dimanche 13 octobre 2024
lundi 17 juin 2024
jeudi 22 février 2024
François Asselineau (UPR) répond en direct à vos questions le 21 février 2024
jeudi 8 février 2024
jeudi 9 novembre 2023
mercredi 1 novembre 2023
lundi 28 août 2023
samedi 15 avril 2023
Le pouvoir de l’insulte !
Avec Hollande, les Français avaient cru toucher le fond.
Non ! Poussés par des médias serviles, intéressés et superficiels, ils ont creusé et élu l’un de ses lieutenants, qui avait pour seul talent la trahison envers son mentor. Aujourd’hui, ils peuvent mesurer que la trahison n’est pas un accident de naissance mais le fil conducteur du personnage, car c’est la démocratie, c’est-à-dire le peuple qui est trahi d’une manière insultante par l’occupant de l’Elysée.
On reconnaît souvent les dictateurs à leur goût pour les actions nocturnes : effectivement, Macron a promulgué la loi honnie par une large majorité des Français durant la nuit qui a suivi sa validation partielle par le conseil constitutionnel. L’obsession de tourner la page l’a conduit à un passage en force qui continue une série d’instrumentalisations des textes pour les vider de leur esprit. La pauvre Mme Borne a osé tweeté : “Ce soir, il n’y a ni vainqueur, ni vaincu” et a salué “la fin du processus démocratique”. Le mot “fin” est le bon, car effectivement ce qu’elle appelle le “processus démocratique”, c’est la fin de la démocratie au profit d’un prétendu “Etat de droit”, cette expression chère aux oligarques de notre pays car elle recouvre les procédures juridiques qui permettent de contourner et de nier la volonté populaire qui est l’essence de la démocratie. Dans une démocratie, c’est le peuple qui est la source légitime du droit. C’est l’esprit même du droit, et lorsqu’on utilise le droit pour nier la volonté du peuple, on commet une évidente forfaiture. Il y a donc bien aujourd’hui un vainqueur, Macron, mais c’est un vainqueur à la Pyrrhus qui fera payer cher à la France la brutalité inutile d’un pouvoir dont on cherche en vain l’efficacité. Quant au vaincu, c’est le peuple, écarté d’un bout à l’autre d’un processus dont il est pourtant le seul maître légitime car il détient la souveraineté.
” La souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants et par la voie du référendum”. Notre constitution est claire. Les deux voies de l’exercice de la souveraineté, représentative et directe, ont pourtant été éludées dans la procédure choisie par l’exécutif et validée par l’autorité de connivence du conseil dit constitutionnel. Pour l’instant, cette dernière a rejeté, par le biais d’une argutie, le recours au référendum d’initiative partagée. On mesure, au travers de cette décision inique, le fossé qui sépare notre pays d’une véritable démocratie comme la Suisse, où la démocratie directe s’exerce pleinement. Quant au pouvoir législatif de la représentation nationale, il a été forcé du début à la fin, en utilisant une loi rectificative du budget de la sécurité sociale, donc vouée au court terme, pour faire passer des mesures à long terme. Le but de cette préméditation était de permettre l’usage du 49/3, c’est-à-dire l’approbation de la loi sans vote positif, difficile dans le cadre d’une loi “normale” où son usage est limité. Il n’y a eu ni débat à l’Assemblée Nationale où l’on n’a pas été au-delà de l’article 2, ni au Sénat où il a été tronqué. Les modifications sénatoriales sont d’ailleurs en partie retoquées par le conseil constitutionnel. Ce dernier a donc entériné un texte de l’exécutif !
Deux questions se posent : d’abord, quel crédit accorder au conseil constitutionnel qui, finalement, a joué le rôle essentiel ? La loi pouvait être annulée en raison du véhicule législatif utilisé, la loi rectificative. Le recours au 49/3 a pour but d’empêcher une majorité de se saborder à propos d’un différend interne sur un texte, non de permettre à un exécutif dont la légitimité démocratique est entamée puisqu’il n’a pas de majorité parlementaire de faire comme si de rien n’était. Le conseil constitutionnel en écartant ces deux motifs et en validant la loi, plus encore en rejetant le référendum, a montré que, loin d’être un contre-pouvoir destiné, comme c’est le cas dans la plupart des démocraties, à équilibrer l’exercice du pouvoir par les exigences du droit, il est au contraire un auxiliaire de l’exécutif, destiné seulement à parfumer ses excès d’une suave odeur de juridisme. La désignation de ses membres, anciens premiers ministres, anciens ministres, et hauts fonctionnaires du sérail, choisis par les détenteurs du pouvoir suffit à pointer leur orientation politique, et plus encore leur appartenance à l’oligarchie française qui a voulu cette loi que le peuple très majoritairement refuse. La légitimité du conseil constitutionnel ne serait-elle pas qu’ une plaisanterie bonne pour les gogos ? La question se pose. Une réforme s’impose pour revenir à l’esprit de la Ve République, une république dont le fondateur ne manquait jamais d’en appeler au peuple.
Ensuite, les Français vont-ils accepter longtemps le mépris avec lequel on les dirige ? Un paradoxe est devenu le principe du pouvoir auquel ils sont soumis : moins celui-ci est légitime, plus il est brutal. Elu, non pour lui-même, mais contre une candidate présentée de manière abusive comme un danger par les autres partis et par les médias, Macron a d’abord bénéficié en 2017 d’une sorte de coup d’Etat médiatico-judiciaire concocté par ses amis du secrétariat général de l’Elysée, puis n’a pas fait campagne en 2022, entre torpeur covidienne et guerre en Ukraine. Mal élu et sans majorité parlementaire, il a prétendu s’amender d’une morgue dont il a sans cesse fait preuve durant son premier mandat face aux Français, “Gaulois réfractaires”, et même “riens”. Il a annoncé qu’il changerait, qu’il tiendrait compte du message des législatives perdues par son camp. C’est tout le contraire qui s’est produit : le passage en force et au galop, tandis qu’il allait étaler ses insuffisances à l’international, en Afrique, en Chine, aux Pays-bas. Compte-t-il cyniquement sur la fatigue des Français devant les violences que sa politique suscite et entraîne, et sur le parti de l’ordre pour reconstituer sa base, de plus en plus érodée et fragile ?
Il avait déjà usé de cette stratégie pour résister à l’assaut des “Gilets jaunes”. La répétition du même phénomène fait de lui un récidiviste, le véritable auteur du désordre. Le parti de l’ordre qui l’avait aussi soutenu dans la politique menée durant l’épidémie sait maintenant que de nombreuses fautes ont été commises par le pouvoir durant cette période, notamment des mesures attentatoires aux libertés voire répressives, ignorées dans les autres pays sans que la mortalité y fût plus forte. Cette rigueur n’avait pour but que de masquer l’impréparation initiale. La frénésie de dépenses qui a clôturé cette séquence et préparé les élections avec une démagogie éhontée pèse maintenant sur l’économie française et le pouvoir d’achat des Français. Le parti de l’ordre ne peut plus venir au secours de celui qui est la principale cause du désordre.
Les Français subissent un pouvoir aussi insupportable qu’inefficace, dangereux en un mot, puisqu’incapable de traiter les vrais problèmes, ceux de l’immigration excessive, de l’effondrement de notre identité, de la montée de la délinquance, du déclin de notre économie, il en invente de nouveaux qui divisent notre pays. Un président se respecte, un dictateur incompétent se renverse : un référendum qui le désavouerait suivi d’une exigence de sa démission paraît aujourd’hui une mesure de salut public !
Par Christian Vanneste le 15 avril 2023
samedi 11 mars 2023
Un Président ne devrait pas faire ça
Petit à petit, la France se fait expulser du continent africain. Dans de nombreux pays, le ressentiment à notre égard s’accroît et l’on ne sent pas le gouvernement français capable d’inverser cette lourde tendance.
Chacun peut facilement voir l’importance des enjeux que représente le continent africain pour les années à venir, et s’inquiéter de voir la Russie, la Chine et, dans une moindre mesure, les États-Unis y prendre de solides positions à notre détriment – alors que nous sommes de moins en moins capables d’y faire face.
Les causes sont nombreuses et le constat quasi unanime. L’accroissement spectaculaire – prévisible, en tout cas – de sa population, une stabilité politique et économique qui tarde à s’affirmer dans beaucoup d’endroits, la présence de l’islam conquérant qui gangrène l’Afrique noire, le cancer de la corruption, le pillage plus ou moins ouvert des ressources, les migrations qui privent de nombreux pays africains de leurs forces les plus vives : tout cela prive l’immense majorité des peuples africains des moyens indispensables à leur développement et à leur prospérité.
Se pose alors la question de savoir à qui en revient la responsabilité. Une forme de facilité gauchère et très française continue d’entretenir cette idée simple selon laquelle le colonialisme est responsable de tous les maux, même encore aujourd’hui soixante ans après que les dernières colonies françaises sont devenues indépendantes. C’est cette idée qu’Emmanuel Macron a essayé de combattre lors de la désormais fameuse conférence de presse commune avec le président de la République démocratique du Congo en l’invitant à ne pas chercher sans cesse des responsables à l’extérieur de ses propres frontières. En passant, on aurait aimé un discours équivalent à l’égard de l’Algérie, mais il est vrai que Brazzaville est plus loin de Paris qu’Alger.
Pour une fois, le problème posé par la déclaration d’Emmanuel Macron n’est pas le fond. Que la France ait des torts, y compris depuis que les pays africains sont indépendants, c’est un fait. Si nous étions un pays adulte, nous serions capables de regarder en face ces responsabilités sans pour autant, jusqu’à la fin des temps, nous couvrir la tête de cendres et n’avoir que honte de l’histoire de notre présence sur ce continent. C’est la forme du discours d’Emmanuel Macron, à ce moment de cette visite officielle, qui est inacceptable. Aucun chef d’État ne peut tolérer de recevoir la leçon publique sur la façon dont il conduit les affaires de son propre pays. Emmanuel Macron s’est fait rabrouer, comme un adolescent mal élevé qui met les pieds sur la table où il est invité à dîner. Quelques jours auparavant, le roi du Maroc lui-même avait tenu à préciser que, contrairement à ce qu’affirmait le Président français, les relations entre le Maroc et la France n’étaient ni bonnes ni amicales ! On cherchera en vain des précédents dans l’histoire des relations entre nos deux pays.
Après l’épisode de Kinshasa, si humiliant pour notre peuple, plutôt que de se faire discret et de revenir tranquillement en France, le président de la République a été filmé en fête et en sueur, une bière à la main dans une boîte de nuit à la mode, comme un vulgaire ministre de l’Intérieur de son gouvernement, un soir de manifestations de gilets jaunes !
De tels épisodes montrent que ce qui se joue en ce moment sur le continent africain n’est pas seulement la fin de la « France Afrique » mais le début de la fin de la présence de la France en Afrique, et de son influence. Inutile, dans ces conditions, d’expliquer que la vivacité du ressentiment anti-France est due à la déloyauté et à la brutalité des Russes, aux mauvaises manières d’on ne sait qui. Un jour viendra, sans doute, où les chefs d’État africains qui ont expulsé la France pour accueillir à bras ouverts d’autres grandes puissances le regretteront. Ce ne serait, de toute façon, pas réjouissant. Mais il reste notre incapacité à entendre les aspirations profondes des peuples africains, à aider les forces vives des peuples plutôt que soutenir des dirigeants profiteurs, à inventer de réelles politiques de codéveloppement plutôt que de soutenir, volens nolens, des pratiques ploutocratiques.
Tout cela signe notre faillite, faute que la France ait un chef d’État qui la dirige, parce qu’il a visiblement la tête ailleurs. Il en est de notre relation avec l’Afrique comme de la puissance maritime française, de l’outre-mer, de notre souveraineté, de notre Défense et de tant d’autres choses qui détruisent la réputation de notre pays dans le monde : un fiasco supplémentaire. Non, décidément, un Président ne devrait pas faire tout ça.
Par Jean-Frédéric Poisson ( Via) le 11 mars 2023
mercredi 1 mars 2023
Nomination de M. Thierry Tuot au Conseil d'Etat : halte à l'hypocrisie macroniste !
Communiqué de Sébastien Chenu, Député RN du Nord du 1er mars 2023
Le 6 mars, Monsieur Thierry Tuot prendra ses fonctions de président de la section de l’intérieur du Conseil d’État. Or, cette nomination, par le Conseil des ministres du 22 février dernier, soulève le doute quant à la volonté de M. Darmanin de lutter véritablement contre l’immigration clandestine et la régulation des flux migratoires en France.
En effet, si M.Tuot demeure un spécialiste de l’immigration, il est surtout tristement célèbre pour ses positions immigrationnistes notoires, développées, notamme
Mais il demeure surtout l’auteur du rapport « La Grande Nation : pour une société inclusive » dans lequel il fustige la prétendue « xénophobie archaïque » et vante, dans une plaidoirie partiale et exaltée, une société multiculturelle automatiquement bienfaisante.
Ce rapport, d'ailleurs fortement décrié à l’époque par une grande partie des observateurs sereins sur la question migratoire, fourmille de lieux communs hallucinants où l'on passe du mépris affligeant pour nos compatriotes à la victimisation sans discernement des étrangers absouts de toute culpabilité. Pire, la fierté d’être français y devient « la frénétique invocation du drapeau » et nos soldats nationaux sont humiliés par l'éloge des soldats issus de l'immigration qui seraient souvent «les seuls qui versent vraiment leur sang pour la patrie».
Le département confié à M. Tuot devra « examiner les projets de texte liés à la politique intérieure du pays et notamment aux droits d’asile » et rendra des avis publics au poids certain. Cette proposition du garde des Sceaux constitue donc un véritable affront à la volonté affichée du peuple français qui demande une forte régulation des flux migratoires.
Le « en même temps » du président Macron montre, encore une fois, son hypocrisie magistrale, conciliant les fausses intentions de fermeté prêtées aux ministres Darmanin et Dussopt avec les gages de laxisme et de dogmatisme, permettant ainsi aux mouvements gauchistes pro-migrants de dormir paisiblement.
Aussi, je condamne fermement ces coups portés ostensiblement à la souveraineté de notre territoire et à la sécurité de nos compatriotes que nous défendrons toujours en notre âme et conscience au Rassemblement National !
mercredi 11 janvier 2023
Vente de Exxelia aux américains, la souveraineté de notre industrie de défense n'est pas négociable !
Communiqué de Laurent Jacobelli, député RN de la Moselle, du 10 janvier 2023
Le député de la Moselle et référent du groupe Rassemblement National à la Commission Défense, Laurent Jacobelli, réagit à la finalisation du rachat de l’entreprise Exxelia par le groupe américain Heico sans que l’Etat ne s’y oppose.
« J’alertais déjà en octobre 2022 sur le rachat en cours de l’entreprise Exxelia. Passée sous pavillon britannique en 2014, la mise en vente d’Exxelia était une occasion inespérée de trouver un repreneur français. » explique le député.
L’entreprise Exxelia fournit une grande partie de nos systèmes militaires tels que le Rafale, nos sous-marins classe Barracuda ou bien entre les lanceurs spatiaux Ariane 5 et bientôt 6. Notre indépendance industrielle est une fois de plus menacée par la création d’une dépendance à Washington. Ces systèmes courent, entre-autre, le risque d’être soumis au droit américain.
« S’il est un domaine où notre souveraineté est non négociable, c’est bien notre défense nationale. Elle ne peut se faire sans une base industrielle et technologique de défense (BITD) indépendante. Toute atteinte à notre souveraineté à cet égard est inacceptable. » poursuit Laurent Jacobelli.
Le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, évoquait au cours d’une table ronde avec les industriels de défense fin 2022 la nécessité de mettre en place « un agenda de relocalisation ». Ces propos sont à mettre en lien avec la volonté du président de la République de mettre en place « une économie de guerre ».
« Comme souvent avec la Macronie, il y a un gouffre entre les belles promesses et les actions concrètes. Les paroles creuses n’ont pas sauvé Exxelia. Nous disposions pourtant des outils juridiques pour bloquer cette vente : cela a déjà été fait par le passé avec l’entreprise Photonis. À l’heure où tout le monde s’accorde sur la nécessité de préserver notre souveraineté en matière de défense, laisser les Américains piller un de nos fleurons industriels est une forfaiture. Le gouvernement doit rendre des comptes devant la représentation nationale. » conclut Laurent Jacobelli
dimanche 1 janvier 2023
Pierre-Yves Rougeyron : "Macron est un grand déviant !", Les Incorrectibles, l 1er janvier 2023
dimanche 4 décembre 2022
SCAF : c'est toujours non
Communiqué de Marine Le Pen , Présidente du groupe RN à l'Assemblée nationale du 2 décembre 2022
Un accord vient d’être conclu entre Dassault et Airbus concernant le système de combat aérien du futur (SCAF).
Après des années de désaccords et de fausses annonces, le Gouvernement - par pure idéologie - a forcé la poursuite du développement de ce projet qui contrevient à nos intérêts nationaux les plus fondamentaux.
Si cette annonce entérine bien la maîtrise d’œuvre complète de la France, ce projet reste une menace pour notre pays, notre souveraineté, notre dissuasion nucléaire ou nos savoir-faire technologiques. Comme le succès du Rafale le montre, notre pays est entièrement capable de mener un projet de construction d’avion de nouvelle génération. L’utopique vision européenne d’Emmanuel Macron le conduit ainsi à nous imposer des projets voués à l’échec.
Fort heureusement, la nouvelle phase du projet SCAF pourra servir à élaborer un projet national pour succéder au Rafale.
Le Rassemblement National continuera à défendre, tout comme le fait Dassault, un tel projet qui préservera nos capacités opérationnelles, notre tissu industriel et surtout : notre souveraineté.
jeudi 24 novembre 2022
L'indépendance énergétique de la France condamnée par Bruxelles
Communiqué de France Jamet, député RN au Parlement européen du 23 novembre 2022
Ce 22 novembre, lors d’une audition conjointe des commissions Budget et Affaires Économiques et Monétaires du Parlement Européen, les députés entendaient Messieurs les commissaires européens Dombrovskis et Gentiloni rendre compte du suivi des crédits du Plan de relance européen, financé, rappelons-le avec l’argent du contribuable.
Si un doute subsistait sur la possibilité de destiner à la restauration de notre parc nucléaire français une part de ces fonds dédiés au Plan de relance dans le cadre de RepowerEU, et ce au même titre que les autres énergies décarbonées, ce doute est désormais levé. Les commissaires européens ont tous deux rejeté catégoriquement cette légitime exigence.
Ainsi, pas un centime des 210 milliards d’euros de ce dispositif ne contribuera à la construction ou à l’entretien de nos centrales.
Il est grave et inadmissible que l’argent prélevé au Peuple français ne lui permette pas de défendre son indépendance énergétique et sa filière d’excellence qu’est le nucléaire, dans laquelle notre pays a su s’investir depuis plus de 50 ans.
Cette Europe ne doit plus se faire contre la France et les Français.
L’urgence, c’est l’alternance.
lundi 21 novembre 2022
Notre élite est-elle seulement incompétente ou trahit-elle ? (4)
Un député élu au nom d’un parti qui proclame son opposition à l’immigration massive que subit la France depuis de longues années est sanctionné pour avoir exprimé cette opinion dans l’hémicycle, le gouvernement italien qui vient d’être porté au pouvoir, notamment sur un programme qui s’oppose lui-aussi à l’immigration, est critiqué avec une violence peu diplomatique par l’exécutif français : il y a dans ce parallèle une évidence qui réside dans le mépris de plus en plus affiché par le pouvoir dans notre pays à l’encontre de la volonté populaire. “Cause toujours, tu m’intéresses” ou sur un mode plus relevé, “les chiens aboient, la caravane passe” : ces formules pourraient résumer la logique du pouvoir macronien, un pouvoir par défaut, majoritaire par l’addition de voix contradictoires réunies pour repousser l’extrême-droite, de moins en moins extrême, et de plus en plus crédible, un pouvoir réduit à lui-même au Parlement, minoritaire et faisant d’une procédure exceptionnelle, l’application du 49/3, un mécanisme habituel du mépris de l’opposition.
Mais peut-on sérieusement évoquer une “logique” pour un pouvoir qui s’appuie sur un gouvernement hétéroclite qui tient davantage de la distribution cinématographique que de la réunion des compétences en vue d’un projet commun ? Du “en même temps” au “n’importe quoi” en passant par le “tout et son contraire”, jamais les Français n’ont été aussi mal gouvernés, même si des médias complaisants s’ingénient à voiler les effets dévastateurs d’une “gouvernance” calamiteuse. Déclin économique, décadence morale, déclassement intellectuel, délitement institutionnel sont comme des vagues qui submergent peu à peu la fierté d’un peuple qui se laisse remplacer physiquement et coloniser culturellement sans réagir à la mesure du péril. Sept Français sur dix pensent que la France est en déclin. Seuls, nichés dans leur confort, leur apparente réussite personnelle, et l’égoïsme aveugle au réel qui va de pair, les macronistes repoussent cette idée, encore à une faible majorité (54%). Huit Français sur dix pensent notamment que le pouvoir n’est pas efficace pour expulser les étrangers en situation irrégulière.
Ce point particulier mérite d’être souligné. La protection physique de la population, la sécurité des frontières, la maîtrise des entrées et des sorties du territoire par des ressortissants étrangers ne sont pas des devoirs annexes d’un Etat souverain mais constituent ses obligations primordiales. Or, dans ce domaine où sa compétence devrait être absolue, elle s’est diluée, disloquée, anéantie. Le transfert de souveraineté à une Union Européenne impuissante et idéologiquement complice, l’éclatement du droit qui multiplie les recours et ralentit les procédures, le discours équivoque d’un gouvernement qui entrelace des préoccupations humanitaires apparentes, des intérêts économiques plus sournois et des promesses de fermeté risibles à force d’être répétées sans conséquence forment un ensemble qui étouffe les résistances, qui anesthésie une population soulée d’informations éphémères et contradictoires. Si l’on se donne la peine d’en reconstituer le fil, la trahison de ceux qui nous gouvernent devient criante. La montée des violences n’est pas un sentiment mais un fait. Les homicides et tentatives d’homicide dépassent les 4000 depuis trois ans. Plus de cent agressions à l’arme blanche sont perpétrées chaque jour, et cette modalité “culturelle” du crime n’est pas anodine.
Les atteintes aux personnes ont bondi de 30% depuis 2017. Le lien entre l’insécurité et l’immigration n’est même plus en débat : 55% des délinquants interpellés à Marseille sont étrangers, selon le ministre de l’Intérieur, plus de la moitié à Paris suivant le locataire de l’Elysée. Pour une population étrangère de 7,6 % en 2021, on compte 24,5 % d’étrangers dans les prisons françaises (soit 17 198 détenus), dont 54 % viennent d’Afrique et du Maghreb. 60% des détenus sont de confession musulmane. Les étrangers représentent 14 % des auteurs de crimes et délits à caractère sexuel, 14 % des coups et blessures volontaires, 17 % des homicides, 18 % des vols avec armes, 30 % des vols sans violence et 31 % pour vols violents avec arme. Les Africains du nord et du Sahel sont de nouveau surreprésentés : pour 3,2 % de la population totale en France, ils sont les auteurs de 9 % des homicides et des crimes et délits à caractère sexuel, 10 % des coups et blessures volontaires, 13 % des vols avec armes, 21 % des vols sans violence et 25 % des vols violents sans arme.
Encore ces statistiques ne tiennent-elles compte que du statut et non de l’origine suivant la cécité juridique qui nous est imposée, mais on sait que 75% des mineurs déférés devant le Parquet de Paris sont d’origine étrangère ! Dans le “Déni de culture”, Hugues Lagrange indiquait que les enfants d’origine sahélienne élevés dans leur famille présentaient de trois à quatre fois plus de risques de commettre des délits que les autochtones. La sociologie et la géographie de cette porosité entre immigration et insécurité s’affichent. Ce sont les départements, les villes et les quartiers où la “criolisation”, c’est-à-dire le remplacement de population sans assimilation, est la plus avancée qui atteignent les sommets : Seine-Saint-Denis, Paris, Lyon, Marseille, Nantes, avec la complicité d’élus qui privilégient leur idéologie et peut-être leur intérêt électoral à court terme par rapport au Bien commun. Comment comprendre autrement le soutien sonnant et trébuchant apporté par les élus de collectivités ? 79 de celles-ci financent SOS Méditerranée !
Cette ONG qui affrète des navires de secours en mer a une façade, l’aide humanitaire aux réfugiés naufragés, et une réalité qui l’intègre à une filière idéologique et mercantile à la fois : son idéologie est le mondialisme qui fait des humains des individus interchangeables et libres de vivre où ils le souhaitent sous prétexte de fuir des guerres qu’ils ne veulent pas arrêter ou des régimes qu’ils n’ont pas la volonté de renverser, mus en fait par le désir plus authentique d’atteindre l’Eldorado européen ; les intérêts de ceux qui vont les employer à bas coût, et l’exploitation éhontée de ces migrants par des passeurs font sauter le vernis humanitaire d’un réseau qui permet majoritairement à de jeunes adultes d’atteindre les côtes africaines notamment dans un pays que l’Occident a déstabilisé, comme la Libye, d’être chargés sur des canots pneumatiques ou des barques pour un prix prohibitif, d’être abandonnés sciemment au large afin que les bateaux de secours les transportent vers des ports européens, étant entendu que les voisins africains ne peuvent bien sûr ouvrir les leurs. L’ombre de cette idéologie, c’est aussi cette insidieuse propension à détruire la civilisation européenne, en la culpabilisant et en favorisant sa submersion.
Face à cette hypocrisie majuscule, le gouvernement français a joué les Gribouille : Le Préfet de police de Paris, Laurent Nunez révèle que 48% des délinquants à Paris sont étrangers pour 70% des faits violents dont 80% sur le Champ de Mars ! Mais son ministre refuse le lien entre immigration et délinquance alors que des drames ont frappé notre pays en martelant l’évidence de ce lien. Après avoir lamentablement pataugé dans l’expulsion d’un imam réfugié en Belgique et qu’il a ensuite voulu faire revenir pour l’expulser, le ministre s’est embourbé dans les OQTF non appliquées après l’assassinat de Lola, et le voilà qu’il se saborde à Toulon, ce port “militaire” que l’on ouvre à l’invasion. Certes, il n’y a que 234 passagers, mais c’est un symbole, une clé que désormais tous les passeurs vont pouvoir obtenir. Pris la main dans le sac de son incompétence ou de sa duperie, le locataire de Beauvau insulte l’Italie dont le gouvernement a le courage de respecter ses engagements à l’égard du peuple qui l’a élu, promet de disperser les arrivants en Europe, autrement dit de montrer le chemin aux candidats à venir, refuse l’entrée de 3500 migrants venus d’Italie en dépit d’une promesse que nous sommes heureux d’apprendre, et jure ses grands dieux que c’est la dernière fois. En Libye, les images du village de Vacances enchanteur de la presqu’île de Giens qui héberge les migrants va soulever l’enthousiasme : il est vrai que le ministre a évoqué aussi les “métiers en tension”.
Ce double discours de la fermeté apparente et de la complicité larvée relève bien sûr de la trahison !
Par Christian Vanneste le 16 novembre 2022
mercredi 16 novembre 2022
Discours de François Asselineau à l'Université d'automne de l'UPR, le 12 novembre 2022
vendredi 11 novembre 2022
11 novembre : l'union sacrée
Que faut-il célébrer le 11 Novembre ? L’armistice qui mit fin à la première guerre mondiale, bien sûr. Mais la signification profonde du mot a évolué avec le temps. Ce n’est pas la fin des hostilités signée par le Maréchal Foch dans le wagon de Rethondes que l’on commémore. Celle-ci est un fait qui attendra le 28 Juin suivant pour devenir le Traité de Versailles imposé à l’Allemagne. C’est donc la victoire de la France qui a d’abord été célébrée. Peu à peu et depuis la loi de 2012, cette Fête Nationale du mois de Novembre est davantage devenue le jour d’hommage aux morts de la Grande Guerre. Notre pays avait perdu près d’un million et demi de combattants, soit le quart des 18-27 ans. Contrairement à ce que disent ceux qui minimisent la destruction de la famille et le risque de l’immigration, il faut toujours penser la démographie en flux : la disparition de cette masse d’hommes jeunes en âge de procréer a été une catastrophe dont la France ne s’est jamais relevée. Elle ne s’est réveillée de ce sommeil démographique qu’à la fin de la seconde guerre mondiale. Certains pensent même qu’à l’heure de l’Europe cette victoire patriotique est dépassée, et qu’en revanche un “Jour” des Morts pour la France de tous les conflits, en ce mois qui commence par la Toussaint et le “jour des morts” qui la suit, qui se poursuit avec l’anniversaire de la mort du Général de Gaulle, serait chargé d’un sens profond alors que l’automne offre un cadre naturel à cette phase de fêtes tristes et émouvantes.
Faudrait-il alors gommer le 8 Mai, comme l’avait fait Giscard d’Estaing ? Empressé d’activer la réconciliation avec l’Allemagne que de Gaulle avait inaugurée, et plus encore de bâtir l’Europe fédérale dont il rêvait, le troisième président de la Ve République voulait mettre en valeur le 9 Mai (1950), jour de la déclaration de Robert Schuman. Ce fut l’une des fautes symboliques commises par un homme qui se voulait moderne. Le 9 Mai (1945), les Russes célèbrent de manière grandiose “leur victoire”, qui est aussi celle qui a été de loin la plus chèrement payée par un peuple à l’issue de la seconde guerre mondiale. Par un retournement assez étonnant, il s’agit d’une Fête patriotique qui exhibe la puissance militaire du pays, quand le 8 Mai est devenu en Occident la date commémorative de la défaite du nazisme et non celle de l’Allemagne. Il est clair qu’aujourd’hui la Russie de Poutine entend davantage réunir les Russes autour de sa réalité charnelle et spirituelle qu’autour des abstractions idéologiques sur lesquelles était bâti le chateau de cartes soviétique.
L’Occident, l’Europe en particulier, traumatisée pas ses luttes fratricides et ses hécatombes, trouvent dans les abstractions un refuge illusoire. Partout les Empires et les Nations sont de retour, les premiers inséparables des secondes dont ils diffèrent seulement par la taille. Il y a eu des empires dynastiques ou coloniaux. Ils ont disparu à la suite des deux conflits mondiaux. Le pacifisme qui a suivi les guerres, la grande illusion des Briand et autres, après la première, le rêve européen après la seconde, et la “fin de l’histoire” selon Fukuyama après la guerre froide, s’évanouissent devant la réalité humaine. La Chine des Han, l’Inde des Hindous, la Turquie des Ottomans mais aussi l’inévitable grand Israël, bâti par la force d’un peuple qui avait produit nombre d’esprits universalistes, sont des signes évidents de ce grand retour. L’Amérique de Trump exprimait elle aussi cette tendance au sein de la plus grande des démocraties occidentales où la déconstruction, l’autoflagellation et la dislocation sont souvent à l’oeuvre.
Le 11 Novembre est-il appelé à répéter année après année : “plus jamais ça” ? Certes, les boucheries humaines suivies de traités incomplets et stupides, pénétrés de fantasmes idéologiques, doivent être à tout prix rejetées, mais le meilleur moyen de les éviter est précisément de reconstruire et de vivifier la cohésion et la ferveur nationales. Le sens d’une Fête nationale doit être celui-là. Il est indispensable face aux épreuves qui attendent notre pays. Le 11 Novembre devrait être avant tout la Fête de l’Union sacrée qui a vu tous les Français réunis au-delà de leurs convictions politiques ou de leurs croyances religieuses parce qu’ils avaient compris qu’un second écrasement de la France par l’Allemagne, après celui de 1870, pouvait conduire à sa disparition. C’est d’ailleurs ce qui a été près d’advenir en 1940 lorsque les collaborateurs de Vichy ou de Paris ont cru qu’Hitler avait la moindre intention de laisser exister notre pays au lendemain de sa victoire totale.
Alors que des dirigeants français veulent ignorer le ” grand remplacement”, que les mêmes continuent à dissoudre la France dans une Europe chimérique dans les discours et technocratique dans les faits, qu’ils méprisent ou condamnent les identités nationales, la Fête nationale doit être le jour du réveil d’un peuple qui comme le disait de Gaulle n’est pas de ceux ” qui n’ont pas assez de force pour se tenir debout et qui se couchent pour mourir.”
Par Christian Vanneste le 11 novembre 2022
jeudi 10 novembre 2022
"Les Allemands ne se cachent plus de mépriser Macron et la France !" - François Asselineau (UPR) sur Radio Courtoisie le 9 novembre 2022