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jeudi 29 août 2024

Gendarme tué : sa veuve, victime d’un déferlement de haine



L'émotion est toujours grande après la mort du gendarme Eric Comyn, tué en début de semaine à Mougins lors d'un refus d'obtempérer. Mercredi matin, un hommage lui a été rendu à Mandelieu-la-Napoule, en présence de sa veuve. Cette dernière a prononcé un discours poignant, dressant le portrait d’un père de famille exemplaire. « C'était un homme attentionné, un papa juste et aimant. Il m'a laissé de beaux enfants gentils et taquins, comme lui », a déclaré Harmonie Comyn.

Quelques instants plus tard, l’eulogie a pris un tour plus amer et s’est mué en charge contre certaines politiques jugées responsables du drame. « Je remercie notre France d'avoir tué mon tendre époux. La France a tué mon mari par son insuffisance, son laxisme et son excès de tolérance ». Au vu du pedigree judiciaire du Cap-verdien inculpé, qui pourrait lui donner tort ?

Une vague de haine à connotation raciste

Mais ce discours plein de bon sens n’est pas passé pour une certaine France. Immédiatement, des tombereaux d’injures et de menaces de mort ont afflué sur les réseaux sociaux, émanant la plupart du temps de profils manifestement issus de la diversité. « J’espère que tu chiales bien », a ainsi lancé à la veuve un certain Zanza, bientôt suivi par d’autres commentaires du même acabit. « Va rejoindre ton boug » (Kakissima), « Tant mieux, ça en fait un de moins » (Gabou), « Le problème si je parle, c’est que je vais être fiché S » (Naïm)… On vous fait grâce des fautes de français.

Les comptes ostensiblement pro-palestiniens se sont également distingués par la violence de leurs tweets. Morceaux choisis : « La France devrait t’exiler sur une île avec un cancer de l’estomac »« Je vais économiser mes larmes »« Toujours les mêmes caliméros »« Aucune pitié, qu’elle le rejoigne vite cette salope »… Ce dernier tweet, particulièrement ordurier, a d’ailleurs été signalé au procureur de la République par le président de l’association antiraciste LÉA, pour menaces de mort visant la veuve du gendarme. « Être en désaccord avec elle ne justifie en rien ces appels à la haine », s’est indigné Laurent de Béchade.

Le tabou du laxisme judiciaire

Harmonie Comyn vit un chagrin indicible, mais doit subir, en plus, les haines conjuguées des gauchistes et de la diversité. Voilà ce qu’il en coûte à ceux qui osent aborder publiquement certains sujets interdits. « Pourquoi cet homme multirécidiviste peut-il évoluer en toute liberté ?, s’est interrogée la veuve, avant d’évoquer à mots couverts l’arrivée au pouvoir de François Mitterrand et les réformes judiciaires qui avaient suivi. « 1981 n'aurait jamais dû exister. Quelle suite pour ce meurtrier? Un déferrement rapide, puis trois repas par jour alors que certains retraités doivent retravailler. Et après une réduction de peine, il ressortira. Nous n'avons plus de fils, de frère, de papa, de mari. Nous avons pris perpétuité. » On peut s'interroger sur ce que fera le procureur de la République des signalements opérés par l'association LEA. De quelles sanctions la justice punira-t-elle ceux qui aujourd'hui harcèlent, menacent et insultent Harmonie Comyn sur les réseaux sociaux?

Par Jean Kast le 29 août 2024

Boulevard Voltaire

Jordan Bardella (RN) : La France, paralysée par Emmanuel Macron et ses alliances indignes, sombre dans la violence

 

lundi 22 juillet 2024

Un exemple du génie français : le Tour de France

 


Ce dimanche 21 juillet, les yeux et les caméras sont braqués sur Nice : pour la première fois de son histoire, le Tour de France terminera sa course sur la promenade des Anglais.

Après les Jeux olympiques modernes et la Coupe du monde, le Tour de France est le spectacle sportif le plus regardé au monde. Qui sait que ce sont trois idées françaises ?

On pourrait croire que le vélo est un mode de déplacement aussi vieux que le monde, aussi ancien que la roue ou la charrette, tellement son fonctionnement paraît simple et évident. Or, son existence n’a pas deux cents ans. Et on la doit surtout à trois inventeurs : Karl Drais, Pierre Michaux et André Galle. Le premier a inventé la machine à courir, ou draisienne ; quelques décennies plus tard, le deuxième pense à ajouter des pédales ; et, enfin, le troisième dépose en 1829 le brevet de la chaîne à maillons, inspirée des dessins du génial Léonard de Vinci. On citera John Dunlop et Édouard Michelin pour le confort du pneu et celui de la chambre à air. Depuis la fin du XIXe siècle, la petite reine appartient à Monsieur Tout-le-Monde.

L’engouement ne se fait pas attendre. Sport, tourisme et spectacle additionnés vont faire de la bicyclette un instrument incontournable. C’est en 1902 que le Tour de France voit le jour. Les rédacteurs de l’ancêtre du journal L’ÉquipeL’Auto, cherchent une idée pour augmenter sa diffusion. « Et si on faisait un tour de France cycliste ? » Sept mois plus tard, le projet devient réalité. Juillet 1903, c’est le départ du premier Tour, à Montgeron, au sud de Paris, avec 60 coureurs. 2.500 kilomètres à parcourir en 6 étapes, de jour et de nuit. Et l’arrivée à Paris, au Parc des Princes.

Aujourd’hui, 150 millions de téléspectateurs depuis 190 pays suivent la Grande Boucle pendant trois semaines. À partir des années 1960, la télévision a décuplé le goût du spectacle grâce à des caméras embarquées sur les motos des reporters jusque dans les descentes les plus vertigineuses de nos montagnes. Sensations assurées. Et les spectateurs se pressent au bord des routes, toujours plus nombreux. Quel plaisir de frôler ces athlètes dans l’effort comme aucun autre sport ne le permet ! Et la caravane publicitaire prend, au fil des ans, des allures de carnaval où les marques regorgent d’imagination pour séduire le public.

À chaque tour, son lot d’anecdotes et de drames. On ne compte plus les chutes, ni les ravins… 1960 : Roger Rivière, sans doute le meilleur rouleur de tous les temps, voit sa carrière stoppée en pleine gloire en tombant dans un précipice quinze mètres plus bas. L’Anglais Tom Simpson, champion du monde, accablé par le soleil et la chaleur, succombe à une crise cardiaque dans la côte du mont Ventoux, en 1967. 1971 : l’Espagnol Ocaña, alors qu’il porte le fameux maillot jaune du meilleur coureur, fait aussi une culbute lors d’une descente dans les Pyrénées. Plusieurs fractures l’obligent à abandonner. 1995 : l’Italien Fabio Casartelli, champion olympique, se casse la figure au sens propre et cogne un plot en béton. Il meurt sur le coup.

Chacun de nous, selon sa génération, est marqué par un grand moment de suspense sur le Tour : la longue ascension du Puy-de-Dôme, en 1964, avec Anquetil et Poulidor dans un coude-à-coude inoubliable ; Merckx, en 1969, dans une échappée de 140 kilomètres avant qu’il ne gagne l’étape ; Laurent Fignon, en 1989, qui pensait avoir remporté son troisième Tour, a perdu à la toute dernière étape pour huit malheureuses secondes, derrière l’Américain Greg Lemond, après un parcours de 3.250 kilomètres ! Qui se souvient que les victoires de l’Américain, en France, ont entraîné la mode et la pratique du vélo aux États-Unis ?

Et notre Bernard Hinault, le plus grand cycliste français, compte dans son palmarès cinq Tours de France au début des années 1980. Vexé par des critiques de la presse pour un prétendu manque de panache, le champion affirme à son équipe qu’il va gagner le jour même la dernière étape. Et il tiendra parole en arrivant aux Champs-Élysées devant les sprinters !

La « Grande Boucle » passant, en 1960, à Colombey-les-Deux-Églises, le général de Gaulle et tante Yvonne s’approcheront pour applaudir les coureurs. Le peloton, ayant appris leur présence, se met d’accord pour mettre pied à terre et saluer le Général.

La légende serait trop belle, il fallait bien une ombre au tableau : celle du dopage, qui touche plusieurs sports depuis toujours. Une certaine presse fait du scandale ses choux gras et, bien sûr, sans attendre une preuve de délit. Oublions-la !

À la grande fête populaire et au spectacle sportif s’ajoute un décor grandiose : la beauté des paysages, cathédrales, châteaux, villages et monuments uniques au monde qui témoignent de l’Histoire de notre pays. Après Léon Zitrone, Robert Chapatte et d’autres, le grand conteur Franck Ferrand apporte aujourd’hui aux commentaires sportifs une raison de plus d’aimer et faire aimer la France. 

Et le génie français !

Par Antoine de Quelen le 21 juillet 2024

Boulevard Voltaire


jeudi 4 janvier 2024

Beatrice Venezi conspuée à l’opéra de Nice, ou le fascisme des antifascistes



Lors du concert gratuit du Nouvel An donné à l’Opéra de Nice, le chef d’orchestre italien Beatrice Venezi a essuyé quelques lazzis. Ce n’était évidemment pas sa direction d’orchestre dans l’exécution de valses viennoises qui était en cause : au cri de « Pas de fascistes à l’opéra, pas d’opéra pour les fascistes », une poignée de militants ont ressorti de la naphtaline des slogans des années 1980 et tenté d’importer à l’opéra le petit théâtre antifasciste.

Quelques jours auparavant, une cinquantaine de militants de la CGT s’était élevés contre la venue de la belle musicienne italienne pour le concert de Noël, concert qui fut un vif succès. Sachons gré au directeur général de l’Opéra de Nice, Bertrand Rossi, d’avoir maintenu ces deux représentations malgré la pression de la gauche : « En tant qu'institution culturelle, notre rôle est de favoriser la libre expression artistique et de créer un environnement où chacun peut se sentir à l'aise et respecté, indépendamment de ses affiliations politiques », expliquait-il sur Radio France.

En avril, déjà, à Limoges, une poignée de militants dits « antifascistes » s’était opposés à la venue de Beatrice Venezi, véritable star internationale de la musique classique et de la direction d’orchestre : « Nous sommes là pour interpeller la profession, les personnes qui vont au spectacle, mais aussi la mairie qui doit prendre ses responsabilités lors de la venue de ce type de personnalité, expliquait Cyril Cognéras, ancien conseiller municipal de Limoges et responsable associatif. Nous devons défendre la démocratie. »

Beatrice Venezi, un danger pour la démocratie ?

Elle a l’immense tort d’être une artiste classée à droite, avec des opinions résolument conservatrices. Elle est la fille de Gabriele Venezi, très actif dans le parti post-fasciste Forza Nuova. Qu’en dit-elle ? Dans un entretien accordé au journal conservateur Il Secolo d’Italia, elle remercie son père de lui avoir transmis « le sens critique ». Elle poursuit : « Dans notre famille, nous avons tous toujours été amoureux de l’art et de la culture, avec une grande curiosité. Bref, l’exact contraire de ce qui est décrit aujourd’hui comme "fascisme". »

Beatrice Venizi est aujourd’hui, entre autres activités, conseillère du ministre de la Culture italien Gennaro Sangiuliano pour la musique et directrice artistique de la fondation Taormina Arte au théâtre antique de Taormina. Elle a, par ailleurs, occupé le poste de chef d’orchestre invité principal de l'Orchestra della Toscana, elle fut chef d’orchestre principal de l’Orchestra Milano Classica et chef invité principal du Festival Puccini à Torre del Lago.

Cumulant distinctions et reconnaissances mondiales, le jeune chef d’orchestre qui refuse la féminisation de son titre - elle rêve d’être appelée Maestro ! - a également été membre du Groupe de consultation des femmes du Conseil pontifical pour la culture de 2019 à 2022.

Un grave danger pour la démocratie

Ce que ne supportent pas nos gauchistes de sous-préfecture, c’est, bien plus que le parcours brillant d’une artiste de droite, de voir l’hégémonie culturelle de la gauche vaciller - au moins un peu. S’exprimant quelques mois avant les élections italiennes, Beatrice Venizi affirmait : « Il y a un grand travail à accomplir dans notre pays […], surtout du point de vue culturel : remettre la culture au centre et faire en sorte que la culture soit vue par la politique comme un atout très important pour notre pays. »

Et tandis qu’on l’interroge sur les valeurs qu’elle revendique publiquement (Dieu, famille, patrie), elle répond sans faux-semblant : « Ce n’est pas un slogan, ce sont des valeurs à la base de toutes les sociétés qui ont une orientation conservatrice, je ne vois rien de fasciste à dire que j’aime ma patrie, que j’aime viscéralement l’Italie et que j’aimerais qu’elle soit reconnue dans le monde pour la grande valeur qu’elle a et pas seulement pour des phénomènes négatifs. Les politiciens italiens eux-mêmes devraient tout faire pour ramener notre pays aux splendeurs antiques. »

La beauté comme programme, la transmission pour objectif, voilà le péril dénoncé par les paladins de l’intolérance antifasciste. Comme le dit dit justement Alessandro Gnocchi dans les colonnes d’Il Giornale : « Derrière cette fausse bataille idéologique, il n’y a que la vraie peur de perdre de l’influence, donc des places et du pouvoir, dans tous les secteurs de la culture. » Avec cette pantomime de l’antifascisme, « nous sommes dans une parodie grotesque du tragique XXe siècle », conclut Gnocchi.

Par Marie d'Armagnac le 3 janvier 2024

Boulevard Voltaire

mercredi 22 novembre 2023

CRS, SS! Étudiants, diants diants!



Il fut un temps où le monde était binaire : il y avait le jour et la nuit, les hommes et les femmes, les professeurs et les élèves, les innocents et les coupables : le jour, le soleil éclairait l’activité humaine, la nuit, la lune baignait les dormeurs de sa veilleuse ; les hommes plantaient la petite graine et les femmes la transformaient en bébés ; les professeurs enseignaient et les élèves apprenaient ; les innocents étaient protégés et les coupables punis. Mais ça, c’était avant le progrès.

À l’ère woke, les progressistes cassent la nuit ce que les contribuables fabriquent le jour, les hommes prétendent faire pousser les bébés dans un organe qu’ils n’ont pas, les femmes peuvent exiger que l’on rende la langue incompréhensible pour ajouter une quéquette alphabétique aux adjectifs qui les décrivent, les étudiants enseignent aux professeurs leurs délires quotidiens, que ceux-ci récitent les mains jointes et les yeux baissés et les coupables de pogromes sont qualifiés de résistants, pendant que leurs victimes sont soupçonnées de fake news.

Le niveau des études baisse, mais l’éveil des étudiants s’élève proportionnellement

Plus le classement PISA de la France s’effondre, plus la conscience révolutionnaire atteint des hauteurs stratosphériques parmi les étudiants. Et plus l’école ou l’université est prestigieuse, plus la distance avec le réel s’accroît.

C’est ainsi que Sciences-Po Lyon n’autorise les « débats » qu’entre débatteurs du même avis, c’est-à-dire le leur. Sciences-Po Paris supprime les cours de danse de salon au motif que le professeur indique les pas de danse aux « hommes » et aux « femmes », qui sont des notions obsolètes. Science-Po Menton met des piquets de grève devant sa fac pour lutter contre « la censure de la Direction sur la Palestine » au nom de la « liberté d’expression ». 

Soyons précis, plus précis que la Direction de l’école et que les syndicalistes pro-palestiniens : il s’agit, pour ces incultes, de défendre « les victimes » du « colonisateur[1]», alias Israël qui, à la méconnaissance de ces étudiants, est le seul « colonisateur » de la planète. 

Du côté de la réalité

Ladite colonisation n’a jamais répondu à la définition d’une colonie, qui est la mainmise d’un État par un autre État ultramarin plus puissant, qui exploite la population et les matières premières du plus faible.

Bien sûr, utiliser les mots en fonction de leur sens est un conformisme qui sent son privilège blanc à plein nez. Les étudiants dûment woke n’ont pas ce travers. Eux attribuent aux mots leurs propres qualités. Il existe donc des mots non binaires et d’autres qui ont transitionné de leur définition originelle à un sens contraire, ou flou, voire à aucun sens, mais qui sont quand même utilisés pour leur sonorité agréable.

Seuls, les intégristes qui attribuent aux mots le sens que leur donne l’Académie française, peuvent comprendre pourquoi « Juifs » (synonyme : « israélites ») et « colonisateurs d’Israël » sont incompatibles. Pour commencer, les Juifs n’ont jamais possédé d’autre État que les royaumes juifs d’Israël, aussi prétendre que cet État a lancé depuis l’outre-mer une opération de « colonisation » sur un autre pays, plus faible, est absurde, faute de colonisateur. Que cet État plus puissant, dont la seule matière première est la matière grise de ses citoyens, ait exploité les « ressources en matières premières » du second est une hypothèse que les étudiants seraient bien en peine de démontrer. 

D’autre part, en 1967, Israël avait pris Gaza à l’Égypte, qui a refusé de récupérer ce territoire lors de la signature du traité de paix entre les deux ex-adversaires, en 1979. De plus et c’est fondamental, il n’a jamais existé, sur la planète Terre, un État palestinien qui eût pu prétendre être colonisé. D’où la chute du deuxième terme de l’équation, faute de combattus.

Enfin, et c’eût été de nature à justifier un non-lieu, cette « colonisation » s’est terminée quand les Israéliens se sont retirés sans contrepartie de Gaza en juillet 2005, avant la naissance des ignorants mentonnais qui se haussent du col. L’embargo militaire, lui, existe depuis 2007, quand le Hamas a renversé l’Autorité palestinienne, tuant des centaines de Palestiniens membres du Fatah-frère-ennemi et transformant la Bande en base militaire.

Croire ou savoir, il faut choisir

Pourquoi la Direction de Science-Po Menton a-t-elle dû préciser que « aucun slogan antisémite ne sera toléré ». Assimile-t-elle l’antisionisme à l’antisémitisme ? De fait, l’antisémitisme a fait 6 millions de morts en 1939-45 et le programme de l’antisionisme est d’en faire 7 millions de plus « du fleuve à la mer », c’est-à-dire en éradiquant l’État juif qui s’y trouve.

Le programme des grévistes, pour l’instant, se réduit à« Nous devons continuer à boycotter, à démunir et à sanctionner Israël ». Leur spécialité étant les sciences politiques, ils déploient le sens des nuances que demandent ces études pour expliquer leur action : « l’attaque récente est une conséquence directe de la violence qu’Israël inflige quotidiennement aux Palestinien·nes en Cisjordanie et à GazaLes peuples opprimés recherchent toujours la liberté et lorsque tout le reste échoue, ils se tournent vers la violence. Nous devons soutenir la Palestine.[2] »

La Direction de l’établissement possédant, apparemment, le cerveau qui fait défaut à ses élèves, comprend bien qu’un tel programme est justifié concernant l’agresseur, mais qu’il cumule bêtise et méchanceté s’il vise l’agressé. Les étudiants qui ont inversé les rôles ont le choix entre le déshonneur d’avouer qu’ils l’ont fait exprès et la guerre contre les profs pour avoir la moyenne. Ils auront les deux. On remarque au passage qu’ils ne sont pas meilleurs en maths, puisque les factions pro-palestiniennes accusent sempiternellement Israël de génocide, confondant la division et la multiplication : la population « palestinienne » a été multipliée par près de dix depuis 1948, pas divisée par un génocide ! Mais qu’importe le réel, quand on a l’ivresse de l’antisémitisme multipliée par le fla-con de l’ignorance !

[1] www.lefigaro.fr/nice/des-etudiants-de-sciences-po-menton-organisent-un-blocage-contre-la-censure-de-la-direction-sur-la-palestine-20231116

[2] https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/alpes-maritimes/menton/guerre-entre-le-hamas-et-israel-le-campus-de-sciences-po-menton-ebranle-par-les-publications-d-une-organisation-pro-palestinienne-2853872.html

Par Lilianne Messika le 20 novembre 2023

Causeur

lundi 27 juin 2022

mercredi 25 mai 2022

« Rodéo » : l’indécence en roue arrière au Festival de Cannes



Chaque année, le gratin culturel du  se retrouve sur la Croisette pour ce qui est devenu l’incontournable rendez-vous du cinéma mondial : le Festival de Cannes. Chaque année, sa petite provoc’. Cette édition 2022 du festival au tapis rouge nous a livré son lot de bonnes surprises progressistes. Irruption d’une femen lors de la montée des marches, plaidoyer pour une Amérique plus inclusive par le réalisateur James Gray ou encore introduction de la « Queer Palm Lab», un appel à projet dédié uniquement aux LGBT… Parmi toutes ces joyeusetés cinématographiques, il en est une qui a particulièrement fait parler d’elle, il s’agit du film-documentaire « Rodéo » réalisé par Lola Quiveron,  jeune réalisatrice homosexuelle qui ne cache pas son intention « d’effacer les stéréotypes de genre » dans ses films.

Rodéo : un plaidoyer pour l'illégalité et les rodéos sauvages

"Rodéo" raconte l'histoire d’une jeune femme, au "genre" « ni féminin ni masculin » et qui s’éprend d’une passion pour la « Bike Life », cette activité motorisée qui consiste à rouler très vite et à faire toutes sortes d’acrobaties au guidon d’une moto ou d’un scooter. Le tout, le plus souvent, sur des voies publiques.

Sorte de plaidoyer pour l’illégalité et les rodéos sauvages, le film de Lola Quiveron incarne parfaitement la vision fantasmagorique qu’ont certains réalisateurs français de la banlieue et de la « street culture ». Ils ressuscitent la lutte des opprimés contre les oppresseurs, et la réalisatrice ne s’en cache pas. Dans une interview accordée à Konbini, Lola Quiveron explique qu'en France « on parle de rodéos urbains ou sauvages, mais ce sont des imageries qui sont réactionnaires ». Elle ajoute : « Quand on cherche à faire du bruit, c’est qu’on veut être entendu ». Evidemment, tout le monde sait que ces bandes de jeunes qui roulent en motocross à 150km/h et menacent la vie des passants ou des automobilistes français à chaque instant ne cherchent qu’à être « entendu ». Ce petit jeu très drôle a fait des morts innocents à Libercourt, Nantes, Amiens, Clermont-Ferrand, Toulouse...

L’affaire aurait pu en rester là. Après tout, qui s’étonne aujourd’hui de voir les princes et divas du cinéma mondial, tenants du progressisme le plus décomplexé, distribuer leurs cachetons de moraline à ceux qui veulent bien les gober ?

Mais Lola Quiveron insiste avec indécence, toujours  dans cet entretien pour Konbini, accuse la police de « causer les accidents en prenant en chasse les bikers ». Ne vaudrait-il pas mieux les laisser faire ce qu’ils veulent ? Après tout, ils ont besoin d’être « entendus ». Ce n’est pas l’avis de Michel Thooris, délégué syndical à France Police- Policiers en colère !, interrogé par Boulevard Voltaire : « C’est toute une profession qui est insultée, juge-t-il. Ces propos sont diffamants envers la police nationale. Ils sont également mensongers : je voudrais rappeler à cette réalisatrice que nous n’avons plus le droit de prendre en chasse les auteurs de rodéos sauvages. » Exaspéré, le policier ajoute : « On ne peut imputer ces morts à la police ; ce sont ces personnes qui décident de mettre leur vie en danger, mais aussi celles des autres. D’autant plus qu’ils sont rarement pilotes professionnels, ce sont eux et seulement eux qui décident de jouer avec la vie. »

Diffamantes et trompeuses, les paroles de la réalisatrice Lola Quiveron n’ont, finalement, rien de vraiment disruptif. Depuis quelques années déjà, le Festival de Cannes se politise et fait la part belle aux provocations venues de la gauche. Cette année, nos policiers en auront donc fait les frais, dans un silence assourdissant des pouvoirs publics. Alors que l’actuel climat d’insécurité en France fait peser une menace toujours plus lourde sur les forces de l’ordre et sur les Français, Gérald Darmanin n’a pas eu un seul mot pour ceux que cette réalisatrice accuse d’être des meurtriers.

Par Geoffroy Antoine le 25 mai 2022

vendredi 13 mai 2022

Philippe Vardon : « Je considère que ne pas faire d’alliance est suicidaire »



Depuis que Philippe Vardon, conseiller municipal RN à Nice et conseiller régional en PACA, a plaidé pour une alliance entre le RN et Reconquête dans le Sud, les tensions se sont accrues avec la tête du parti. À tel point que la commission d’investiture a évincé Philippe Vardon pour placer un autre candidat.

Kevin Tanguy. Les tensions entre vous et le RN sont survenues après votre appel à l’union avec LR/R/RN. Pourquoi avoir fait cette proposition ?

Philippe Vardon. La présidentielle est terminée. Il y a une réalité électorale particulière en Provence-Alpes-Côte d'Azur, et encore plus singulièrement dans les Alpes-Maritimes. En PACA, Éric Zemmour a rassemblé 12 % des électeurs et dans mon département 14 %, c’est-à-dire le double de son score national. Il apparaît très clairement, en se basant sur les résultats de 2017, que de ne pas avoir d’accord avec Reconquête en PACA pourrait nous faire perdre la moitié des seconds tours auxquels nous concourions en 2017. Et l’intégralité des seconds tours dans les Alpes-Maritimes. Je considère que ne pas faire d’alliance est suicidaire.

K. T. Le RN vous a écarté de l’investiture dans la 3e circonscription des Alpes-Maritimes. Vous maintenez quand même votre candidature. Pourquoi ?

P. V. Parce que ce n’est pas dans un bureau parisien qu’on va décider de mes engagements. L’investiture, c’est le RN qui en décide, la candidature, c’est mon sujet. Je vais à cette élection sans étiquette, mais pas sans éthique. On connaît mes valeurs, mes idées, mes combats. J’ai également le soutien de l’ensemble des élus municipaux et métropolitains du RN à Nice. Tous les élus, les militants et l’immense majorité des adhérents me soutiennent parce que cela est injuste et stupide politiquement.

K. T. Vous avez reçu le soutien des élus RN de Nice, est-ce que cet événement ne montre pas un fossé de plus en plus grand entre le RN du Nord et le RN du Sud ?

P. V. Évidement que, vu du Pas-de-Calais et des Hauts-de-France, le résultat d’Éric Zemmour est sensiblement différent. Dès lors, on peut se dire que ça ne nous empêchera pas d’avoir des députés. Mais c’est bien différent dans le Sud. Ce refus d'alliance est la volonté de tuer Reconquête, peut-être au prix du sacrifice de l’élection de certains députés. Ce qui est sûr, c’est que le RN du Sud est le grand sacrifié.

K. T. Pensez-vous, même sans étiquette politique, que les électeurs se porteront vers vous ?

P. V. Je rentre dans cette élection avec humilité. Je connais le poids des étiquettes partisanes. Ce qui est sûr, c’est que nous entrons dans cette campagne pour gagner, ce qui a toujours été mon objectif.

Entretien réalisé avec Philippe Vardon par Kevin Tanguy le 12 mai 2022

dimanche 24 avril 2022

Agression au couteau dans une église de Nice, un prêtre et une femme blessés



Un prêtre âgé de 57 ans et une femme de 72 ans ont été blessés à l'arme blanche dans une église de Nice. L'agresseur a été neutralisé et la piste terroriste a été écarté. D'après les services de police, l'homme est "manifestement bipolaire".

Un homme "manifestement bipolaire" a agressé dimanche matin un prêtre, le blessant légèrement, dans une église de Nice, mais son geste "n'a pas de caractère terroriste a priori", a-t-on appris de source policière. L'agresseur a également blessé une religieuse qui tentait de s'interposer entre l'auteur des faits et le prêtre. 

L'agression a été annoncée par le ministre de l'Intérieur, dans un tweet. "Une agression a eu lieu ce matin dans une église de Nice. Le prêtre est blessé. Pas de pronostic vital engagé. Solidarité avec les paroissiens et merci aux forces de l'ordre qui ont interpellé rapidement l'auteur. Le Préfet est sur place", a écrit Gérald Darmanin.

L'enquête a été confié à la Sûreté Départementale

L'auteur de l'agression, prénommé Kevin, né en 1991 à Fréjus, de nationalité française, est domicilié à Nice. Il est inconnu des services, a-t-on précisé de source policière. Il est suivi pour des problèmes psychiatriques à Nice.

Il est "manifestement bipolaire" et son geste n'a "pas de caractère terroriste. "Il a spontanément déclaré aux effectifs de police qu'il était de confession juive et qu'en ce jour d'élection, il voulait tuer Emmanuel Macron et qu'il s'était finalement rabattu sur une église", a-t-on ajouté de même source policière.

L'enquête a été confié à la Sûreté Départementale. 

Le 24 avril 2022