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jeudi 16 mai 2024

Dans Libération, 70 organisations appellent à ne pas voter pour les « extrêmes droites »



Lundi 13 mai, une tribune publiée dans Libération exhortait les Français à ne pas choisir les « extrêmes droites » lors des prochaines élections européennes. Problème : nombre des organisations signataires sont en partie financées par l’argent public.

Parmi elles, citons des syndicats comme la CGT ou la FSU, qui touchent chaque année des sommes considérables (plusieurs millions d’euros dans le cas de la CGT). À ces syndicats s’ajoutent diverses associations comme la Ligue des droits de l’homme (278.000 € en 2022 de subventions publiques), Oxfam (dont 34 % du budget venait de l’argent du contribuable, en 2023) ou encore la Cimade qui a perçu, en 2022, pas moins de 6.480.000 euros grâce aux subventions et au concours public.

Mais, au fait, qu’est-ce que ces associations appellent « les extrêmes droites » ? Bien qu’ils ne soient jamais nommés, on pense évidemment au RN et à Reconquête, à qui l’on serait tenté d’ajouter les partis souverainistes.

Dans le viseur : RN et Reconquête

Le RN caracole toujours en tête des intentions de vote, au-dessus de 30 %. Ajoutons les 6 % de Reconquête et les scores marginaux des listes « frexiteuses » et l’on arrive au constat suivant : « l’extrême droite » représente au minimum 40 % de l'électorat ! De quoi donner le vertige, sans doute, aux associations signataires. Se posent, alors, d’évidentes questions d’ordre éthique.

Si certaines associations signataires sont indépendantes de toute subvention publique et ne doivent donc rendre des comptes qu’à ceux qui les financent, en revanche, celles qui bénéficient de l’argent public, elles, ont des comptes à rendre aux Français. Or, lorsque plus de 40 % de ces Français votent « extrême droite », ces associations et autres organismes subventionnés ne devraient-ils pas avoir un minimum de décence ? Des associations qui vivent et se nourrissent de l'argent des Français et se permettent d'écrire : « Elles [les extrêmes droites] ont besoin que le malheur s’étende : elles en vivent, elles s’en nourrissent... »

Contacté par BV, Benoît Perrin, directeur général de Contribuables associés réagit : « Je trouve très gênant que des associations qui vivent en grande partie de la générosité imposée aux Français (via les subventions qu'elles touchent) puissent émettre des consignes de vote. » À ses yeux, une solution pour régler le problème serait d'« interdire les subventions aux associations politiques et favoriser encore davantage les dons aux associations. Les Français pourraient alors choisir librement la destination de leur argent durement gagné. » Bien que le parti ne soit pas spécifiquement nommé dans la tribune de Libération, Stanislas Rigault, porte-parole de Reconquête, réagit à son tour auprès de BV : « Ces associations sur-subventionnées ne représentent qu’elles-mêmes ! Quand l’État arrêtera-t-il de financer ces gens-là ? Il est coupable d’un double laxisme : idéologique et financier. »

Par Louis de Torcy le 15 mai 2024

Boulevard Voltaire

Projet pour l’Europe des nations et de la civilisation de R!




https://www.parti-reconquete.fr/programme-europeennes

Trafic de drogues : les zones rurales ne sont plus épargnées



Tribune d'Aurélia Beigneux, député RN au Parlement UE du 13 mai 2024

La consommation et la vente de drogue dans les zones rurales ont longtemps été taboues, mais les ravages de la petite délinquance ne connaissent aucune limite géographique. Des études récentes ont mis en lumière une augmentation du trafic de drogue dans nos campagnes, soulignant ainsi un déplacement du phénomène en dehors des centres urbains et des banlieues.

L'exemple de l'Ain est particulièrement révélateur, où l’on constate non seulement des affaires de trafic liées à la ville de Lyon mais également des points de deals locaux, avec une multitude d’affaires recensées ne représentant qu'une fraction de la réalité sur le terrain. Pour 680 000 habitants, l'Ain dispose seulement de quatre compagnies de gendarmerie et quatre brigades de recherche, avec une trentaine d'officiers de police judiciaire, dont aucun n'est spécialisé en stupéfiants : le manque de moyens et d'investigation spécifiques en zone rurale rend difficile la lutte contre ce phénomène.

Autre zone frappée par ce fléau : le Pays basque. Ce grand axe de pénétration du cannabis en France, avec environ dix tonnes en transit par an, attire les trafiquants qui tirent parti de la proximité avec l’Espagne. Ils s'approvisionnent en quantités réduites, rendant laborieux l'évaluation de l'ampleur du trafic. Dans l'Ain, certains délinquants admettent même qu'il est plus facile de faire du trafic dans un village que dans les zones urbaines où la présence policière est plus marquée.

Face à cette réalité, il est impératif de repenser les stratégies de lutte contre la drogue, en reconnaissant la nécessité d'adapter les moyens d'intervention aux spécificités des zones rurales. Ceci inclut une meilleure formation des forces de l'ordre, le développement de techniques d'enquête modernes capables de s'adapter aux nouveaux modes de communication des trafiquants, et une approche globale qui tient compte des particularités sociétales et économiques des communautés rurales.

Nos campagnes souffrent déjà de la crise agricole, du désintérêt de l’État et de la fermeture de services publics mais restaient des zones de paix : n’y ajoutons pas le fléau de la délinquance ! Ne gaspillons plus les deniers publics pour acheter une paix sociale inatteignable dans les quartiers : sauvons nos campagnes.

RN

dimanche 28 avril 2024

La Macronie en totale roue libre



Panique finale ou stratégie disruptive mûrement calculée ? Alors que les sondages sont toujours en berne pour la liste Renaissance et que la porte-parole du gouvernement Prisca Thevenot est lâchée par trois nouveaux conseillers, la Macronie a choisi ce samedi soir de lancer sur la table du débat des européennes deux sujets clivants, dans des domaines très différents : légalisation de la GPA et européanisation de notre dissuasion nucléaire. Rien que ça. Certes, les sujets sont dans l'air du temps (de la Macronie) depuis un bon moment, comme le relevait Arnaud Florac pour la dissuasion nucléaire. Certes, pour le moment, les éléments de langage choisis ne parlent que d'« ouvrir le débat », comme toujours.

C'est bien ce qu'a déclaré Emmanuel Macron dans un entretien avec de jeunes Européens, publié samedi 27 avril par les journaux du groupe (le premier groupe de presse quotidienne régionale) : « Je suis pour ouvrir ce débat qui doit donc inclure la défense antimissile, les tirs d’armes de longue portée, l’arme nucléaire pour ceux qui l’ont ou qui disposent sur leur sol de l’arme nucléaire américaine. Mettons tout sur la table et regardons ce qui nous protège véritablement de manière crédible. » Bien sûr, il a pris soin de préciser que la France garderait « sa spécificité mais est prête à contribuer davantage à la défense du sol européen ». Spécificité : l'avatar macronien de ce qui s'appelait naguère indépendance et souveraineté... Deux jours plus tôt, à la Sorbonne, le chef de l'État n'était pas allé aussi loin, « en même temps » oblige : trahir la France et renier de Gaulle à la Sorbonne, c'était too much, mais dans la PQR avec des jeunes, pourquoi pas ? Il a donc osé.

Samedi soir encore, on a eu droit à un grand morceau télévisuel où, sur BFM TV, Sarah El Hairy, ministre délégué chargé de l'Enfance, de la Jeunesse et des Familles s'en est violemment prise à Marion Maréchal pour son célèbre tweet demandant « Où est la maman ? ». Avec une télé complaisante (le bandeau mensonger, les relances de l'intervieweur qui lui tend les mots « appel à la haine »), elle aussi a osé. Osé accuser Marion Maréchal d'appel à la haine, de « mettre en danger les enfants » (de couples homosexuels) dans les cours d'école ! Elle s'est, en fait, ridiculisée. Mais au passage - et là, il faut la prendre au sérieux -, elle n'a pas oublié de déposer son petit caillou sur l'ouverture du débat sur la GPA, toujours avec les mêmes arguments : elle existe et l'inévitable « il faut sortir de l'hypocrisie ».

En fait, la Macronie use à outrance des armes éculées de la gauche : pour noyer son échec cuisant sur les plans économique, financier et sécuritaire, c'est la fuite en avant sociétale et européiste, histoire de diaboliser tous ceux qui oseraient émettre quelques doutes. Homophobes pour les uns et nazis poutinistes pour les autres. Ce sont aussi deux fenêtres d'Overton ouvertes. La ficelle est trop grosse et les trois droites qui sont apparues jeudi soir, à la soirée Les éveilleurs-BV, si solides sur les fondamentaux et finalement tellement proches, auraient tort de tomber dans le piège. Ce coup de volant à gauche s'explique certainement par le départ de l'électorat de droite des rangs macronistes et la concurrence de la liste Glucksmann. 

C'est donc une bonne nouvelle. Face à une Macronie qui s'enivre de mots et d'idéologie libertaire et européiste, la droite, plus que jamais, doit être la voix du réel - celui des échecs macronistes - et de l'espoir fondé sur ce qu'il convient de précieusement conserver face aux deux nouvelles braderies de ce samedi 27 avril.

Par Frédéric Sirgant le 27 avril 2024

Boulevard Voltaire

mardi 5 mars 2024

Européennes : EELV enjoint la gauche à boycotter les débats sur CNews



Mais pour qui se prend-elle ? Toujours plus discréditée dans l’opinion, l’extrême gauche continue de se rêver en boussole intellectuelle de notre société. Elle débite ses théories farfelues avec un aplomb déconcertant, assomme ses adversaires de ses jugements moraux, excommunie les mal-pensants… Comme dans les années 1970, où ses intellectuels faisaient encore la pluie et le beau temps. Ce temps-là est révolu, mais en attendant de s’en apercevoir, l’extrême gauche se croit toujours autorisée à faire sa loi.

L’extrême gauche en arbitre des élégances

Dernier exemple en date de cette fâcheuse habitude : la tentative de la tête de liste EELV aux prochaines élections européennes, une certaine Marie Toussaint, d’édicter les règles du débat. L’illustre inconnue vient ainsi d’adresser un courrier à Manon Aubry et Raphaël Glucksmann, candidats respectifs de La France insoumise et du Parti socialiste, les enjoignant eux aussi, à « opposer un refus ferme » à l’invitation de CNews pour un débat prévu le 30 mai prochain . « Nous autres, responsables politiques de gauche, avons le devoir de refuser de participer à l’effort de trumpisation de l’espace médiatique », leur écrit l’écologiste du haut de son magistère moral.

Dans cette lettre, consultée par L’Obs, Marie Toussaint accuse la chaîne d’être une « copie française de Fox News », dont « la dérive a atteint un point de non-retour ». Elle considère de plus que l’organisation d’un débat par CNews « ne constitue rien de plus qu’une acrobatique tentative de rééquilibrage des temps de parole des médias du groupe Bolloré, à l’heure où la fréquence TNT de CNews est remise en question par l’Arcom », l’autorité de régulation de l’audiovisuel.

 

Sur X (ex-Twitter), l’eurodéputée a partagé un courrier adressé fin février à Vincent Bolloré et Serge Nedjar, dirigeant de CNews. Elle y fait la liste des torts reprochés à la chaine, notamment « un manque criant de pluralisme ». Elle indique par ailleurs avoir été profondément choquée par l’émission En quête d’esprit dans laquelle une infographie présentait l’avortement comme une des principales causes de mortalité dans le monde. « Votre chaîne n’est désormais qu’une simple officine de propagande au service d’un combat civilisationnel (…) Je répondrai à tous les médias respectueux de la déontologie de leur profession. Votre antenne n’entre malheureusement plus dans cette catégorie », poursuit-elle. En résumé, Marie Toussaint reproche à CNews un manque de pluralisme, tout en interdisant le pluralisme des opinions sur la question de l’IVG. Logique.

L’indécence et la bêtise

On ne soulignera jamais assez la médiocrité intellectuelle de ces radicaux verts. Croient-ils vraiment que leurs idées et propositions navrantes manqueront au débat ? Il y a fort à parier que leur boycott puéril des plateaux de CNews ne fera du tort qu’à eux… Alors, tant mieux.

On pourrait même penser que leur mise en retrait, sur CNews et partout ailleurs, devrait aller de soi. À l’heure où les normes environnementales délirantes qu’ils ont imposées au niveau européen causent la détresse de tant de nos agriculteurs, les écolos seraient bien inspirés, en effet, de raser les murs. Au lieu de cela, hélas, ils se croient encore fondés à éructer et à censurer. La décence n’a jamais été leur fort. 

L’extrême gauche a touché le fond, mais elle creuse encore.

Par Jean Kast le 5 mars 2024

Boulevard Voltaire

mercredi 21 février 2024

Mayotte : instauration d'un Etat macroniste ?

 


Communiqué de André Rougé, Député RN au Parlement UE, Délégué à l'Outre-Mer du RN du 21 février 2024

Dans un entretien à La Voix du Nord, le sous-préfet de Dunkerque, François-Xavier Bieuville, récemment nommé à Mayotte en conseil des Ministres , s’est livré à des déclarations pour le moins incongrues.

Un préfet, grand commis de l’État, est naturellement contraint au devoir de réserve que lui confère la neutralité de sa charge. Or monsieur Bieuville s’est autorisé à émettre un jugement des plus négatifs quant à la progression du Rassemblement National, première force d’opposition du pays, dans certaines communes du département du Nord. Cette infraction à l’impartialité que lui impose sa fonction n’est pas acceptable.

Alors que Mayotte sombre dans le chaos d’une quasi-guerre civile, que l’autorité de l’État peine à s’imposer, le Président Macron et le gouvernement privilégient la tambouille politicienne et le combat électoral contre le Rassemblement National en missionnant un « Commissaire politique ».

Le nouveau monde que nous promettait Emmanuel Macron en 2017, ressemble, à regret, à l’ancien dans tout ce qu’il avait de plus sectaire et déconnecté du peuple.

En 1988, le président François Mitterrand évoquait « l’État RPR »  et fustigeait la politique de l’intolérance, des clans, des bandes et des factions !

Il est navrant, voire même inquiétant, de s’apercevoir qu’en 2024, subsiste une si regrettable politisation de la Fonction publique.

Il est urgent de rappeler au Président Macron, à messieurs Attal et Darmanin que les serviteurs de l’État n’ont, pour unique fonction que de servir l’État !

Les Mahorais, qui ont accordé à plus de 59 % leur confiance à Marine Le Pen en 2022, méritent comme n’importe quels autres citoyens français d’avoir un préfet qui considère leurs préoccupations liées à la criminalité, à l’immigration ou à la pénurie d’eau et qui soit résolu à y apporter des solutions, en l’occurrence l’instauration de l’État d’urgence.

Ces injustifiables et basses manœuvres politiciennes, que le RN ne saurait accepter et n’acceptera pas, visent à éloigner encore davantage le peuple français de la politique, et de ses représentants.

Il est grand temps d’avoir à la tête du pays des femmes et des hommes politiques réellement concernés par l’intérêt du peuple ; n’ayant comme seule boussole que l’intérêt général, et non partisan.

RN

mercredi 31 janvier 2024

En réponse à la détresse agricole : un traité de libre-échange avec le Chili !



La colère des agriculteurs gronde aux portes de Paris depuis lundi. Le Premier ministre du gouvernement Gabriel Attal, s’est adressé aux paysans dans une tentative d’apaisement : « Ce n’est pas normal que vous soyez empêchés d’utiliser certains produits, et que des pays voisins eux les utilisent, et que ça arrive ensuite chez vous. » En dénonçant cette concurrence déloyale directe, il semblerait de prime abord qu’il ait entendu les revendications des travailleurs de la terre. Ces derniers demandent la simplification des normes environnementales, une meilleure rémunération et la mise en place de leviers pour compenser la taxation du gazole non routier.

Des ressources énergétiques aux productions agricoles, il n’y a qu’un pas

Pourtant, à Bruxelles, les députés européens ont voté, à 66 voix contre 12 ,et 4 abstentions, pour un accord entre l’Union Européenne et le Chili. Ce traité prévoit la réduction de 99,9 % des droits de douane entre l’Union Européenne et le Chili. Dans le cadre d’une volonté de transition écologique vers une énergie plus propre, l’importation du lithium, minéral essentiel à la fabrication de batteries électriques justifiait cet accord facilitant l’échange de ces ressources. Pourtant, les exportations du Chili vers l’Hexagone représentent 9.000 tonnes de porc par an, 4.000 tonnes de viande ovine, 2.000 tonnes de bœuf. 196 produits agricoles supplémentaires seront progressivement libéralisés.

L’eurodéputé Thierry Mariani a voté contre cet accord. Il affirme que ce texte touche en grande partie les productions agricoles. « Tous nos produits seront sous pression » conclut-il sur Cnews.

Développement des accords de libre-échange

Ce développement des accords de libre-échange entre dans la stratégie de la Ferme à la fourchette, stratégie impliquant, entre autres, la réduction de 10 % des surfaces cultivables et donc une baisse de la production nationale. Cet accord avec le Chili suit de près l’accord de libre-échange avec la Nouvelle-Zélande en novembre dernier. Un accord de partenariat économique avec le Kenya, mettant en place des importations de fruits, de légumes et de fleurs est également en cours. Et ce n’est pas fini, d’autres projets d’accords avec le Mercosur, l’Indonésie l’Inde et la Thaïlande notamment sont posés sur la table.

Ce 29 janvier, six ans après avoir affirmé que l’Europe « est gagnante sur le Mercosur », Emmanuel Macron a demandé un report du traité de libre-échange entre le Mercosur et l’Union Européenne. (Ce qui n'a pas empêché la Commission européenne d'annoncer ce mardi qu'elle poursuivait les négociations en cours sur le Mercosur, en dépit des demandes d'Emmanuel Macron, ndlr). Le président a tenté de dénoncer une concurrence déloyale vis-à-vis de l’agriculture européenne, le Mercosur ne respectant pas les accords de Paris en imposant des normes contraignantes aux agriculteurs.

Les traités de libre échange menace l’agriculture française

Face aux dangers que représentent ces multiples traités, cent organisations – parmi lesquelles une vingtaine d’organisations françaises - ont appelé les députés européens à voter contre l’accord Chili-UE. Le risque est double : accroître la dépendance de l’économie du Chili à ses exportations, et porter un coup de poignard violent aux agriculteurs européens.

Au Parlement Européen, les eurodéputés RN se sont opposés à ces traités mortifères pour l’agriculture française. Contacté par nos soins, Thierry Mariani nous explique : « Le point de départ c’est la politique de la ferme à la fourchette qui implique une baisse de production en Europe et donc une hausse des importations. Il y a une logique dans ces accords : on se trouve face à une Europe de plus en plus influencée par les Allemands. Leur but est de vendre le plus possible de produits industriels européens et en échange d’acheter davantage de produits agricoles aux pays partenaires. »

Il résume : « C’est sciemment le sacrifice de l’agriculture européenne, au premier rang de laquelle l’agriculture française, au profit de l’industrie européenne au premier de laquelle l’agriculture allemande. Les agriculteurs se rendant compte qu’ils sont les grands sacrifiés de l’Europe. »

Il ajoute que cette crise se rajoute aux conséquences de la suppression des barrières douanières pour les produits ukrainiens. Et de résumer cette politique : « Vous agriculteurs européens, lentement mais sûrement, disparaissez ! »

Par Raphaëlle Claisse le 30 janvier 2024

Boulevard Voltaire