mardi 26 septembre 2023
Retour sur la manif de la honte de la LFI - Pascal Pointud sur Tocsin le 25 septembre 2023
lundi 6 mars 2023
Quand la majorité présidentielle donne à Louis Boyard des leçons de dignité médiatique…
Louis Boyard aime le buzz. Souvenir, sans doute, de ses années de chroniqueur chez Hanouna, cet « élu de la République », qui se définissait jadis plutôt comme dealer, ne cesse de chercher des moyens de provoquer. L'agit-prop est, certes, une constante chez les communistes : il n'y a qu'à voir pour cela les insultes qu'a essuyées Olivier Dussopt depuis les bancs de La France insoumise pendant le débat sur la réforme des retraites. Chez les enfants, on appellerait ça « faire son intéressant ». Chez les grandes personnes, on en fait une technique de combat politique. Louis Boyard a donc dénoncé Bolloré sur une chaîne du groupe Bolloré, enregistré un clip de rap minable dont il a été brièvement question dans les colonnes de BV, et il vient à présent de publier une vidéo tout à fait dans l'air du temps, pour qu'on ne l'oublie pas.
mardi 7 février 2023
La France doit exiger des excuses de Louis Boyard
Une fois n’est pas coutume. Difficile de ne pas donner raison à Gérald Darmanin lorsqu’il évoque l’envolée tout sauf lyrique du jeune député Nupes Louis Boyard dans les rangs de l’Assemblée nationale. Le ministre épingle la diatribe du jeune député LFI, ce moment « sans doute pour vos réseaux sociaux », ces 15 secondes de célébrité, ce « petit moment de reconnaissance ».
Louis Boyard en a besoin. Lorsqu’on vit dans un autre univers, il faut de temps à autres s’assurer qu’on existe réellement. Pour Boyard, l’exercice est assez simple. Il reprend sans le moindre recul la mythologie révolutionnaire en carton pate du petit communiste contemporain. Toutes les idées simples, veules, répétées par l’extrême gauche remontent alors à la surface sans avoir été digérées. Cela donne, ce 7 février à l’Assemblée nationale, ce qu’il doit prendre pour un brillant effet de manche anti-flics. « Je n’ai pas de leçons à recevoir d’un ministre qui instrumentalise la police à des fins politiques, qui dit que la police n’a jamais tué ». Il évoque « les contrôles abusifs à la couleur de peau ». Et poursuit, il est lancé. « Vous volez deux ans de vie aux étudiants et à leurs parents avec votre réforme des retraites, vous affamez dans les universités, vous écrasez les lycéens sous la pression de Parcours sup, vous les condamnez par votre inaction climatique, vous les noyez dans le chômage et les bas salaires, vous pensiez qu’ils allaient se laisser faire ? Non ! Vous les réprimez, nous les soutenons ! » Et Boyard, survolté, la voix égosillées, d’en appeler à ses protégés, aux jeunes damnés de la terre : « Étudiants, bloquez toutes les universités du pays ! Lycéens, … » Il ne finira pas, son micro est coupé.
Chaque époque depuis le XIXème siècle a la gauche qu’elle mérite. La France a eu Jaurès, Clémenceau, Mitterrand. A la tête du PC, Marchais était matois, Lajoinie fit ce qu’il put, Fabien Roussel n’est pas si malhabile. Aujourd’hui, la Nupes, qui ne cesse de surprendre dans le pire, offre une tribune dans les rangs de l’Assemblée à ce mini-Lénine de cour de récréation, prêt à soulever les lycées, les collèges demain et peut-être les écoles primaires sans autre mobile que de se donner le frisson du chauffeur de salles.
Car tout est imaginaire chez Louis Boyard. Dans le monde de Louis Boyard, la police est une bande de tueurs à gages à la main du pouvoir, ivre de contrôles au faciès, tous racistes de la pire eau. Le pouvoir vole la vie des étudiants, rien que cela. Cela ne lui suffit pas, il les affame, comme Lénine au temps des koulaks. Parcours sup écrase les lycéens et le ministre condamne son peuple par « l’inaction climatique », cette tarte à la crème qu’on garnira de tous les ingrédients vrais ou faux de l’imaginaire écologiste. Ce n’est pas tout, le pouvoir, décidément divin, a le tort de ne pas offrir à chaque lycéen un salaire de Pdg et à chaque non diplômé un emploi en or. Sur ce constat délirant, l'énergumène se donne tous les droits, en appelle au blocage des universités et des lycées. Le bébé pyromane, plus gonflé qu’un ballon sonde chinois au-dessus du territoire américain, a définitivement quitté le monde tangible. Ces dernières heures, il a mis ses idées à exécution, appelant à bloquer la fac de Rennes.
Pour une fois, Darmanin n’a pas vu des Anglais déchaînés mais un député français pitoyable et déconnecté. « Oui Monsieur le député, vous êtes la caricature de ce que j’essaie de dénoncer dans Le Parisien, c’est-à-dire la bordélisation du pays, répond le ministre de l’Intérieur. Oui, Monsieur le député, vos propos prêteraient à rire s’ils n’étaient pas si grave de la part d’un représentant de la nation ».
Et Darmanin de défendre l’honneur des policiers vomis par cet élu du peuple. « Ceux qui gardent notre sécurité, qui meurent sous le couteau du terrorisme, les policiers, ces petites gens, ces ouvriers de la sécurité, vous les réinsultez ici en disant qu’ils tuent. C’est une honte. Ce mépris social qui est le vôtre… », commence le ministre. On n’en entendra pas plus, le micro a été coupé.
Louis Boyard vit ailleurs. Dans son monde à lui, tout est injuste sauf lui. Tout est cruel, sauf lui. Tout est méchant, sauf lui. Tout est orgueil, sauf lui. Cet ego surdimensionné doit désormais prononcer des excuses. Des excuses aux policiers qui risquent leur peau pour la sécurité des Français face aux concentrés de haine de la trempe de Louis Boyard. Des excuses au ministre qui représente la France et, en l’occurrence, les forces de l’ordre. Des excuses à nos policiers qui font leur devoir. Des excuses à l’Assemblée nationale toute entière qu’il salit de ses numéros indignes de fort en gueule et d’athlète de foire. Des excuses aux Français qui lui versent un salaire et ont le droit de dire à ce révolutionnaire en barboteuse d’aller faire le fier ailleurs que dans cette enceinte historique. Des excuses à la France qui souffre d’assez de maux pour qu’un élu les aggrave pour se donner des frissons.
Par Marc Baudriller le 7 février 2023
vendredi 16 décembre 2022
Mieux vaut en rire #101 - Sandrine Rousseau et Louis Boyard dans un abri anti-fachos !, Boulevard Voltaire le 16 décembre 2022
jeudi 17 novembre 2022
Louis Boyard, faux rebelle, vrai bouffon
Le député insoumis Louis Boyard était jeudi soir l’invité de Cyril Hanouna. L’altercation entre le jeune parlementaire et l’animateur a suscité l’une de ces controverses dont le ventre de la médiasphère ne manque jamais de se repaitre. Si l’incident traduit la dégradation continue d’un débat public affamé de clashs et d’esclandres, il est tout aussi instructif sur ce qu’il dit des pratiques de la radicalité gauchiste, laquelle trouve dans le jeune Boyard l’une des illustrations les plus triviales de son absence d’inhibitions et de sa saturation idéologique.
L’insoumission marketée de LFI a ceci de profondément factice intellectuellement qu’elle joue sur tous les tableaux en se prétendant l’expression d’une morale dont elle s’affranchit par ailleurs
Par Arnaud Benedetti le 14 novembre 2022
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dimanche 3 juillet 2022
Rachel Keke, députée du Val-de-Marne : "...des individus sont tués par les forces de l’ordre"
Rachel Keke, députée insoumise était accompagnée du désormais célèbre Louis Boyard et de Mathilde Panot , chef de fil des députés du parti de Mélenchon au Palais Bourbon à la marche en soutien à la famille d'Adama Traoré à Persan dans le Val d'Oise.
L'élue de la République en a profitée : " La peine de mort a été abolie en France. On refuse de vivre dans un pays où il y a une telle impunité quand des individus sont tués par les forces de l’ordre. Ce n’est pas la police qui gouverne"
Cette phrase me laisse pantois !
Steph FG
jeudi 30 juin 2022
Quand la NUPES, plus vraie que nature, crache sur la douleur d’un vieil homme
Après deux jours passés dans le cadre prestigieux de notre Assemblée nationale, la nouvelle NUPES se révèle telle qu’en elle-même : cruelle, manipulatrice, malotrue, éructante et débraillée, menteuse et prête à toutes les bassesses pour raccommoder un cordon sanitaire usé jusqu’au dernier fil.
Les images se succèdent et se ressemblent. Ce 29 juin, le jeune député LFI Louis Boyard, 21 ans, explique pourquoi il a refusé de serrer la main du député RN et ancien journaliste Philippe Ballard à la tribune de l’Assemblée, alors que le benjamin des élus surveillait le vote. « Actuellement, nous sommes dans un contexte de pandémie et que donc il faut prendre ses précautions, commence cet esprit délicat. Une pandémie de racisme, une pandémie d’antisémitisme, une pandémie d’islamophobie. » On ne se donnera pas la peine de réfuter des propos aussi subtils. Et, donc, il appelle les Français, et particulièrement le président de la République et ses amis, « à ne pas serrer la main » de ces élus du peuple, comme lui, qui ne lui conviennent pas. Ce grand professeur de démocratie tente de réveiller les mânes de Jacques Chirac et de Simone Veil et en appelle « au respect des principes » ! On se pince... « Donc, face au Rassemblement National, on respecte les gestes barrières », explique-t-il.
Tandis qu’il débite son discours de rediabolisation appris par cœur, on aperçoit derrière lui… la plaque de marbre où sont gravés les noms des députés morts pour la France. Vertige de l’image.
La veille, ses deux confrères et consœurs se sont déjà illustrés par une sauvagerie assez rare pour être soulignée. La patronne du groupe NUPES elle-même est venue dans la salle des quatre colonnes de l’Assemblée expliquer ce qu’elle pensait du mot d’intronisation de José Gonzalez, 79 ans, élu RN et doyen de l’Assemblée nationale.
Du perchoir, José Gonzalez a souligné le symbole de l’unité française que représente cette Assemblée où les députés, lors de la première séance, sont répartis par ordre alphabétique. Il se souvient. « Ce symbole d’unité touche l’enfant d’une France d’ailleurs, arraché à sa terre natale. J’ai laissé là-bas une partie de ma France et beaucoup d’amis. Je suis un homme qui a vu son âme à jamais meurtrie… », poursuit José Gonzalez, qui s’arrête, la voix nouée par l’émotion. L’Assemblée plonge dans un silence respectueux et vibre des applaudissements des députés touchés par les larmes d’un vieil homme. « Excusez-moi, reprend Gonzalez, je pense à mes amis laissés là-bas. »
Il y a des moments et des douleurs que l’on respecte lorsqu’on est un être humain, quelles que soient ses opinions. Ainsi, le député macroniste Karl Olive a évacué la polémique : « Je ne vais pas commencer à chercher la chicaillerie », dit-il. Emmanuel Macron lui-même n’a-t-il pas reconnu le drame des rapatriés d’Algérie ? Une loi de l’humanité veut qu’on honore les drames et les morts en oubliant les conflits d'hier. Cette loi ne vaut pas pour la NUPES.
Les souvenirs douloureux d’un vieil homme qui se penche sur son passé sont pour l'alliance de la gauche et de l'extrême gauche l’occasion d’un déballage de violence verbale. Les larmes de Gonzalez ont à peine séché que l’inénarrable Sandrine Rousseau, prête à pleurer sur le sort de la Terre entière (animaux compris), attaque bille en tête : elle n’est pas « un peu choquée mais très choquée », dit-elle. Elle a une diabolisation sur le feu, ça passe avant le respect. « Ce discours n’avait pas lieu d’être ici, poursuit-elle. Et on voit que dès la première séance, l’espèce de faux nez de la dédiabolisation s’arrête immédiatement. On voit d’où ils viennent et on voit ce qu’ils défendent. Nous défendrons un projet de république qui n’est pas nostalgique de la colonisation […]. Nous saluerons les résistants et les indépendantistes algériens […] » Mathilde Panot, la présidente du groupe LFI à l’Assemblée, va plus loin encore. « Il a été réitéré des propos révisionnistes », explique-t-elle sans ciller.
Quelques heures auparavant, LFI avait tenté de monter en épingle les décisions de l’Amérique sur l’avortement pour en faire un cheval de bataille anti-RN.
Tout est bon. Comme Don Quichotte, LFI part en croisade contre un vilain RN fabriqué de toutes pièces, dans la grande tradition du stalinisme et de ses procès.
Il faudra tout de même prévenir ce syndicat de goujats jamais en retard d'une démolition qu’un cordon, fût-il sanitaire, n’est pas une corde à nœuds. La corde NUPES semble, cette fois, très très épaisse.
Par Marc Baudriller le 30 juin 2022
mercredi 11 mai 2022
Le candidat (NUPES) Boyard fait toujours plus fort !
L'année dernière, Louis Boyard déclarait, au micro d'un média indépendant, qu'adolescent, il trouvait qu'il y avait trop de Blancs en Vendée. Sa souffrance était là. Sa tristesse aussi. Puis il a déménagé dans le Val-de-Marne. Alors qu'il était dans le RER, Jean-Luc Mélenchon lui est apparu dans un tunnel. Vision miraculeuse s'il en est. Dès lors, sa vie a changé. Candidat dans la 3e circonscription de ce même département, il pose sur une affiche aux côtés de notre futur Premier ministre Insoumis. Une carrière se dessine. Deux Blancs ensemble dans la lutte pour leur propre remplacement. L'abnégation de la démarche force l'admiration.
Sur le plateau de Cyril Hanouna (le 1/9/2021), où il fut un temps chroniqueur, le kamikaze de gauche expliquait avoir été contraint de dealer de la drogue pour financer ses études. Il avait encore souffert. Arrivé auprès du créolisateur en chef, il constatait ne pas avoir besoin de lui faire fumer quoi que ce soit pour que celui-ci se voie déjà à la tête du gouvernement. L'économie réalisée était substantielle, mais le chiffre d'affaires dut en souffrir. À défaut de clients sur ce créneau, il vendrait du rêve de Grand Soir à des profs de gauche et autres paranoïaques se sentant menacés par un fascisme imaginaire. Le métier de député dealer était né.
Étonnamment, Louis Boyard n'a pas déménagé une seconde fois pour aller s'installer sur la commune de Stains, où la municipalité est composée très majoritairement de conseillers d'origine africaine.
Le candidat est désormais étiqueté NUPES. Un camp de nupistes implanté là où le puritanisme règne... L'appellation pouvait prêter à confusion et entraîner le candidat dans un imbroglio idéologique inextricable. La direction des Insoumis a fortement recommandé à son jeune poulain de ne pas partir en vacances dans un pays d'Afrique ou un département des Antilles. La crainte qu'il se plaigne de la surabondance de personnes noires porterait tort au fabuleux antiracisme du parti.
Par Jany Leroy le 10 mai 2022