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vendredi 28 juin 2024

Ce dimanche 30 juin, mobilisez-vous, votez pour les candidats du Rassemblement National

RN au pouvoir : assassinats, Titanic, attentats, et pluie de sauterelles ?



Le succès du Rassemblement National n'en finit pas d'affoler une gauche qui, à force de chercher à se faire peur, risque bien de finir par y arriver. 

On promet aux gens qui votent RN aujourd'hui, comme à ceux qui votaient FN hier, mille tourments. On ne peut plus vraiment leur cracher dessus, car ils représentent presque 40 % des votants (quoique certains médias et certaines belles âmes autoproclamées ne s'en privent pas). Alors on est obligé, si on veut jeter l'opprobre sur ce vote, d'avoir recours à d'autres stratagèmes un peu plus retors. On ne traite plus les électeurs de cons, car ils sont nombreux. On ne critique même plus vraiment le programme du RN, car beaucoup de gens le jugent raisonnable. 

Il ne reste qu'une option : la prospective catastrophiste sur les conséquences.

Dans ce registre-là, les vannes sont ouvertes. On peut y aller, on peut raconter n'importe quoi, puisque c'est pour lutter contre la haine. 

Prenez le cas d’Arié Alimi, avocat de Jean-Luc Mélenchon et Taha Bouhafs. Pour lui, c'est clair: « beaucoup de juifs, des arabes, des musulmans et des noirs seront assassinés après l'élection du RN ». Pas mal. 

On avait cru comprendre que l'assassinat des Juifs était plutôt la spécialité du Hamas, et que le soutien au Hamas était plutôt la spécialité des gauchistes. On avait tort. Quant aux assassinats massifs de représentants de la diversité, malgré des dizaines de séries et de documentaires consacrés à la mort de Malik Oussekine, la gauche n'a jamais réussi à convaincre personne (et pour cause !) que le RN était un parti intrinsèquement porté sur la ratonnade.

Il y a encore mieux que ces affabulations ridicules. Si, si. Un article du Monde, notre Pravda à nous, qui paraît le soir avec la date du lendemain pour mieux prendre de court le réel, s'intéresse au risque de recrudescence des attentats djihadistes en cas d'arrivée au pouvoir du parti de Jordan Bardella. C'est un certain Christophe Ayad qui s'y colle : pour lui, la polarisation induite par la victoire du RN favoriserait la radicalisation des Français de confession musulmane. 

Ça alors. On croyait que l'islam était une religion de paix et ne posait pas de problème particulier. Du coup, les Français musulmans radicaux que le RN n'aurait pas assassinés (voir ci-dessus) tueraient des Français laïcs pour des raisons politiques? Pour lutter contre l'extrême-droite à leur manière, en quelque sorte? C'est un tout petit peu tiré par les cheveux…

En parlant de cheveux, la palme de la métaphore, en matière de critique du RN, revient sans doute à Bernard-Henri Lévy. Le philosophe multi casquettes a comparé la montée du RN ces vingt dernières années à un « Titanic long »-comme il existe un Covid long, sans doute. Il ferait bien de se demander si la coque ce Titanic (qu'est la France dans son esprit) n'a pas plutôt pris de furieux coups de hache, ces dernières décennies, de sa part à lui comme de la part de ses amis.

À ce tableau grotesque, il ne manque que la pluie de sauterelles ou les fleuves changés en sang. Patience. Nos prophètes de grande surface regorgent d'idées. Qu'ils se dépêchent toutefois car le premier tour est dimanche…

Par Arnaud Florac le 27 juin 2024

Boulevard Voltaire

Marine Le Pen (RN) sur Cnews le 28 juin 2024

lundi 24 juin 2024

Nicolas Dupont-Aignan (DLF) sur Radio Nostalgie le 24 juin 2024

 

L’actrice Corinne Masiero appelle à voter contre les « bâtards » du RN



Il se passe des choses étonnantes, dans les bas-fonds de l’extrême gauche française. La moindre incursion dans ces espaces dignes du Metaverse réserve son lot de surprises. Complotisme crasse, antisémitisme décomplexé, racialisme haineux, islamisme désinhibé… on n’est jamais déçu du voyage. La plupart du temps, néanmoins, on a simplement affaire à de la bêtise. Mais pas n’importe quelle bêtise. On parle là de bêtise de compétition. Celle qui est si pure et concentrée qu’elle tient presque de l’œuvre d’art.

C’est ce qui nous a été donné d’admirer, jeudi 20 juin, sur la chaîne YouTube de Mediapart. Diffusée en direct, l’émission spéciale s’intitulait Face à l’extrême droite, l’urgence de la mobilisation. Vous voyez déjà le niveau. « Ils et elles viennent d’horizons différents et se mobilisent partout en France contre l’extrême droite », nous prévenait-on, en préambule. Parmi ces « ils et elles », on a croisé quelques figures de la NUPES (Faure, Tondelier, Guetté), mais aussi tout un aréopage de militants pseudo-antiracistes, d’influenceurs communautaires, d’associatifs des quartiers dits prioritaires. Et au beau milieu de cette faune d’extrême gauche, un visage connu du grand public : celui de Corinne Masiero, alias capitaine Marleau.

 

Quand l’intelligence rencontre l’élégance

 

Ceux qui ne seraient pas des aficionados du feuilleton phare de France 3 se souviennent peut-être de la prestation mémorable que l’actrice avait donnée aux César 2021. Elle était alors apparue complètement nue sur scène, un Tampax sanguinolent aux oreilles. Sa prise de parole jeudi, sur YouTube, s’est avérée tout aussi élégante. « Ben, moi, j’ai juste envie de gerber, a-t-elle ainsi débuté, au sujet de l’éventualité d’une victoire du RN aux prochaines élections législatives. ¡No pasarán! C’est important, de voter, faut aller voter. Faut aller soutenir le Nouveau Front populaire, c’est tout ! C’est voter contre la peste noire, cette saloperie. » Amis de la poésie et des discours argumentés, bonsoir !

 

Si la délicieuse artiste n’a pas épargné les proches du président de la République - « ces enfoirés » -, elle a réservé ses principales attaques au RN. Le parti de Marine Le Pen représenterait, en effet, une menace mortelle pour certaines minorités qui auraient tout intérêt à s’unir derrière le front d’extrême gauche. « Vous êtes une gonzesse ? Allez voter, putain ! On est des meufs, on va s’en prendre plein la gueule : interdiction de l’IVG et compagnie. On a vu ce que ça donnait, ailleurs. Les personnes racisées vont s’en prendre plein la gueule. Moi j’ai des potes qui sont en couple gay et ils se disent "mais on va faire quoi, s’ils passent, ces bâtards-là ? On va se faire lyncher !" »

 

Minorités United

 

« Je viens d’une famille d’immigrés », a-t-elle encore ajouté, comme pour faire valoir une communauté de destin avec ceux qu’elle qualifie de « racisés ». Sauf que l’actrice se prénomme Corinne, pas Hapsatou. Ses parents, venus d’Italie, ont fait le choix de l’assimilation. Ils ont témoigné de leur amour de la France en adoptant ses coutumes. Ce qui est ni plus ni moins ce que demande le RN aux immigrés.

Sur la question des droits des femmes, la posture de Mme Masiero est encore plus ahurissante. Elle qui vit à Roubaix est bien placée pour savoir les ravages du communautarisme - qu’encourage le Nouveau Front populaire - sur la condition féminine.

Il en va de même pour les minorités LGBT. Les gays sont moins mis en danger par un RN (qui compte, d’ailleurs, de nombreux homosexuels dans ses rangs) que par une extrême gauche en cheville avec les islamistes. Pas plus tard que cette semaine, on découvrait ainsi la position assez peu LGBT-friendly d’une certaine Amal Bentounsi, candidate LFI dans la sixième circonscription de Seine-et-Marne. « On ne peut pas en vouloir à un croyant d’être homophobe si sa religion l’est », avait-elle écrit sur Facebook, il y a quelques années.

Voilà le genre de candidats que Corinne Masiero appelle les « non-binaires » à soutenir sans réserve. « On va voter Nouveau Front populaire. On réfléchit pas ! On y va, c’est tout. Point barre ! » Devant tant d’incohérence, on s’interroge : ignorance ou bêtise ? Les deux, mon capitaine !

Par Jean Kast le 23 juin 2024

Boulevard Voltaire

Conférence de presse de Jordan Bardella du 24 juin 2024

 

vendredi 21 juin 2024

A l'Assemblée nationale qui propose quoi ?


 

Pour la victoire du Rassemblement National



Le site des Onironautes entre aujourd'hui véritablement en campagne politique à l'occasion de ces élections législatives cruciale pour l'avenir de notre pays. 

Certes, la dissolution de l'Assemblée Nationale avait été réclamée à maintes reprises par l'opposition mais c'est bien Emmanuel Macron qui a décidé de lui-même son autodestruction. Car il s'agit bel est bien d'une autodestruction car , et il le savait, sa coalition, et son propre parti politique ne survivra que plus que modérément au scrutin des deux dimanche prochains.

Les élections qui se profilent verront donc deux gros blocs s'affronter celui des Patriotes sous la bannière du Rassemblement National et celui de l'anti-France avec l'ensemble de la gauche et de l'extrême-gauche bizarrement réunie. Ce blougi-boulga qui ne cache même plus sa haine des personnes ne pensant pas comme elle ni son antisémitisme né de LFI.

Les Onironautes appellent donc, modestement et à leur niveau, à soutenir Jordan Bardella, Marine Le Pen, le RN et les divers mouvements et personnalités qui veulent que la France reste la France.

Les 30 juin et 7 juillet 2024 il faut voter pour les candidats soutenus par le RN. 





Jean-Philippe Tanguy (RN) sur RTL le 21 juin 2024

Jordan Bardella (RN) invité du JT de 20H le 20 juin 2024

lundi 17 juin 2024

Charles-Henri Gallois (Reprenons Le Contrôle) sur Radio Courtoisie le 17 juin 2024

 

Face à l'Extrême-gauche


 

Le Front de la honte attise la guerre civile



La France française ? A dégager ! 

C’est ce que clament ceux qui, dans la gauche réunie pour le pire, attisent la guerre civile. Ils espèrent l’affrontement, racial et culturel, entre Français d’origine et Français de la diversité, les premiers étant coupables d’entraver le remplacement espéré. Pour Jean-Luc Mélenchon, clé de voute du Nouveau Front Populaire, « ceux qui s’appellent Français de souche posent un sérieux problème à la cohésion de la société ». A entendre l’épurateur ethnique, ces ennemis-là, trop blancs et trop enracinés, seraient un obstacle à la refondation de la « nouvelle France » issue de l’immigration. Ce serait à eux, authentiques indigènes, de s’assimiler à la nation « créolisée » – comprendre, islamisée – sous peine de mise au ban pour cause d’ « extrémisme ». 

Dimanche, Killian MBappé, capitaine de l’équipe de France, a appelé les jeunes à défendre la « mixité ». Clémentine Autain (LFI), s’est laissée aller à espérer, avant de se reprendre (oups !), parlant de ses adversaires à droite : « Si on pouvait tous les éradiquer ce serait formidable ». Faisant moi-même partie de ces nombreux « Français de souche » (Rioufol est un lieu-dit près de Gluiras (Vivarais) et le nom d’une rivière d’Ardèche) je n’ai aucune intention de m’excuser de mes lointaines origines. 

Surtout : je suis loin d’être le dernier des Mohicans, dans une France que la gauche amnésique rêve d’effacer. Michel Auboin rappelle (Le défi d’être français, La Cité) : « La France d’aujourd’hui est encore l’héritière de cette longue histoire. Trois Français sur quatre sont d’origine majoritairement française et de culture provinciale ».

C’est la haine de la France que porte ce Front populaire de la honte. Il rassemble des « démocrates » qui refusent la loi des urnes, des « pacifistes » qui promettent la violence, des « antiracistes » qui soufflent sur les braises de la judéophobie islamique et de l’antisionisme anti-juifs. « On va à l’essentiel », a dit François Hollande, samedi, pour justifier son appui à cette coalition qui empeste. L’antisémitisme que flatte électoralement Mélenchon et ses alliés, est donc un point de détail pour l’ancien chef de l’Etat socialiste, mais aussi pour Raphaël Glucksmann et cette gauche sociale-démocrate qui intime à la droite de se tenir à l’écart du RN pour mieux frayer elle-même avec le NPA pro-Hamas. 

S’il y a une dérive fasciste, elle est chez ces héritiers de la Terreur : ils sont prêts à semer le chaos pour empêcher Jordan Bardella et ses soutiens LR d’accéder au gouvernement. Il faut l’honnêteté intellectuelle de Serge Klarsfeld, le chasseur de nazi, pour dire qu’il votera RN en cas de second tour face à cette gauche perdue. Alain Finkielkraut l’a rejoint sur cette hypothèse, tout comme Xavier Bellamy (LR). 

Est-ce à dire que la France française sera sauvée le 7 juillet à 20 h, à l’issue des législatives ? Rien n’est moins sûr. Le ralliement de Hollande au Front de la honte rappelle les liens entre la bourgeoisie urbaine et l’extrême-gauche. Le parti présidentiel partage avec elle le mépris pour le peuple ordinaire. 

Dans Libération de ce lundi, la députée sortante Renaissance, Violette Spillebout, appelle à voter LFI en cas de duel avec le RN. L’union des droites reste fragile, son socle populaire allant vers l’abstention. Les LR anti-RN et pro-Macron peuvent faire gagner la gauche devenue folle. 

Plus que jamais, la politique va avoir besoin ces prochains jours de personnalités courageuses.

Par Ivan Rioufol le 17 juin 2024

Le Blog d'Ivan Rioufol

Tournons la page du macronisme et faisons échec au péril de l'extrême gauche

lundi 10 juin 2024

Nous sommes prêts à gouverner - Marine Le Pen (RN) le 9 juin 2024

 

Patries : le grand retour



Jusqu'aux dernières heures, le pouvoir aura tout tenté, frôlant ou dépassant les limites de l’honnêteté et des règles de la démocratie, pour enrayer la poussée de la droite patriote. Macron a utilisé sans vergogne les cérémonies du Débarquement pour faire campagne à quelques jours du scrutin, après que Gabriel Attal s'est imposé en toutes occasions dans le débat. Le résultat est sans appel et il est historique à beaucoup d’égards. « Ce n’est pas un bon résultat pour les partis qui défendent l’Europe, dont la majorité présidentielle », a reconnu, piteux, le président de la République dans son allocution télévisée, ce 9 juin.

La liste macroniste au nom très clair « Besoin d’Europe » subit une incroyable déroute, tombant de 22,4 % des suffrages, lors des européennes de 2019 (un score déjà très faible), à moins de 15 %, ce 9 juin. Une violente gifle administrée non pas à une candidate que personne ne connaissait et qui n’est elle-même responsable de rien, sinon d’avoir choisi les mauvais combats, mais à celui qui mène la politique de la France depuis 2017 dans une unique direction, celle de l’Europe fédérale supranationale. Une Europe dressée contre les peuples et leurs droits imprescriptibles à demeurer maîtres sur le sol de leurs ancêtres. Bardella a beau jeu de voir dans les résultats du scrutin « un désaveu cinglant et un rejet clair de la politique du président de la République ».

Marion maréchal appelle à l'union

Ensemble, le RN et Reconquête recueillent le double des suffrages du parti au pouvoir, soit quelque 35 %, à l’heure où nous écrivons, sans les petites listes (Patriotes, UPR…). À lui seul, le RN devrait passer la barre des 30 %, soit près d’un électeur sur trois. « Les Français ont rendu leur verdict, et celui-ci est sans appel », a noté, devant les militants, un Jordan Bardella qui accueille la nouvelle avec « humilité » et « gravité »« Un vent d’espoir s’est levé sur la France, qui ne fait que commencer », a lancé la tête de liste RN. Son parti est désormais le premier de France, avec un poids inédit dans le paysage politique. La liste conduite par Jordan Bardella arrive en tête dans 94 % des communes françaises. Pour trouver un meilleur score quel que soit le parti dans l’histoire des élections européennes, il faut remonter aux 43 % engrangés par le RPR-UDF en 1984, après la déception Mitterrand, voilà… quarante ans !

La nouvelle puissance électorale des patriotes ouvre d’immenses perspectives à droite. Et quelques batailles internes. Éric Zemmour n’a pas applaudi lorsque Marion Maréchal a lancé, peu avant 23 heures, devant ses militants : « Je constate ce soir que le bloc national est à près de 40 %. La coalition des droites à laquelle j’aspire apparaît plus que jamais nécessaire. C’est pourquoi j’ai toujours distingué les adversaires des concurrents. » Elle a aussitôt appelé à l’union Marine Le Pen, Jordan Bardella, Éric Ciotti et Nicolas Dupont-Aignan, tournant le dos à des années de tirage de maillots et de crises à droite de l'échiquier politique.

Il y aura un avant et un après 2024. Après des années de propagande européiste aux frais des Français, d’innombrables intoxications antinationales de la part des grands médias, et singulièrement des médias de service public, ceux-là mêmes qui devraient être d’une neutralité absolue, après des décennies de mensonges, de manipulations et d’affaiblissement de la France de la part de la gauche et des tenants du mondialisme, le corps électoral hexagonal a basculé. « Je n’ai pas l’âme à la fête », a lancé l’européiste mondialiste et socialiste Raphaël Glucksmann. 

Le 9 juin restera, en effet, sans doute, dans l'Histoire nationale, comme le coup d’envoi de la grande bascule politique du mondialisme au patriotisme qui fait, cette fois, son retour par la grande porte. « Je ne peux faire comme si de rien n’était », lance Macron. Le président de la République en prend acte, contraint et forcé, et dissout une Assemblée nationale sans majorité qui, à l’évidence, ne représentait plus les Français. Réclamée par le RN de Bardella, l’organisation d’élections législatives le 30 juin et le 7 juillet ouvre un nouveau et vaste défi, risqué, pour le premier parti de France (lire, à ce sujet, l’éditorial de Gabrielle Cluzel).

L'Europe aussi bascule

La décision prise par Emmanuel Macron retentit, par ailleurs, comme un coup de tonnerre dans toute l’Europe, saisie par l’ampleur de la défaite du chef de l'État. Partout, on souligne le risque pris par le président de la République française alors que l’Europe, elle aussi, tourne largement le dos au chantier de destruction des nations entrepris par les européistes et poursuivi activement par Emmanuel Macron et ses alliés européens. « Ces partis [anti-européens] progressent sur tout le continent », a constaté, ce 9 juin, Emmanuel Macron dans son allocution.

De fait, la présidente du Conseil italien Giorgia Meloni, qui avait pris la tête de la liste de son parti, ne montre aucun signe d'usure : elle obtient 28,9 % des voix, dépassant son score des législatives de 2022. En Autriche, le parti patriote FPÖ arrive en tête du scrutin, avec près de 30 % des voix. En Allemagne, l’AfD occuperait 16 sièges au Parlement européen, soit 7 de plus qu’auparavant. En Espagne, Vox emporterait 7 sièges, soit trois de plus que lors du mandat européen précédent. Le PVV, aux Pays Bas, avec 17,7 % des voix, bénéficierait de 7 sièges. Le parti portugais Chega, allié du RN, aurait 2 sièges.

Devenu désormais « la grande force d’alternance pour la France », selon Marine Le Pen, le RN ne peut plus décevoir. « Nous sommes prêts à exercer le pouvoir, à redresser le pays, à mettre fin à l’immigration de masse […], prêts à faire revivre la France », a lancé Marine Le Pen. Elle appelle les Français « à venir nous rejoindre », avec des accents gaulliens qu’on retrouve aussi chez Bardella. Il s’agit, dit-elle, de « fermer la parenthèse mondialiste douloureuse qui a tant fait souffrir les peuples ».

Il est grand temps... À quelques kilomètres de Paris, les Bruxellois néerlandophones ont placé une liste islamiste en deuxième position des élections fédérales.

Par Marc Baudriller le 10 juin 2024

Boulevard Voltaire