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mercredi 22 novembre 2023

CRS, SS! Étudiants, diants diants!



Il fut un temps où le monde était binaire : il y avait le jour et la nuit, les hommes et les femmes, les professeurs et les élèves, les innocents et les coupables : le jour, le soleil éclairait l’activité humaine, la nuit, la lune baignait les dormeurs de sa veilleuse ; les hommes plantaient la petite graine et les femmes la transformaient en bébés ; les professeurs enseignaient et les élèves apprenaient ; les innocents étaient protégés et les coupables punis. Mais ça, c’était avant le progrès.

À l’ère woke, les progressistes cassent la nuit ce que les contribuables fabriquent le jour, les hommes prétendent faire pousser les bébés dans un organe qu’ils n’ont pas, les femmes peuvent exiger que l’on rende la langue incompréhensible pour ajouter une quéquette alphabétique aux adjectifs qui les décrivent, les étudiants enseignent aux professeurs leurs délires quotidiens, que ceux-ci récitent les mains jointes et les yeux baissés et les coupables de pogromes sont qualifiés de résistants, pendant que leurs victimes sont soupçonnées de fake news.

Le niveau des études baisse, mais l’éveil des étudiants s’élève proportionnellement

Plus le classement PISA de la France s’effondre, plus la conscience révolutionnaire atteint des hauteurs stratosphériques parmi les étudiants. Et plus l’école ou l’université est prestigieuse, plus la distance avec le réel s’accroît.

C’est ainsi que Sciences-Po Lyon n’autorise les « débats » qu’entre débatteurs du même avis, c’est-à-dire le leur. Sciences-Po Paris supprime les cours de danse de salon au motif que le professeur indique les pas de danse aux « hommes » et aux « femmes », qui sont des notions obsolètes. Science-Po Menton met des piquets de grève devant sa fac pour lutter contre « la censure de la Direction sur la Palestine » au nom de la « liberté d’expression ». 

Soyons précis, plus précis que la Direction de l’école et que les syndicalistes pro-palestiniens : il s’agit, pour ces incultes, de défendre « les victimes » du « colonisateur[1]», alias Israël qui, à la méconnaissance de ces étudiants, est le seul « colonisateur » de la planète. 

Du côté de la réalité

Ladite colonisation n’a jamais répondu à la définition d’une colonie, qui est la mainmise d’un État par un autre État ultramarin plus puissant, qui exploite la population et les matières premières du plus faible.

Bien sûr, utiliser les mots en fonction de leur sens est un conformisme qui sent son privilège blanc à plein nez. Les étudiants dûment woke n’ont pas ce travers. Eux attribuent aux mots leurs propres qualités. Il existe donc des mots non binaires et d’autres qui ont transitionné de leur définition originelle à un sens contraire, ou flou, voire à aucun sens, mais qui sont quand même utilisés pour leur sonorité agréable.

Seuls, les intégristes qui attribuent aux mots le sens que leur donne l’Académie française, peuvent comprendre pourquoi « Juifs » (synonyme : « israélites ») et « colonisateurs d’Israël » sont incompatibles. Pour commencer, les Juifs n’ont jamais possédé d’autre État que les royaumes juifs d’Israël, aussi prétendre que cet État a lancé depuis l’outre-mer une opération de « colonisation » sur un autre pays, plus faible, est absurde, faute de colonisateur. Que cet État plus puissant, dont la seule matière première est la matière grise de ses citoyens, ait exploité les « ressources en matières premières » du second est une hypothèse que les étudiants seraient bien en peine de démontrer. 

D’autre part, en 1967, Israël avait pris Gaza à l’Égypte, qui a refusé de récupérer ce territoire lors de la signature du traité de paix entre les deux ex-adversaires, en 1979. De plus et c’est fondamental, il n’a jamais existé, sur la planète Terre, un État palestinien qui eût pu prétendre être colonisé. D’où la chute du deuxième terme de l’équation, faute de combattus.

Enfin, et c’eût été de nature à justifier un non-lieu, cette « colonisation » s’est terminée quand les Israéliens se sont retirés sans contrepartie de Gaza en juillet 2005, avant la naissance des ignorants mentonnais qui se haussent du col. L’embargo militaire, lui, existe depuis 2007, quand le Hamas a renversé l’Autorité palestinienne, tuant des centaines de Palestiniens membres du Fatah-frère-ennemi et transformant la Bande en base militaire.

Croire ou savoir, il faut choisir

Pourquoi la Direction de Science-Po Menton a-t-elle dû préciser que « aucun slogan antisémite ne sera toléré ». Assimile-t-elle l’antisionisme à l’antisémitisme ? De fait, l’antisémitisme a fait 6 millions de morts en 1939-45 et le programme de l’antisionisme est d’en faire 7 millions de plus « du fleuve à la mer », c’est-à-dire en éradiquant l’État juif qui s’y trouve.

Le programme des grévistes, pour l’instant, se réduit à« Nous devons continuer à boycotter, à démunir et à sanctionner Israël ». Leur spécialité étant les sciences politiques, ils déploient le sens des nuances que demandent ces études pour expliquer leur action : « l’attaque récente est une conséquence directe de la violence qu’Israël inflige quotidiennement aux Palestinien·nes en Cisjordanie et à GazaLes peuples opprimés recherchent toujours la liberté et lorsque tout le reste échoue, ils se tournent vers la violence. Nous devons soutenir la Palestine.[2] »

La Direction de l’établissement possédant, apparemment, le cerveau qui fait défaut à ses élèves, comprend bien qu’un tel programme est justifié concernant l’agresseur, mais qu’il cumule bêtise et méchanceté s’il vise l’agressé. Les étudiants qui ont inversé les rôles ont le choix entre le déshonneur d’avouer qu’ils l’ont fait exprès et la guerre contre les profs pour avoir la moyenne. Ils auront les deux. On remarque au passage qu’ils ne sont pas meilleurs en maths, puisque les factions pro-palestiniennes accusent sempiternellement Israël de génocide, confondant la division et la multiplication : la population « palestinienne » a été multipliée par près de dix depuis 1948, pas divisée par un génocide ! Mais qu’importe le réel, quand on a l’ivresse de l’antisémitisme multipliée par le fla-con de l’ignorance !

[1] www.lefigaro.fr/nice/des-etudiants-de-sciences-po-menton-organisent-un-blocage-contre-la-censure-de-la-direction-sur-la-palestine-20231116

[2] https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/alpes-maritimes/menton/guerre-entre-le-hamas-et-israel-le-campus-de-sciences-po-menton-ebranle-par-les-publications-d-une-organisation-pro-palestinienne-2853872.html

Par Lilianne Messika le 20 novembre 2023

Causeur

mardi 14 février 2023

Surendettement : les français boivent la tasse!



Tribune libre d'Eléonore Bez, Conseillère régionale de la Région Sud du 14 février 2023

Il y a encore quelques années, le surendettement était vu comme le résultat de la mauvaise gestion financière d’un ménage ou bien comme un drame résultant d’un accident de la vie et causant une situation de détresse.

La France des surendettés était souvent celle des crédits renouvelables et du piège de la surconsommation.

La Banque de France a publié récemment une enquête typologique sur le surendettement des ménages. Elle y révèle un nombre de statistiques très intéressantes qui permettent de mieux comprendre la nouvelle nature de ce phénomène.

Prudents, les Français contractent beaucoup moins de crédits renouvelables, ceux-ci sont très décriés, et ne forment plus que 45% des dossiers.

En revanche, les crédits à la consommation « traditionnels » ont vu leur part augmenter et concernent désormais 61% des dossiers de surendettement déposés à la Banque de France.

Lorsque l’on regarde de près la répartition des retards de paiement des charges courantes, les arriérés de charges de logement représentent la moitié des sommes dues et sont ainsi présents dans 49% des dossiers.

En d’autres termes, une grande majorité des charges courantes des dossiers de surendettement concerne des gens qui n’ont tout simplement plus les moyens de payer leur loyer.

Il n'est d'ailleurs pas surprenant que 76% des dossiers de surendettement soient le fait de ménages qui sont locataires de leur résidence principale, car la propriété a toujours été un bouclier supplémentaire contre la pauvreté. La Banque de France constate en effet une nette diminution de la part des ménages propriétaires déposant un dossier de surendettement.

Ainsi pour préserver les Français, le programme de Marine Le Pen à l’élection présidentielle de 2022 prévoyait toute une série de mesures pour favoriser l’accès à la propriété, avec des mesures fiscales sur les droits de succession pour faciliter la transmission du patrimoine des classes moyennes, matraquées par une fiscalité confiscatoire.

Il est de ce point de vue intéressant de noter que la tranche d’âge la plus concernée par le surendettement est celle des 25-65 ans. Ils représentent 83% des dossiers déposés alors qu’ils ne sont que 60% de la population française. Cette classe d’âge est majoritairement celle des actifs que la hausse des prix de l’immobilier et des taux frappe de plein fouet, les contraignant à rester locataires alors même qu’ils ont un travail.

C’est en fait la France des « métiers essentiels » qui est surexposée au surendettement.

La catégorie socioprofessionnelle la plus importante est d’abord celle des employés, avec 31% des dossiers déposés, suivie par les chômeurs, 28% et enfin, les ouvriers, 22%.

La Banque de France estime que les deux tiers des ménages surendettés ont un niveau de vie inférieur au SMIC, et qu’environ la moitié seulement des revenus de ces ménages proviennent de leur travail. Ce sont donc majoritairement des gens qui travaillent, mais qui n’arrivent pas ou plus à finir les fins de mois avec les seuls revenus de leur activité.

Les premières victimes du surendettement sont aussi et surtout les mères célibataires. Alors que les femmes, cheffes de famille monoparentale ne représentent que 8% de la population française, elles sont concernées par 20% des dossiers de surendettement. Là encore, Marine Le Pen avait saisi cet enjeu de société majeur qu’est la pauvreté des mères célibataires qui n’arrivent plus à s’en sortir.

Ces quelques éléments permettent, en tout cas, d’esquisser un profil type des Français surendettés. Il s’agit en réalité de la catégorie de la population qui a été la plus frappée par les conséquences de la mondialisation, c’est-à-dire les actifs qui n’avaient que leur travail pour vivre et qui sont aujourd’hui contraints d’avoir recours à la solidarité caritative ou nationale, ou de boire la tasse lorsque celle-ci n’a pas la capacité de trouver une solution.

Plus encore, le profil majoritaire des surendettés est cette partie de la France à laquelle Emmanuel Macron et son gouvernement mènent une guerre économique et sociale implacable, dans les mots et dans les actes. Ce sont ceux qui n’ont « qu’à traverser la rue », « ceux qui ne sont rien », ceux qui devraient « s’acheter un costard ». Ce sont aussi ceux, triste coïncidence, que la réforme des retraites prévue par le gouvernement va briser encore davantage.

En effet, cette partie de la population est celle à qui l’on demandera de travailler deux ans de plus alors même que, bien souvent, elle n’arrive pas à travailler quand elle le désire et lorsqu’elle a la chance de travailler, ne gagne pas assez pour vivre. Les mères célibataires, particulièrement, n’avaient pas besoin de ce coup de pied de l’âne. Elles qui sont déjà dans une détresse économique et sociale intense et croissante comme le prouvent les chiffres de la Banque de France. La réforme du gouvernement prévoit ainsi que le minima des pensions à 1200 euros ne concernera que ceux qui ont une carrière complète, et ayant eu un salaire au niveau du Smic. Or, celles qui ont les carrières les plus irrégulières et souvent en dessous du Smic sont précisément ces mères célibataires si exposées au surendettement (20 %).

Cette réforme des retraites qui s’attaque ainsi aux Français les plus fragiles est un exemple du gouvernement de classe qui détruit peu à peu le pays.

Le phénomène de surendettement ne fait pas que des perdants. Car, si Macron a choisi de s’en prendre particulièrement aux actifs, aux mères célibataires et aux petits patrons, il y a une catégorie de la population qu’il a décidé de choyer : ceux qui ont fait du surendettement une affaire juteuse. Qui dit surendettement dit dettes, et donc créanciers.

En France, parmi les dix principaux créanciers qui détiennent 94% du surendettement, on retrouve les six plus grandes banques françaises que l’État a sauvées en 2008, avec l’argent des impôts des clients qu’elles chargent et surchargent jusqu’au surendettement. Un véritable cercle vicieux.

Les créanciers, ce sont finalement ceux auxquels Macron ne demande jamais rien.

Au Rassemblement National, nous défendons nos compatriotes vulnérables en préparant la réduction des impôts confiscatoires sur le travail et le patrimoine des plus modestes pour rediriger la contribution fiscale sur les superprofits des profiteurs de crise.

À la différence de Macron qui favorise les rentiers de l'hyperclasse financière déracinée, nous faisons le choix de l’avenir et de la jeunesse en proposant l’exonération d’impôt sur le revenu pour les moins de 30 ans afin que l’avenir de la nation vive dignement, innove, entreprenne et travaille en France.

Nous protégeons la famille en ne laissant pas démunies toutes ces mères célibataires qui doivent, seules, travailler tout en élevant leurs enfants, qui sont aussi ceux du pays.

Nous voulons transmettre à nos enfants, aux générations futures, un pays dans lequel ils pourront vivre du fruit de leur travail et dans lequel ils pourront conserver et transmettre le patrimoine de leurs parents ainsi qu’acquérir le leur. Un pays, la France, dont ils pourront être fiers.

C’est cela le sens de notre engagement et c’est pour cela que nous nous battons chaque jour dans nos assemblées et sur le terrain.

RN

mercredi 7 décembre 2022

Maroc-Espagne : Un quartier de Fréjus privé d'aides suite à des affrontements entre la police et des supporters marocains



A situation extrême, mesure radicale prise par Frédéric Masquelier, président d’Estérel-Côte d’Azur Agglomération

En effet, selon nos confrères de Nice Matin, l'élu a décidé de suspendre les aides accordées au quartier de la Gabelle à Fréjus suite à des affrontements survenus mardi 6 décembre dans la soirée, après la victoire du Maroc face à l'Espagne lors de la Coupe du monde au Qatar.

Frédéric Masquelier a déclaré sur Facebook que "les aides de l’agglomération sont immédiatement suspendues"."Les équipes et les moyens mis sur place seront réaffectés vers d'autres quartiers", a-t-il indiqué. 

Le 7 décembre 2022

TV Libertés

mercredi 30 novembre 2022

Muselier rejoint Renaissance : « Bon débarras ! »



Lundi soir, Renaud Muselier siégeait donc au bureau exécutif de Renaissance à Paris, présidé par Richard Ferrand, aux côtés de Stéphane Séjourné, Aurore Bergé, Darmanin, Montchalin, Dussopt, Keller, Riester et autres macroniens passionnés et fidèles depuis des années. Il a plongé après une longue carrière consacrée à la droite, des déclarations à l’emporte-pièce comme s’il en pleuvait, des protestations de fidélité innombrables… Mais, pour le carriériste aveugle, tout passe. Et comme disait le regretté Edgar Faure, « Ce n’est pas la girouette qui tourne, c’est le vent ». Le vent a tourné. Renaissance, l’ex-LREM ? « C’est le seul parti raisonnable », explique Muselier à Nice-Matin.

Le choix de Muselier, président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, n’aura surpris personne. C’est l’aboutissement d’un cheminement, comme on le dit des grandes conversions. En l’occurrence, l’aboutissement de l’abandon des dernières convictions du personnage au profit de son intérêt personnel et électoral. Il avait à peine surpris, Renaud Muselier, lorsqu’il avait quitté les Républicains en novembre 2021. Il avait surpris moins encore lorsqu’il avait appelé à voter Macron lors de l’élection présidentielle en février. Comme la candidate LR au soir du premier tour.

Sa décision n’a de quoi sidérer personne, et pourtant, ses anciens amis LR ne le ménagent pas. À l’image de Retailleau : « Voir Renaud Muselier siéger au bureau politique de Renaissance au milieu d’un parterre d’anciens socialistes me fait de la peine pour lui. »

Ou de son ancien compagnon de route, comme on disait au PC, Éric Ciotti, qui tire à vue : « Le mot traître a un nouveau synonyme : Muselier […] Méprisable et ridicule », exécute celui qui a de bonnes chances de prendre la présidence du parti des Républicains.

Les deux hommes ont pourtant été proches longtemps. Ciotti a contribué à faire élire Muselier à la tête de la région. Une nouvelle fois confronté à ses démons tentateurs, ceux de la gamelle macroniste, LR veut tourner la page. « Bon débarras », exécute l’ancien député Bernard Carayon, homme de droite et soutien de Ciotti, qui connaît Muselier depuis plusieurs décennies. À BV, Carayon confie : « C’était un jeune homme sympathique et doué qui a grandi dans l’ombre de Jean-Claude Gaudin [l’ancien maire de Marseille, NDLR], mais il aime trop le confort et pas assez le combat. C’était prévisible. À chaque fois qu’il recevait le président de la République, c’était en grande pompe. Il a voulu sauver sa peau et ménager sa clientèle. Mais la politique, ce n’est pas le commerce. » Pour les cadres de LR, ce mouvement ne change rien à la course qui oppose Ciotti, Retailleau et Pradié pour le fauteuil de président du parti.

Mais ce transfert attendu révèle une fois encore l’inconfort extrême et l’ambiguïté consubstantielle d’une partie de cette droite qui fut en réalité macroniste avant Macron et se laissa dévorer peu à peu par le macronisme… d’après Macron. Certains de ses caciques font carrière depuis des années au sein du gouvernement, comme Bruno Le Maire ou Gérald Darmanin. Et Sarkozy soutient désormais au grand jour son ami Macron. La droite de Ciotti, de Wauquiez et de Retailleau aura fort à faire pour se débarrasser du vieux piège usé, rouillé, couinant, si commode pour les démolisseurs du pays, ce piège grossier de « l’alliance avec l’extrême droite ».

Une rengaine reprise une fois encore par Muselier. La droite doit choisir, explique Muselier dans un court texte, entre « l’addition des raisonnables avec une culture de gouvernement », soit ceux qui ont jeté la France dans le mur avec application, et « l’union des droites extrêmes, sur fond de populisme, de nostalgie ou de peur ». La baudruche de carnaval de l’antiracisme ressort lorsqu’il s’agit de laisser la France aux mains du mondialisme destructeur. Mais derrière les grands mots perce le souci du carriériste : « Perdre trois présidentielles, passer de 350 députés à 60 et ne plus tenir aucune ville de 100.000 habitants aurait dû calmer les stratèges du repli sur soi », explique Muselier. Le mot est lancé. Sa stratégie, c’est donc celle de la soumission au plus fort. Celle des compromissions. « La survie de la droite française en dépend, sinon elle se dissoudra dans le Rassemblement national », écrit-il. Tout sauf l’intérêt de la France et des Français… Sur le fond, il n'a pas tort. À droite, il faudra bien s'allier, disparaître ou trahir...

Mais voilà, Muselier fait ce choix honteux à un drôle de moment. Précisément au moment où le macronisme faiblit, perd son assiette. Les Français ouvrent les yeux, le Président n’est plus soutenu que par un Français sur trois. Les mécontents culminent à 62 %.

Muselier rejoint le confort du navire amiral au moment précis où il commence à prendre l’eau, quand la réalité des faits, la réalité de la crise migratoire, énergétique, scolaire, crise de la dette, du pouvoir d’achat, crise sanitaire, crise sociale, crise industrielle, crise agricole, où cette réalité déchire le voile de baratin, d’assurance et de mondialisme aveugle qui font la colonne vertébrale du macronisme. Ce geste quasi suicidaire est celui d’un homme dos au mur, assis sur un socle électoral de droite qu’il a trahi. Il sait que toute trahison se paie un jour. Il ne lui reste plus qu’à espérer un maroquin. À tenter le coup de la séduction auprès du prince qu’il combattait hier. Avec ce transfuge, la droite patriote, celle de Le Pen et de Zemmour, la droite réaliste depuis si longtemps, a encore gagné quelques points. 

Il reste à Muselier à vivre avec le supplice de Caïn si bien décrit par Victor Hugo, celui de la conscience : « Quand il se fut assis sur sa chaise dans l'ombre et qu'on eut sur son front fermé le souterrain, l'œil était dans la tombe et regardait Caïn. »

Par Marc Baudriller le 30 novembre 2022

Boulevard Voltaire

mercredi 23 novembre 2022

Islam: quand un chauffeur de bus impose le Coran aux passagers



Le Coran en unique bande-son dans les haut-parleurs de l'autocar pendant 40 minutes de trajet. Ce dimanche matin, le chauffeur d'une navette assurant la liaison entre Aix-en-Provence et Marseille a imposé, à ses quelque 50 passagers, l'écoute de psalmodies en arabe. Devant cet «incident inédit»«pas acceptable» dans un transport public, la Métropole Aix-Marseille-Provence a ouvert une enquête.Le volume sonore est élevé, rapporte France Bleu Provence, qui s'est procuré «une vidéo sans équivoque». Du premier au dernier rang, tous les passagers se voient infliger l'écoute du texte sacré de l'islam. Mais personne n'ose vraiment protester.

«C'est mon bus! Je fais ce que je veux. Si t'es pas content, tu descends», aurait lancé le conducteur à un usager lui demandant de stopper la diffusion avant le départ. Une dame âgée enjoint à son mari de ne pas réagir: «On est entre ses mains…». Seul un retraité algérien s'insurge: «Vous ne respectez pas la laïcité

Une jeune recrue d'un sous-traitant

À la Métropole, alertée dès lundi, on «comprend le sentiment de peur des passagers» et on «prend la chose très au sérieux». «Les principes de neutralité et de laïcité dans les services publics, ce sont des valeurs républicaines sur lesquelles nous ne transigerons pas, insiste-t-on dans l'entourage de la présidente Martine Vassal. Des enquêtes administratives sont faites sur tous les agents qui travaillent pour la métropole.»

Sauf que le conducteur en question n'est pas un agent de la Métropole, mais une jeune recrue d'un sous-traitant. Convoqué par son employeur, il donne une autre version des faits: il écoutait ces versets sur son téléphone, et ne se serait pas aperçu qu'il était encore allumé quand il l'a mis dans sa poche.

Une procédure disciplinaire

«Ce n'est pas quelqu'un de radicalisé, précise-t-on à la Métropole. Même si on peut se demander si imposer l'audition de sourates dans un car n'est pas déjà une forme de radicalisation… En tout cas, on a demandé qu'il ne conduise plus sur nos lignes le temps de l'enquête.»

La régie des transports, la RDT 13, n'a pas répondu au Figaro. Selon Paul Sillou, son directeur général, invité sur France Bleu, elle «est en train de recueillir des éléments dans le cadre d'une procédure disciplinaire».

Par Stéphane Kovacs le 22 novembre 2022

Lire la suite sur Le Figaro


vendredi 11 novembre 2022

Arrivée le l'Océan Viking à Toulon : Reconquête s'impose comme le premier opposant à Macron sur l'invasion migratoire

 




Eric Zemmour (Reconquête!)sur Cnews le 11 novembre 2022

 

Communiqué de David Rachline, Maire de Fréjus,vice-président du Rassemblement National



La décision du gouvernement et de la présidence de la République française d'accueillir, contrairement à l'Italie, le bateau Ocean Viking, à Toulon, marque un nouveau renoncement des dirigeants français.

En théorie garant des intérêts supérieurs de la France et des Français, le pouvoir macroniste a une nouvelle fois choisi de céder aux injonctions idéologiques et/ou intéressées d'organisations acquises au globalisme et au libre-échangisme débridés.

Nul ne s'étonnera de trouver parmi celles-ci la Commission européenne, présidée par l'inénarrable Ursula von der Leyen, plus préoccupée par les désidératas des puissants de ce monde que par les intérêts vitaux des peuples européens. On s'étonnera davantage hélas, de trouver parmi ces lobbyistes du capitalisme mondialisé, les héritiers - d'aucuns diraient les résidus -  de la gauche française, jadis en charge de la défense des intérêts du monde du travail et des catégories populaires.

Car si tout un chacun peut évidemment être sensible à la détresse de ces migrants économiques, fuyant autant la pauvreté que l'absence de perspectives, il faudrait être aveugle pour ignorer la situation dramatique dans laquelle se trouve notre pays, en tous domaines ou presque. Le chômage de masse, la pauvreté grandissante, la paupérisation générale, y compris des catégories sociales autrefois aisées, la violence qui gangrène les quartiers populaires, la crise énergétique, que nul n'ignore, devraient conduire tout gouvernement un tant soit peu responsable à faire preuve de fermeté.

Il en va des intérêts vitaux de notre pays et de notre peuple !

Las, de Macron à Darmanin, nos dirigeants ne semblent désormais plus capables que de gesticuler pour parvenir, une fois encore, à tromper les Français. Ou, comme on l'a vu récemment, d'utiliser la moindre maladresse pour tenter de discréditer leurs adversaires politiques.

Il est plus que temps pour la France de se doter d'un gouvernement et d'une présidence responsables et déterminés, faisant primer en toutes circonstances les intérêts du peuple, contre la tyrannie du libre-échangisme et du profit, et ses charognards sans scrupules que sont les passeurs et autres trafiquants d'êtres humains.

C'est notre responsabilité d'élus et dirigeants du Rassemblement National, que de nous préparer à assumer ces responsabilités, au service des Français.

RN

Communiqué des élus RN du Var



Communiqué de Laure Lavalette, Stéphane Rambaud, Philippe Lottiaux, Julie Lechanteux, Franck Giletti, Frédéric Boccaletti, Philippe Schreck, députés du Var du RN le 10 novembre 2022

Nous avons appris par voie de presse l’arrivée du bateau “Ocean Viking” sur la commune de Toulon.

Cette arrivée, prise sans aucune concertation avec les élus, découle d’une succession de décisions politiques qui mettent la France au pied du mur. Face à ce fiasco et devant la détresse d’êtres humains, personne ne peut rester insensible et une assistance alimentaire, sanitaire et médicale doit être apportée aux femmes et aux hommes qui sont à bord.

Le gouvernement français porte une lourde responsabilité dans les drames qui surviennent en Méditerranée depuis bientôt dix ans. Les passeurs criminels qui exploitent la misère humaine savent qu’ils peuvent compter sur l’absence totale de fermeté de l’Etat et le soutien d’associations telles que SOS Méditerranée qui viennent parfois à quelques milles des côtes libyennes pour recueillir ses embarcations et les amener vers l’Europe, au mépris de toutes les conventions internationales en vigueur. Cet état de fait crée un appel d’air migratoire et encourage de plus en plus de personnes à prendre les mêmes risques.

Les élus varois du Rassemblement National seront très attentifs à la gestion de cette crise et aux décisions qui en seront tirées pour qu’elle ne se reproduise plus. Le modèle de l’Australie rappelle que seule la fermeté en matière migratoire peut mettre fin aux traversées de la Méditerranée et aux drames qui s’y jouent. Enfin, nous demandons au gouvernement de mettre enfin en place les politiques de coopérations essentielles à la stabilisation des pays de départ.

RN


jeudi 29 septembre 2022

Délinquance des mineurs : mensonges ou déni ministériel ?



Communiqué de presse de Julie LechanteuxDéputée RN du Var du 29 septembre 2022

Mardi 27 septembre, j’ai participé à l’audition de monsieur le garde des Sceaux en Commission des Lois et le thème de ma question l’a visiblement dérangé, tant l'insécurité est particulièrement symptomatique des manquements de son ministère. En effet, les jours se suivent et se ressemblent, le ministre des détenus continue de voir la France comme un pays épargné par la violence de plus en plus radicale.

Je l'ai donc interrogé sur ses projets en matière de traitement de la délinquance des mineurs, celle-ci ayant nettement explosée durant les dernières décennies et plus particulièrement avec l’arrivée de milliers de mineurs étrangers isolés sur notre territoire. Monsieur le ministre a alors rétorqué que : « il semble que la délinquance des mineurs soit en baisse ».

Dans sa déconnexion avérée de la réalité du terrain, Éric Dupond-Moretti semble oublier que les chiffres existent, et qu’ils lui donnent tort. Aujourd’hui encore, de nouvelles données statistiques, étayées dans un article du Figaro, viennent infirmer les propos du ministre, davantage dans l’autosatisfaction que dans l’étude de solutions pour protéger l’intégrité des Français. Ainsi, s’appuyant sur un rapport sénatorial récent, l’article vient rappeler de tristes réalités au ministre.

À la baisse évoquée par le garde des Sceaux, les faits répondent que les mineurs délinquants sont surreprésentés pour certains crimes, en étant responsables de 40% des vols violents, et représentant 20% des mis en cause pour trafic de stupéfiants.

L’article stipule également que si la délinquance des mineurs n’a pas augmenté de façon faramineuse ces dernières années, cela n’est dû qu’à l’explosion de la violence des majeurs, venant minorer celle des plus jeunes.

Face à ce déni avéré, allié à une incompétence probable, les députés du Rassemblement National continueront à rappeler à monsieur le ministre que la soumission de son ministère à des doctrines comme celle du « pas de vague » est nuisible pour la sécurité de nos concitoyens.

Le laxisme judiciaire ne saurait conditionner l’avenir de la France, l’insécurité sur notre territoire repoussant tous les jours des limites qui nous paraissaient infranchissables il y a encore quelques années.

RN