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vendredi 24 novembre 2023

Une nouvelle épidémie en Chine…



Vous avez bien gardé quelque part une boîte de masques, un flacon de gel hydroalcoolique, peut-être même un reliquat d’attestations de sortie dérogatoire en blanc ? Vous avez peut-être bien fait - « principe de précaution » aidant ! - parce que la Chine connaît actuellement un scénario qui rappelle clairement les débuts du covid.

L’alerte a été lancée par la Société internationale des maladies infectieuses, et l’OMS n’a pas tardé à s’inquiéter : dans des villes chinoises distantes de centaines de kilomètres éclosent des  foyers de pneumonies, touchant surtout les enfants, et dans toute la population on constate une augmentation générale des maladies respiratoires.

Afflux aux portes des hôpitaux pédiatriques, longues attentes aux urgences, fermetures de classes ici et là, le tableau classique se met en place. Mais pour l’instant, aucun décès n’a été déclaré par les autorités. On peut leur faire confiance, la Chine est une maison de verre, et la transparence sa religion...

Pour l’heure ces atteintes pulmonaires sont attribuées a mycoplasma pneumoniae, petite bactérie connue depuis quatre-vingts ans et répandue partout dans le monde, et plus densément en Chine. Mais on ne parle pas de virus, ce qui devrait nous épargner la saison 2 des ébats du pangolin et de la chauve-souris en club échangiste.

Des immunités assoupies ?

Outre la recrudescence saisonnière classique des infections respiratoires, cette flambée pourrait être la conséquence paradoxale de la drastique politique « zéro-covid » mise en place en Chine à l’époque. Avec un confinement prolongé - proche d’une détention carcérale à l’isolement -, joint à la désinfection des rues, des appartements, des personnes, des animaux et même des aliments, les systèmes de défense se seraient en quelque sorte assoupis, et devenus inaptes à réagir rapidement à une attaque microbienne après la levée d’écrou.

Un phénomène proche de celui qui expliquerait selon certains, l’augmentation du nombre des allergiques : l’hygiène moderne (voire son excès). En effet, les enfants exposés à des microbes dès leur plus jeune âge semblent moins susceptibles de développer des allergies.

Il est trop tôt pour prédire un avenir mondial à ce nouvel épisode sanitaire chinois, et si nous aurons encore à subir la litanie de croquemort du 20h d’un nouveau Jérôme Salomon, ou les talents hors pair du bonimenteur et ci-devant ministre de la Santé Olivier Véran, ou pire encore - horresco referens -, ceux d’une Sibeth Ndiaye nouvelle version ?

Karl Marx l’a dit, l’histoire se répète toujours deux fois, « la première fois comme une tragédie, la seconde fois comme une farce »...

Par Richard Hanlet le 24 novembre 2023

Boulevard Voltaire


samedi 7 octobre 2023

Proposition de résolution à l'occasion de la ournée nationale des aidants



Communiqué de Marine Le Pen, député RN du Pas-de Calais et de Laure Lavalette , député RN du Var du 6 àctobre 2023

A l’occasion de la journée nationale des aidants, ce vendredi 6 octobre 2023, Marine Le Pen, présidente du groupe Rassemblement National et Laure Lavalette, députée du Var, déposent une proposition de résolution invitant le Gouvernement à accélérer et faciliter la création de structures d’accueil temporaires adaptées aux personnes malades et en perte d’autonomie.

Les proches aidants seraient 15 millions en France. Près d’un Français sur cinq assisterait quotidiennement un proche en perte d’autonomie. Ce don de soi au profit du bien-être d’un proche, l’État doit l’encourager mais surtout le soutenir, et permettre à ces aidants d’aider sans se délaisser. Pourtant, leur détresse ne trouve pas d’écho suffisant auprès des pouvoirs publics alors qu’un proche aidant sur trois meurt avant la personne aidée. Lorsque l’espérance de vie d’une population diminue du fait d’un acte de solidarité de tous les instants, il est grand temps d’agir.

C’est ce qu’entend faire notre proposition de résolution en invitant urgemment le Gouvernement à permettre la réalisation du droit au répit pour les proches aidant, créée par la loi du 28 décembre 2015 relative à l’adaptation de la société au vieillissement.

Constatant le manque cruel de structures d’accueil de courte durée, de jour ou à la nuit, le Rassemblement National souhaite permettre aux millions d’aidants de bénéficier d’au moins une structure d’accueil temporaire et adaptée aux besoins réels de répit dans chaque département. Nous demandons également que soit facilitée la création de ces structures qui ne trouvent pas toujours de financements au motif que des places en EHPAD seraient disponibles.Alors que l’offre d’accueil temporaire en EHPAD est fortement contraignante et ne correspond pas à la réalité des aidants, ni à celle des personnes jeunes en perte d’autonomie, il est nécessaire de changer notre logique du « tout-EHPAD ». 

Rendons enfin possible le droit au répit et vite.

RN

lundi 6 février 2023

Rats, migrants, insécurité, loyers fous : le Paris d’Hidalgo se vide, selon l’Insee



C’est Le Parisien qui l’écrit en une le 5 février : «  perd ses habitants. » De fait, « en dix ans, 123.000 personnes ont quitté la capitale ». Et si la capitale continuait à se dépeupler à ce rythme, elle compterait, en 2050, moins de 2 millions d’habitants, prédit l’INSEE.

La Saint-Valentin et son business approchant à grands pas, la télévision d’État nous offre en fin de JT une mini-série sur les villes et l’amour. Elle s’ouvre sur « la ville la plus romantique du monde », à ce qu’il paraît. C’est peut-être encore vrai pour les étrangers et les touristes en mal de chromos, de 2CV Citroën et d’accordéon. Ça l’est nettement moins pour les Parisiens qui, eux, s’enfuient vers des cieux plus vivables.

Rivale de longue date de l’actuel maire  (actuellement maire du VIIe arrondissement) a vivement réagi sur Twitter : «  est devenue une ville qu’on fuit : voilà le bilan que la majorité socialiste-verts aura à assumer en 2026 ! » Pas faux…

Fin décembre, l’INSEE a publié ses chiffres : depuis 2012, les Parisiens prennent la poudre d’escampette et la fuite s’est accélérée pour atteindre en moyenne 12.400 personnes par an entre 2014 et 2020 et 123.000 personnes en dix ans. Une chute entamée à la fin du mandat Delanoë et poursuivie une décennie durant sous la houlette d’Anne Hidalgo.

Devant ces chiffres, la mairie de  fait comme d’habitude : réponse à côté de préférence. Oui oui, la mairie compte s’attaquer à ce désamour. Et comment ? En accroissant le parc de logements publics, moins chers, et en adaptant la ville aux enfants.

Des logements publics et sociaux, il y en a pléthore, à Paris. Il y a même des arrondissements (ceux du nord de la capitale) où l’on a l’impression de ne voir que cela. Reste à savoir qui en bénéficie. Et si  est le seul département francilien à perdre des habitants, c’est parce que la vie y est devenue cauchemardesque entre rats, immigration folle, , saccage des quartiers, saleté, tout pour les vélos et des loyers de folie.

Avec une densité de population intra-muros supérieure à New York et même à New Delhi, la capitale française devient insupportable à vivre au quotidien. D’autant qu’aux « désagréments » cités plus haut, il faut ajouter des transports en commun sursaturés malgré l’augmentation sévère du passe Navigo, les manifestations et les défilés qui paralysent ce qu’il reste de circulation un jour sur deux, la hausse de 52 % de la taxe foncière en 2023. Et, en prime, la panique des Jeux olympiques en plein cœur de ville dès l’année prochaine.

Surtout, la ville a totalement changé de visage, avec des quartiers dorénavant 100 % ethniques : indien autour de la gare de l’Est, chinois à Belleville et dans le Xe, vietnamien et thaï dans le XIIIe, maghrébin puis africain de Stalingrad à Barbès, ouvert aux camps de migrants vers la porte de la Villette, avec des « marchés aux voleurs » institutionnels sous le métro aérien et porte de Clignancourt… Et puis, sur les berges de la Seine et dans ce tout petit cœur de ville qui démarre dans le Marais pour rejoindre l’avenue Montaigne et les Champs-Élysées, il y a le  du grand luxe, celui de l’intelligentsia friquée qui se rend à vélo ou en voiture de fonction à la nouvelle Samaritaine, remontant une rue de Rivoli désormais dévolue aux deux-roues…

Les  qui le peuvent se sont échappés de leurs quartiers saccagés, abandonnant une ville qu’ils ne reconnaissent plus. Les familles ont fui, elles aussi, chassées par les prix et par la contrainte scolaire d’une « mixité sociale » trop souvent synonyme de baisse de niveau…

 vit encore de souvenirs, mais la capitale est à l’image du pays : sur la pente savonneuse et fatale du déclassement.

Par Marie Delarue le 6 février 2023

Boulevard Voltaire

jeudi 5 janvier 2023

Médecine en crise


Communiqué de Dominique Bilde, député RN au Parlement européen le 5 janvier 2023


2023 commence à peine, et déjà pas un jour ne passe sans qu’une profession médicale n’alerte sur le manque d’effectifs ou de moyens. Alors qu’à l’hôpital de Thionville 93% des infirmiers sont en arrêt maladie, c’est au tour des médecins libéraux grévistes d’annoncer la poursuite de leur mobilisation jusqu’au 8 janvier, gardant ainsi leurs cabinets portes closes. Il n'y a pas de répit pour la santé des Lorrains : plus les jours passent, plus la palette de soins proposée se réduit.

Nous alertons pourtant depuis des années : la ruralité est la première victime de la désertification médicale dans notre pays ! Parce qu’à cette pénurie de médecins s’ajoute la baisse de pouvoir d’achat des Français, c’est aujourd’hui plus de 6 Français sur 10 qui ne peuvent plus se soigner.

À tous les niveaux, le bateau sanitaire français et son maillage territorial prennent l’eau. Les coupes budgétaires et l’obsession de la rentabilité à tout prix ont eu raison de nos hôpitaux, pendant que la pression bureaucratique ingérable décourage l’installation des médecins libéraux. Derrière ces constats, des drames humains : attente interminable, personnel à bout de souffle, erreurs médicales.

Depuis longtemps nous proposons des solutions claires pour remédier à cette situation : redonner confiance à l’hôpital public en allégeant la pression bureaucratique et en sortant des considérations comptables, recruter en masse du personnel soignant et revaloriser leurs salaires et leurs statuts, encourager l’installation des médecins libéraux, notamment dans les zones en pénurie...

Sans un État stratège, l’issue ne peut être que fatale. Prenons les bonnes décisions pour sauver la vie de nos concitoyens !

RN



mercredi 4 janvier 2023

La Révolution du Réel est en marche



Emmanuel Macron passera-t-il l’année 2023 ? Elu pour cinq ans et doté d’une énergie intacte, la question peut paraître absurde. Pourtant, elle se pose. 

Lui-même n’est-il pas traversé par ce doute quand il s’agacerait, selon Le Parisien : « Plus personne ne tient aucune troupe » ? Oui, la France, apparemment résignée et démobilisée, demeure imprévisible. Ni les partis, ni les syndicats, ni les autres corps intermédiaires ne peuvent prétendre maîtriser la colère qui parcourt en profondeur le pays trahi par ses élites et ses représentants. Chacun le pressent : il suffirait d’une étincelle pour embraser le pays inflammable, quatre ans après les Gilets jaunes. Macron pourrait alors être à la merci d’un possible dégagisme, à la suite d’un référendum perdu, d’une démission, d’une destitution qui sait ? 

Cette étincelle pourrait partir du dossier des retraites, du prix du pain, du gaz, de l’inflation galopante. Elle sera alimentée plus surement par l’incapacité du chef de l’Etat à comprendre la détresse qui gagne la nation qu’il est censé protéger. Ses interminables vœux du 31 décembre (près de 20 minutes d’autosatisfactions comptables) en ont été une démonstration parmi d’autres. Son appel à « ne pas céder à l’esprit de division » peut être compris comme un renoncement à répondre aux multiples fractures.

La communication gouvernementale s’enferme dans un monde fictif, falsifié. Ce hors sol est révélateur de la difficulté du chef de l’Etat à se mettre à la hauteur des enjeux civilisationnels qui seront aussi ceux de 2023. Sa vision technocratique et auto-satisfaite d’une gestion maîtrisant, à ce jour, le chômage et l’inflation passe à côté des souffrances d’un pays profond qu’il a contribué à diviser en stigmatisant durant plus de cinq ans les «  populistes », l’ « extrême droite », la « lèpre qui monte », etc. Les fractures sociales, identitaires, territoriales, informatiques, sanitaires sont autant de plaies sur lesquelles Macron a déversé son sel tout en appelant, avec une perversion puisant dans sa personnalité narcissique, à la « bienveillance ». 

Celle-ci consistera, dès ce mois de janvier, à déverser à nouveau de l’argent public en abondance afin de tenter d’éteindre les colères : une politique du « quoi qu’il en coûte » qui a jusqu’à présent, il est vrai, répondu à son objectif soporifique. Mais qui paiera ? En attendant, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a su illustrer à son tour ce que sera le récit officiel à venir, déconnecté des faits. Commentant la nuit de la Saint Sylvestre (90.000 policiers et gendarmes mobilisés au plan national), il l’a qualifiée de « sans incidents notables » : 490 interpellations, 690 voitures incendiées, 233 tirs de mortiers. La Révolution du Réel n’a pas encore atteint les palais de la République. Mais c’est elle qui est en marche…

Par Ivan Rioufol le 4 janvier 2023

Le Blog d'Ivan Rioufol

lundi 12 décembre 2022

La face cachée du bilan d’Emmanuel Macron pour les personnes en situation de handicap



Il y a une semaine, le 3 décembre, avait lieu la Journée mondiale des personnes en situation de handicap. Nul n’est à l’abri du handicap : accidents de la vie, de la route, du travail, maladies génétiques, chroniques, la liste est longue… Le vécu d’un handicap lourd (reconnu à plus de 80 %) n’est souvent qu’indifférence, solitude ou dépendance, non-accessibilité, chômage et pauvreté, douleurs physiques ou morales, agressions, absence de vie sexuelle voire suicide. Le problème n’est pas tant la différence entre une personne valide et une personne invalide mais l’acceptation de la différence par notre société. Je suis moi-même handicapé (reconnaissance à 95 %), atteint d’une maladie génétique (rétinite pigmentaire) qui entraîne inéluctablement la cécité.

Depuis 2017, le handicap est la première cause de discriminations (emploi, logement, transport, école…). Bien avant le racisme, l’inégalité hommes/femmes et ce, même si la sensibilisation du grand public sur le handicap progresse. Profitons-en pour faire le point sur le premier quinquennat d’Emmanuel Macron. À la fin du débat du second tour en 2017, il avait dédié sa « carte blanche » au handicap. Mais qu’en est-il, cinq ans après ?

On peut reconnaître quelques timides pas en avant : le droit de vote pour les personnes handicapées sans l’accord d’un juge, les droits à vie pour les personnes à handicap irréversible : plus besoin de renouveler son dossier auprès de la maison départementale de l’autonomie (MDA) et augmentation de l'allocation adulte handicapé (AAH).

Cette augmentation est toutefois une « vraie-fausse » augmentation. Car, n’étant pas calculée sur l’inflation, elle a fondu comme neige au soleil et, conséquence, la différence entre l’AAH et le seuil de pauvreté sera encore plus importante en 2023 qu’en 2017 !

Mais la présidence Macron est aussi à l'origine de pas en arrière :

- Le candidat Emmanuel Macron de 2017 avait promis de passer l’AAH au-dessus du seuil de pauvreté. Malgré la « fausse-vraie » augmentation : une promesse non tenue !

- La baisse en novembre 2019 du plafond de ressources d’environ 1.000 euros.

- La suppression de l’allocation « complément de ressources » accordée aux personnes à handicap lourd (-75 euros).

- La loi ELAN (évolution du logement, de l'aménagement et du numérique) de 2018 : 20 % de logements pour les personnes à mobilité réduite, contre 100 % auparavant.

- Le refus catégorique d’Emmanuel Macron et de Mme Sophie Cluzel (ex-secrétaire d’État au Handicap) de déconjugaliser les revenus du conjoint pour le calcul au droit de l’AAH. La majorité bloque la loi le 17 juin 2021 à l’Assemblée nationale : en réaction, une centaine de députés, dont Nicolas Dupont-Aignan, quittèrent l’Hémicycle (*).

Résultat ! le handicap est toujours, et pour la cinquième année consécutive, la première cause de discrimination et le taux de chômage des handicapés reste toujours deux fois supérieur à celui des personnes valides. À défaut de « carte blanche », le bilan de M. Macron est plus proche de la « copie blanche ». C'est un tiers de communication, un bon tiers de contre-vérités, un gros tiers d’autosatisfaction et un petit tiers de mesurettes. Oui, ça fait quatre tiers… comme dans Marius, de Pagnol.

(*) Un an après, n’ayant plus la majorité absolue à l’Assemblée nationale, le nouveau gouvernement a proposé ce qui avait été refusé vigoureusement pendant cinq ans. Hypocrisie ?

Par Erick Damaisin, Délégué national pour la dignité des personnes en situation de handicap de Debout La France, le 11 décembre 2022

Boulevard Voltaire

jeudi 8 décembre 2022

Retrait du texte sur la réintégration des soignants non vaccinés : la France Insoumise fera toujours passer ses intérêts politiciens avant l'intérêt général



Communiqué du RN du 7 décembre 2022

Scandalisé par l’obstruction parlementaire menée par le gouvernement sur le texte de Caroline Fiat sur la réintégration des soignants suspendus, le groupe Rassemblement National avait fait le choix de reprendre ce texte pour que la fin de la discussion se tienne durant sa journée réservée.

En abandonnant ce texte, La France Insoumise révèle son absence totale de considération pour la défense de l’intérêt général.

Les soignants suspendus, en particulier ceux d’outre-mer qui font cruellement défaut à nos compatriotes ultramarins, apprécieront le sectarisme de La France Insoumise.

Le texte de réintégration des soignants suspendus aurait pu faire l’objet d’un vote positif d’une majorité de députés en janvier prochain. Mais, La France Insoumise préfère sacrifier les soignants en retirant son texte plutôt que de le voir discuté à l’occasion de la journée parlementaire réservée au groupe RN. 

Contrairement à leurs dires, les 59 amendements restant auraient pu être discutés rapidement et le texte voté. Cette basse reddition politicienne en dit long.

Comme au second tour de la présidentielle, La France Insoumise se révèle l’allié objectif d’Emmanuel Macron. Macronistes et Insoumis empêchent donc les soignants suspendus de reprendre le chemin des hôpitaux et autres cabinets médicaux.

De son côté, le Rassemblement National continuera toujours de défendre l’intérêt général avant les intérêts partisans : les Français le méritent, les Français l’attendent.

RN

jeudi 17 novembre 2022

Repositionnement : Espoir pour les chercheurs, pour les malades mais… pas pour l’Etat !



Communiqué de Véronique Rogez, Déléguée DLF à la santé du 16 novembre 2022

Parmi les nombreuses incohérences du gouvernement pendant la crise sanitaire, nous en avons déjà parlé, subsiste pour moi la grande question des traitements.

C’est la 1ère fois dans l’histoire de la médecine qu’on dit à des malades «  restez chez vous avec du Paracétamol », n’allez pas voir votre médecin, attendez de ne plus pouvoir respirer pour faire le 15 !

Après l’Hydroxychloroquine , molécule très ancienne utilisée par des millions d’êtres humains, subitement devenue une molécule toxique alors qu’elle était en vente libre sans ordonnance juste avant le Covid, et interdite de prescription sur la base d’une étude du Lancet qui s’est avérée une fausse étude ; cette molécule entrainerait de graves problèmes cardiaques !

Après l’Ivermectine, molécule également ancienne, pas chère et très bien tolérée et qui, sur le terrain avec les médecins qui l’ont prescrite, donne de très bons résultats ..Ces médecins ont été dénoncés par la Sécurité Sociale et convoqués à l’Ordre,

Après même l’Azithromycine, antibiotique classique donné dans les suppurations bronchiques, reproché aussi dans les prescriptions ,

Ce qui m’a le plus choquée dans ces incohérences, c’est ce qui s’est passé avec l’Institut Pasteur de Lille et très bien raconté dans l’émission d’ARTE du 10 Octobre 2022 : « molécule miracle : chronologie d’un espoir ».

Explications : l’Institut Pasteur de Lille possède une banque de plus de 2000 molécules et les compétences qui vont avec pour les étudier ; il décide collectivement de travailler à trouver la molécule capable d’inhiber la réplication du virus et à tester la moindre activité anti-covid et cela dès 2020.

On parle de repositionnement de molécule : il s’agit de rechercher une action anti-virale à partir de produits déjà commercialisés pour une autre indication thérapeutique, dont la toxicité chez l’humain a déjà été évaluée ; ce qui – en théorie- réduit considérablement les délais de mise à disposition puisque tout est déjà connu. Rapidité et connaissance du produit sont donc 2 avantages fondamentaux en ces temps d’urgence. Après des jours et des nuits de recherche, ils sélectionnent le CLOFOCTOL qui diminue la charge virale du porteur et diminue donc la contagion : un grand espoir naît.

Il s’agit d’un suppositoire antibiotique utilisé depuis les années 70 sous le nom d’OCTOFENE pour soigner les infections respiratoires bénignes et retiré du marché en 2005 car d’utilité limitée. Il s’administrait même à des nourrissons et avait donc une sécurité d’usage depuis des décennies ; totalement inoffensif et de plus un prix dérisoire ! Cette molécule tant espérée montre ensuite son effet sur l’épithélium de poumon humain dès l’été 2020.

«  Nous sommes en guerre » et une nouvelle arme est trouvée. Mais les pouvoirs publics sont absents et refusent de financer la suite des études !

La CAPNET : comité de pilotage national des essais thérapeutiques sur le Covid, créée fin 2020 pour prioriser les études à fort potentiel afin de les accélérer,  s’agace de l’empressement des chercheurs à vouloir passer à l’homme et recule l’attribution du Label de Priorité Nationale de Recherche.

Et c’est une entreprise privée : LVMH croyant en ce projet et avec des attaches dans la région qui accepte de financer les études !

Les résultats sont sans appel et montrent sur les souris une diminution de la charge virale et de l’inflammation pulmonaire : cette molécule est donc un antiviral efficace très prometteur et les chercheurs sont très confiants pour lancer le traitement en 2021 .Mais le label de priorité nationale n’est toujours pas accordé : comment l’utilisation d’un antiviral en France n’est pas une priorité ? On maitrise le risque, on connait le bénéfice potentiel et on ne décide pas de tenter le coup ?? Il faut des procédures très longues comme pour une molécule inconnue, même pour une maladie grave sans traitement, alors qu’il s’agit de repositionnement d’une molécule très connue ; en pleine pandémie, on impose les 3 phases comme pour tout médicament !

Le 7 avril 2021, le Label de priorité nationale est enfin là mais il faut attendre encore 2 mois pour avoir l’accord de l’ANSM ! Ce qui va être fatal au projet.

Les chercheurs ont mis à peine 2 mois pour trouver la molécule d’espoir puis ont baissé les armes dans cette bataille contre l’administration, contre qui ils n’auraient jamais dû se battre …

Nicolas Dupont-Aignan a dénoncé cette situation absurde dans un tweet et une vidéo du 14 juin 2021, cette passivité de l’Etat, cette volonté de blocage, cette incapacité ou ce cynisme à vouloir tout concentrer sur le vaccin alors que, entre le Paracétamol et le «  vaccin », il y avait place pour des traitements qui auraient pu sauver des vies.

Il s’agit d’un scandale d’Etat, avec une incapacité de nos dirigeants à faciliter leurs recherches. Il s’agit même dans ce cas de mépris total pour tout le travail de ces chercheurs, complètement déconsidérés.

Le combat contre le virus s’est transformé en combat contre les chercheurs, contre les médecins prescripteurs qui ont soigné et voulu respecter leur serment d’Hippocrate, contre ces molécules inoffensives, en faveur du  « tout vaccin ».

A Debout la France, nous soutenons ces chercheurs qui n’ont pas compté leurs heures, qui y ont cru, qui sont mis devant le fait accompli que jamais on ne saura si cette molécule pouvait sauver des vies !

C’est pour nous, sûrement, un des évènements qui résume le mieux l’absurdité de la gestion de crise par l’Etat, mais surtout sa responsabilité.

Debout La France

dimanche 16 octobre 2022

Devant les apparatchiks du PCC, Xi Jinping vante la supériorité du modèle chinois



Par Sébastien Falletti le 15 octobre 2022

Sous un tonnerre d'applaudissements des apparatchiks, Xi Jinping est monté à pas comptés à la tribune, écrasant l'épaisse moquette rouge, pour lancer de facto son troisième mandat sans partage, à la tête de la Chine. Sous les ors staliniens du grand hall du Peuple, à Pékin, le président chinois a vanté son bilan lors d'un discours fleuve donnant le coup d'envoi du 20e Congrès du Parti ce dimanche 16 octobre, le plus grand rendez-vous politique de la seconde puissance mondiale, où il compte décrocher un troisième mandat hors norme. Assis en rang d'oignon derrière lui, les sept membres du Comité Permanent du Politburo, le « saint des saints » du régime communiste, engoncés dans leurs costumes sombres applaudissent avec zèle pour certains, plus mollement pour d’autres, une tasse de thé à portée de main. Certains ne seront plus là, à l'issue de ce Congrès qui dévoilera la future équipe dirigeante du pays d'un 1,4 milliard d'habitants.

Le dirigeant le plus autoritaire depuis Mao a réaffirmé sa détermination à avancer le modèle chinois, contre vents et marées, dans un contexte de tensions avec les États-Unis, balayant les critiques internationales sur sa stratégie sanitaire draconienne, ou le conflit en Ukraine, jamais évoqué, pour appeler la Chine à l'endurcissement, à l'heure où sa croissance pique du nez. « Face aux changements drastiques de la situation internationale, nous avons maintenu notre détermination stratégique » s'est félicité Xi, chantre d'une renaissance patriotique, lors d'un discours de 104 minutes. Une formule qui tranche avec le triomphalisme affiché ces dernières années par la propagande qui serinait que « le vent de l'histoire pousse vers l'Est ».

Ce prince rouge forgé à la discipline de la rééducation à la campagne durant la Révolution culturelle a exalté « l'esprit de lutte », un terme qu'il a martelé à dix-sept reprises, comme un appel à la mobilisation face aux défis grandissants auxquels fait face le pays. Avant de dramatiser les enjeux, en soulignant que la Chine faisait face à un moment « critique », alors que les stratèges rouges dénoncent une stratégie méthodique « d'encerclement » par Washington. « Il a su créer un sentiment d'urgence pour mieux justifier son pouvoir » décrypte Christopher Johnson, ancien analyste de la CIA. Un argument massue pour prolonger son règne au-delà des dix ans observés par ses prédécesseurs. Et défendre ses méthodes autoritaires, se vantant d'avoir mis au pas les manifestants pro-démocratie à Hongkong, « passé du chaos à la gouvernance », grâce à une implacable loi sur la sécurité nationale (NSL).

Face à Taiwan, Xi Jinping a réaffirmé sa détermination à accomplir la « réunification » en privilégiant la voie « pacifique », avant d'agiter la menace d'une opération militaire si l'île démocratique refusait de rentrer dans le rang. « Nous ne nous engagerons jamais à abandonner le recours à la force et nous nous réservons la possibilité de prendre toutes les mesures nécessaires », a-t-il précisé.

Stratégie sanitaire implacable

La Chine devrait encore rester durablement barricadée derrière sa grande muraille de la quarantaine, à rebours de la planète, à l'aune de ce discours d'ouverture. Xi a réaffirmé sa stratégie « Zéro Covid », érigée en dogme nationaliste, et symbole de la supériorité du modèle chinois face au laxisme présumé des démocraties occidentales. Pékin a « protégé au plus haut point la sécurité et la santé du peuple et a atteint des résultats positifs significatifs » a déclaré le dirigeant de 69 ans, justifiant cette stratégie sanitaire implacable, marquée par des confinements et des tests PCR obligatoires à répétition face à omicron. Le régime se vante d'avoir enregistré officiellement 5226 morts du Covid, contre plus d'un million aux États-Unis. 

Le Quotidien du Peuple a douché les espoirs des investisseurs, et de nombreux habitants d'une réouverture du pays après le Congrès dans un éditorial fustigeant l'approche suivie par la plupart des pays de la planète qui tentent de « vivre avec le virus », dénoncée comme un signe de faiblesse. Le rudimentaire système sanitaire chinois est à la merci d'une vague épidémique qui pourrait entraîner de nombreux décès sur une population privée des vaccins ARN Messager des laboratoires occidentaux, sur décision de Pékin.

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