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dimanche 1 décembre 2024

PLFSS : Le RN annonce que « le gouvernement a mis fin à la discussion »


Le Rassemblement National exigeait de nouvelles concessions du gouvernement sur le texte du budget de la Sécurité sociale (PLFSS), texte, qui sera soumis lundi à l’Assemblée, avec un très fort risque de censure.

Or le Rassemblement National a annoncé en fin d'après-midi à l'AFP ce dimanche que le gouvernement « a mis fin à la discussion » sur d’éventuelles modifications de ce texte, qui sera soumis lundi à l’Assemblée nationale et pourrait provoquer la chute de Michel Barnier.

« Le gouvernement a exprimé son souhait de ne pas modifier le PLFSS (projet de loi sur le financement de la sécurité sociale), c’est extrêmement clair et nous avons pris acte de cela », a-t-elle précisé, en se référant aux déclarations du ministre des Comptes publics Laurent Saint-Martin au journal Le Parisien.

Quelques instants plus tôt, le président du RN Jordan Bardella avait émis le même avis sur le réseau social X , affirmant que «par entêtement et sectarisme, la minorité gouvernementale met donc fin au cycle des négociations, au risque de provoquer sa censure».

On pourrait donc s'acheminer vers le vote d'une motion de censure en milieu de semaine, sauf si certains députés de gauche se détachaient de LFI pour venir renforcer la coalition Barnier.

Par La Rédaction le 1er décembre 2024

Boulevard Voltaire

jeudi 28 novembre 2024

Communiqué de Jordan Bardella, Président du RN du 28 novembre 2024


Communiqué de Jordan Bardella, Président du RN du 28 novembre 2024

Le Rassemblement National vient de remporter une victoire en obtenant de Michel Barnier l’annulation de la taxe de 3 milliards d'euros sur l’électricité. Grâce à notre action déterminée, les prix de l’énergie n'augmenteraient pas pour les Français en 2025, si cette promesse est bien respectée et si elle n'est pas financée par d'autres hausses d'impôts et de taxes. Nous serons vigilants.

Mais nous ne pouvons en rester là. D'autres lignes rouges demeurent. Le Premier ministre doit également renoncer au déremboursement supplémentaire de médicaments, mesure inacceptable alors que des millions de Français renoncent à se soigner faute de moyens et que, dans le même temps, la coûteuse AME est maintenue pour les clandestins. La France qui travaille ou qui a travaillé doit être entendue : il faut un moratoire sur toute nouvelle création ou hausse d'impôt et de taxe, des mesures fortes en faveur de la compétitivité de nos TPE-PME, et la réindexation des pensions dès le 1er janvier. Un sérieux tour de vis migratoire et pénal doit être engagé, sans que l'on se paye de mots et de promesses : notre pays ne peut plus accueillir une immigration de masse qui bouleverse son identité et pèse lourdement sur ses comptes publics. Ces mesures de bon sens sont réalistes, rapidement applicables et attendues par une immense majorité de Français. Le Premier ministre ne peut y rester sourd. Il lui reste quelques jours.

Souverainistes pour la paix, immigration et République des imposteurs - La matinale du 28 novembre de Radio Courtoisie

vendredi 22 novembre 2024

Jean-Marie Le Pen toujours hospitalisé : la haine se déchaîne sur X



Depuis quelques jours, l’état de santé de Jean-Marie Le Pen interroge et inquiète. 

L’ancien président du Rassemblement National, alors encore nommé Front National, âgé de 96 ans, est hospitalisé depuis une quinzaine de jours pour des analyses, selon les dires de son entourage. Interrogée en marge du procès des assistants parlementaires du RN, Marine Le Pen s’est exprimée au sujet de la santé de son père. Elle s’est voulue rassurante dans un premier temps déclarant : « Ce n’est rien de plus ni de moins que des épisodes qu’on a déjà vécus. Il n’y a pas d’alarme particulière. » Elle a plus tard déclaré avoir tout de même des « inquiétudes sur sa santé », refusant de répondre à la question de Thomas Sotto, évoquant la « fin de vie » du fondateur du parti à la flamme.

Messages de haine sur X

Sur les réseaux sociaux, notamment sur X, la maladie déchaîne la haine de certains internautes. L'annonce de l'état de santé préoccupant de Jean-Marie Le Pen, les rumeurs révélant la réception de l’extrême-Onction, sacrement des malades dans l'Église catholique, ont attisé de nombreux commentaires de haine à l’égard du nonagénaire. Plusieurs utilisateurs X ont créé des comptes parodiques, tenant au courant leurs abonnés de l’évolution de la santé du « Menhir », quasiment quotidiennement, depuis 2019 pour certains : Jean-Marie Le Pen est-il mort ? ; État de santé de Jean-Marie Le Pen Est-ce que Jean-Marie Le Pen est mort … Parmi ces comptes, plusieurs ne cachent pas leur aversion pour la personnalité dont ils couvrent l’actualité médicale. Est-ce que Jean-Marie Le Pen est mort décrit son activité en une phrase, laissant peu de doute quant à la sensibilité politique de son auteur : « Mise à jour quotidienne du statut de Jean-Marie Le Pen aka [as known as : aussi connu sous le nom de ] la fraude nazillonne. »

Au-delà des comptes dédiés à ce sujet, nombreux sont les internautes que la perspective de décès de Jean-Marie Le Pen réjouit : « Jean-Marie Le Pen est sur le point de décéder enfin, c’est la fête ». Certains y joignent la vulgarité : « Le Pen mort, j’y croirai pas tant que j’aurai pas pu pisser sur son cadavre [sic] ». Un utilisateur de X a même inventé une grille de bingo pour célébrer « la mort de l’autre facho ». Côtoyant cette grossièreté, certains comptes se réjouissent, expliquant la raison de cette joie : « Jean-Marie Le Pen il s’est tellement réjoui de la mort d’Algériens que c’est bien à notre tour de se réjouir. On devrait même en faire un jour férié pour faire la fête et des gâteaux. »

J-M Le Pen face à la mort de ses adversaires 

Quelques comptes dénoncent l’indécence de ce déferlement d’injures, rappelant l’attitude qu’avait eu l’homme politique à la mort de certains de ces opposants. Il avait ainsi réagi au décès de Jacques Chirac sur son compte X : « Mort, même l'ennemi à droit au respect ». Et pourtant, les deux hommes n’étaient pas proches : Chirac avait refusé de débattre avec le fondateur du Front National lors de l’élection présidentielle de 2002. Et Le Pen, de son côté, n’avait pas ménagé l’ancien président dans ses mémoires. De même pour le décès de Bernard Tapie :  Rien ne rapprochait les deux hommes. 

Le Pen déclarait : « Nous n’étions pas du même bord, personnellement, j’étais dans l’opposition ». Il a pourtant rendu hommage à son adversaire au jours de sa mort : « C’était un battant. Il s’est battu courageusement face à la maladie. »

Par Raphaëlle Claisse le 21 novembre 2024

Boulevard Voltaire

Virginie Joron (RN) : Pfizergate, un scandale monumental !

vendredi 15 novembre 2024

Marine Le Pen sur TF1 le 15 novembre 2024

 

Défendez la démocratie, soutenez Marine !


Ce mercredi 13 novembre, au Tribunal judiciaire de Paris, les procureurs ont requis des peines inouïes, dans l’affaire dite “des assistants parlementaires” contre Marine Le Pen et les cadres de notre mouvement, sans nuance ni prise en compte des réalités de la vie parlementaire

Comme si le procès n’avait jamais eu lieu, le parquet a poursuivi une logique implacable : tous coupables. Il s’agit d’un coup direct porté à la liberté d’action et de parole d’un mouvement politique pourtant légitimé par des millions de Français.

Ces réquisitions sont une ingérence manifeste dans l’organisation de la vie parlementaire, au mépris de la séparation des pouvoirs. Le parquet semble remettre en question des pratiques politiques parfaitement légitimes, comme si un député n’avait pas le droit de demander à ses collaborateurs de travailler en coordination avec les autres députés de son parti.

Ces attaques visent uniquement à discréditer Marine Le Pen et à affaiblir le Rassemblement National, contournant ainsi la volonté démocratique des millions de Français. C’est une tentative d’éliminer la voix de la véritable opposition.

L’heure est grave : dans ce moment crucial, nous avons besoin de votre soutien. Ensemble, montrons à ceux qui voudraient manipuler la démocratie que la volonté du peuple est plus forte. 

Signez notre pétition pour soutenir Marine Le Pen et empêcher que l’on puisse contourner le processus démocratique et électoral.

Ensemble, refusons cette injustice et défendons la voix de millions de Français !

Rassemblement National - Défendez la démocratie, soutenez Marine !

jeudi 14 novembre 2024

je soutiens Marine Le Pen !



Comme 13 millions de Français qui ont voté pour elle, comme des millions d’autres qui s’apprêtent à la rejoindre, je soutiens Marine Le Pen !

Julien Odoul, Député RN de l'Yonne, Président du groupe RN au CR de Bourgogne-Franche-Comté le 13 novembre 2024

Procès du RN : l'accusation demande une peine de cinq ans de prison et cinq ans d'inéligibilité pour Marine Le Pen



Cinq ans de prison dont deux ferme aménageables, assortis de cinq ans d'inéligibilité pour Marine Le Pen . Deux millions d'euros d'amende ferme contre le parti. Voici les premières réquisitions demandées par l'accusation à l'encontre du Rassemblement national dans le procès des assistants parlementaires. En cette septième semaine de procès, cette journée de mercredi a été particulièrement charnière, avec l'annonce des réquisitions du parquet.

L'accusation a demandé que cette peine soit assortie de l'exécution provisoire, c'est-à-dire qu'elle s'applique dès la condamnation, y compris si la triple candidate à la présidentielle fait appel, estimant de pas être comptable des "ambitions" politiques des prévenus. Une amende de 300.000 euros a également été requise à son encontre. 

En outre, le ministère public requiert notamment 18 mois de prison dont six mois ferme avec trois ans d'inéligibilité contre le numéro deux du parti Louis Aliot; 10 mois avec sursis et un an d'inéligibilité contre le porte-parole du RN Julien Odoul, et 18 mois avec sursis et deux ans d'inéligibilité pour la sœur de Marine Le Pen, Yann Le Pen.

"Nous ne sommes pas ici en raison d'un acharnement"

Le réquisitoire a débuté par une mise au point. "Nous ne sommes pas ici en raison d'un acharnement, mais au terme d'une information judiciaire conduite par des magistrats indépendants" a affirmé le procureur. Avant d'évoquer une affaire inédite par son ampleur, sa durée et son caractère organisé. 

Assise au premier rang, Marine Le Pen écoute, prend des notes et hoche la tête pour manifester son désaccord, comme lors du long réquisitoire contre les 25 prévenus. L'emploi de Thierry Légier, ancien garde du corps de Jean-Marie Le Pen et assistant parlementaire à Strasbourg, "un détournement de fonds publics connu tant par le parti que par le député", cingle le parquet.

Vis-à-vis de Julien Odoul, lui aussi assistant parlementaire d'octobre 2014 à juillet 2015, "il n'y a aucune ambiguïté sur le fait qu'il s'agit d'un montage financier", tranche à nouveau la procureure. L'ambiance se tend lorsque cette dernière s'attarde sur le cas de Jean-François Jean-Luc, ancien eurodéputé, pour qui l'épreuve semble moins évidente. "Je lui accorde le bénéfice du doute. Je ne vous demande pas la relaxe pour autant, parce que ça me fait trop mal", lâche la procureure à la présidente, provoquant la colère de Marine Le Pen, qui dénonce un procès politique.

La défense doit plaider à partir de lundi et la fin du procès est prévue le 27 novembre. Le tribunal ne rendra pas sa décision avant plusieurs mois.

Par Alexandre Chauveau (avec AFP) le 13 novembre 2024

Europe 1



jeudi 17 octobre 2024

Budget : Bardella et Tanguy accentuent la pression sur Barnier



Pendant que la presse de gauche se passionne pour l’emploi du temps des assistants européens du RN (ont-ils travaillé pour le RN à Strasbourg ou pour le RN à Paris ? Angoissant débat), le parti à la flamme fait monter la pression sur le pouvoir et le budget 2025 de la France. La gauche votera la censure comme un seul homme. Dans une interview sur la chaîne LCP, le député LIOT Charles de Courson résume : « La question, c’est qu’est-ce que fait le Rassemblement national » ? Après d’intenses magouilles, la Macronie, les LR et la gauche ont privé le RN de sa domination à l’Assemblée, bravo ! Le souci, c'est qu'ils en ont fait l’arbitre des élégances. Illustration, ce 16 octobre au matin. 

Bardella, interrogé dans le cadre de l’ouverture du Salon de l’auto à Paris, explique : « Si Michel Barnier persiste dans la continuité de la politique de Macron, ce gouvernement tombera ». Menace réelle, bluff ? Le RN a la situation en main et le sait.

La preuve ? Pendant ce temps, à l’Assemblée nationale, le député RN Jean-Philippe Tanguy, membre de la commission des finances, fait face à une herse de micros et de caméras dans la traditionnelle salle des conférences de presse. Au menu, la présentation du « contre-budget » concocté par son groupe en opposition au budget de Barnier. Derrière chaque épaule de Tanguy, un député RN membre de la même commission sur fond de drapeau français. À sa gauche, l’efficace et discret Renaud Labaye, secrétaire général du groupe RN à l’Assemblée, le service de la communication du parti ou encore la députée porte-parole du parti Laure Lavalette.

Cinquante ans de déficits

« Pourquoi c’est un mauvais budget ?, entame le jeune député. Parce que le pouvoir s’était engagé à ne pas créer de nouveaux impôts et parce qu’il ne baisse pas vraiment les dépenses ». Il y voit « une trahison morale envers les Français » qui « met en péril la croissance et l’emploi, donc le désendettement ». Le parti dominé par Macron sur le terrain économique durant les campagnes présidentielles a perdu ses complexes. La solution du RN ? Imposer « un budget de rupture après cinquante ans de déficits », explique Jean-Philippe Tanguy, qui propose de tailler pas moins de 25 milliards d’euros dans les dépenses pour en rendre 15 milliards en pouvoir d’achat aux Français.

Parmi les économies à faire immédiatement et facilement, le RN propose de sacrifier… l’UE en divisant par deux la dotation de la France à la machine à détruire européiste, soit une économie annuelle de 5 milliards d’euros qui ne fera pleurer personne dans l’Hexagone. Le RN a, par ailleurs, déniché 4 milliards d’euros à tailler d'urgence dans les dépenses de l'État au chapitre Immigration, « sans toucher la loi ou la Constitution ». Un avant-goût des 16 milliards d’économies promis par le parti de Le Pen sur le dossier migratoire si le RN parvient au pouvoir. Parmi les coupes, la suppression de l’AME (1,2 milliard d’euros), remplacée par l’aide médicale d’urgence (AMU), ou la réduction des budgets dévolus aux étudiants étrangers.

Sueurs froides chez Barnier

Les régions auront aussi à se serrer la ceinture (1,3 milliard). Tanguy propose, enfin, des coupes sur le train de vie de l’appareil d’État (4 milliards d’euros) en rétablissant des jours de carence entre le public et le privé, sur les dépenses en faveur des énergies intermittentes (6 milliards) ou encore sur les confortables dotations de certaines agences d’État, comme la discrète France compétences : hop ! 2 milliards d’euros de dépenses en moins sur 10 milliards. La coupe a peu de chances de soulever les masses...

De quoi donner des sueurs froides au gouvernement Barnier, qui va devoir étudier ces propositions sous la menace de la censure, dans l'espoir d'un satisfecit du RN. Bardella s’est ainsi « réjoui que le gouvernement nous [le RN] ait entendus et qu’il ait reculé sur (l’augmentation du budget de) l’AME, car c’était assez indécent au regard des souffrances et urgences sociales de nos compatriotes ». Mais il faudra d’autres signaux forts pour que le RN accepte de laisser la vie sauve au gouvernement Barnier : « On ne votera pas le budget. On votera contre », insiste Bardella, au Salon de l'auto. Il veut « faire adopter un maximum de nos mesures qui prennent en compte l’urgence sociale et la difficulté de nos compatriotes à boucler le mois ». 

Le message est donc passé chez Barnier, comme chez Macron, clairement désigné : « Macron a très lourdement fauté en plongeant le pays dans une trajectoire budgétaire cataclysmique », attaque Bardella. Pour l'heure, les macronistes font profil bas et la presse de gauche tente de faire diversion sur les assistants du RN. Neutralisée à l'Assemblée, la gauche est aux abonnés absents.

Par Marc Baudriller le 16 octobre 2024

mercredi 2 octobre 2024

Après le discours de politique générale : ça va pas être simple !


La liturgie s’est donc déroulée impeccablement. Conformément à la tradition. Michel Barnier, 26
e Premier ministre de cette Ve République bien malade, pour ne pas dire agonisante, a donc prononcé son discours de politique générale à l’Assemblée nationale. 

Puis les présidents des groupes parlementaires sont montés à leur tour à la tribune pour jouer leur partition. Selon la tradition. La liturgie est toujours la même, le faste des dorures de cette cathédrale de la représentation nationale qu’est l’Hémicycle est toujours là, avec ses roulements de tambour, ses gardes républicains, ses appariteurs en jaquette, les effets de manche de certains députés qui doivent, un instant, se prendre pour Blum ou Jaurès. Enlevez le son de cette séance et comparez en visionnant, toujours sans le son, les discours de Debré, Pompidou, Chaban, Chirac, Mauroy, Rocard, Juppé, Jospin, Fillon, Philippe - et on en passe, et des meilleurs et des moins bons - et vous aurez l’impression que c’est du pareil au même. 

Que rien ne change, finalement.

Une extrême gauche vociférante

Et pourtant... Cette séance était une première, dans la vie de la Ve : la première fois qu’un nouveau Premier ministre montait à la tribune dans un hémicycle dont aucun des groupes parlementaires lui faisant face n’est disposé à lui accorder un soutien inconditionnel. Et cela, par la grâce et la magie d’Emmanuel Macron qui décida, sur un coup de tête, de chaud ou de baguette magique, un beau soir de juin, de dissoudre l’Assemblée nationale. Et c’est à un homme de 73 ans, portant sur son dos le poids – et l’expérience - d'un demi-siècle de politique locale, nationale et internationale, que revenait la lourde tâche d’affronter cette chambre improbable.

Avec, à son extrême gauche, les héritiers des sans-culottes de 93, vociférant à tout va, représentés par une Mathilde Panot très en verve, tout de noir vêtue, qui n’hésite pas à comparer Macron à Caligula et, par voie de conséquence, Barnier au cheval que l’empereur romain fit consul. Un Barnier relégué au rang de « larbin »« rampant devant l’extrême droite ». Un Barnier qui a pris dans son gouvernement Bruno Retailleau (accrochez-vous), « figure abjecte du macrono-lepénisme ». Le sens de la mesure de cette dame force le respect. Retailleau qui, visiblement, devient la tête de Turc, non seulement de la gauche, mais de la Macronie : Gabriel Attal, fielleux, parle d’« hystérisation » du débat en faisant allusion à la sortie de Retailleau, sans le nommer, sur l'État de droit qui « n'est pas intangible ni sacré ». Un Retailleau pourtant collègue de gouvernement des petits copains et copines macronistes d'Attal. Ça promet d’être sportif… Mais le montagnard Barnier est un sportif !

 

Marine Le Pen : « Qu'allez-vous faire de sérieux ? »

Barnier, un sportif qui, sur sa droite, doit faire face à une autre athlète de la politique française : Marine Le Pen. Une Marine Le Pen qui a rappelé que nous étions dans un véritable « bourbier » et souligné que pendant ces trois mois de « pantalonnade » orchestrés par Macron, la vie avait continué pour les Français, avec des finances publiques qui se dégradent, une insécurité inquiétante et une immigration incontrôlée. Marine Le Pen qui refuse d’entraîner le pays dans plus de chaos, et c’est pourquoi son groupe ne censurera pas le gouvernement. Tout en saluant la courtoisie, le respect dont fait preuve Michel Barnier, « qualité qui vous honore et qui se raréfie », l’ancienne présidente du RN n’en interpelle pas moins le Premier ministre : « Qu’allez-vous faire de sérieux contre l’effondrement des services publics, l’immigration… Vraiment ? » Car le souhait de sortir du « en même temps » est, selon elle, « timide ».

 

Wauquiez : « total soutien » à Bruno Retailleau

Barnier, en tout cas, peut donc compter, si l’on a bien compris, sur les très minoritaires LR. Laurent Wauquiez, pour justifier la participation de son parti au gouvernement, qui, pourtant, il y a à peine trois mois, était dans l’opposition, estime que « la France danse sur un volcan » et qu'au lieu de bloquer le pays, il faut agir, apportant au passage son « total soutien » à Bruno Retailleau, ce qui ne fait peut-être pas tout à fait l'affaire de Barnier...

Mais avec ça, nous n’avons pas parlé du discours. Plutôt que de tenter de résumer les 53.894 signes (espaces compris) d'un discours, certes timide, pour reprendre l’adjectif de Marine Le Pen, mais de bonne tenue et globalement lucide sur l’état de la France (sauf sur la question migratoire : « Nous ne maîtrisons plus de manière satisfaisante notre politique migratoire » - le doux euphémisme !), tenons-nous-en à son introduction. « À cet instant, j’ai en mémoire l’ordre de mission que le général de Gaulle écrivait de sa main à son aide de camp Pierre de Chevigné en l’envoyant à Washington pour fonder l’antenne de la France libre, en mai 1942. "Je vous demande de faire beaucoup avec peu, en partant de presque rien". » 

Peu, pour Barnier, c’est évidemment l’état de nos finances publiques. Peu, c’est aussi ses troupes : peu nombreuses. La liturgie s’est déroulée impeccablement, selon la tradition. Michel Barnier, ce soir, a devant lui un destin, au pire de syndic de faillite, au mieux d'administrateur apostolique, et son onction tout ecclésiastique va devoir faire des miracles. 

Mais ça va pas être simple...

Par Georges Michel le 1er octobre 2024

Boulevard Voltaire


lundi 30 septembre 2024

Communiqué de presse de Marine Le Pen relatif à la situation au Liban



Communiqué de Marine Le Pen, Présidente du groupe RN à l'Assemblée nationale du 29 septembre 2024

En visant Hassan Nasrallah et les principaux responsables militaires et politiques du Hezbollah, Israël a porté un coup dur à un mouvement terroriste lourdement responsable de l'effondrement de la souveraineté et même de la crise institutionnelle et morale de la classe politique au Liban.

Le Hezbollah est, rappelons-le responsable d'un grand nombre de morts depuis 1982, notamment de 58 parachutistes français dans l'attentat du Drakkar en 1983.

Cette organisation terroriste ne représente pas les Libanais, son combat n'est pas celui des Libanais, mais celui d'une puissance tierce.

Au mépris des intérêts du peuple libanais, ainsi que des résolutions de la communauté internationale - tout particulièrement la résolution 1701 du Conseil de Sécurité - le Hezbollah n'a cessé d'amasser des armes, de menacer Israël et même de le frapper aveuglement en lançant ses roquettes sur les populations civiles.

Aujourd'hui, devant la gravité de la situation, il est essentiel d'éviter l'engrenage qui plongerait le Liban dans le chaos. Israël a atteint de nombreux buts de sa campagne contre ceux-là même qui l'attaquent et doit maintenant oeuvrer avec la communauté internationale pour l'application du droit international :

- application de la résolution 1701 dans sa totalité avec, enfin, des moyens appropriés pour la force des Nations Unies,

- ⁠application du droit humanitaire et protection des populations civiles.

Le cessez-le-feu n'est en soi pas une solution s'il ne s'accompagne pas d'un volet politique crédible et sérieux.

La France ne peut se contenter de proposer l'arrêt des combats, il faut profiter de la situation pour œuvrer au rétablissement de l'Etat libanais notamment via l'organisation de l'élection d'un président de la République libanaise dans les meilleurs délais, et l'affirmation de l'armée libanaise comme seule institution à être autorisée à disposer d'armes de guerre.

Il faut aider le peuple libanais à être représenté dès que possible par des autorités légitimes et réellement représentatives.

La communauté internationale et la France en particulier doivent se mobiliser immédiatement pour proposer un arrêt des bombardements corrélé à un réel plan politique de sortie de crise et de réaffirmation de la souveraineté du Liban, qui passe par le démantèlement du Hezbollah.

Porter ce message tout de suite ira de pair avec l'exigence faite à Israël de faire désormais preuve de la plus grande retenue dans le choix de ses cibles militaires afin d'éviter plus de morts et de destruction.

La France du fait de ses liens séculaires avec le pays du Cèdre doit sans cesse rappeler que le Liban est un pays indépendant et non un simple territoire soumis aux influences de puissances étrangères.

Marine Le Pen demande enfin au gouvernement français de prendre toutes les dispositions pour protéger nos compatriotes actuellement au Liban. Devant l'urgence et la gravité de la situation, il apparaît nécessaire de projeter des moyens d'évacuation, qui devraient être le plus rapidement possible prépositionnés au large des côte libanaises.

RN