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mercredi 4 septembre 2024

Va-t-on enfin dire à Anne Hidalgo que Paris ne lui appartient pas ?



Dans un entretien au journal Ouest-France, samedi 31 août, Anne Hidalgo s’est félicitée de la très belle réussite des Jeux olympiques et paralympiques. Réussite qu’elle s’attribue, bien évidemment. En effet, s’il est une chose que partagent Emmanuel Macron et le maire de Paris, c’est une autosatisfaction sans limites.

Et, donc, dit madame Hidalgo, « ces Jeux sont un accélérateur de toutes les transformations de la ville. Paris ne sera plus jamais comme avant : dans l’esprit des Français, dans l’esprit des Parisiens, dans l’esprit du monde. » C’est pour que ces moments festifs demeurent dans les mémoires, à l’instar de la libération de Paris que nous venons de commémorer – « même si je ne veux pas comparer ce qui ne l’est pas », dit-elle, mais quand même –, elle a décidé que les anneaux olympiques resteraient sur la tour Eiffel.

Un caprice de plus

« En tant que maire de Paris, la décision me revient et j’ai l’accord du CIO. Donc, oui, ils vont rester sur la tour Eiffel », assure-t-elle. Avec la baignade dans la Seine, les femmes célèbres statufiées en résine et les 50 km/h sur le périphérique, les anneaux constitueront l’héritage des Jeux dans la capitale. Car tout est redevenu rose, pour le maire de Paris, qui affirme : « Les détracteurs ont compris que leur entreprise de dénigrement n’a plus de poids, car à la place, on est dans un message d’inclusion et de tolérance. »

Faut-il le dire ? Anne Hidalgo n’a consulté personne. C’est son caprice du jour, un de plus.

Reste que ça ne plaît pas à tout le monde et la bronca commence à monter. Rachida Dati, ministre de la Culture « démissionnaire », a dégainé et alerte, sur X : « Avant toute prise de décision et toute annonce en la matière, il est important que toutes les procédures et consultations visant à la protection du patrimoine soient respectées », même si « l’accrochage des anneaux olympiques en avait exceptionnellement été exempté par la loi olympique, mais à titre temporaire ». Elle ajoute : « La tour Eiffel est un monument protégé, œuvre d'un immense ingénieur et créateur. Le respect de son geste architectural et de son œuvre nécessite, avant d'y apporter toute modification substantielle, une autorisation de travaux et une évaluation de l'impact, conformément au Code du patrimoine. »

 

 

La tour Eiffel n'a pas une vocation d'antenne publicitaire 

Une pétition en ligne a été lancée pour que les Français puissent donner leur avis sur ce projet, projet contre lequel l'Association des descendants de Gustave Eiffel (ADGE) a manifesté sa « désapprobation ». Elle écrit, dans son communiqué : « Il ne nous paraît pas opportun que la tour Eiffel, devenue depuis sa construction, il y a 135 ans, le symbole de Paris et, par extension, de la France elle-même dans le monde, se voie adjoindre le symbole d'une organisation extérieure, de façon pérenne, quel qu'en soit le prestige. »

« La tour Eiffel n'a pas une vocation d'antenne publicitaire », dit le président de l’ADGE, avant de conclure : « Anne Hidalgo aurait sûrement dû dire qu'elle souhaitait garder les anneaux olympiques, pas qu'elle l'avait décidé, et demander l'avis du Conseil de Paris et de personnalités compétentes. »

Par Marie Delarue le 3 septembre 2024

Boulevard Voltaire


mercredi 7 août 2024

LFI déprime ? Normal, les JO sont aux antipodes de ses « valeurs » !



Ces JO semblaient, pour les membres de La France insoumise, commencer sous les meilleurs auspices. 

La cérémonie d’ouverture, wokiste à souhait - à un petit bémol près du côté de Jean-Luc Mélenchon -, les avait ravis. Las, ils déchantent aujourd’hui. On les sent moroses, déprimés, pour ne pas dire dépressifs. Il y a tout d’abord l'omniprésent triomphalisme cocardier : le sport, on le sait, est le dernier refuge du patriotisme, le seul endroit où il a, en principe, encore le droit de s’exprimer. Mais pour La France insoumise, c’est encore trop. Pour le député LFI de Seine-et-Marne Arnaud Saint-Martin, « la couverture chauviniste des JO sur le service public audiovisuel est pénible ». Selon lui, « tout est cadré en fonction des performances espérées des sportifs français ». Bref, conclut-il : « l’heure est à la régression nationaliste ». Rien que ça.

Il est vrai que l’excellence sportive est aux antipodes des « valeurs » de LFI et de la gauche en général. Les mots clés des JO sont la rigueur, l’émulation, le mérite, l’exigence, le fair-play, le respect des règles imposées et l'acceptation des arbitrages du jury. Chacun cultive ses talents, qui ne sont pas les mêmes pour tous. 

Parfois, comme Léon Marchand, ce sont même des « héritiers », horresco referens, au sens bourdieusien du terme, ayant profité d’un terreau familial et de la transmission parentale. Les épreuves ont lieu en temps limité, tous sur la même ligne de départ. Les médailles ne sont pas décernées sur dossier, entretien, test de personnalité ou contrôle continu. Et les vainqueurs - drapés dans le drapeau tricolore - sont ovationnés comme des héros. Or, pour LFI, seules les victimes autoproclamées ont droit à la considération.

Et si ces JO peuvent se dérouler dans un climat serein, propre à la concentration des sportifs et à la liesse du public, c’est que Paris est sécurisé, quadrillé, surveillé par des forces de l’ordre en nombre, qui contrôlent et mettent hors d’état de nuire les délinquants de tout poil. Sans parler des militaires de Sentinelle. Preuve que quand on veut, on peut. « Les Parisiens sont en train de vivre dans une municipalité "d’extrême droite" sans le savoir », s’amuse l’influenceur Damieu Rieu, « fin des vendeurs à la sauvette, sécurité, absence de hordes de migrants… c’est possible. Ce n’est pas une dictature. C’est même plutôt agréable, apparemment. »

On comprend que cela en défrise plus d’un, du côté de la gauche : ne l’appelez plus Anne Hidalgo mais Anne Hidalliot, maire de Parignan. Qui l’eût cru ? Que les députés LFI se rassurent : cette parenthèse enchantée, comme son nom l’indique, ne durera qu’un court moment. Parce qu’en France, il est convenu - et c'est aussi absurde que désolant - de dénigrer, diaboliser, repousser avec horreur ces recettes éprouvées de réussite dès lors qu’elles ne concernent plus le sport.

Par Gabrielle Cluzel le 6 août 2024

Boulevard Voltaire

mardi 5 décembre 2023

Stupeur pour les JO 2024 : Hidalgo annonce qu’on ne sera pas prêts !



Les jeux olympiques et paralypmiques, les JOP en forme courte, promettaient d’être un grand événement. Le monde entier allait voir ce qu’était la France. Eh bien, le monde entier est en train de le voir, et ce n’est pas exactement ce qu’il attendait : Anne Hidalgo a avoué sur le plateau de « Quotidien » le 22 novembre, que les transports et la « mise à l’abri » des SDF ne seraient pas « prêts » pour les Jeux.

On s’en doutait : les étrangers auraient dû nous le demander. C’est un peu comme si tous nos futurs hôtes étaient en train de vivre ce tristement célèbre « syndrome de Paris », cette confusion mentale profonde qui saisit, paraît-il, certains touristes japonais. Ils attendaient de la splendeur photogénique, et se retrouvent face aux vendeurs de tour Eiffel, aux violeurs du Champ de Mars, aux Uruk-Hai de la colline du crack - tout cela dans une neige de papiers gras et un entêtant fumet de poubelles mûres. Ajoutons à cela le métro, les grèves et les travaux : on imagine l’ampleur du choc.

Anne Hidalgo a touché juste

Face à ce surgissement inattendu de la vérité, la Macronie a sorti une force de réaction rapide en la personne de Clément Beaune, ministre délégué chargé des Transports. Ce 5 décembre dans la matinale de CNEWS-Europe1 face à Sonia Mabrouk, il a déploré que le maire de Paris préfère faire le buzz que de participer aux comités stratégiques. Valérie Pécresse, présidente de la région Ile-de-France, a ironisé de son côté : « Merci à elle de résoudre le problème des embouteillages dans Paris pour permettre la circulation des bus ! ». Ces réactions, toutefois, peinent à masquer le fait qu’Anne Hidalgo a touché juste. 

La Seine devait être baignable, les travaux terminés, la ville nettoyée comme pour une visite de Catherine II en Crimée (les célèbres villages Potemkine) –ou de Xi Jinping à San Francisco…

Las ! Il suffit de se promener un peu dans ce prétentieux cloaque qu’est Paris pour constater qu’effectivement, rien n’est encore prêt, et que les transports comme les SDF ne sont que la partie émergée de l’iceberg. Les crackeux de la porte de la Chapelle seront probablement répartis dans les villages de France, mais comment va-t-on faire pour les attentats terroristes, pour les « supporters anglais », pour les vols avec violence sur l’autoroute A1 ? Comment va-t-on expliquer aux touristes que le Coca-Cola coûte 12 euros en terrasse sur les Champs, mais que pour ce prix-là, vous aurez, en guise de paysage, des troupeaux de « Lacoste-TN » agressifs, des mobylettes et des barrières de chantier ?

Au fond, pour une fois, Anne Hidalgo a eu un vrai mérite : celui de dire la vérité. En disant que Paris ne sera pas vraiment en mesure d’accueillir les JO, elle révèle évidemment qu’elle est incompétente (ce dont personne ne doutait), mais également que cette faillite est collective : Beaune, Pécresse et beaucoup d’autres n’y sont pas pour rien. Rappelons tout de même qu’Anne Hidalgo a porté les couleurs du PS à la présidentielle de 2022, et Valérie Pécresse celles de LR. Qui arrêtera cette emprise de l’incompétence ? Et qui fera un jour, à nouveau, de Paris, la capitale jadis enviée du monde, aujourd’hui à mi-chemin entre le musée pour touristes obèses, le refuge pour privilégiés aveugles et le campement de migrants clandestins ? Sacré mélange. 

Cela ferait une belle cérémonie d’ouverture...

Par Arnaud Florac le 5 décembre 2023

Boulevard Voltaire


vendredi 2 juin 2023

Élisabeth Borne, digne héritière d’Anne Hidalgo !



On défraie la chronique comme on peut, par ses mérites, ses succès, le charme de sa voix ou la voix de ses charmes : la Première ministre Élisabeth Borne vient, elle, de tenter d’exister, dans un entretien à Radio J, par une polémique politico-historique en affublant le Rassemblement national de ce jugement lapidaire : ce parti serait le digne « héritier de Pétain ». Rien de moins.

Propos qui lui a aussitôt valu un jugement tout aussi lapidaire de Sébastien Chenu, député RN du Nord, vice-président de l’Assemblée nationale et vice-président du Rassemblement national : « Élisabeth Borne est à la fois inculte, indigne et incapable. »

Rappelons en effet que le vainqueur de Verdun a reçu les pleins pouvoirs lors d’un vote sans appel de l’Assemblée nationale des 649 (sur 849) députés présents : 80 (57 députés et 23 sénateurs) votent contre, 569 pour (357 députés et 212 sénateurs, soit 87,67 % des suffrages exprimés)… et, qui plus est, de parlementaires très majoritairement issus du Front populaire de Léon Blum.

Des esprits chagrins se gausseront aisément qu’un Premier ministre qui ne gouverne qu’à « coups de 49.3 » et « cherche majorité désespérément », elle, se soit hasardée dans une telle comparaison historique !

Élisabeth Borne n’est toutefois pas la première femme politique « inculte et incapable » à se fourvoyer dangereusement dans les comparaisons historiques « indignes » : Anne Hidalgo, alors simple Première adjointe à la Mairie de Paris, n’avait-elle pas déclaré le 24 septembre 2012 sur i-Télé (devenue CNews) à propos du Front National de Jean-Marie Le Pen : « L’Histoire a du sens, le Front National n’est pas un parti qui s’est constitué dans le cadre républicain, c’est un parti qui a lutté contre la République, qui a soutenu pendant la guerre la collaboration avec les nazis »…(1)

Soutenus avant même d’exister, puisque fondé le 5 octobre 1972 ! Le FN ou l’art de maîtriser l’ubiquité spatiotemporelle…

Des esprits chagrins (les mêmes ?) se gausseront, et avec la même aisance, en rappelant le résultat électoral d’Anne Hidalgo à l’élection présidentielle de l’année passée : 1,75 %.

Les « incultes, indignes et incapables » seraient-elles frappées d’une malédiction ? Allez savoir… Mais, tout de même, avis aux imprudentes !

(1) La future Maire de Paris sera condamnée pour ses propos en 2016 à une amende avec sursis de 500 euros, un euro de dommages et intérêts au Front national, et 2 000 euros pour les frais de justice !

Par Philippe Randa le 31 mai 2023

Eurolibertés


lundi 6 février 2023

Rats, migrants, insécurité, loyers fous : le Paris d’Hidalgo se vide, selon l’Insee



C’est Le Parisien qui l’écrit en une le 5 février : «  perd ses habitants. » De fait, « en dix ans, 123.000 personnes ont quitté la capitale ». Et si la capitale continuait à se dépeupler à ce rythme, elle compterait, en 2050, moins de 2 millions d’habitants, prédit l’INSEE.

La Saint-Valentin et son business approchant à grands pas, la télévision d’État nous offre en fin de JT une mini-série sur les villes et l’amour. Elle s’ouvre sur « la ville la plus romantique du monde », à ce qu’il paraît. C’est peut-être encore vrai pour les étrangers et les touristes en mal de chromos, de 2CV Citroën et d’accordéon. Ça l’est nettement moins pour les Parisiens qui, eux, s’enfuient vers des cieux plus vivables.

Rivale de longue date de l’actuel maire  (actuellement maire du VIIe arrondissement) a vivement réagi sur Twitter : «  est devenue une ville qu’on fuit : voilà le bilan que la majorité socialiste-verts aura à assumer en 2026 ! » Pas faux…

Fin décembre, l’INSEE a publié ses chiffres : depuis 2012, les Parisiens prennent la poudre d’escampette et la fuite s’est accélérée pour atteindre en moyenne 12.400 personnes par an entre 2014 et 2020 et 123.000 personnes en dix ans. Une chute entamée à la fin du mandat Delanoë et poursuivie une décennie durant sous la houlette d’Anne Hidalgo.

Devant ces chiffres, la mairie de  fait comme d’habitude : réponse à côté de préférence. Oui oui, la mairie compte s’attaquer à ce désamour. Et comment ? En accroissant le parc de logements publics, moins chers, et en adaptant la ville aux enfants.

Des logements publics et sociaux, il y en a pléthore, à Paris. Il y a même des arrondissements (ceux du nord de la capitale) où l’on a l’impression de ne voir que cela. Reste à savoir qui en bénéficie. Et si  est le seul département francilien à perdre des habitants, c’est parce que la vie y est devenue cauchemardesque entre rats, immigration folle, , saccage des quartiers, saleté, tout pour les vélos et des loyers de folie.

Avec une densité de population intra-muros supérieure à New York et même à New Delhi, la capitale française devient insupportable à vivre au quotidien. D’autant qu’aux « désagréments » cités plus haut, il faut ajouter des transports en commun sursaturés malgré l’augmentation sévère du passe Navigo, les manifestations et les défilés qui paralysent ce qu’il reste de circulation un jour sur deux, la hausse de 52 % de la taxe foncière en 2023. Et, en prime, la panique des Jeux olympiques en plein cœur de ville dès l’année prochaine.

Surtout, la ville a totalement changé de visage, avec des quartiers dorénavant 100 % ethniques : indien autour de la gare de l’Est, chinois à Belleville et dans le Xe, vietnamien et thaï dans le XIIIe, maghrébin puis africain de Stalingrad à Barbès, ouvert aux camps de migrants vers la porte de la Villette, avec des « marchés aux voleurs » institutionnels sous le métro aérien et porte de Clignancourt… Et puis, sur les berges de la Seine et dans ce tout petit cœur de ville qui démarre dans le Marais pour rejoindre l’avenue Montaigne et les Champs-Élysées, il y a le  du grand luxe, celui de l’intelligentsia friquée qui se rend à vélo ou en voiture de fonction à la nouvelle Samaritaine, remontant une rue de Rivoli désormais dévolue aux deux-roues…

Les  qui le peuvent se sont échappés de leurs quartiers saccagés, abandonnant une ville qu’ils ne reconnaissent plus. Les familles ont fui, elles aussi, chassées par les prix et par la contrainte scolaire d’une « mixité sociale » trop souvent synonyme de baisse de niveau…

 vit encore de souvenirs, mais la capitale est à l’image du pays : sur la pente savonneuse et fatale du déclassement.

Par Marie Delarue le 6 février 2023

Boulevard Voltaire

jeudi 29 septembre 2022

La gauche en faillite s’enferme dans le sectarisme





Le spectacle que donne la gauche ces jours-ci révèle ce qu’elle est devenue : un mouvement sectaire qui ne produit qu’interdits et rejets. Ce mercredi, les députés LFI, PS et Renaissance ne participeront pas au match de football des parlementaires organisé en soutien à la lutte contre le cyber-harcèlement des enfants. Ces élus ont estimé que faire équipe avec des députés RN reviendrait à banaliser cette formation. Aurore Bergé, présidente du groupe macroniste à l’Assemblée, explique qu’une telle réunion créerait « un symbole qui se retournerait contre nous ». Marine Le Pen a eu beau jeu, ce matin sur RTL, de moquer des « pignoufs » seulement capables d’exprimer « de la haine, tout le temps » en mettant de la politique jusque dans le sport. Auparavant, Anne Hidalgo s’était indignée, avec d’autres « progressistes », des législatives italiennes qui ont donné la victoire à l’union des droites, menée Giorgia Meloni (Frères d’Italie)

Pour Hidalgo, le succès de Meloni est celui d’un « parti d’extrême droite néo-fasciste » et d’un « populisme qui nous menace ». La candidate (PS) à la présidentielle, qui a récolté 1,7% des voix, voit la victoire de l’union des droites comme « une triste journée pour l’Europe qui renoue avec les heures sombres de son histoire ». Pour leur part, les « écoféministes » de la Nupes, engagées dans une chasse à l’homme sans retenue, dévoilent l’effrayant visage de fanatiques « ayatolettes » cherchant à imposer une police des mœurs jusque dans l’intimité de la vie sexuelle des couples.

La gauche française a ceci de commun avec Vladimir Poutine qu’elle devient de plus en plus hargneuse à mesure qu’elle s’affaiblit. La prétention de ces clans à décréter encore qui est fréquentable témoigne de l’enfermement mental de ces militants, persuadés de détenir la vérité en dépit des révélations de leurs faillites. Les catastrophes en série doivent, toutes, à la gestion dogmatique et impérieuse du camp du Bien. Plutôt que d’insulter les peuples qui se tournent de guerre lasse vers des offres anti-système, les donneurs de leçons feraient mieux de s’interroger sur leurs lourdes erreurs. Ce sont les écologistes qui, à la source, ont saccagé le parc nucléaire français et qui balafrent aujourd’hui les paysages d’éoliennes non rentables. Ce sont les pédagogistes qui ont fait s’effondrer le système scolaire en laissant l’islam s’infiltrer dans les consciences malléables des jeunes élèves. 

Ce sont les droits de l’hommistes qui ont ouvert les villes à une immigration impensée, au point par exemple d’avoir fait de la paisible Nantes, en trente ans  (dont vingt-trois ans de gestion de Jean-Marc Ayrault) une des villes les moins sûres d’Europe. Ce sont les féministes qui ferment les yeux sur la condition des femmes musulmanes et qui se gardent de protester quand une nantaise est frappée et violée, le 24 septembre, par trois Soudanais. Le Grand effondrement oblige à prendre conscience de ses causes. Elles viennent de ceux qui continuent à donner des leçons. 

Du balai !

Par Ivan Rioufol le 29 septembre 2022

Le Blog d'Ivan Rioufol

jeudi 15 septembre 2022

Paris, la ville lumière… éteinte!



C’est la dernière trouvaille du progressisme écolo : éteindre la Ville-Lumière ! Les noctambules parisiens n’ont plus que quelques jours pour profiter du somptueux spectacle de la Tour Eiffel illuminée jouant avec la lune et les étoiles… Soyons honnêtes, pour la Tour Eiffel, l’éclairage sera maintenu jusqu’à 23 h45, heure de départ du dernier visiteur. Mais, pour l’Hôtel de Ville, les musées et les mairies d’arrondissements, ce sera bien le couvre-feu dès 22 heures. Même tarif pour les ponts, lesquels ne seront donc plus illuminés, sauf si l’éclairage est nécessaire à la circulation des bateaux.

Toutefois, dans sa bonté, Anne Hidalgo a refusé d’arrêter l’éclairage des rues, pour des raisons de sécurité. En attendant, la place de l’Hôtel de Ville, le carrousel du Louvre ou le Champ de Mars ont toutes les chances de devenir des coupe-gorges. En effet, sur ces sites, ce sont les monuments qui éclairent l’environnement !

Cette mesure fait partie d’un grand plan qui doit permettre à Paris de réduire de 10% sa consommation énergétique. Il est notamment prévu de baisser la température de l’eau dans les piscines d’un degré (elle passera de 27 à 26 degrés, ça devrait encore aller) et dans les bureaux municipaux (là, on passera à 18 degrés, les fonctionnaires devront sûrement prendre une petite laine). Bref, après Lille et Marseille, Paris fait un petit geste pour le climat… 

On ne va tout de même pas râler parce qu’on consomme moins d’électricité…

Si ! Parce que ce sont des économies de bouts de chandelles, c’est-à-dire de la com. Il faut montrer au bon peuple qu’on est les bons élèves de la sobriété. 

On va économiser quelques millions, sur un budget parisien qui avoisine les 10 milliards, avec une dette de 7,7 milliards (laquelle a doublé sous Anne Hidalgo). Tout ceci est donc aussi efficace que le fliquage des magasins dont on vérifiait le mois dernier s’ils fermaient bien leurs portes quand la climatisation était en marche… En se passant d’une palanquée d’aménagements absurdes et de constructions hideuses, on ferait certainement plus d’économies. 

À ces critiques, on répliquera qu’il s’agit là de mesures symboliques. D’accord, mais le symbole de quoi ? Du fait que la moraline écolo sacrifie notre statut de capitale mondiale, et l’aura de Paris en tant que Ville-Lumière, à la religion du climat ! C’est aussi une façon de nous signifier que tous les plaisirs de la vie sont coupables. Qui dira encore que Paris est une fête, quand elle sera passée de la lumière à l’ombre ? 

Alors, j’ai une bien meilleure idée pour réduire drastiquement la pollution, les émissions carbone et la dette de Paris : annulons les funestes Jeux Olympiques !

Par la rédaction de Causeur le 15 septembre 2022

mercredi 13 juillet 2022

Anne Hidalgo ne parle pas des "surmulots" !



"Chaque 14 juillet, je suis à la tribune en me disant, ils sont en train de me défoncer les Champs-Elysées"... Bien évidemment, madame Hidalgo en bonne socialiste qui se respecte, nous parle là des milliers de militaires et les véhicules de nos armées qui vont défiler dans la capitale pour la fête nationale.

Elle ne parle aucunement des fameux "surmulots" qui surgissent dans les rues de Paris...