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jeudi 16 mai 2024

Les élections européennes de juin 2024 pourraient réserver une surprise pour François Asselineau



François Asselineau est président et fondateur de l’UPR. Tête de liste pour les élections européennes qui se tiennent le 9 juin, nous le recevons pour faire un point complet en amont de cette échéance électorale. 

Dans cet entretien essentiel, nous abordons les origines de l’UPR ainsi que ses origines revendiquées gaulliennes. Par la suite nous évoquerons les difficultés de l’UPR à percer tant dans les sondages que dans les urnes puisque les chiffres demeurent très bas. Après avoir parlé des difficultés qu’il rencontre dans les médias pour expliquer la faiblesse des intentions de votes, François Asselineau fait un parallèle intéressant avec le parti britannique de Nigel Farage, eurodéputé qui a mené au Brexit : il lui aura fallu 30 ans pour percer. 

Nous évoquons par la suite les complexités, incomprises de nombreux français, à ce que les divers souverainistes forment alliance. Si d’aventure en juin 2024, il y avait des représentants de l’UPR élu cela pourrait fournir une plateforme pour des actions. Actions demandant la légitimité des urnes pour François Asselineau. 

L’UPR a 17 ans en 2024 et pour François Asselineau « les urnes pourraient réserver une surprise en juin 2024. » 

Le 14 mai 2024

Ecouter et voir l'entretien sur 

France Soir



dimanche 18 février 2024

Nicolas Dupont-Aignan (DLF) demande la suppression totale du droit du sol



Gabrielle Cluzel accueille, cette semaine, Nicolas Dupont-Aignan Dans votre salon. Le président de Debout la France et député de l'Essonne confirme que son mouvement souverainiste sera bien présent aux européennes sous l'appellation « Les amoureux de la liberté ». Pour Boulevard Voltaire, il balaie tous les grands sujets chauds du moment : l'injonction du Conseil d'État au sujet de CNews, guerre en Ukraine, Mayotte, référendum sur le droit du sol, loi sur les dérives sectaires, etc.

Par Gabrielle Cluzel le 17 février 2024

Boulevard Voltaire


vendredi 28 octobre 2022

Ce que dit Vladimir Poutine



Voici plus de 20 ans que Vladimir Poutine dirige la Russie, homme politique de première importance, d’ailleurs longtemps perçu dans le monde, hormis l’hystérie de ses adversaires occidentaux, comme un homme mesuré, à la rationalité froide, donc prévisible. Dès 2007, il avait clairement annoncé à Munich que son pays ne pouvait supporter éternellement les provocations occidentales. Celles-ci se sont pourtant multipliées. Or, après ce que nous avons appelé ici la riposte Russe, ont ce mis à l’accabler des pires qualificatifs : fou, malade, isolé, irresponsable, brutal, etc. Mais, qui est véritablement ce Vladimir Poutine ? Que pense-t-il ? Nous avons demandé à notre collaborateur Jean-Luc Marsat d’inventorier ses déclarations dans leur continuité et d’en dégager les lignes de force. Nous poursuivrons ce portrait dans notre prochain numéro.

S’intéresser au mode de pensée et aux processus de prise de décision d’un haut responsable quelconque (chef d’Etat ou de gouvernement, patron d’entreprise, etc.) devrait être le souci permanent non seulement de ses vis-à-vis ou concurrents, mais aussi de tout analyste ou géopoliticien qui se respecte. Les différences de culture rendent l’exercice plus délicat, même si la culture slave et orthodoxe, européenne elle aussi, n’est pas trop éloignée de ses consœurs latine et germanique. Mais le modus operandi d’un esprit slave nécessite une certaine accoutumance pour être cerné ; à titre d’exemple tiré d’un passé récent : pénétrer la pensée d’un Jean-Paul II ne s’est pas fait d’emblée… Pour connaître Vladimir Poutine, le plus simple est d’aller à la source et de se reporter aux déclarations, discours et commentaires de l’intéressé lui-même, qui s’exprime régulièrement dans des manifestations à résonance mondiale qui se tiennent chaque année : le Forum Economique International de Saint-Pétersbourg (SPIEF, selon l’acronyme anglo-américain), au printemps, et la réunion du Club International de Discussions de Valdaï, au début de l’automne. Les citations du président russe relevées ci-après sont tirées des déclarations qu’il a faites en ces deux occasions. Plutôt qu’un portrait complet (requérant un travail plus fouillé), il sera donc procédé ici par touches mettant en lumière des aspects significatifs de sa vision de la Russie, de l’Europe, et du monde. 

La Russie d'aujourd'hui et d'hier

Vladimir Poutine est parfois caricaturé en homme du passé, encore attaché aux méthodes du KGB, vivant dans la nostalgie de l’Empire russe, de la Grande Catherine, de l’URSS. Nostalgique de la grande Russie (celle de Catherine II) qu’il voudrait restaurer ? Si l’on veut. On pourrait aussi dire qu’il a conscience d’une Russie, sinon éternelle, du moins pérenne, dont la résilience et la résistance trouvent leurs racines, entre autres, dans la rudesse du climat et les âpretés de l’histoire, ainsi que dans un sens aigu du collectif et de l’appartenance nationale. Il ne s’agit pas pour lui de restaurer un ordre ancien, mais de préserver des valeurs naturelles ou nationales immuables, au besoin en faisant réapparaître une réalité enfouie ou occultée. La « grande Russie » est aussi à prendre dans un sens culturel, spirituel ou moral. Lorsqu’il lui arrive d’évoquer Catherine II, c’est le plus souvent pour vanter sa magnanimité et sa sagesse : « Au cours de ses expansions territoriales, la Russie n’a jamais rendu difficile la vie des peuples intégrés à l’Etat russe unifié. Ceci s’appliquait à la religion, aux traditions et à l’histoire. Regardez les décrets de la Grande Catherine qui a donné ses instructions en termes clairs : traiter avec respect. » (Valdaï 2021).

Il n’a pas davantage de regrets de l’URSS et du régime bolchévique (qu’il moque en lui comparant l’Occident – cf. Valdaï 2021, infra). Ce qu’il regrette, c’est que la fin de l’URSS n’ait pu être maîtrisée : son effondrement brutal a aggravé les désordres et les turbulences qui l’ont accompagné, et la Russie a eu plus de mal à les résorber. Ce souvenir nourrit dans l’esprit de Poutine la nécessité de contrôler les évolutions et d’éviter les transformations radicales. Pour finir, il voit la Russie comme « un grand pays multi-ethnique, libre et sûr, qui prend lui-même ses décisions, détermine son futur, compte sur son histoire, sa culture et ses traditions, et rejette absolument toute tentative extérieure de lui imposer de pseudo-valeurs imprégnées de déshumanisation et de dégradation morale » (Valdaï 2021).

L'indispensable souveraineté

Beaucoup d’idées sont contenues dans le mot Souveraineté, sur lequel il revient souvent. Tout d’abord la souveraineté des États, à commencer pour la Russie, mais aussi pour le reste du monde : « seuls des États souverains peuvent effectivement répondre aux défis de notre époque et aux exigences des citoyens » (Valdaï 2021). La souveraineté telle que la voit V. Poutine pour le monde d’aujourd’hui est définie par quelques critères qui sont aussi des objectifs : « le rôle d’un pays, sa souveraineté et sa place (…) sont déterminés par plusieurs facteurs-clés », plusieurs capacités : « garantir la sécurité de ses citoyens, (…) préserver l’identité nationale, et contribuer au progrès de la culture mondiale. » Et «au moins trois facteurs supplémentaires : (…) le bien-être et la prospérité des personnes, (…) la réceptivité de la société et de l’Etat face aux changements technologiques de substitution, la liberté de l’initiative entrepreneuriale » (Spief 2019). La préservation de l’identité nationale lui semble d’ailleurs une finalité fondamentale ; elle concerne la langue, la culture, mais aussi le modèle économique que s’est choisi le pays pour lui-même.

En fait de relations internationales, la souveraineté est une condition de l’équilibre et de la stabilité du système mondial. C’est dans ce cadre que pourra être dessiné un modèle de développement plus stable et plus équitable (justice et stabilité allant de pair), discuté autour de quelques points centraux : « la souveraineté, le droit inconditionnel de chaque pays de fixer sa propre voie de développement, (…) la responsabilité du développement durable universel, pas simplement le sien propre » (Spief 2019). Ipso facto, il rejette donc, au nom de la souveraineté, l’idée d’un modèle unique et mondial de développement.

Par Jean-Luc Marsat le 28 octobre 2022

Lire la suite dans le numéro 8 du nouveau conservateur

mardi 5 juillet 2022

Au sujet des massacres d'Oran, le 5 juillet 1962



Aujourd’hui l’Algerie fête son indépendance. Le pays, qui vit sur une rente mémorielle qui assure le pouvoir des représentants du FLN, exige en permanence la repentance de la France mais n’a jamais présenté d’excuses pour les massacres d’Européens exécutés après la proclamation de l’indépendance. Quant à la France, elle a enseveli cela dans le silence au nom de la repentance.

L’histoire de la guerre d’Algérie n’oppose pas de purs algériens innocents à d’affreux colons persécuteurs, ça ce sont les mensonges du pouvoir algérien. La plupart des européens en Algérie étaient de petits artisans, des ouvriers, des petits commerçants, de modestes employés.

Que l’indépendance ait été inévitable est un fait, qu’il ait fallu un bain de sang pour y arriver est regrettable, mais on ne peut réécrire l’histoire. Les exactions et les tortures ont été importantes côté algérien, durant la guerre comme après mais la mémoire des pieds-noirs a été ignorée par la France. Pourtant, ces massacres gratuits d’européens une fois l’indépendance obtenus sont aussi des crimes contre l’humanité.
Regarder en face les horreurs de la guerre et constater que les atrocités ont été bien réparties dans les deux camps est la seule manière de passer à autre chose. Ce récit des survivants est dur à lire mais il devrait calmer les hystériques de la repentance et panser peut-être leur méconnaissance de l’histoire.

Par Céline Pina le 5 juillet 2022

Facebook de Céline Pina

mercredi 22 juin 2022

La nouvelle Conquête

 

Les derniers mois ont été passionnants. Pour la première fois depuis longtemps, la question nationale a occupé le devant de la scène.

Les Québécois ont dû redécouvrir qu’à terme, leur existence comme peuple est compromise. 

L’anglicisation de Montréal, puis celle de Laval, et demain, celle des 450 leur réserve un destin d’étrangers en leur propre pays. La conscience collective vient de heurter brutalement la réalité.

Dans ce nouveau paysage, sont apparus les nouveaux adversaires du Québec français. 

Français

Ils le traitent avec la même condescendance qu’il y a quelques décennies, mais ils ont changé de langage. C’est désormais au nom du progressisme qu’ils nous expliquent que nous sommes de trop dans notre pays. L’historique madame condescendante de chez Eaton prend désormais les traits d’un militant américanisé faisant la promotion de la théorie du «racisme systémique»

On l’a vu aux Francofolies, récemment: des employés sont désormais obligés de parler anglais dans les réunions. 

Quel cruel révélateur! Dans un festival voué à la célébration de la langue française, il faut se soumettre, de nouveau, à la langue de l’empire et de ses représentants locaux.

Mais je l’ai noté, un nouvel argumentaire antinationaliste s’impose. Il explique que c’est au nom de l’ouverture à l’autre, de la diversité et de l’inclusion qu’il faut nous soumettre. 

Autrement dit, exiger de vivre et travailler en français au Québec, en 2022, consisterait à aller contre l’ouverture à la diversité.

Mais les Québécois commencent enfin à comprendre ce qui se cache derrière ce vocabulaire mielleux. 

Quand on parle aux Québécois francophones ce langage, c’est une manière de leur dire que leur identité prend trop de place. C’est une manière de dire que la majorité historique francophone est composée de ploucs, de bouseux, de xénophobes, de racistes.

Petite observation: cette opposition hargneuse à l’identité québécoise est souvent portée par des militants prétendent aimer le Québec. Mais il ne faut pas se laisser bluffer. Cette ruse rhétorique leur sert surtout de caution pour ensuite vomir sur tout ce qui fait que le Québec est le Québec.

Ce sont les nouveaux Rhodésiens

On pensera ainsi à une militante bien connue de l’extrémisme anglophone, qui se fait passer pour une journaliste, et qui se demandait récemment, en faisant la victime, s’il était possible d’aimer et de chanter le Québec dans une autre langue que le français. 

Cette question tordue cherche à faire passer l’affirmation du français pour une persécution des communautés issues de l’immigration. Mieux: on fait semblant que l’anglais est menacé au Québec et on présente la loi 101 comme une loi tyrannique. 

Tordu

Ces militants vont jusqu’à instrumentaliser odieusement la situation des autochtones pour expliquer que les Québécois ne sont pas vraiment chez eux.

C’est désormais au nom d’un Québec «bilingue», donc anglais, «inclusif», donc multiculturaliste, qu’on cherche à effacer l’identité québécoise. 

Comme s’il s’agissait de s’en emparer symboliquement pour mieux en chasser la majorité historique francophone. Comme s’il s’agissait de s’en emparer de l’intérieur. 

Ceux qui ont le sens de l’histoire y verront une nouvelle Conquête. 

Par Mathieu Bock-Côté le 22 juin 2022

Le Journal de Montréal