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lundi 25 septembre 2023

Allocution présidentielle : l’illusionniste tire la couverture



Macron refuse de porter le chapeau, mais il en sort tout de même une quantité impressionnante de lapins ! Après les émeutes et désastres en tous genres des mois passés, comment tirer la couverture et gratter quelques points dans les sondages ? Il a le coup de main, le Président. Il suffit de miser sur la mémoire courte des Français qui écoutaient son intervention, ce dimanche soir, à 20 heures, sur TF1 et France 2. Ainsi de « cette France qui sait accueillir le monde » et qui accueillera, justement, dans 300 jours, les Jeux olympiques. Certes, le pape et le roi Charles III d’Angleterre sont repartis de France sans avoir été détroussés à la sortie d'un stade ou d’une de nos villes dont la réputation d'insécurité fait le tour du monde. Il aura fallu, pour signer cet exploit, la mobilisation de pas moins de 400.000 policiers et gendarmes, selon le chiffre donné par le Président. Abracadabra, la France peut se vanter de « sa capacité à être exemplaire dans l’accueil », assure le Président.

Rempart contre l'immigration ?

L'accueil, parlons-en ! Le temps d’une courte interview, ce dimanche soir, les Français assistent à la mutation du président de la République le plus immigrationniste de l’Histoire de France, de ce Président qui enregistre un taux record à la baisse de 7 % de reconduite de nos OQTF, en… rempart contre l’immigration ! On se pince. « Le pape a raison d’appeler à ce sursaut contre l’indifférence, admet le Président. Mais l’Europe est le continent qui fait le plus (à ce sujet) », rappelle-t-il. Le Président transformiste parle soudain (enfin !) comme Marine Le Pen et Éric Zemmour, évoque les « 100.000 demandeurs d’asile chaque année en France ». Et livre, au passage, le coût de l’hébergement d’urgence : deux milliards d’euros par an ! Il évoque même l’attraction exercée par notre modèle social. Renaud Camus, sors de ce corps ! Miracle des sondages et de l’influence croissante des patriotes ? Macron fait évoluer son discours, jusqu'à se jeter au secours de l'Italienne Giorgia Meloni. « On ne peut pas les laisser seuls », dit-il des Italiens. Diable ! Mélenchon va nous faire une jaunisse. Macron reprend alors très sérieusement ce que proposent, depuis des années, Le Pen et Zemmour : il veut conditionner l’aide de la France aux pays d’Afrique subsaharienne à une politique « responsable » sur le dossier de l’immigration. Il veut se pencher sur les pays dits « de transit » en s’attaquant aux réseaux de trafiquants qui lancent les bateaux de migrants en mer à partir des ports, notamment celui de Sfax en Tunisie. Ne reste plus au Président mondialiste qu’à mettre tout cela en pratique. Mais voilà, le pigeon refuse de sortir du foulard. 

Car Macron, qui ne remet en cause aucune des pompes aspirantes de l’immigration, s’empresse dans la foulée d’en ajouter une nouvelle : il est favorable à la loi sur les métiers en tension qui débouchera - c'est l'évidence - sur un extraordinaire et nouvel appel d’air. 

Encore un effort, Monsieur le Président !

Les économies, c’est pour les autres

Les Français sont écrasés par la hausse des prix. Mais Macron ne baissera pas la TVA et ne touchera pas aux taxes sur l’essence. La solution ? Des économies, mais pour les autres : les pétroliers, les industriels. En somme, les entreprises qui ont résisté au niveau de taxes soviétique appliqué en France (championne de l’OCDE sur ce point, rappelons-le) se serreront la ceinture. L’État macronien, lui, a besoin d’argent, de plus d’argent. Car il y a la fameuse transition énergétique : elle a coûté 33 milliards d’euros, cette année, à la France (0,6 % du CO2 mondial, rappelons-le), nous dit le Président. Elle coûtera 40 milliards l’an prochain. Les projets verts nous plongent dans le rouge, voire dans le noir.

Au passage, le prestidigitateur tente de faire passer les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages, comme disait de Gaulle. L’envolée de la taxe foncière, ce n’est pas de la faute du gouvernement, jure notre illusionniste, ce sont les communes qui étranglent le contribuable. Satanées communes. Sauf que c’est bien le Président Macron qui a supprimé la taxe d’habitation sans alléger les charges de nos communes. Et c’est bien la loi de finances portée par son gouvernement qui a augmenté, en 2023, les bases de 7,1 % de la taxe foncière. De la magie au boniment de foire, il n’y a que l’épaisseur d’une parole présidentielle.

Baguette magique

Mais le final du numéro de cirque arrive avec l’automobile. On va produire « chez nous les véhicules et les batteries », assure le Président vert. Ben voyons ! Tous les industriels et les connaisseurs du secteur savent bien que la France avait de l’avance dans la technologie diesel et du retard dans la voiture électrique. Pour la Chine, c'est le contraire. Les décisions gouvernementales ruinent la filière et il faudra bien plus qu’un coup de baguette magique présidentielle pour renverser la vapeur.

Mais on a tort de douter, nous explique-t-il. Il suffit de faire comme lui. Tenez, l’Élysée est désormais chauffé grâce à la géothermie, un système bien plus coûteux que le gaz ou le fuel, mais en l’occurrence payé à l’Élysée par les impôts des Français. Abracadabra ! Le Président a trouvé dans les caisses de l'Élysée de l'argent pour investir. Elle est pas facile, la vie, avec le Président Macron ? Et on en entend qui osent se plaindre ?

Par Marc Baudriller le 24 septembre 2023

Boulevard Voltaire


jeudi 5 janvier 2023

Médecine en crise


Communiqué de Dominique Bilde, député RN au Parlement européen le 5 janvier 2023


2023 commence à peine, et déjà pas un jour ne passe sans qu’une profession médicale n’alerte sur le manque d’effectifs ou de moyens. Alors qu’à l’hôpital de Thionville 93% des infirmiers sont en arrêt maladie, c’est au tour des médecins libéraux grévistes d’annoncer la poursuite de leur mobilisation jusqu’au 8 janvier, gardant ainsi leurs cabinets portes closes. Il n'y a pas de répit pour la santé des Lorrains : plus les jours passent, plus la palette de soins proposée se réduit.

Nous alertons pourtant depuis des années : la ruralité est la première victime de la désertification médicale dans notre pays ! Parce qu’à cette pénurie de médecins s’ajoute la baisse de pouvoir d’achat des Français, c’est aujourd’hui plus de 6 Français sur 10 qui ne peuvent plus se soigner.

À tous les niveaux, le bateau sanitaire français et son maillage territorial prennent l’eau. Les coupes budgétaires et l’obsession de la rentabilité à tout prix ont eu raison de nos hôpitaux, pendant que la pression bureaucratique ingérable décourage l’installation des médecins libéraux. Derrière ces constats, des drames humains : attente interminable, personnel à bout de souffle, erreurs médicales.

Depuis longtemps nous proposons des solutions claires pour remédier à cette situation : redonner confiance à l’hôpital public en allégeant la pression bureaucratique et en sortant des considérations comptables, recruter en masse du personnel soignant et revaloriser leurs salaires et leurs statuts, encourager l’installation des médecins libéraux, notamment dans les zones en pénurie...

Sans un État stratège, l’issue ne peut être que fatale. Prenons les bonnes décisions pour sauver la vie de nos concitoyens !

RN



mercredi 4 janvier 2023

La Révolution du Réel est en marche



Emmanuel Macron passera-t-il l’année 2023 ? Elu pour cinq ans et doté d’une énergie intacte, la question peut paraître absurde. Pourtant, elle se pose. 

Lui-même n’est-il pas traversé par ce doute quand il s’agacerait, selon Le Parisien : « Plus personne ne tient aucune troupe » ? Oui, la France, apparemment résignée et démobilisée, demeure imprévisible. Ni les partis, ni les syndicats, ni les autres corps intermédiaires ne peuvent prétendre maîtriser la colère qui parcourt en profondeur le pays trahi par ses élites et ses représentants. Chacun le pressent : il suffirait d’une étincelle pour embraser le pays inflammable, quatre ans après les Gilets jaunes. Macron pourrait alors être à la merci d’un possible dégagisme, à la suite d’un référendum perdu, d’une démission, d’une destitution qui sait ? 

Cette étincelle pourrait partir du dossier des retraites, du prix du pain, du gaz, de l’inflation galopante. Elle sera alimentée plus surement par l’incapacité du chef de l’Etat à comprendre la détresse qui gagne la nation qu’il est censé protéger. Ses interminables vœux du 31 décembre (près de 20 minutes d’autosatisfactions comptables) en ont été une démonstration parmi d’autres. Son appel à « ne pas céder à l’esprit de division » peut être compris comme un renoncement à répondre aux multiples fractures.

La communication gouvernementale s’enferme dans un monde fictif, falsifié. Ce hors sol est révélateur de la difficulté du chef de l’Etat à se mettre à la hauteur des enjeux civilisationnels qui seront aussi ceux de 2023. Sa vision technocratique et auto-satisfaite d’une gestion maîtrisant, à ce jour, le chômage et l’inflation passe à côté des souffrances d’un pays profond qu’il a contribué à diviser en stigmatisant durant plus de cinq ans les «  populistes », l’ « extrême droite », la « lèpre qui monte », etc. Les fractures sociales, identitaires, territoriales, informatiques, sanitaires sont autant de plaies sur lesquelles Macron a déversé son sel tout en appelant, avec une perversion puisant dans sa personnalité narcissique, à la « bienveillance ». 

Celle-ci consistera, dès ce mois de janvier, à déverser à nouveau de l’argent public en abondance afin de tenter d’éteindre les colères : une politique du « quoi qu’il en coûte » qui a jusqu’à présent, il est vrai, répondu à son objectif soporifique. Mais qui paiera ? En attendant, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a su illustrer à son tour ce que sera le récit officiel à venir, déconnecté des faits. Commentant la nuit de la Saint Sylvestre (90.000 policiers et gendarmes mobilisés au plan national), il l’a qualifiée de « sans incidents notables » : 490 interpellations, 690 voitures incendiées, 233 tirs de mortiers. La Révolution du Réel n’a pas encore atteint les palais de la République. Mais c’est elle qui est en marche…

Par Ivan Rioufol le 4 janvier 2023

Le Blog d'Ivan Rioufol

mardi 3 janvier 2023

Lettre de Jordan Bardella aux boulangers



Lettre de Jordan Bardella, Président du RN du 3 janvier 2023

Madame, Monsieur,

La hausse du coût de l’énergie vous frappe durement et menace vos activités, avec une facture d’électricité qui explose.

Face à cette situation intenable, Emmanuel Macron et son gouvernement ne semblent pas mesurer l’urgence de votre situation : la mesure d’amortissement de prix de 20% pour les professionnels n’est pas suffisante.

Quel paradoxe de voir le président de la République se réjouir de l’inscription de la baguette au patrimoine immatériel de l’humanité par l’Unesco, mais condamner, par son inaction, des milliers d’artisans-boulangers à fermer le rideau, pris à la gorge par une inflation hors de contrôle.

Depuis maintenant plus d’un an, le Rassemblement National propose d’agir vite et fort pour vous permettre de faire face, notamment par la sortie des règles européennes de fixation des prix de l’électricité. En indexant votre facture d’électricité sur les prix du gaz, ce mécanisme absurde a directement conduit au renchérissement insupportable des factures d’énergie.

Il est possible d’en sortir immédiatement, sans rompre nos échanges avec nos voisins, et de retrouver des prix beaucoup plus raisonnables pour soulager durablement votre profession. Le Portugal et l’Espagne l’ont fait. C’est une question de bon sens et de volonté politique. Remettre en cause ces règles européennes permettra de reprendre le contrôle et de rétablir des prix règlementés bas, correspondant au coût de production français, sans que ne cela coûte un centime aux contribuables.

Le bouclier de pouvoir d’achat proposé par Marine Le Pen vise à rendre aux Français les fruits de leur travail afin d’améliorer leur pouvoir d’achat et de consommer dans vos commerces. Il prévoit ainsi la suppression de la TVA sur un panier de cent produits de première nécessité, ainsi que la baisse de 20 à 5,5% de la TVA sur l’ensemble des produits énergétiques (électricité, gaz, carburants, fioul…).

Comme tous les Français, nous refusons l’abandon des artisans-boulangers. Vous êtes ces figures familières qui font vivre nos traditions et nos territoires, avec le goût du travail bien fait et le souci de proposer un produit unique, consommé chaque jour par des millions de nos compatriotes.

Sans ses artisans-boulangers et leur savoir-faire, sans ses 33 000 boulangeries, la France n’est plus tout à fait la France : votre production n’est pas qu’un bien de consommation, elle est un motif de fierté nationale.

Vous pouvez compter sur notre entière détermination pour vous défendre.

RN

samedi 17 décembre 2022

EDF annonce six mois de retard supplémentaires pour la mise en service de son réacteur nucléaire EPR



Nouveau revers pour EDF à Flamanville (Manche). L'énergéticien a annoncé, vendredi 16 décembre, six mois de retard supplémentaires pour la mise en service de son réacteur nucléaire EPR. Celui-ci doit désormais démarrer d'ici à la mi-2024 au lieu de fin 2023, avec un nouveau surcoût de 500 millions d'euros, lié pour l'essentiel au maintien des personnels et des entreprises sur place.

Ce nouveau délai porte le retard total de mise en service du réacteur à 12 ans par rapport à la date de démarrage initialement prévue. Des retards qui ont fait flamber le coût total du projet, en chantier depuis 2007, qui est passé de 12,7 à 13,2 milliards d'euros.

(...) TF1info

Le 17 décembre 2022

TV Libertés

samedi 10 décembre 2022

La mort programmée des artisans et des commerçants - Alexandra Faure, boulangère, sur Radio Courtoisie le 9 décembre 2022

 

Coût de l’énergie : des centaines de milliers d’entreprises vont mourir !



« Je me suis demandé si c’était vrai ou si c’était mes yeux qui fonctionnaient mal, treize ans d’une vie balayés en un courrier, ce n’est pas facile ». Celle qui parle ainsi à France 3 est la boulangère de Malbuisson, une petite ville du Doubs. Une contrée où il ne fait pas chaud. Malgré cela elle a déjà coupé le chauffage dans sa boulangerie, mais les recommandations du ministre Véran ne suffiront pas à sauver son commerce.

Comme plus de la moitié des entreprises française, la boulangère doit en effet renouveler son contrat d’approvisionnement en énergie au 1er janvier 2023 et le courrier d’ vient de lui donner le coup de grâce : avec une augmentation de 400%, sa facture d’électricité va passer de 7.000 à 28.000 euros par an. Quelle entreprise peut le supporter ? Pas celle de Madame Desmousseaux qui le dit tout net : « On ne pourra pas survivre à ça ».

Alors, pendant que son confrère nous serine son slogan pour déficients mentaux – je baisse, j’éteins, je décale –, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire annonce deux mesures choc. Primo un « amortisseur » pour toutes les entreprises de moins de 250 salariés, « qui fait que toutes les factures qu’aujourd’hui un artisan boulanger reçoit, il faut qu’il défalque 20 %, ça sera 20 % de moins. J’ai d’ailleurs demandé aux énergéticiens, lorsqu’ils envoient leurs factures, qu’ils mettent ces 20 % ! Que le boulanger puisse se dire, ça ne va pas être autant que je pensais, ça ne va pas être 1.000 euros, ça va être 800 ». Certes, c’est 5.600 euros de moins pour la boulangère de Malbuisson, mais sa facture va tout de même passer de 7.000 à 22.400 euros. Secundo, dit le ministre, « nous maintiendrons le guichet électricité, qui devait être supprimé au 1er janvier 2023, pour alléger un peu plus la facture des artisans, de toutes les PME qui consomment beaucoup d’électricité, ça représentera un allègement… jusqu’à 35 % de leur facture ».

Les boulangeries, les restaurants, l’industrie… tous sont concernés. Dans les Bouches-du-Rhône, un exemple, on estime que 80.000 emplois seraient de ce fait menacés. Le président de l’Union pour les entreprises des Bouches-du-Rhône se confie à  Bleu Provence : « Toutes les entreprises sont touchées. (…) Pour vous donner exemple, dans un restaurant sur Marseille qui gère une trentaine de salariés, la facture était de 58.000 euros en 2021. En 2023, elle va passer à 136.000 euros. Il y a aussi l'agroalimentaire. Dans ce secteur, la facture passe de 52.000 à 590.000 euros. Donc là, il faut arrêter. Moi, je veux bien qu'on dise aux entreprises de baisser d'un degré et de faire des gestes éco-responsables pour qu'il n'y ait pas de coupures. Mais attendez, ce n'est pas un risque de coupures là, c'est juste qu'on va fermer ! »

Il est donc à craindre que les « amortisseurs » et le « plan de résilience » de Bruno Le Maire soient de bien peu d’effet, d’autant plus qu’au 1er janvier 2023 il va falloir ajouter à cette hausse vertigineuse des factures d’électricité le remboursement des PGE et la hausse des taux d’intérêt…

Mais qu’importe, la  est encore assez riche pour faire des cadeaux. Il faut le croire en tout cas puisqu’on nous a annoncé jeudi la gratuité des préservatifs pour les 18-25 ans. On ne nous dit pas de quel sexe, mais après la gratuité des protections périodiques, c’était inévitable. Interrogé par France Info, le Dr Pugliese, spécialiste du VIH et des IST, trouve la chose insuffisante : « Il faut passer à la vitesse supérieure », dit-il. Cela parce qu’il existe « des différences d'exposition des  au risque d'IST en fonction de leur pratique sexuelle et de leur statut social. Par exemple, l'épidémie VIH n'est pas contrôlée chez les hommes qui ont des relations sexuelles avec d'autres hommes »

Mince alors ! Bon, sinon, et pour la boulangère de Malbuisson, on fait comment ?

Par Marie Delarue le 10 décembre 2022

Boulevard Voltaire

Ils nous font le coup de la panne ! Gilbert Collard (Reconquête!) le 9 décembre 2022