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lundi 25 novembre 2024

Quand France rime avec violence



Au XVIIIe siècle, la France passait, selon l’abbé Raynal, pour la nation la plus « policée » du monde et le prince de Lignes pouvait dire : « Tout homme a deux nations. La sienne et puis la France. » Exemple d’esprit, de culture, de courtoisie et d’élégance le royaume bascula néanmoins dans une révolution sanguinaire qui ne fut égalée et surpassée que par la révolution bolchevique. Et Talleyrand put soupirer : « Qui n’a pas connu l’Ancien Régime, n’a pas connu la douceur de vivre. » 

Pour certains, sans doute.

La France a donc connu la violence et le chaos. Souvent. Armagnac contre Bourguignons durant la guerre de Cent Ans, guerres de Religion, Fronde, Révolution. La violence ne nous a pas épargnés. Mais voici que se développe une violence d’un nouveau genre, une violence du quotidien. Violence d’autant plus barbare qu’elle semble gratuite et sans mesure. Il ne s’agit plus d’idéologie ou de politique mais de violence sans rime ni raison, de violence comme un mode d’expression. La gauche et les libéraux n’y voient que des faits divers alors qu’il s’agit de faits de société. D’une société très malade, « archipélisée », divisée, déboussolée. La litanie funèbre serait trop longue et l’infortunée commune de Crépol en est devenue le symbole.

Récemment, Bruno Retailleau a fait ce constat : « De plus en plus de jeunes sont tueurs. » Parfois des tueurs à gages, même. Faire ce constat est nécessaire, car il convient de nommer les choses si l’on veut y remédier. Mais quelles en sont les causes ?

Faillite éducative de certaines familles, banalisation de la violence dans les jeux électroniques dont se nourrissent certains jeunes, absence d’autorité et mépris de celle-ci, cynisme des trafiquants de drogue qui utilisent des mineurs comme instruments de leurs basses œuvres pour profiter de l’excuse pénale de minorité, arrivée de populations venant de régions du monde ou sévit la plus terrible violence, échec de l’assimilation, lacunes de l’école, impossibilité pour certains de s’exprimer autrement que par la brutalité car les mots et les raisonnements leur manquent, laxisme judiciaire, idéologie de l’excuse sociale, police accusée elle-même de violence alors qu’elle la combat au risque de la vie de ses agents… Nous payons les effets ultimes du slogan post-soixante-huitard : « Il est interdit d’interdire. » S’il est interdit d’interdire, alors tout est permis.

Mais à y bien réfléchir, la société fabriquée par les adultes héritiers de Mai 68, libéraux-libertaires, individualistes, matérialistes, n’est-elle pas elle-même d’une violence inouïe pour ses enfants. Lorsque, avec un acharnement obstiné, certains s’ingénient à détruire tous les cadres qui permettent à une société de vivre en harmonie, à faire sauter toutes les références anthropologiques qui étayent les communautés humaines, faut-il s’étonner de donner naissance à des générations de « sauvageons » ?

Lorsqu’un gouvernement inscrit dans la Constitution le droit d’avorter, n’est-ce pas une rupture anthropologique d’une extrême violence. Ce qui était une exception à un droit fondamental - le respect de la vie humaine - devient la règle « sanctifiée » par la loi suprême de la République, et le droit fondamental l’exception. Ce n’est pas un hasard si l’article 1er de la loi Veil, qui stipulait « la loi garantit le respect de tout être humain dès le commencement de la vie. Il ne saurait être porté atteinte à ce principe qu’en cas de nécessité… » a été abrogé. Ainsi donc, le respect de tout être humain devient relatif. L’euthanasie ne tardera pas à être légalisée. Aux deux bouts de l’existence, le droit à la vie est devenu relatif par principe et non plus en raison d’une exception motivée par des circonstances particulières et graves. C’est évidemment un changement moral fondamental. Qui, sans doute, par un phénomène de sourde contagion, a inversé le regard que la société porte sur la vie humaine.

Si les parents, par principe et non par exception, ne respectent plus le droit au respect de la vie humaine au nom de leurs choix individuels, pourquoi les enfants le feraient-ils ? Il y a là comme la légitimation de la violence suprême qu’est l’atteinte à la vie humaine, un glissement des sociétés européennes vers le retour aux temps païens où celle-ci avait peu de poids. Pour lutter contre la violence installée dans le cœur et l’esprit, il ne suffit pas d’armer la police, il faut également réarmer les âmes.

Par Stéphane Buffetaut le 24 novembre 2024

Boulevard Voltaire

samedi 2 novembre 2024

Comment la Justice joue sur les mots pour camoufler son laxisme



Auteur du meurtre de la petite Maëlys en 2017, Nordahl Lelandais est un des tueurs en série les plus marquants de la dernière décennie. Mais aussi étonnant que cela puisse paraitre, cet homme qui a tué au moins deux fois, a incendié volontairement un bar-tabac, aurait trafiqué de la drogue et est poursuivi pour trois agressions sexuelles sur mineures, n’a jamais été considéré comme un « récidiviste » par la justice.

Pourtant, l’état de « récidiviste » peut entraîner beaucoup de conséquences : application des peines planchers (avant leur suppression), possibilité de prononcer une rétention de sûreté, ou encore une vigilance accrue des services judiciaires en général…

Mais comment un profil aussi lourd que celui de Nordahl Lelandais peut-il ne pas être considéré comme récidiviste par la Justice ? C’est mettre là le doigt sur un vrai scandale démocratique : la justice utilise des mots qui n’ont plus rien à voir avec la réalité, pour cacher son laxisme.

Un lexique pénal trompeur pour le grand public

Pour un citoyen ordinaire, un « délinquant multirécidiviste » est un délinquant qui a été condamné de nombreuses fois, peu importe la nature des délits et leur espacement dans le temps. Une personne qui commettrait un vol, une agression, une escroquerie et un viol tous les dix ans est considérée comme un récidiviste…

Mais pour la Justice, ce n’est pas le cas. Pour elle, un délinquant « multirécidiviste » n’est considérée « récidiviste » que s’il commet deux infractions identiques dans un délai donné.

Mais le scandale ne s’arrête pas là.

Ainsi, la peine de prison « à perpétuité » n’est à peu près jamais perpétuelle et n’a pour contrainte que de durer 18 ans au minimum. La création d’une peine de perpétuité dite « incompressible » est d’ailleurs un aveu de cette tromperie. Cette peine de prison incompressible, excessivement peu prononcée, n’est d’ailleurs pas vraiment incompressible puisqu’il existe une possibilité de réexamen après 30 ans…

Le ministère de la Justice comptabilise également comme « écrouées » des personnes qui ne sont pas détenues en prison, ou bien comme des peines de prison « exécutées », des peines effectuées chez soi sous bracelet électronique… Sans parler de l’obligation de quitter la territoire français qui n’est en réalité qu’une invitation à le faire…

En réalité, une simple comparaison entre un dictionnaire de langue française et le lexique pénal démontre à quel point la Justice n’ose pas montrer la réalité de sa situation, ce qui confine presque au mensonge institutionnel.

La démocratie ne se brade pas

Ils le crient à pleins poumons, sondage après sondage : les Français demandent la fin du laxisme et le retour de la fermeté. Cela, les politiques l’ont bien compris.

Mais dans ces conditions, comment continuer à appliquer l’idéologie anti-prison et anti-sanction (qui tient tant à cœur de beaucoup de professionnels de la Justice) sans que cela ne se voit trop ?

Il suffit de simuler la fermeté… d’une part par l’emploi de mots détournés de leur sens, voire franchement dénaturés, et d’autre part par le prononcé de peines sévères dans les tribunaux, avant de détricoter ces peines dans le cabinet du juge d’application des peines. Voilà la stratégie immorale qu’ont poursuivi les pouvoirs exécutifs et législatifs depuis une vingtaine d’années et qui touche (enfin) ses limites.

Rendue au nom du peuple français, et malgré d’ailleurs le fossé qui se creuse entre elle et ce peuple, la Justice mérite-elle encore son nom quand elle se livre à une telle farce démocratique ? Vous avez le droit d’en douter.

Par Pierre-Marie Sève le 1er novembre 2024

Boulevard Voltaire

samedi 12 octobre 2024

Xavier Eman sur Radio Courtoisie le 11 octobre 2024

Marseille : les enfants tueurs défient l’Etat désarmé



Dans le séparatisme qui vient, Marseille a juste une longueur d’avance. La ville fétiche d’Emmanuel Macron, qui veut en faire avec la Seine-Saint-Denis le symbole de la diversité heureuse, n’en finit pas de sombrer dans le communautarisme criminalisé. Cette fois, ce sont des enfants tueurs, à la solde de narco-trafiquants, qui sèment l’horreur. Leur dernière victime était un paisible chauffeur VTC, Nessim Ramdame : il a été exécuté d’une balle dans la tête par un adolescent de 14 ans. 

L’assassin avait été recruté par un dealer, de sa prison grâce à l’un de ses quatre téléphones portables, pour liquider un concurrent en échange de 50.000 euros. Le jeune sicaire n’a pas supporté que son conducteur, étranger au trafic de drogue, ait refusé de l’attendre, le temps qu’il aille tuer comme il irait livrer une pizza. La génération des mineurs isolés, venus du Maghreb, est devenue le vivier des cartels, installés sous la protection des banlieues islamisées. Une ubérisation du crime s’y développe, sans rencontrer l’obstacle de la République désarmé. Ces bombes inhumaines, dénuées de toute empathie, pourraient aussi bien prendre les armes, demain, pour affronter les forces de l’ordre ou les gêneurs. Si une partie de Marseille est prisée pour ce qu’elle est encore dans sa diversité chaleureuse, force est de constater qu’une autre moitié de la ville s’est perdue dans une immigration de masse devenue incontrôlable. 

Deux mondes s’y affrontent désormais. Non seulement s’observe une libanisation de Marseille, mais la cité prend bien des aspects qui se retrouvent dans les pires narcos-Etats d’Amérique du Sud.

Ce naufrage marseillais préfigure celui de la France. Il ne peut être évité que si l’Etat décide d’entrer en guerre contre ses ennemis intérieurs. Un désarmement est assurément nécessaire. Mais c’est dans les cités qu’il devrait s’appliquer. La loi des truands s’accorde avec celle de l’islam subversif. Au Liban, le Hezbollah pratique ce même mélange des genres. 

Le gangsterrorisme en est le produit. Ce qui arrive à Marseille, avec ces démons recrutables sur l’internet, se retrouvera dans d’autres villes atteintes par la même gangrène de la lâcheté, qui affaiblit les autorités publiques. Mais ce naufrage marseillais est également celui du chef de l’Etat. Macron a échoué à faire de sa « ville de cœur » la pointe avancée et exemplaire de sa France de demain. Les envolées du président sur « Marseille en grand » et ses promesses de « Place nette XXL » sont restées des mots creux. Idem pour les engagements de Gérald Darmanin à « tuer la pieuvre » (voir mon blog du 21 mars 2024). 

Ici comme ailleurs, le récit officiel, qui voudrait faire croire en une cohabitation harmonieuse des cultures, est contredit par les réalités. La fracture identitaire du pays, que votre serviteur décrivait en 2007 (1), a pris des proportions dramatiques. C’est à Tourcoing, fief de Darmanin, qui se flattait de son action contre le séparatisme islamiste, qu’une élève voilée à frappé une enseignante qui lui demandait d’ôter son signe d’appartenance à l’islam. C’est à Sciences-Po Paris et dans certaines universités cornaquées par LFI que sont lancés des appels à l’intifada en France, c’est-à-dire à la guerre civile. Pour l’instant, rien n’arrête la dislocation de la nation. Le monde politique, qui s’empoigne actuellement sur le prix de l’électricité, n’est pas à la hauteur.

(1) La fracture identitaire, Fayard

Par Ivan Rioufol le 9 octobre 2024


vendredi 4 octobre 2024

Philippine, Anne-Lorraine, Lola, Clément, Nahel et Adama : qui récupère quoi ?



Le 21 septembre, le corps de Philippine Le Noir de Carlan, 19 ans, était retrouvé enterré dans bois de Boulogne, non par la police — qui ne peut intervenir avant 48 heures lors de la disparition d’une personne majeure — mais par ses parents et ses amis, qui avaient réussi à localiser son téléphone portable. Son violeur et meurtrier présumé, le clandestin marocain Taha Oualidat, sous le coup d’une obligation de quitter le territoire (OQTF) et dont l’ADN a été identifié sur les restes de la victime, a été quant à lui retrouvé et interpellé à Genève ; son extradition ne devrait pas tarder. 

« Le viol n’a pas de couleur de peau. » Vraiment ?  

Si nous avons tardé pour notre part à évoquer cette tragédie, c’est parce que nous étions submergés par l’écœurement et la révolte. 

Car nous nous souvenons de l’infortunée Anne-Lorraine Schmitt, autre étudiante discrète, ancienne guide des Scouts d’Europe et stagiaire à Radio Notre-Dame, frappée à mort de 34 coups de couteau le 25 novembre 2007 dans le RER D la ramenant à Versailles par le Franco-Turc Dévé-Oglu, enragé par la résistance désespérée que lui opposait sa proie, sportive accomplie — « il y a avait des traces de sang dans tout le wagon, du début à la fin », témoignera ensuite une femme sapeur-pompier (1).  

Nous nous souvenons de la petite Lola, 13 ans, violée, torturée et finalement tuée le 14 octobre 2022 à Paris par la clandestine algérienne Dahbia Benkired dans l’appartement de la sœur de celle-ci, qui habitait dans le bâtiment où les parents de l’infortunée fillette étaient concierges.  

Et comment ne pas trouver des points communs entre ces atrocités ?

Comme Taha Oualidat, Dahbia Benkired était sous le coup d’une OQTF, pour violences et trafics de stups. Comme Dévé-Oglu déjà condamné pour viol (celui d’une hôtesse de l’air, dans le même RER D) sous la menace d’un couteau en 1996 à cinq ans de prison mais élargi dès 1997 car jugé « non dangereux » (1), Oualidat — arrivé en France en 2019, alors âgé de 17 ans et donc « mineur isolé » — avait déjà été condamné la même année pour viol, mais rapidement libéré. 

« Le viol n’a pas de couleur de peau », titrait le 26 novembre L’Humanité en faisant un parallèle entre l’ordalie subie par Philippine et le poisseux procès à grand spectacle de Mazan où Dominique Pélicot est accusé d’avoir racolé sur internet une cinquantaine de Français lambda pour abuser de son épouse Gisèle, droguée par ses soins. Mais, justement, nous avons assez de pervers et de violeurs indigènes pour ne pas faire appel en la matière à la main d’œuvre immigrée. En outre, si Mme Pélicot est sortie salie et très ébranlée de ses années de soumission involontaire à la salacité de multiples inconnus, elle s’en est du moins tirée vivante.  

Au demeurant, ce qui scandalise l’extrême gauche en général et L’Huma en particulier n’est pas le sort atroce réservée à Philippine — dont plus de 3 000 personnes ont tenu le 27 septembre à suivre les obsèques célébrées à la cathédrale de Versailles — mais l’odieuse « récupération » qui en serait faite dans un déferlement de « haine raciste et xénophobe ». Dixit la veille sur France Inter l’inénarrable Sandrine Rousseau, ulcérée que « l’extrême droite utilise quelques faits divers comme ça [sic] et en fasse un sujet de société ». 

Le scandale des OQTF non exécutées

Quoi qu’en pense l’élue verte reconduite, cette fois sous le drapeau Nouveau Front populaire, dès le premier tour des dernières législatives avec 51,3% des voix (ce qui en dit long sur le quotient intellectuel des électeurs parisiens), l’explosion des viols commis par les allogènes constitue bien un fait de société. De même que le laxisme de la justice et son impuissance à faire respecter les OQTF. 

En 2022, par exemple, sur les 134 280 expulsions prononcées, seules 9078 ont été réellement exécutées. Combien le seront sur les 150 000 prévues cette année ? Il est vrai que les Centres de rétention administrative (CRA) réservés aux expulsés potentiels ne comptant au total que… 3 000 places, une énorme majorité d’entre ces indésirables doivent être remis en liberté, si chargé que soit leur casier judiciaire. Les délocaliser en Terre Adélie ou à Clipperton dans l’attente des indispensables mais rarissimes autorisations consulaires délivrées par les pays d’origine serait peut-être une bonne idée puisque les milliards dilapidés dans l’organisation des JO et la construction de nouveaux sites ad hoc ont empêché l’implantation de nouveaux CRA, pourtant si nécessaires. 

Quant à la récupération de faits divers par « ceux qui ne réagissent que sur certains viols et certains féminicides pour en faire des lectures racistes et servir leurs propositions anti-immigrés » (Cf. la parlementaire LFI, Sarah Legrain), parlons-en. 

Le même 26 septembre, le Huffington Post France dirigé par Anne Sinclair revenait avec gourmandise sur « le meurtre de Clément Méric par des skinheads », néo-nazis ça va de soi, alors que cet étudiant de santé très fragile avait succombé lors d’une rixe… que, selon tous les témoins, lui-même avait provoquée ! 

La mort de Nahel après un refus d’obtempérer n’avait-elle pas été mêmement récupérée par la gauche anxieuse de justifier les dévastatrices émeutes des « enfants des quartiers » dits par antiphrase populaires ? 

De même, et sans que quiconque s’en offusque, des députés écolos et mélenchonistes, drapés dans leur écharpe tricolore, ont-ils dans l’espoir de draguer l’électorat de ces quartiers participé le 22 septembre à une manifestation interdite par la préfecture de police — et au cours de laquelle fut sans cesse scandé le slogan « Tout le monde déteste la police » —  à la mémoire du Malien Adama Traoré que sa famille présente comme assassiné par les gendarmes en avril 2016 à Beaumont-sur-Oise alors qu’il tentait de fuir un contrôle bien que, des analyses médico-légales en témoignent, il soit décédé de mort naturelle. 

D’où l’ordonnance de non-lieu rendue en 2023 et confirmée en 2024 mais dont la tribu a bien sûr fait appel. 

Espérons donc que le tout neuf gouvernement Barnier ne se laissera pas impressionner par les lamentations dans un sens, et les éructations dans l’autre, de La France insoumise et consorts. Après l’émotion légitime suscitée par l’horrible fin de Philippine, le ministre de l’Intérieur Retailleau et le garde des Sceaux Migaud ont, dit-on, mis leur querelle en sourdine pour se pencher sur le casse-tête des étrangers sous OQTF auteurs de graves délits, le second se prononçant en outre pour la nécessité de l’inclusion dans la loi d’un « consentement explicite » aux rapports sexuels. Cela ne suffira nullement à résoudre le problème de la criminalité allogène, ni bien sûr à dissuader les émules de Dévé-Oglu, de Benkired et de Oualidat de passer à l’acte mais on ne saurait exiger trop des paltoquets qui nous gouvernent — si mal.

Camille Galic
28/09/2024

(1) Jugé à Pontoise en décembre 2010, « le monstre du RER » fut condamné à la réclusion perpétuelle, mais avec peine de sûreré de 22 ans, et le général Schmitt, père d’Anne-Lorraine, annonça donc qu’il continuait son « combat pour qu’une peine prononcée soit une peine effectivement effectuée ».  Décision qui lui valut de figurer sur le « mur des cons » érigé par le Syndicat de la magistrature dans ses locaux — financés par l’Etat. 


Polémia

Que retenir du discours de politique générale de Michel Barnier ? Nicolas Dupont-Aignan (DLF) le 3 septembre 2024

 

lundi 30 septembre 2024

Autriche, une victoire historique du parti de la droite nationale et populaire



Après les très bons résultats des partis classés par les grands médias « à l’extrême droite » lors des élections européennes, que ce soit le RN en France, Vox en Espagne, Fratelli d’Italia en Italie, l’AFD en Allemagne etc.…, après les excellents résultats en chiffres du RN en juillet (11 millions d’électeurs), voilà que le FPÖ (parti de la liberté) en Autriche vient d’emporter pour la première fois de son histoire, les élections législatives qui se sont déroulées ce dimanche, 29 septembre, et est devenu le premier parti du pays.

Déjà le 9 juin dernier, lors des européennes, le FPÖ avait devancé d’un point le VPÖ, le parti de centre droit autrichien qui gouverne l’Autriche, seul ou en coalition, en alternance avec les socialistes du SPÖ ; à Bruxelles, le FPÖ siège avec le Parti d’Orban et le RN. Lors du dernier scrutin législatif de 2019, le FPÖ était dans la tourmente, gangréné par un scandale qui touchait la gouvernance du Parti de l’époque. Il avait perdu près de 10 points et 20 députés, n’en conservant que 31, et était devancé par le SPÖ et le VPÖ.

Le mouvement s’est restructuré et est désormais dirigé par Herbert Kickl, qui n’hésite pas à fustiger la guerre en Ukraine en condamnant tout soutien à ce pays au nom notamment de la neutralité traditionnelle de l’Autriche. Le FPÖ veut faire de sa patrie « une forteresse » contre l’immigration sauvage et illégale. Il a dénoncé le VPÖ qui gouverne depuis 2019, en coalition avec les Verts, ce qui démontre la collusion permanente des centristes européens avec les gauches pour parvenir au pouvoir ou le garder.

Le FPÖ vient de faire un bond de 13 points, ce qui est considérable. Le VPÖ recule de 11 points. Et pourtant, Herbert Kickl ne mâche pas ses mots. Il parle ouvertement de "remigration". « Je ne vois pas ce qu’il y a de mal dans ce mot » a-t-il déclaré, ajoutant que cela concerne les étrangers « qui ne pensent pas devoir respecter nos règles. ». Kickl est aussi très remonté contre « la folie du genre et le culte de l’arc-en-ciel », accusant aussi les gouvernements européens et l’OMS (pendant la crise du Covid) d’avoir voulu « former un homme nouveau ».

Le Conseil national, comme se nomme la Chambre basse autrichienne, dispose de 183 députés. Le corps électoral avoisine les 6,3 millions de personnes. Désormais le FPÖ, premier parti d’Autriche aura dans la nouvelle assemblée, 58 élus, soit 27 de plus qu’en 2019, alors que le VPÖ n’en aura que 52, 19 de moins. La gauche, le SPÖ, se maintient avec 41 députés. Les libéraux auront 17 élus et les Verts qui faisaient partie de la coalition gouvernementale avec le VPÖ s’effondrent avec 15 élus, soit 11 de moins.

Le FPÖ est, comme tous les partis qui rejettent les oukases bruxellois, veulent empêcher l’envahissement migratoire et assurer la sécurité de leurs citoyens, vilipendé. Toute la presse le qualifie « d’extrême-droite » et rappelle à satiété qu’il aurait été fondé au tout début des années 1950 par d’anciens « nazis ». Même le Figaro y est allé de son complet « du retour de la bête immonde », soulignant néanmoins, que le FPÖ se garderait de toute accointance avec des « néo-nazis ». 

Quand il s’agit du Parti communiste ou de LFI, la presse et les médias français ne rappellent que très rarement leurs soutiens aux tyrans sanguinaires que furent Fidel Castro, où que sont Maduro au Venezuela ou Daniel Ortega au Nicaragua, qui musèlent toutes les libertés publiques, ou encore les soutiens permanents des gauches extrêmes françaises à la Chine communiste, parangon sans doute des libertés et de démocratie ! 

JL Mélenchon qui s’y connaît en totalitarisme, n’a jamais hésité à soutenir ces régimes qui ont du sang sur les mains. Comme il soutient ardemment aussi le Hamas et le Hezbollah, ce dernier étant à l’origine de l’assassinat de nos 58 militaires en 1983, qui étaient au Liban en mission humanitaire d’interposition. L’éternel deux poids deux mesures, l’amnésie du communisme sanguinaire, l’hypermnésie du nazisme, comme le rappelait l’historien Alain Besançon.  

Le chef du FPÖ entend, a-t-il déclaré : « mener une lutte de libération contre le système ». Désormais, les tractations vont aller bon train pour former un gouvernement qui recueillera la majorité du Conseil national. Les politologues prévoient la formation d’un gouvernement pour la Noël, les Autrichiens y sont habitués. Le VPÖ peut s’allier avec le SPÖ pour parvenir à la majorité des 92 députés. Il peut aussi refaire une coalition avec le FPÖ comme cela avait été le cas au début des années 2000. Selon les publicistes autrichiens, le très à gauche président de la République, qui est un Vert, ne serait pas tenu d’appeler le chef du premier parti d’Autriche pour l’inviter à former un gouvernement. Il se dit aussi que le Chancelier en fonction, chef du VPÖ, Karl Nehammer, qui vient sévèrement de se faire conspuer dans les urnes, détesterait Herbert Kickl qui vient justement de l’humilier électoralement parlant.  

En tout cas, cette victoire historique, au vrai sens du terme, ne peut que réjouir tous les patriotes qui dans leur pays respectif n’attendent qu’une chose, que l’on prenne enfin et résolument à bras le corps la lutte contre l’immigration sauvage et illégale, la lutte contre les laxismes généralisés et notamment judiciaires, la lutte contre le crime et les criminels qui tuent et violent nos femmes et nos enfants, et la chasse à ceux qui fraudent nos systèmes sociaux bien trop généreux. 

Qu’on le fasse vraiment et vite, il y a urgence.  

Par Michel Festivi le 30 septembre 2024

Synthèse nationale

jeudi 26 septembre 2024

« Islam de France » : les coûts et les coups



Montpellier, Paris 20ème, Viry-Châtillon, Bordeaux, Strasbourg et tant d’autres : l’offensive de l’islam radical est partout et sur tous les fronts. Tellement, qu’il serait peut-être temps de réécrire le chant des partisans. Qui, en effet, n’entend pas à nouveau « le vol noir des corbeaux sur nos plaines » ou « les cris sourds du pays qu’on enchaîne » ?

Certes, nos bourreaux ne sont plus les soldats du nazisme mais ceux de l’islam radical ou islamisme, qui est l’enfant monstrueux d’une religion en pleine dérive fanatique à travers le monde. Le monde historiquement musulman mais également et de plus en plus, celui qui est en phase de conquête par l’immigration.

Cette lèpre de l’islam radical dévore petit à petit tous les membres du corps national français. Pas une semaine ne se passe désormais où n’apparaisse, ici ou là, une nouvelle et hideuse lésion de cette maladie identitaire dégénérative.

Ah, mais les derniers actes de sauvagerie ont touché aussi des musulmans ce qui invalide l’idée d’une pathologie qui défigure la France, serait-on tenté de croire. Que nenni ! La vérité est que la soumission des musulmans, de tous les musulmans, est consubstantielle à la dynamique même de l’islam radical. La domination des « mécréants » chrétiens, juifs et athées dans leur propre pays est un objectif de long terme, certes. Mais avant d’en arriver là, il faut mettre au pas les musulmans « tièdes ».

Pour conquérir politiquement et sociétalement la terre qu’elle envahit, la Oumma islamique doit être unie derrière le respect du dogme et des interdits de Mahomet et de son Coran. Une religion de plus en plus totalitaire – l’islam ne l’a pas toujours été et ne l’est pas partout – fonctionne comme une idéologie totalitaire qui peut se résumer ainsi : « si tu n’es pas 100% avec moi, tu es 100% contre moi. » C’est sur cette base qu’à Montpellier, la jeune Samara s’est faite férocement rossée car elle était trop occidentalisée.

C’est aussi sur cette base que Shemseddine s’est fait assassiner à Viry-Châtillon, car dragant une ado musulmane de son âge. C’est sur cette base encore que deux migrants nord-africains ont été poignardés, dont un tué, par un Afghan parce qu’ils buvaient un petit rosé durant le Ramadan et qu’une gamine musulmane a été agressée dans les Bas-Rhin parce qu’elle n’observait pas le jeûne pendant ce mois saint de l’islam… Tous ces drames médiatisés ne sont que le sommet de l’iceberg d’une sourde prise de contrôle de la communauté musulmane de France par les plus radicaux. Et ça marche !

75% des Musulmans désapprouvent l’interdiction du port de vêtements traditionnels larges comme l’abaya à l’école

Tous les observateurs objectifs de l’islam dans notre pays constatent une dérive fondamentaliste qui génère de la part des collaborationnistes gaucho-« progressistes » la demande d’une laïcité plus « ouverte ». Comprendre une laïcité qui s’adapte à un islam ostensible et revendicatif. On nous répète qu’« ils ne sont pas tous comme ça », que « c’est une petite minorité ». La vérité est qu’ils sont de plus en plus « comme ça » et que la « minorité » devient de moins en moins minoritaire.

Les sondages de l’IFOP en font foi. Le 9 décembre 2023, cet institut publie une vaste enquête afin de mesurer où se situent les musulmans sur les questions relevant de la religion et de la laïcité. On découvre que 78% des Français musulmans de 15 ans et plus jugent islamophobe et discriminatoire la laïcité française. 78% ! Une opinion en décalage radical avec celle des Français qui, en juin 2023, dans un autre sondage avait révélé que 67% d’entre eux estimaient que la laïcité était aujourd’hui en danger.

Contrairement à 81% des Français qui l’approuvent, 75% des Musulmans désapprouvent l’interdiction du port de vêtements traditionnels larges comme l’abaya à l’école. Ils sont 65% à désapprouver l’interdiction du port par les élèves de signes religieux à l’école publique, comme le voile islamique.

Une mesure, au contraire, massivement plébiscitée par les Français des autres confessions. 75% des Musulmans s’opposent à l’interdiction faite aux athlètes de l’équipe nationale française de porter des signes religieux aux prochains Jeux olympiques et 54% estiment que les jeunes filles devraient pouvoir être exemptées de cours de natation à l’école pour des raisons religieuses. A peine croyable quand on sait que par ailleurs, un musulman sur deux pense la même chose pour tous les cours qui heurtent les convictions religieuses islamiques.

Cette étude révèle aussi la très forte religiosité des populations musulmanes comparée aux autres confessions. Ainsi, 66% des musulmans se disent croyants et religieux (pratiquants) alors qu’ils ne sont que 18% de croyants vraiment pratiquants dans le reste de la société française. Contrairement au mythe entretenu par les gaucho-« progressistes » selon lequel l’éducation aura raison de l’islamisme, les études démontrent que plus les Français musulmans sont instruits, plus ils s’astreignent à une pratique rigoureuse de l’islam.

Les Musulmans rigoristes représentent ainsi 77% de ceux qui ont fait des études universitaires de second et troisième cycle, alors qu’ils ne représentent que 63 % de ceux qui n’ont pas dépassé le premier cycle et 53 % de ceux qui n’ont pas dépassé le lycée. De même, on constate une religiosité plus intense chez les cadres et les professionnels (74 %) que chez les ouvriers (65 %).

Les Français musulmans sont aussi très majoritaires à déclarer que l’islam influe de manière importante sur leurs choix alimentaires (85 %), leur façon de s’habiller (63 %), leur vie politique (51 %) et même le choix de leurs amis (47 %). Trois musulmans sur quatre (76 %) vont d’ailleurs jusqu’à trancher en faveur de la religion plutôt que de la science lorsqu’il s’agit d’expliquer la « création du monde ». L’obscurantisme à plein régime !

Il y a donc peu à espérer d’un sursaut républicain et laïc de la part de la « majorité silencieuse ». Et s’il en fallait une preuve tangible supplémentaire, il suffit de constater la volte-face de la mère de la jeune Samara qui, après avoir spontanément décrit l’attaque de sa fille comme une agression islamique contre « une fille libre », a, le soir même chez Cyril Hanouna sur TPMP, changé son narratif pour se soumettre à la pression communautaire.

Coupons court à l’explication selon laquelle ce serait la question sociale qui serait à l’origine de cette dérive. Non la prétendue discrimination et la pauvreté ne sauraient expliquer la radicalité religieuse. L’évolution de la société turque en est un très bon exemple. La montée en puissance du radicalisme islamique local et de son leader Tayyip Recep Erdogan a accompagné une considérable amélioration du niveau de vie de la population et de sa classe moyenne, largement acquise à celui qui a remis en cause l’héritage républicain et laïc de Mustapha Kemal Atatürk.

Plus globalement, partout, dans le monde musulman, on observe un découplage entre condition sociale et pratique fondamentaliste. La raison en est que le fondamentalisme islamique est une affirmation identitaire et pas nécessairement le résultat d’une condition sociale défavorable.

En France comme au Royaume Uni, en Allemagne et ailleurs, ce n’est pas parce qu’on est pauvre, musulmane et « discriminée » que l’on se voile. On se voile pour affirmer son islamité dans une société occidentale « kafira » (incroyante), pour montrer sa solidarité et inspirer le « respect » aux hommes de la famille et de la communauté. Dans la pratique rigoureuse de l’islam, une femme non voilée est une femme de mauvaise vertu voire de mauvaise vie.

Face à cette réalité sociologique, l’élite encore au pouvoir prétend opposer la force de la République, de ses lois et de son école pour contenir cette poussée islamique. Mais comment croire pareille pétition de principe quand, « en même temps » cette même élite au pouvoir laisse l’immigration arabo-afro-islamique se déverser dans notre pays par centaines de milliers d’individus chaque année, au nom des « droits humains » ?

Droits qui deviennent d’ailleurs inhumains pour les Français de souche ou issus de diverses immigrations mais ayant fait le choix de « vivre français » en France, chez qui cette invasion crée un sérieux malaise identitaire et une réelle insécurité culturelle, sans parler de l’insécurité tout court.

Les gaucho-« progressistes » clament qu’ils vont créer un « islam de France ». On espère que cela signifie un « islam français ». Mais comment un tel islam français serait-il possible quand on importe tous les jours un islam maghrébin, sahélien, syrien, irakien, palestinien, afghan, bangladais, turc, etc. ? C’est un peu comme si, en guerre, vous prétendiez combattre l’ennemi sur le front tout en lui facilitant l’arrivée continue de nouvelles recrues pour grossir ses rangs ! A ce degré d’inconscience ce n’est plus de la naïveté mais de la complicité.

Car enfin, il faut dire ce qui est : en France, l’islam vient de l’immigration et l’islamisme vient de l’islam. L’islamisme vient donc de l’immigration et non de la conversion massive du peuple de souche à cette religion. Cette équation est maintenant largement démontrée. La contester est à peu près aussi crédible que de prétendre que la terre est plate. Ce qui est certain c’est que les « pacifistes » de l’islamisation par l’immigration ne le seraient pas si nous étions en proie à une « rechristianisation » intégriste et anti-laïque menée par une forte immigration blanche.

Ils se seraient mobilisés pour « sauver la laïcité » et pour demander l’arrêt de flux qui mettent en péril nos « valeurs républicaines », en entonnant en boucle le chant des partisans et en appelant à un sursaut de la République face au retour de la bête immonde. Mais face à la conquête islamique c’est carpette et collaboration.


Par Jean Messiha, Président de l'Instititut Vivre Français


Institut Vivre Français


lundi 23 septembre 2024

Le RN déterminé à faire avancer réellement l'équité des prix en Martinique


Communiqué d'André Rougé, député RN au PE du 19 septembre 2024

En Martinique une minorité agissante a pris pour prétexte la réalité d’un coût de la vie exorbitant pour entamer une entreprise de violence et de déstabilisation.

Manipulée par des intérêts étrangers qui interviennent partout dans la France des Outremers, cette minorité agissante qui sème le trouble et le chaos a reçu le soutien des relais locaux de Monsieur Mélenchon et de LFI. Loin de rechercher des solutions au malaise économique et social dont souffre la Martinique, elle l’aggrave en semant le doute, la peur et la confusion parmi la population. Elle prépare en réalité la revendication de l’indépendance.

Le Rassemblement national, seul parti politique français qui accorde une place majeure aux attentes de nos compatriotes des Outremers, condamne énergiquement ces violences et notamment celles qui auraient pu coûter la vie aux policiers de Fort de France pris pour cible par des tirs dans la nuit du 13 au 14 septembre.

La solution à l’injustice du coût de la vie ne se trouve pas dans le blocage de la région ni dans les affrontements avec les Forces de l’ordre dont la mission est de protéger les honnêtes gens.

Comme l’a rappelé Marine Le Pen, la solution de fond au problème de la vie chère en Martinique tient à l’absence de volonté politique de tous les gouvernements qui se sont succédé pour s’attaquer à l’octroi de mer. Sans règlement de ce dysfonctionnement fiscal hérité de l’histoire, la même cause continuera d’engendrer les mêmes effets. Le Rassemblement national est déterminé ainsi à faire avancer réellement la cause de l’équité des prix en Martinique et entend porter cette question auprès du nouveau Premier ministre.

RN