trop des paltoquets qui nous gouvernent — si mal.
Camille Galic
28/09/2024
(1) Jugé à Pontoise en décembre 2010, « le monstre du RER » fut condamné à la réclusion perpétuelle, mais avec peine de sûreré de 22 ans, et le général Schmitt, père d’Anne-Lorraine, annonça donc qu’il continuait son « combat pour qu’une peine prononcée soit une peine effectivement effectuée ». Décision qui lui valut de figurer sur le « mur des cons » érigé par le Syndicat de la magistrature dans ses locaux — financés par l’Etat.
Que retenir du discours de politique générale de Michel Barnier ? Nicolas Dupont-Aignan (DLF) le 3 septembre 2024
lundi 30 septembre 2024
Autriche, une victoire historique du parti de la droite nationale et populaire
Après les très bons résultats des partis classés par les grands médias « à l’extrême droite » lors des élections européennes, que ce soit le RN en France, Vox en Espagne, Fratelli d’Italia en Italie, l’AFD en Allemagne etc.…, après les excellents résultats en chiffres du RN en juillet (11 millions d’électeurs), voilà que le FPÖ (parti de la liberté) en Autriche vient d’emporter pour la première fois de son histoire, les élections législatives qui se sont déroulées ce dimanche, 29 septembre, et est devenu le premier parti du pays.
Déjà le 9 juin dernier, lors des européennes, le FPÖ avait devancé d’un point le VPÖ, le parti de centre droit autrichien qui gouverne l’Autriche, seul ou en coalition, en alternance avec les socialistes du SPÖ ; à Bruxelles, le FPÖ siège avec le Parti d’Orban et le RN. Lors du dernier scrutin législatif de 2019, le FPÖ était dans la tourmente, gangréné par un scandale qui touchait la gouvernance du Parti de l’époque. Il avait perdu près de 10 points et 20 députés, n’en conservant que 31, et était devancé par le SPÖ et le VPÖ.
Le mouvement s’est restructuré et est désormais dirigé par Herbert Kickl, qui n’hésite pas à fustiger la guerre en Ukraine en condamnant tout soutien à ce pays au nom notamment de la neutralité traditionnelle de l’Autriche. Le FPÖ veut faire de sa patrie « une forteresse » contre l’immigration sauvage et illégale. Il a dénoncé le VPÖ qui gouverne depuis 2019, en coalition avec les Verts, ce qui démontre la collusion permanente des centristes européens avec les gauches pour parvenir au pouvoir ou le garder.
Le FPÖ vient de faire un bond de 13 points, ce qui est considérable. Le VPÖ recule de 11 points. Et pourtant, Herbert Kickl ne mâche pas ses mots. Il parle ouvertement de "remigration". « Je ne vois pas ce qu’il y a de mal dans ce mot » a-t-il déclaré, ajoutant que cela concerne les étrangers « qui ne pensent pas devoir respecter nos règles. ». Kickl est aussi très remonté contre « la folie du genre et le culte de l’arc-en-ciel », accusant aussi les gouvernements européens et l’OMS (pendant la crise du Covid) d’avoir voulu « former un homme nouveau ».
Le Conseil national, comme se nomme la Chambre basse autrichienne, dispose de 183 députés. Le corps électoral avoisine les 6,3 millions de personnes. Désormais le FPÖ, premier parti d’Autriche aura dans la nouvelle assemblée, 58 élus, soit 27 de plus qu’en 2019, alors que le VPÖ n’en aura que 52, 19 de moins. La gauche, le SPÖ, se maintient avec 41 députés. Les libéraux auront 17 élus et les Verts qui faisaient partie de la coalition gouvernementale avec le VPÖ s’effondrent avec 15 élus, soit 11 de moins.
Le FPÖ est, comme tous les partis qui rejettent les oukases bruxellois, veulent empêcher l’envahissement migratoire et assurer la sécurité de leurs citoyens, vilipendé. Toute la presse le qualifie « d’extrême-droite » et rappelle à satiété qu’il aurait été fondé au tout début des années 1950 par d’anciens « nazis ». Même le Figaro y est allé de son complet « du retour de la bête immonde », soulignant néanmoins, que le FPÖ se garderait de toute accointance avec des « néo-nazis ».
Quand il s’agit du Parti communiste ou de LFI, la presse et les médias français ne rappellent que très rarement leurs soutiens aux tyrans sanguinaires que furent Fidel Castro, où que sont Maduro au Venezuela ou Daniel Ortega au Nicaragua, qui musèlent toutes les libertés publiques, ou encore les soutiens permanents des gauches extrêmes françaises à la Chine communiste, parangon sans doute des libertés et de démocratie !
JL Mélenchon qui s’y connaît en totalitarisme, n’a jamais hésité à soutenir ces régimes qui ont du sang sur les mains. Comme il soutient ardemment aussi le Hamas et le Hezbollah, ce dernier étant à l’origine de l’assassinat de nos 58 militaires en 1983, qui étaient au Liban en mission humanitaire d’interposition. L’éternel deux poids deux mesures, l’amnésie du communisme sanguinaire, l’hypermnésie du nazisme, comme le rappelait l’historien Alain Besançon.
Le chef du FPÖ entend, a-t-il déclaré : « mener une lutte de libération contre le système ». Désormais, les tractations vont aller bon train pour former un gouvernement qui recueillera la majorité du Conseil national. Les politologues prévoient la formation d’un gouvernement pour la Noël, les Autrichiens y sont habitués. Le VPÖ peut s’allier avec le SPÖ pour parvenir à la majorité des 92 députés. Il peut aussi refaire une coalition avec le FPÖ comme cela avait été le cas au début des années 2000. Selon les publicistes autrichiens, le très à gauche président de la République, qui est un Vert, ne serait pas tenu d’appeler le chef du premier parti d’Autriche pour l’inviter à former un gouvernement. Il se dit aussi que le Chancelier en fonction, chef du VPÖ, Karl Nehammer, qui vient sévèrement de se faire conspuer dans les urnes, détesterait Herbert Kickl qui vient justement de l’humilier électoralement parlant.
En tout cas, cette victoire historique, au vrai sens du terme, ne peut que réjouir tous les patriotes qui dans leur pays respectif n’attendent qu’une chose, que l’on prenne enfin et résolument à bras le corps la lutte contre l’immigration sauvage et illégale, la lutte contre les laxismes généralisés et notamment judiciaires, la lutte contre le crime et les criminels qui tuent et violent nos femmes et nos enfants, et la chasse à ceux qui fraudent nos systèmes sociaux bien trop généreux.
Qu’on le fasse vraiment et vite, il y a urgence.
Par Michel Festivi le 30 septembre 2024
jeudi 26 septembre 2024
« Islam de France » : les coûts et les coups
Montpellier, Paris 20ème, Viry-Châtillon, Bordeaux, Strasbourg et tant d’autres : l’offensive de l’islam radical est partout et sur tous les fronts. Tellement, qu’il serait peut-être temps de réécrire le chant des partisans. Qui, en effet, n’entend pas à nouveau « le vol noir des corbeaux sur nos plaines » ou « les cris sourds du pays qu’on enchaîne » ?
Certes, nos bourreaux ne sont plus les soldats du nazisme mais ceux de l’islam radical ou islamisme, qui est l’enfant monstrueux d’une religion en pleine dérive fanatique à travers le monde. Le monde historiquement musulman mais également et de plus en plus, celui qui est en phase de conquête par l’immigration.
Cette lèpre de l’islam radical dévore petit à petit tous les membres du corps national français. Pas une semaine ne se passe désormais où n’apparaisse, ici ou là, une nouvelle et hideuse lésion de cette maladie identitaire dégénérative.
Ah, mais les derniers actes de sauvagerie ont touché aussi des musulmans ce qui invalide l’idée d’une pathologie qui défigure la France, serait-on tenté de croire. Que nenni ! La vérité est que la soumission des musulmans, de tous les musulmans, est consubstantielle à la dynamique même de l’islam radical. La domination des « mécréants » chrétiens, juifs et athées dans leur propre pays est un objectif de long terme, certes. Mais avant d’en arriver là, il faut mettre au pas les musulmans « tièdes ».
Pour conquérir politiquement et sociétalement la terre qu’elle envahit, la Oumma islamique doit être unie derrière le respect du dogme et des interdits de Mahomet et de son Coran. Une religion de plus en plus totalitaire – l’islam ne l’a pas toujours été et ne l’est pas partout – fonctionne comme une idéologie totalitaire qui peut se résumer ainsi : « si tu n’es pas 100% avec moi, tu es 100% contre moi. » C’est sur cette base qu’à Montpellier, la jeune Samara s’est faite férocement rossée car elle était trop occidentalisée.
C’est aussi sur cette base que Shemseddine s’est fait assassiner à Viry-Châtillon, car dragant une ado musulmane de son âge. C’est sur cette base encore que deux migrants nord-africains ont été poignardés, dont un tué, par un Afghan parce qu’ils buvaient un petit rosé durant le Ramadan et qu’une gamine musulmane a été agressée dans les Bas-Rhin parce qu’elle n’observait pas le jeûne pendant ce mois saint de l’islam… Tous ces drames médiatisés ne sont que le sommet de l’iceberg d’une sourde prise de contrôle de la communauté musulmane de France par les plus radicaux. Et ça marche !
75% des Musulmans désapprouvent l’interdiction du port de vêtements traditionnels larges comme l’abaya à l’école
Tous les observateurs objectifs de l’islam dans notre pays constatent une dérive fondamentaliste qui génère de la part des collaborationnistes gaucho-« progressistes » la demande d’une laïcité plus « ouverte ». Comprendre une laïcité qui s’adapte à un islam ostensible et revendicatif. On nous répète qu’« ils ne sont pas tous comme ça », que « c’est une petite minorité ». La vérité est qu’ils sont de plus en plus « comme ça » et que la « minorité » devient de moins en moins minoritaire.
Les sondages de l’IFOP en font foi. Le 9 décembre 2023, cet institut publie une vaste enquête afin de mesurer où se situent les musulmans sur les questions relevant de la religion et de la laïcité. On découvre que 78% des Français musulmans de 15 ans et plus jugent islamophobe et discriminatoire la laïcité française. 78% ! Une opinion en décalage radical avec celle des Français qui, en juin 2023, dans un autre sondage avait révélé que 67% d’entre eux estimaient que la laïcité était aujourd’hui en danger.
Contrairement à 81% des Français qui l’approuvent, 75% des Musulmans désapprouvent l’interdiction du port de vêtements traditionnels larges comme l’abaya à l’école. Ils sont 65% à désapprouver l’interdiction du port par les élèves de signes religieux à l’école publique, comme le voile islamique.
Une mesure, au contraire, massivement plébiscitée par les Français des autres confessions. 75% des Musulmans s’opposent à l’interdiction faite aux athlètes de l’équipe nationale française de porter des signes religieux aux prochains Jeux olympiques et 54% estiment que les jeunes filles devraient pouvoir être exemptées de cours de natation à l’école pour des raisons religieuses. A peine croyable quand on sait que par ailleurs, un musulman sur deux pense la même chose pour tous les cours qui heurtent les convictions religieuses islamiques.
Cette étude révèle aussi la très forte religiosité des populations musulmanes comparée aux autres confessions. Ainsi, 66% des musulmans se disent croyants et religieux (pratiquants) alors qu’ils ne sont que 18% de croyants vraiment pratiquants dans le reste de la société française. Contrairement au mythe entretenu par les gaucho-« progressistes » selon lequel l’éducation aura raison de l’islamisme, les études démontrent que plus les Français musulmans sont instruits, plus ils s’astreignent à une pratique rigoureuse de l’islam.
Les Musulmans rigoristes représentent ainsi 77% de ceux qui ont fait des études universitaires de second et troisième cycle, alors qu’ils ne représentent que 63 % de ceux qui n’ont pas dépassé le premier cycle et 53 % de ceux qui n’ont pas dépassé le lycée. De même, on constate une religiosité plus intense chez les cadres et les professionnels (74 %) que chez les ouvriers (65 %).
Les Français musulmans sont aussi très majoritaires à déclarer que l’islam influe de manière importante sur leurs choix alimentaires (85 %), leur façon de s’habiller (63 %), leur vie politique (51 %) et même le choix de leurs amis (47 %). Trois musulmans sur quatre (76 %) vont d’ailleurs jusqu’à trancher en faveur de la religion plutôt que de la science lorsqu’il s’agit d’expliquer la « création du monde ». L’obscurantisme à plein régime !
Il y a donc peu à espérer d’un sursaut républicain et laïc de la part de la « majorité silencieuse ». Et s’il en fallait une preuve tangible supplémentaire, il suffit de constater la volte-face de la mère de la jeune Samara qui, après avoir spontanément décrit l’attaque de sa fille comme une agression islamique contre « une fille libre », a, le soir même chez Cyril Hanouna sur TPMP, changé son narratif pour se soumettre à la pression communautaire.
Coupons court à l’explication selon laquelle ce serait la question sociale qui serait à l’origine de cette dérive. Non la prétendue discrimination et la pauvreté ne sauraient expliquer la radicalité religieuse. L’évolution de la société turque en est un très bon exemple. La montée en puissance du radicalisme islamique local et de son leader Tayyip Recep Erdogan a accompagné une considérable amélioration du niveau de vie de la population et de sa classe moyenne, largement acquise à celui qui a remis en cause l’héritage républicain et laïc de Mustapha Kemal Atatürk.
Plus globalement, partout, dans le monde musulman, on observe un découplage entre condition sociale et pratique fondamentaliste. La raison en est que le fondamentalisme islamique est une affirmation identitaire et pas nécessairement le résultat d’une condition sociale défavorable.
En France comme au Royaume Uni, en Allemagne et ailleurs, ce n’est pas parce qu’on est pauvre, musulmane et « discriminée » que l’on se voile. On se voile pour affirmer son islamité dans une société occidentale « kafira » (incroyante), pour montrer sa solidarité et inspirer le « respect » aux hommes de la famille et de la communauté. Dans la pratique rigoureuse de l’islam, une femme non voilée est une femme de mauvaise vertu voire de mauvaise vie.
Face à cette réalité sociologique, l’élite encore au pouvoir prétend opposer la force de la République, de ses lois et de son école pour contenir cette poussée islamique. Mais comment croire pareille pétition de principe quand, « en même temps » cette même élite au pouvoir laisse l’immigration arabo-afro-islamique se déverser dans notre pays par centaines de milliers d’individus chaque année, au nom des « droits humains » ?
Droits qui deviennent d’ailleurs inhumains pour les Français de souche ou issus de diverses immigrations mais ayant fait le choix de « vivre français » en France, chez qui cette invasion crée un sérieux malaise identitaire et une réelle insécurité culturelle, sans parler de l’insécurité tout court.
Les gaucho-« progressistes » clament qu’ils vont créer un « islam de France ». On espère que cela signifie un « islam français ». Mais comment un tel islam français serait-il possible quand on importe tous les jours un islam maghrébin, sahélien, syrien, irakien, palestinien, afghan, bangladais, turc, etc. ? C’est un peu comme si, en guerre, vous prétendiez combattre l’ennemi sur le front tout en lui facilitant l’arrivée continue de nouvelles recrues pour grossir ses rangs ! A ce degré d’inconscience ce n’est plus de la naïveté mais de la complicité.
Car enfin, il faut dire ce qui est : en France, l’islam vient de l’immigration et l’islamisme vient de l’islam. L’islamisme vient donc de l’immigration et non de la conversion massive du peuple de souche à cette religion. Cette équation est maintenant largement démontrée. La contester est à peu près aussi crédible que de prétendre que la terre est plate. Ce qui est certain c’est que les « pacifistes » de l’islamisation par l’immigration ne le seraient pas si nous étions en proie à une « rechristianisation » intégriste et anti-laïque menée par une forte immigration blanche.
Ils se seraient mobilisés pour « sauver la laïcité » et pour demander l’arrêt de flux qui mettent en péril nos « valeurs républicaines », en entonnant en boucle le chant des partisans et en appelant à un sursaut de la République face au retour de la bête immonde. Mais face à la conquête islamique c’est carpette et collaboration.
Par Jean Messiha, Président de l'Instititut Vivre Français
mardi 17 septembre 2024
mardi 10 septembre 2024
Intifadas?
Par Charles Rojzman le 10 septembre 2024
Dimanche 8 septembre, place de la Nation, à Paris. Lors d’une manifestation propalestinienne intitulée « 11 mois de génocide… stop !», organisée par le collectif « Urgence Palestine », l’un des intervenants s’est fait remarquer à la suite de propos incitant les Parisiens à mener l’« intifada » dans la capitale
Incendiaire
Il s’agit d’Elias d’Imzalène, fondateur du site « Islam et Info ». Ce militant islamiste apparait comme l’un des leaders du mouvement Urgence Palestine. Il est également cité dans une note des renseignements ayant motivé la fermeture de la mosquée de Torcy en 2017. Cette mosquée était considérée comme un foyer extrémiste, enseignant le combat contre « les mécréants » et encourageant le djihad.
Elias Imzalène a donc appelé les manifestants à mener une intifada à Paris. « Est-ce qu’on est prêts à mener l’intifada dans Paris ? Dans nos banlieues ? Dans nos quartiers ? » a-t-il demandé lors de son discours, devant une foule en liesse qui acquiesçait en chœur. « La voie de la libération… démarre de Paris » a-t-il hurlé, avant d’annoncer que « bientôt, Jérusalem sera libérée et nous pourrons prier au masjid al-Aqsa (la mosquée al-Aqsa, à Jérusalem) ». Et de poursuivre : « Le génocide a des complices. Ils s’appellent Biden, ils s’appellent Macron, Macron le voleur d’élections, n’est-ce pas ? On les connaît les voleurs, qui habitent à l’Élysée et à Matignon. On les connaît. Et est-ce qu’on est prêts à les virer, eux aussi ? », a-t-il demandé aux manifestants.
Ressentiment post-colonial
De nombreux enfants de l’immigration du Maghreb et d’Afrique subsaharienne ont été élevés dans leur famille et ailleurs, y compris dans certaines mosquées, dans le ressentiment post-colonial. Souvent inconscients de ce qu’ils portent en eux, ils traduisent un esprit de revanche, aggravé et renforcé par la violence qu’ils voient dans le cercle familial et dans le quartier. Les parents ont entendu depuis plusieurs dizaines d’années la litanie d’une France raciste et excluante et qui, de plus, a colonisé le pays d’origine. Ils se voient victimes de discriminations de la part de ce peuple qui a colonisé leurs grands-parents. La guerre d’Algérie et la lutte des indépendances ne sont pas terminées. Le combat pour la Palestine sert de prétexte et de support à ces ressentiments.
Plus encore, il se passe dans notre pays, toutes proportions gardées, à peu près ce qui a lieu au Proche-Orient. Israël également est considérée par la jeunesse des pays arabes comme une puissance colonisatrice qui a volé une terre qui ne lui appartient pas. Cet apartheid qu’on impute à Israël, c’est celui que ressent cette jeunesse de nos quartiers en France-même. Ici comme là-bas, c’est le même ressentiment, la même plainte, la même envie à l’égard de ceux qui ont tout et qui les privent de tout. Là-bas comme ici, la réalité est ignorée au profit d’une propagande victimaire et revancharde. « La police qui tue », c’est l’équivalent de Tsahal dans les territoires « occupés », comme le sont pour beaucoup de ces jeunes leurs quartiers également occupés par les institutions d’un État illégitime.
Comment ne pas voir cette ressemblance inquiétante dans les motivations de ces jeunes qui n’hésitent pas à affronter les forces de l’ordre d’un pays qu’ils ne veulent pas respecter, dans beaucoup des vingt-quatre mille refus d’obtempérer par an ?
Comment ne pas voir dans ce terrorisme qui a frappé au Bataclan, à Nice et ailleurs, dans ces attaques au couteau qui se multiplient, dans ces agressions pour un regard, une cigarette refusée, une expression de cette haine et de cet esprit de revanche qui ont longtemps couvé et qui éclatent désormais au grand jour ?
jeudi 5 septembre 2024
Lettre ouverte aux présidents de groupe parlementaire de l’Assemblée nationale
Lettre de Marine Le Pen, présidente du groupe RN à l'Assemblée nationale du 2 septembre 2024
Mesdames et messieurs les présidents de groupe
Fort des suffrages de plus de 11 millions de Françaises et de Français, le groupe que je préside estime qu’il est intolérable que les parlementaires ne soient pas réunis en session extraordinaire pour honorer sans plus de délais l’ensemble des responsabilités que nous ont confiées nos concitoyens, et j’ose espérer que cette idée est partagée par l’ensemble des groupes politiques qui composent notre assemblée.
L’article 29 de la Constitution dispose que « Le Parlement est réuni en session extraordinaire à la demande du Premier ministre ou de la majorité des membres composant l'Assemblée nationale, sur un ordre du jour déterminé ».
Je vous propose ainsi de travailler à un ordre du jour consensuel qui permette de réunir la signature d’une majorité de députés pour obtenir du président de la République qu’il convoque une session extraordinaire du Parlement et que nous puissions remplir pleinement notre fonction constitutionnelle de « voter la loi […], contrôler l'action du Gouvernement, […] et d’évaluer les politiques publiques ».
Une telle session s’impose par la situation difficile que traverse notre pays, situation dont la gravité est telle qu’elle nous impose un ordre du jour consensuel.
Les Français ne nous ont pas élus pour être les spectateurs de la tragi-comédie autour de la formation d’un nouveau gouvernement, mais pour travailler à améliorer leur quotidien. Si nous attendons sans agir la session ordinaire du 1er octobre prochain, nous tolérerions que les députés ont passé trois mois sans autre réunion que la répartition des postes de l’Assemblée.
Une telle situation est inacceptable pour tout démocrate.
Contrairement à ce que semble croire Emmanuel Macron, la Vème République n’est pas un régime présidentiel dans lequel l’exercice du mandat de député et de sénateur serait soumis à l’Elysée.
Faut-il rappeler que depuis 1789, l’Assemblée nationale se réunit par la volonté de ses membres et non du seul pouvoir exécutif ?
L’inaction du Parlement depuis les dernières élections législatives est contraire au vote des Françaises et des Français. Nos concitoyens ont alors confirmé la lourde défaite qu’ils avaient infligée à Emmanuel Macron lors de l’élection européenne, défaite si écrasante qu’elle avait imposé la dissolution au chef de l’État.
En accordant de larges victoires électorales en termes de suffrages populaires au Rassemblement national, nos compatriotes ont exigé une rupture avec la politique d’Emmanuel Macron. Une telle sanction électorale incontestable devrait interdire à l’Elysée de retarder par ses manœuvres dilatoires l’exercice plein et entier des pouvoirs des parlementaires.
Alors que la pratique et l’esprit gaullien de la Vème République auraient dû conduire le président de la République à assumer personnellement le résultat de ses défaites, Emmanuel Macron a choisi d’entretenir le chaos institutionnel dont il est l’unique responsable en imposant à notre pays la plus longue période de gouvernement démissionnaire.
Cette situation indigne du vote des Français et des exigences de notre démocratie doit cesser. L’Assemblée nationale et les députés ne peuvent plus accepter de subir l’agenda du président de la République au mépris de l’exercice de leurs responsabilités et des missions que leur ont confiées nos concitoyens.
J’estime donc que le respect mutuel des valeurs démocratiques et républicaines qui nous anime devrait nous permettre de rassembler une large majorité de signatures de députés pour obtenir la convocation d’une session extraordinaire.
Nous proposons que l’ordre du jour prévoie un débat sur la situation des finances publiques de la France ainsi que celle des finances de la Sécurité sociale, le contrôle des recettes et des dépenses publiques étant au cœur de la légitimité historique de notre démocratie.
Alors que la Cour des comptes a récemment rappelé les défis immenses qu’imposait le rétablissement des finances publiques, il est nécessaire que le Parlement se saisisse au plus vite de cette question, notamment en examinant la loi d’approbation des comptes pour l’année 2023 dont le vote doit se tenir avant l’examen du Projet de Loi de Finance pour l’année 2024 selon l’article 41 de la LOLF.
Les tragédies que notre pays a connues ces dernières semaines imposent également un débat parlementaire sur la situation sécuritaire, en particulier la capacité de la République à assurer la protection des forces de l’ordre, ainsi que les risques terroristes, notamment les attaques antisémites contre nos compatriotes de confession juive. Il nous semble ainsi légitime que le sujet de la présomption de légitime défense des forces de l’ordre quant à l’usage de leur arme de service soit enfin établi.
Si vos groupes respectifs le souhaitent, nous pourrons ajouter un autre débat ou proposition de loi. Il serait par exemple légitime d’avoir un débat sur les conditions de la rentrée scolaire et/ou universitaire, la situation de nos céréaliers suite aux mauvaises récoltes, mais aussi de nos éleveurs dont les bêtes sont victimes de la fièvre catarrhale ou encore un débat sur la politique de santé ou la situation économique, le nombre de défaillances d’entreprises atteignant un niveau particulièrement préoccupant.
J’espère, mesdames et messieurs les présidents de groupe, que nous serons collectivement à la hauteur des attentes exprimées par les Françaises et les Français.
Je suis à votre disposition pour discuter le plus rapidement possible d’un ordre du jour qui pourrait recueillir une majorité de signature de députés.