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dimanche 1 décembre 2024

La Justice française au banc des accusés : quand l’irresponsabilité de certains magistrats devient un fléau national



Il y a des questions que nous n’osons plus poser tant elles semblent enfouies sous un tapis de conventions et de lâcheté institutionnelle. Pourquoi les magistrats, ces gardiens autoproclamés de la justice, échappent-ils systématiquement à toute responsabilité pour leurs décisions catastrophiques ? Pourquoi un employé fautif dans une entreprise est-il averti, suspendu, licencié en cas de récidive, quand un juge dont la décision permet à un assassin ou à un violeur de récidiver continue tranquillement sa carrière, protégé par un système hermétique, opaque, et totalement déconnecté du peuple ?

Prenons un exemple récent : Nicolas Alba. Un homme déjà condamné pour avoir sauvagement assassiné une vieille dame à coups de couteau – 80 coups pour être précis. Enfermé en 2010, libéré sous condition après avoir purgé une partie seulement de sa peine (13 années sur 20), il récidive quelques mois plus tard, violant une jeune femme et agressant deux autres. Qui est responsable de ce drame ? Nicolas Alba principalement bien sûr, mais également ceux qui, par idéologie ou par négligence, ont jugé qu’il méritait une seconde chance. Ces magistrats qui, dans leur tour d’ivoire, ces psychiatres prétendus experts, ces membres de la bureaucratie pénitentiaire, estiment que leur jugement est infaillible, sont en réalité les architectes de ce désastre.

Une irresponsabilité institutionnalisée

Dans quel autre domaine de la société tolèrerait-on une telle irresponsabilité ? Si un médecin fait preuve de négligence grave, il peut être radié de l’ordre. Si un enseignant commet une faute grave, il est suspendu. Si un employé manque à ses obligations, il est licencié. Mais un juge qui permet la remise en liberté d’un criminel qui récidive ? Rien. Silence radio. Tout au plus un murmure corporatiste expliquant qu’il faut respecter l’indépendance de la justice. Mais de quelle justice parle-t-on ?

Les magistrats se réfugient derrière l’idée d’une justice rendue « au nom du peuple français ». Pourtant, ce même peuple n’a aucun mot à dire sur leur nomination, leur maintien en poste, ou leurs éventuelles sanctions. Pourquoi les citoyens, au nom desquels ces juges rendent leurs décisions, ne pourraient-ils pas voter pour les nommer ou les révoquer ? Pourquoi ne pas instaurer un système de contrôle populaire sur une institution qui semble aujourd’hui hors de tout contrôle ?

La gangrène idéologique

Le problème dépasse l’irresponsabilité. Il y a aussi l’idéologie. Une certaine mouvance gauchiste, pétrie de repentance et de relativisme moral, semble gangréner la magistrature française. On libère des criminels multirécidivistes sous prétexte de leur donner une chance de réinsertion, tout en s’acharnant avec une rigueur implacable sur les dissidents politiques, les écrivains, les polémistes, et même les citoyens ordinaires qui osent critiquer le système. Le pouvoir judiciaire, pourtant censé être un pilier de la démocratie, agit désormais comme une arme au service de l’idéologie dominante.

On se montre clément avec ceux qui tuent, violent ou brûlent, mais impitoyable avec ceux qui écrivent, parlent ou contestent. Le contraste est saisissant, absurde, insupportable.

Une réforme indispensable

Si l’on veut restaurer la confiance des citoyens dans leur système judiciaire, il est temps de prendre des mesures radicales. Les magistrats doivent être soumis à un contrôle populaire. Pourquoi ne pas organiser des référendums locaux pour évaluer les juges en poste ? Pourquoi ne pas exiger que leurs décisions, lorsqu’elles engagent des vies humaines, soient transparentes et expliquées publiquement ? Pourquoi ne pas établir des sanctions claires et précises pour ceux dont les choix mènent à des tragédies évitables ?

Une justice véritable ne peut exister que si elle est rendue dans l’intérêt du peuple, et non pour satisfaire les caprices intellectuels d’une élite déconnectée.

L’affaire Nicolas Alba, et tant d’autres avant elle, sont les symptômes d’un mal plus profond. Nous ne pouvons plus tolérer que nos vies soient sacrifiées sur l’autel de l’idéologie et de l’irresponsabilité. Ce combat n’est pas seulement le nôtre, mais celui des générations futures, celui d’un pays qui mérite une justice digne de ce nom. L’heure est venue d’exiger des comptes, d’imposer des réformes, et de reprendre le contrôle sur une institution qui a perdu de vue sa mission première : protéger les citoyens.

Par Julien Dir le 26 novembre 2024

Breizh-info

dimanche 3 septembre 2023

Des Outre-Mer à l’Alsace, les régionalistes se réveillent-ils ?



Si on met de côté l’Outre-Mer – Corse comprise – qu’on peut considérer comme un immense laboratoire de la décentralisation voire d’un pré-fédéralisme, seule échappe au carcan jacobin l’Alsace qui possède son propre laboratoire d’idée constitué par l’association Initiative Citoyenne Alsacienne dirigée par Pierre Klein et qui précise pour les esprits suspicieux « Nous ne sommes plus aux temps où la France avait à craindre pour son unité. Elle est acquise ». Est-ce à dire que l’exemple puisse être suivi par des régions qui ne peuvent exciper du même héritage historique ?

Depuis l’instauration des « grandes régions », et même depuis l’enterrement de la politique des pays issue de la « loi Pasqua », le débat sur la décentralisation s’était réduit à de technocratiques débats sur les politiques fiscales. Le mouvement des pays s’est essoufflé jusqu’à l’asphyxie orchestrée par le RPR et le PS malgré le travail de l’Association Nationale pour les Pôles Territoriaux et les Pays (ANPP) dirigée par Michael Restier. L’opposition France Urbaine/France Rurale actée par la suppression de la DATAR marquait le début d’une confrontation mortifère. La politique des Métropoles voulues comme une adaptation du territoire nationale au formatage européen et même planétaire a encore réduit la visibilité des régions plus ou moins traditionnelles.

Plus important encore les pressions de la doxa cosmopolite, les pressions migratoires, loin de provoquer un repli sur les identités régionales ont provoqué un recul du sentiment régional concrétisé par l’adoption du terme « Gaulois » englobant sous ce vocable les « Français de souche européenne ». Ce sont les Africains de France qui ont « réduit » les identités régionales et créée une « identité gauloise ».

Mais aujourd’hui ? Le formidable rejet du cosmopolitisme mondial, les besoins de relocalisation des industries, la mise à la mode des circuits d’économie circulaire, la volonté de maîtriser les flux migratoires, le retour des nationalismes dans bien des pays, concourent à la redécouverte des solidarités locales, régionales, nationales. Les signes en sont visibles, très puissamment en Outre-Mer, puissamment, en Alsace, plus ou moins significativement ailleurs. Mais L’Alsace ne sera en bonne voie qu’autant qu’elle cessera sera d’être l’exception qui confirme la règle jacobine pour devenir un exemple à suivre.

En Bretagne le site internet « Breizh info » surfe certes sur le politiquement incorrect, mais son succès étonnant repose d’abord sur un phénomène que l’essayiste Benjamin Morel, auteur de La France en miettes – Régionalismes, l’autre séparatisme (Le Cerf) caractérise, le 27 juillet dernier à l’hebdomadaire Le Point, par le fait que si « seulement 13 % des Bretons voient les sujets identitaires et culturels comme des priorités […] On a tout de même 40 % de Bretons qui se disent plus bretons que français ». Mais la fièvre régionale ne touche pas que la Bretagne, qui a vu la renaissance d’un ersatz de FLB (Front de Libération de la Bretagne) s’en prenant aux voitures et maisons secondaires de supposés colonisateurs français, mais également le Pays basque. Il semblerait aussi que l’influence du Vlaams Belang déborde la frontière belge. Dans le Sud-Ouest notamment on note de réelles résurgences occitanes. En Savoie se signalent des frémissements régionalistes évoquant un Mouvement Régionaliste Savoyard renaissant. En Normandie, qui mérite par certains côtés le qualificatif de périphérique, le Mouvement Normand incarné longtemps par Didier Patte témoigne d’une vivacité maintenue par son dynamique président Emmanuel Mauger…

Un autre marqueur de cette résurgence des identités régionales réside dans la timide renaissance des associations regroupant les originaires des différentes régions vivant hors de la région natale comme l’emblématique « Club de Bretagne » présidé par Pierre Bernard Lebeau.

La décentralisation pour toutes les régions – comme le demande le Mouvement Fédéraliste Français « La Fédération » – est peut-être le moyen le plus sûr d’empêcher certains de se servir de ce phénomène pour créer une fracture dangereuse et en faire une étape vers la sécession, des Caraïbes à la Corse, en passant par l’Alsace et la Seine-Saint-Denis !

Michel le Lay

(EXTRAIT du Bulletin hebdomadaire n° 1982 du lundi 7 août 2023 de l’ACIP)

Crédit photo : DR (photo d’illustration)
[cc] Breizh-info.com, 2023, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

jeudi 4 mai 2023

Macron ne veut pas d’une région Alsace… et quid de la réunification de la Bretagne ?



A l’occasion d’un déplacement en terre alsacienne ce mercredi, le président Emmanuel Macron a fermé la porte à tout retour de la région Alsace. Dans un entretien aux DNA publié jeudi, le président en exercice a argué qu’il ne “voulait pas créer de nouvelles divisions”. En clair, qu’il ne souhaitait pas revenir sur les nouvelles régions créées en 2014. A la suite de ce big bang régional, l’Alsace s’est, en effet, retrouvée enfermée dans une très anonyme région “Grand-Est” (regroupant, outre l’Alsace, la Lorraine et la Champagne-Ardennes).

“Je veux que les Alsaciens (…) sachent que la région Grand Est leur apporte beaucoup. C’est le cas notamment pour les transports, l’aménagement du territoire. C’est plus que ce que l’Alsace aurait pu faire seule” a déclaré Emmanuel Macron aux Dernières Nouvelles d’Alsace alors même que la Communauté européenne d’Alsace (CEA), la collectivité qui réunit depuis 2021 les conseils départementaux du Bas-Rhin et du Haut-Rhin, vient de voter à la quasi-unanimité une résolution demandant “la création d’une région Alsace à part entière” regroupant les compétences régionales et départementales en une seule entité régionale.

Cette résolution avait été précédée en décembre dernier d’une proposition de loi déposée par 10 députés visant à faire sortir l’Alsace du Grand-Est.

La réponse des nationalistes alsaciens d’Unser Land ne se sera pas fait attendre. Son président Jean-Georges Trouillet parlant même de “gifle cinglante à toute l’Alsace”

Et le mouvement autonomiste de rappeler que le candidat Macron avait créé un certain espoir lors d’une visite à Châtenois où il avait paru ouvert à la question. Les promesses n’engagent que ceux qui croient les entendre…

Cette reculade du président français devrait également doucher les espoirs des Bretons à propos de la réunification des 5 départements. Depuis la recréation des régions en 1982, la Loire-Atlantique est, en effet, séparée du reste de la Bretagne et fait partie d’une entité créée de bric et de broc : les pays de loire.

Breizh-info

vendredi 10 février 2023

Immigration : et si la France payait son universalisme ?



Les points de vue exposés n’engagent que l’auteur de ce texte et nullement notre rédaction.  Les Onironautes sont avant tout attaché à la liberté d’expression. Ce qui implique tout naturellement que des opinions diverses, voire opposées, puissent y trouver leur place.

Être Breton, qu’est-ce que c’est ? C’est simple, être Breton c’est être issu d’une famille originaire des 9 provinces historiques de la Bretagne devenues 5 départements. A part le déménagement de quelques communes à la Révolution, les frontières de la Bretagne sont fixes depuis l’an 851, ce qui fait de la Bretagne un des pays avec les frontières les plus anciennes de l’Histoire. Chaque Breton a ses parents, ses grands-parents ou des ancêtres qui parlent breton ou gallo, sinon ce n’est pas un Breton. Point.

Être Basque, qu’est-ce que c’est ?

Au nord, être Basque c’est être issu d’une famille originaire de l’une des 153 communes qui constituent Iparralde (le Pays Basque Nord – 3 provinces traditionnelles), au sud c’est être issu d’une famille originaire des 4 autres provinces. La conscience d’être basque repose également beaucoup sur la langue : est basque qui parle basque (euskaldun). Mais le Basque étant parfois un peu raciste (même l’abertzale de gauche !), il se méfie naturellement de tout ce qui vient du sud de Elciego, terre des « Maketos y Moros » (les « Métèques et les Maures »).

Être Corse, qu’est-ce que c’est ?

Être Corse, c’est être issu d’une famille originaire de l’île de Corse patati patata…

Être Français qu’est-ce que c’est ?

La France n’est ni un peuple, ni une nation, ni une langue, ni une religion. La France c’est un « contrat social » dont les termes sont tellement vagues que chacun y met ce qu’il veut.

La France n’a pas les frontières fixes de la Bretagne, du Pays Basque ou de la Corse. Les modifications sont permanentes. Parfois de quelques mètres ou hectares (1982 dans les Pyrénées, 1984, 1996, 2002 avec la Suisse, …), parfois de provinces entières (1860 : annexion de la ville de Nice, 1962 : indépendance de l’Algérie, 1975 : indépendance des Comores, …)

La France a une langue, le français, qui a été imposée par la force, l’aliénation et un boulot à la RATP à la majorité de sa population. A la Révolution, seule 20% de la population française parlait le français. En 1914, le français est encore minoritaire dans les tranchées.

La France a même le luxe d’avoir plusieurs grands héros de son histoire qui ne sont pas de langue maternelle « françoise ». Jeanne d’Arc parlait avant tout le champenois, lors de son procès le greffier fait plusieurs fautes de transcription car il a du mal à la comprendre et orthographie même son nom « Tarc ». Napoléon a appris le français à l’âge de 9 ans et conservera toute sa vie un fort accent corse, etc… . Toutes ces particularités de l’histoire linguistique de la France sont aujourd’hui gommées par le cinéma qui « réinvente » la France pour ne pas réveiller les « nationalismes régionaux ».

Or, pris à son propre piège, le cinéma réinvente désormais l’histoire de France pour y caser au premier plan les tirailleurs sénégalais, les LGBT, les femmes, etc… . Pendant un siècle, le cinéma français a menti pour construire une histoire nationale à la France, aujourd’hui, il ment pour lui déconstruire cette même histoire. Fabuleux !

Mais pire encore : aucun des champions actuels du nationalisme français actuels n’a…la moindre goutte de sang français dans les veines ! Eh oui ! Jean-Luc Mélenchon, qui représente un certain nationalisme jacobin de gauche, est né à Tanger au Maroc de parents d’origine espagnole. Marine Le Pen est née d’un père breton et d’une mère occitane. D’ailleurs aucun d’entre eux ne porte un nom français (Le Pen : la tête, le chef en breton; Lalanne : la lane : la lande en gascon), Eric Zemmour est né d’une famille algérienne d’origine berbère (Zemmour : azemmur : l’olivier en berbère), Jordan Bardella est d’origine italienne et algérienne (kabyle), Eric Ciotti est d’origine italienne par son père et sa mère, également porteuse d’un nom italien, est originaire de Nice, dernière ville importante rattachée à la France. Même le vieux jacobin Jean-Pierre Chevènement est issu d’une famille d’origine suisse les « Schwennemann » dont le nom a été francisé en « Chevènement » au XVIIIè, etc…

De l’Autrichien Hitler, au Géorgien Staline en passant par le galicien Franco, c’est d’ailleurs une constante dans l’Histoire : certains étrangers veulent être plus « nationalistes » que les « nationaux » eux-mêmes, quitte à en faire des tonnes.

Le but n’est pas ici de distribuer les bons points de qui est Français et qui ne l’est pas, mais bien de montrer une réalité : qu’est-ce que c’est la France puisque tout le monde peut être Français ? La France a-t-elle une « substance » ? Elle n’a ni limite fixe comme la Bretagne, ni langue partagée par tous de toute éternité comme le Danemark, ni une origine ethnique commune comme l’Allemagne, ni une religion d’état comme le Pakistan, ni une couleur de peau comme le Sénégal, ni quoi que ce soit qui la définisse précisément.

La France est un « contrat social » dit-on. Basé sur la notion de « liberté », « d’égalité devant la loi » et de « souveraineté du peuple ».

Parfait ! Donc en premier lieu, la France semble être née en 1789, lorsque les principes du « contrat social » de JJ Rousseau publié en 1762 vont être mis en application à la Révolution. De toute évidence, avant 1789, la France n’a aucune définition précise de ce qu’elle est. Comme il n’y a aucune définition de ce que c’est d’être français.

Mais revenons au Contrat Social : la liberté c’est de faire ce que l’on veut. Le voile et les minarets partout c’est aussi une expression de la « Liberté ». C’est d’ailleurs au nom de la « Liberté de se vêtir comme bon leur semble » que ces dames portent le voile. L’installation de toute la misère en France, c’est aussi la liberté. La liberté de circuler, la liberté de pouvoir vivre en France, d’avoir des papiers.

L’égalité devant la loi peut aisément se transformer en égalité devant Allah. C’est d’ailleurs ce qui a fait la force de l’islam : le fait de transformer le maître et l’esclave en créatures soumises en toute égalité à un dieu. Les seules à ne pas être aussi égales que les autres sont les femmes en Islam, mais chut ! Ne le le dites pas à votre nièce féministe intersectionnelle.

Quant à la « souveraineté du peuple » : puisque tout le monde peut être français sans notion d’origine, le peuple peut être changé, remplacé, du moment qu’on ne lui enlève pas sa « souveraineté ». A Rennes, à Nantes, entre les bobos parisiens fatigués et les immigrés, il n’y a plus de Bretons d’origine, normal, en droit français chacun a le droit de s’installer partout où il le veut, même les étrangers c’est la « liberté » ! Le droit des populations d’origine ne compte pas puisque tous les citoyens ont les mêmes droits, notamment celui d’avoir un portefeuille bien burné. Partant, sur la côte basque, il n’y a plus de Basques, dans certaines villes bretonnes du littoral, il n’y a plus aucun Breton de souche. En Savoie, il existe des villes entières sans aucun Savoyard, Marseille n’est plus une ville provençale, etc… la « souveraineté du peuple » est donc, dans ces endroits-là, l’expression de la volonté des nouveaux habitants. Riches immigrés de « l’intérieur » ou pauvres immigrés de l’extérieur. A la Baule ou à la Trinité-sur-mer, cette souveraineté de parisiens en claquettes a débretonnisé ces deux villes, à Bobigny (maire : Abdel Sady), cette souveraineté populaire a défrancisé l’ancien petit bourg maraîcher (200 habitants en 1789, en 1933, Bobigny produit encore une partie des légumes consommés à Paris). Même logique, même grand-remplacement.

Il faut bien comprendre que, nous en Bretagne comme en Corse ou au Pays Basque, le Grand Remplacement, nous n’avons pas attendu Renaud Camus pour le constater. A la seule différence que, pour nous, il n’était au départ pas Africain mais bien Français. Cela n’empêche qu’il a laminé nos langues et nos cultures avec autant d’efficacité !

Le problème de la France il est là. Son universalité revendiquée ! Tout le monde peut être Français alors que tout le monde ne peut pas être Breton ou Basque. En se basant d’abord sur la conquête de territoire (la France actuelle n’est que l’expansion anarchique du domaine royal centré originellement autour de Paris) et ce par la force ou l’argent (la Corse a été achetée, la Louisiane a été vendue) puis sur le « contrat social » et « l’universalisme », la France a perdu toute substance. Toute origine. Tout enracinement. Toute définition même. De quel droit fermons-nous la porte à Ahmed Zoumir puisque nous avons accueilli les ancêtres d’Eric Zemmour ?

Si la France était restée ce qu’elle était au Xè siècle : quelques arpents autour de l’Ile de France et de l’Orléanais, elle n’aurait peut-être pas « étonné le monde » mais elle aurait été, au moins, ethniquement définissable. Aujourd’hui, à force d’avoir accueilli tout le monde et d’avoir aliéné sa propre population tout en apprenant sa langue à la terre entière, elle a des Marseillais qui se convertissent à l’islam et des Maliens qui revendiquent Français car ils en ont « les papiers ».

Car, oui, à force de françisation, de républicanisme jacobin et de mépris de la « province », la France a aliéné sa propre population. Un jeune de Loire-Atlantique ne sait même plus qu’il est Breton d’origine puisqu’il est né dans les « Pays de la Loire », une région totalement inventée en 1982. Un jeune de Strasbourg ne sait également plus qu’il est Alsacien puisque désormais il est un Grand-Estien. Pareil pour les jeunes flamands de Dunkerque qui sont devenus des « Hauts d’Franciens ». Mulhouse c’est le « Grand-Est » ? Eh bien demain, la France sera la région « Grand-Ouest » de la République Européenne ! Ou le « Grand Nord » du Califat d’Al Andalus reconstitué. Même logique, même punition. L’administration centrale décide. Aujourd’hui, c’est Paris, demain ça sera Bruxelles ou Bagdad !

Gommer toute appartenance ethnique, « provinciale », toute langue régionale, tout accent, toute trace d’enracinement, ça a été la grande affaire de la République depuis 1792. D’où des jeunes français aliénés, qui n’ont aucune conscience ethnique. Puisque Mamadou est également français comme Alberto l’était devenu avant lui ! Comme prophétisé dans « Soumission » le roman de Houellebecq, ces Français aliénés pourront être demain de bons Français musulmans. Quelqu’un qui n’a plus d’ancrage local, d’enracinement, peut changer plusieurs fois de culture et de langue. Ecoutez le langage de vos gosses : leurs ancêtres ont été débretonnisés, désoccitanisés ? Eux sont en train de se défranciser, à coup de « Wallah ! », de « Wech Wech » et de « Vas s’y, frère ». Après 1918, la mode, de Castelnaudary à Fougères était à l’apprentissage du français et à la mode de Paris. Aujourd’hui, elle est au charabia mi-arabe mi-congolais mi-globish et à la dernière mode d’Argenteuil-sur-Zambèze.

Cette chute sans fin qui affecte la France était contenue depuis le départ dans son ADN bigarrée et corniaude. Le seul avenir, c’est la patrie charnelle, l’origine, la langue, les ancêtres, la terre, les morts, le réenracinement. Pas le Contrat Social, sinon autant habiter un Etat privé avec Elon Musk. Moi je suis Bretonne, mes ancêtres sont Bretons et je sais qui je suis. Ceux, immigrés Français ou immigrés d’ailleurs, qui ne veulent pas apprendre le breton ou le gallo et vivre « à la Bretonne », selon nos valeurs de travail, de respect de la parole donnée, d’enracinement et de Pâté Hénaff peuvent prendre la porte. De la même façon, les Bretons uniquement francophones et urbains qui ne veulent pas se « rebretonniser » (langues, vêtures, mentalité) et veulent rester des beaufs fascinés par Paris ou Ouarzazate, peuvent les suivre.

Et jetez bien la clef en partant, merci !

Par Anne-Sophie Hamon le 1er février 2023

Breizh-info

dimanche 29 janvier 2023

Ukraine : attention, danger !

Combien de fois faudra-t-il dire que la guerre qui oppose l’Ukraine à la Russie ne nous concerne pas, nous les Français ? Nous n’avons aucune frontière commune, aucun litige de quelque sorte qu’il soit. De plus, aucun traité ne nous lie et l’Ukraine n’appartient ni à l’Union Européenne, ni à l’OTAN. Alors, nous dire que nous devons soutenir l’Ukraine au nom de la Liberté et de la Démocratie, c’est un peu court.

Vers un monde régionalisé

Les mouvements « tectoniques » montrent que le monde monopolaire projeté par les États-Unis va s’estomper au profit d’un monde « multipolaire » dont les pôles seront probablement les continents. Ces continents chercheront, et c’est normal, à préserver et défendre leurs intérêts. Dans ce monde géopolitique nouveau, l’Europe devra, en tant que continent, trouver sa place et défendre également les intérêts des peuples européens.

Trois continents au moins cherchent à retrouver une certaine indépendance, notamment par rapport au système financier du dollar qui, et c’est important, les a maintenuS dans une dépendance marquée des États-Unis, voire même dans certains cas, dans un état proche de la vassalité.

Ces continents sont l’Asie, l’Afrique et l’Amérique du Sud.

Qu’en est-il de l’Europe et en particulier de la France ?

On aurait pu croire que l’un des objectifs de la « construction européenne » était justement d’atteindre une sorte de « masse critique » qui lui permettrait de pouvoir s’affranchir de toute ingérence extérieure et s’imposer comme « puissance d’équilibre ». Cette vision, que de Gaulle a essayé de promouvoir n’a, hélas, pu prospérer et dans de nombreux domaines, la tutelle américaine a présidé à notre destinée.

Aujourd’hui, cette tutelle, exercée au travers de l’OTAN, nous précipite dans le conflit qui oppose l’Ukraine et la Russie. A y regarder sous l’angle de l’Histoire, ce conflit tient plus de la « guerre civile » que d’autre chose. De ce point de vue, les États-Unis ne veulent pas s’engager directement dans ce qui deviendrait un affrontement entre eux et la Russie. D’un autre côté, l’Ukraine seule face à cette dernière n’a pratiquement aucune chance d’être victorieuse.

Le rééquilibrage doit donc se faire, du point de vue américain, grâce aux pays de l’Europe de l’Ouest. Peu importe la querelle sémantique sur l’état de cobelligérance ou pas, nous constatons que cet engagement est croissant dans le temps et risque de nous conduire à un affrontement avec la Russie. Quoiqu’en disent certains commentateurs, la Russie n’a jamais représenté et ne représente pas une menace pour la France.

Pourtant, nous avons mis le doigt dans un engrenage qui peut s’avérer fatal pour notre économie en appliquant les sanctions dont nous sommes, de toute évidence, les premières victimes. Globalement analysé, c’est l’Europe, et en particulier l’Europe de l’Ouest, qui va payer le plus lourd tribut.

Sur le plan énergétique, se priver du gaz et du pétrole russe pour lui substituer du pétrole et du gaz provenant de l’exploitation des schistes, exploitation que nous avons choisie de nous interdire, et payer beaucoup plus cher, revient à « se tirer une balle dans le pied »

Sur le plan du commerce international, nombre d’entreprises françaises, qui s’étaient implantées en Russie, ont dû fermer leurs établissement dans ce pays, alors qu’elles s’avéraient très rentables et participaient à rétablir la balance d’un commerce extérieur devenue « comateuse ».

Et tout ceci pour quel bénéfice ?

On peut se demander si le jeu des États-Unis, et en particulier de l’État-profond américain qui dirige depuis des décennies sa politique étrangère, n’est pas justement de nous pousser à ce choc frontal avec la Russie ? La Russie et l’Europe s’affaibliraient mutuellement, ce dont ils seraient largement bénéficiaires. Leur hantise a toujours été, depuis Bismarck, d’empêcher tout rapprochement entre l’Europe de l’Ouest (et particulièrement l’Allemagne) et la Russie et cette stratégie a toujours été une pièce maîtresse de leur politique européenne. Ainsi, vue depuis Washington, le rôle de l’OTAN est de « contenir l’extérieur et d’occuper l’intérieur » de l’Europe.

Le pire risque d’être devant nous

La réorganisation mondiale risque de ramener à l’isolationnisme la nation-continent que sont les Etats-Unis. En 1963, de Gaulle avait convaincu Adenauer du peu de crédit qu’on pouvait apporter à la parole américaine en cas de risque de conflit nucléaire en Europe. Ce point était un pivot du traité de l’Élysée signé en janvier 1963, dans lequel la France proposait à l’Allemagne de lui étendre son « bouclier nucléaire » et que cette garantie était beaucoup plus solide que celle, très hypothétique selon de Gaulle, apportée par l’OTAN.

Malheureusement, les Allemands se sont « aplatis » (dixit de Gaulle) devant les États-Unis et ont préféré l’OTAN pour assurer leur défense.

Est-on plus sûrs aujourd’hui qu’en cas de conflit entre l’Europe et une autre puissance nucléaire, les  États-Unis seraient prêts à engager leur propre survie ?

Sommes-nous également sûrs que si, comme il est prévisible, les États-Unis défendent avant tout leurs propres intérêts, cela ne se retourne pas contre nous ? Leur intérêt commande-t-il de laisser se redresser une Europe très affaiblie par leur propre politique ?

La conclusion s’impose d’elle-même : nous pouvons bien sûr aider l’Ukraine sur un plan humanitaire, mais nous avons tout à perdre en la soutenant sur le plan militaire, y compris un éloignement irréversible de la Russie vers l’Asie, ce qui pourrait faire de l’Eurasie le continent potentiellement le plus puissant de la planète, rompant ainsi définitivement un éventuel équilibre « Westphalien ».

Par Jean Goychman le 28 janvier 2023

Breizh-info

vendredi 25 novembre 2022

Immigration : La Hongrie, la Serbie et l’Autriche vont créer une force conjointe de protection des frontières



Le président serbe Aleksandar Vučić accueillait à Belgrade, mercredi 16 novembre, le Premier ministre hongrois Viktor Orbán et le chancelier autrichien Karl Nehammer pour un deuxième sommet trilatéral magyaro-austro-serbe.

Les trois hommes d’État ont bien entendu évoqué la candidature de la Serbie à l’Union européenne et considéré que celle-ci est dans l’intérêt de l’Europe, notamment dans le but d’optimiser la lutte contre l’immigration illégale, une lutte dans laquelle les autorités de Belgrade sont tout naturellement amenées à jouer un rôle clé compte tenu de la situation de la Serbie sur la route des clandestins. Ils ont ainsi convenu de renforcer la coopération de leurs trois pays en matière de protection des frontières et le Premier ministre hongrois a annoncé la création d’une force conjointe de protection des frontières : « Nous sommes dans une communauté de destin, nous devons travailler ensemble, et Aleksandar Vučić est le meilleur partenaire serbe de l’histoire de la Hongrie. »

Le 25 novembre 2022

(...) Breizh Info

TV Libertés

lundi 12 septembre 2022

Comment survivre aux pénuries et coupures d’électricité à venir ? Le Kit de Base



La Confédération helvétique vient d’émettre une série de recommandations en cas de panne ou de coupure d’électricité. Elle conseille notamment de réfléchir à la façon, sans électricité, de préparer des repas chauds, d’avoir un éclairage suffisant, d’accéder aux informations importantes, d’avoir au moins une pièce chauffée dans son logement, d’assurer le bon fonctionnement d’installations, d’appareils et de systèmes importants comme des machines de dialyse, des systèmes d’alarme ou des pompes.

Alors qu’en France, Elisabeth Born évoque – ce qui était jugé complotiste il y a encore quelques jours – des coupures ciblées d’électricité (pas de gaz) cet hiver, alors que les prix menacent de flamber, non pas à l’hiver 2022 mais courant 2023 (au moins deux augmentations de 10% à prévoir durant l’année pour l’électricité), voici une liste de base de quelques matériaux et outils à posséder chez soi, pour s’habituer à faire sans l’Etat tiers monde qu’est en train de devenir la République française.

Concrètement, il faudrait penser à avoir chez soi les objets suivants:

– Un réchaud non électrique avec suffisamment de combustible (camping gaz avec cartouches de rechange, réchaud à fondue avec gaz/alcool à brûler ou grill ou cuisinière à gaz, à bois ou à charbon de bois).
– Un nombre suffisant de bougies avec allumettes ou briquet, ou lanterne au gaz avec cartouches de rechange.
– Une radio à piles.
– Des lampes de poche.
– Suffisamment de piles.

La Confédération helvétique recommande aussi, en toute situation, d’avoir chez soi:

– Au moins 9 litres d’eau par personne (un six-pack) pour l’équivalent de trois jours, sans compter les quantités requises pour l’hygiène corporelle ou la lessive.
– Des aliments de longue conservation pour une semaine au moins (conserves, riz, pâtes, huile, farine, plats préparés (p. ex. rösti), sel, sucre, café, thé, tisane, fruits séchés, muesli, biscottes, chocolat, lait UHT, fromage à pâte dure, salami, viande séchée, bouillon, soupes en sachet…)
– Des produits d’hygiène quotidienne (savon, papier toilette).
– Une armoire à pharmacie bien remplie, comprenant notamment les médicaments personnels pour une semaine au moins.
– Un peu d’argent liquide en petites coupures.

Ne pas négliger, pour ceux qui en ont le budget (c’est aussi possible en communauté, avec des voisins ou amis) l’achat de groupes électrogènes, essence ou diesel et des power stations, des batteries portables avec différents raccordements pour faire fonctionner ou recharger des appareils électriques.

Pour le reste, on ne pourra que vous conseiller de vous plonger, ou de vous replonger, dans les livres signés Piero San Giorgio, lui aussi classé « complotiste » depuis des années par les autorités, et qui pourtant demain, pourraient vous rendre de grands services, tout comme la revue Survival Magazine.*

Tribune reprise de Breizh-info.com le 6 septembre 2022

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