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lundi 5 décembre 2022

Le gouvernement rouvre des centrales à charbon : stoppons cette folie !


Communiqué de Dominique Bilde, député RN au Parlement UE du 5 décembre 2022

Après avoir offert généreusement des milliards lors de la COP27 pour permettre à plusieurs pays de se passer de leurs centrales à charbon, à l’instar de l’Indonésie et de l’Afrique duSud, celle de Saint-Avold, en Moselle, vient de rouvrir ses portes !

Bref, on donne notre argent au monde entier pour mener des politiques que nous ne sommes même pas capables d’appliquer sur notre sol. Mis au pied du mur et face aux risques de coupures électriques, le gouvernement ne peut désormais plus cacher aux Français que la moitié de notre parc nucléaire est à l’arrêt, faute d’avoir pu bénéficier des investissements nécessaires en temps et en heure.

À proximité du site mosellan, une montagne noire de 400 000 tonnes se dresse désormais, au point d’en cacher le paysage. Il s’agit du charbon acheté à prix d’or sur les marchés africains et sud-américains (à 300 euros la tonne au lieu de 50 habituellement) qu’on a entassé en attendant de le brûler. Et il en faut du charbon : en effet, selon GazelEnergie, propriétaire de la centrale, ce sont à peu près 6000 tonnes qui seront nécessaires quotidiennement

Cette volte-face est d’autant plus inattendue que le site avait été fermé sur décision de l’État lui-même, au motif que celui-ci peinait à s’inscrire dans la transition écologique que l’Union européenne appelle de ses vœux dès qu’elle en a la moindre occasion. Cela s’est fait en dépit du projet de transformation du site pour l’inscrire dans la filière hydrogène, ce qui était par ailleurs prévu à l’origine.

Bref : on ferme. On ne fait rien. Puis on rouvre à la va-vite et au prix fort ! C’est une honte ! En effet, nous ne pouvons plus nous permettre d’enchaîner les retournements de situation, qui les uns après les autres, réduisent notre marge de manœuvre et menacent le pouvoir d’achat des Français !

Nous dénonçons, dès lors, le court-termisme qui caractérise les choix des gouvernements successifs. Qu’il s’agisse des subventions données au photovoltaïque indien, au charbon africain ou aux éoliennes chinoises, tout est désastreux. 

En liquidant sur ordre de Bruxelles le mix énergétique français, nous voilà revenus à l’époque où notre pays importait son énergie, jetant notre industrie dans un état de vulnérabilité inacceptable.

Court-circuitons la tiers-mondisation de la France, en défendant le nucléaire !

RN

samedi 22 octobre 2022

Dépôt à l'Assemblée nationale d'une proposition de loi visant à rétablir l'Alsace comme région de plein exercice


Communiqué de Laurent Jacobelli, député RN de Moselle du 21 àctobre 2022

Le député de la Moselle et conseiller régional à la région Grand Est, Laurent Jacobelli, annonce ce vendredi le dépôt d’une proposition de loi à l’Assemblée nationale visant à rendre son autonomie à l’Alsace vis-à-vis de la région Grand Est. Cette proposition de loi est déposée simultanément au Sénat par le sénateur de la Moselle et conseiller régional du Grand Est, Jean-Louis Masson.

Démesurée de par sa taille, la région Grand Est ne fonctionne pas administrativement et ignore complètement les spécificités locales ainsi que l’identité forte de régions historiques telles que l’Alsace.

Les populations locales rejettent en effet massivement la région Grand Est : les sondages effectués périodiquement en Alsace par des instituts sérieux (IFOP, BVA…) montrent tous que plus des trois quarts des Alsaciens qui s’expriment, souhaitent que leur région sorte du Grand Est.


RN

mardi 11 octobre 2022

Rachat de Exxelia par le groupe américain Heico la France brade son industrie de défense !

 

Communiqué de Laurent Jacobelli , député RN du 11 octobre 2022

Le député de la Moselle et référent Rassemblement National à la Commission Défense, Laurent Jacobelli, réagit au rachat de l’entreprise Exxelia par le groupe américain Heico : « Après la destruction de notre filière agricole, sidérurgique, énergie ou bien encore sanitaire, un nouveau fleuron technologique français est attaqué.

La mondialisation libérale défendue par nos gouvernements successifs a en effet déjà causé le pillage de la branche énergie d’Alstom, Arcelor, Alcatel, Pechiney ou bien encore Technip. Aujourd’hui, c’est un groupe américain qui tente d’acquérir un fournisseur majeur de nos armées : Exxelia. Laisser cette entreprise tomber aux mains de Heico, c’est risquer l’ingérence américaine dans la production de nos matériels militaires. Aucun pays attaché à son indépendance et à sa souveraineté ne saurait tolérer cela. »

Demain, ce sont donc des capitaux américains qui, à travers cette entreprise, équiperont nos systèmes militaires tels que le Rafale, les nouveaux SNA classe Barracuda… mais également les lanceurs spatiaux Ariane 5 et bientôt 6 !

« Non seulement cette vente pose de graves problèmes de souveraineté industrielle. Mais surtout, en passant sous pavillon américain, les systèmes militaires français intégrant les composants Exxelia risquent d’être soumis aux normes d’exportation américaines. Nous ne pouvons pas nous permettre de prendre ce risque. » ajoute Laurent Jacobelli.

Il conclut : « Il est incompréhensible que l’État n’ait pas saisit l’opportunité de la mise en vente d’Exxelia par son actionnaire britannique pour refaire passer sous giron français cette entreprise sensible. Le DGA se contente d’évoquer l’absence d’offre française à la hauteur. Ce ne sont pas les offres qui ne sont pas à la hauteur, c’est la prise de conscience du gouvernement sur cette affaire. Chercher activement un repreneur français est important mais pas suffisant : à l’instar de ce qui avait été fait pour Photonis, il faut impérativement bloquer cette vente. Il en va de notre indépendance en matière de défense. »

RN

vendredi 23 septembre 2022

Panneaux solaires : des fonds européens contre nos entreprises françaises ?

 


Communiqué de Dominique Bilde, député RN au Parlement européen du 23 septembre 2022


L’arrivée du constructeur sino-norvégien de panneaux photovoltaïques REC Solar, en Moselle, était annoncée en grande pompe en novembre 2020. À la clé, la création de plus de 1800 emplois était prévue.

Nous apprenions par ailleurs en juillet de cette année que celui-ci allait bénéficier avec 17 autres projets liés aux énergies propres, d’une somme de 1,8 milliard en provenance directe du Fonds d’innovation de l’Union européenne

Sur le papier, il s’agit d’une excellente nouvelle pour notre région durement touchée par la désindustrialisation, à l’instar de l’emblématique usine Smart d’Hambach qui arrêtera sa production d’ici 2024.

Pourtant, nous apprenons aujourd’hui que REC Solar est en passe de revoir ses ambitions à la baisse.

Les subventions européennes nous obligent désormais à nous questionner sur cette entreprise aidée en partie avec l’argent des Français, puisque l’État lui-même, en plus des sommes allouées par la Commission européenne, a prévu de mettre plus de 400 millions d’euros sur la table.

L’entreprise dont le siège se trouve à Singapour était encore récemment détenue par le chinois ChemChina. Déjà l’an dernier, les risques de transfert de technologies ou de vol de propriété intellectuelle inquiétaient à juste titre puisqu’il faut rappeler que le contrat stipule que REC Solar serait autorisé à exploiter les recherches sur les panneaux solaires issues de l’organisme public qu’est le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA).

Un problème qui persiste puisqu’en octobre 2021, la société s’est vue rachetée par la société énergétique indienne Reliance Industries. La Lorraine se souvient de ses déboires avec ArcelorMittal, née en 2006 du rachat d’Arcelor par le groupe indien, et dont la fermeture du site de Florange reste dans tous les esprits.

Dès lors, sommes-nous prêts à accepter que toutes ces aides permettent que des entreprises étrangères puissent s’occuper de la transition écologique ?

C’est d’autant plus vrai que la filière française de panneaux photovoltaïques a très vite fait part de ses inquiétudes. Il est évident que l’arrivée de cette grande usine assombrit de facto son avenir et ses perspectives futures face à un tel concurrent sur notre sol. Sans l’arrivée de REC Solar à Hambach, les constructeurs français « parlent d’un véritable boulevard » étant donné les nouvelles obligations européennes en termes de transition écologique.

Face aux risques de voir la France perdre encore davantage de souveraineté, ne devrions-nous pas défendre avant tout nos fleurons français ?

Au Rassemblement National, nous le pensons !


RN