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lundi 8 janvier 2024

Rocky Macron est prêt pour les J.O.

 



Le démon du sport s'est emparé d'Emmanuel Macron. Pour cette année olympique, le Président s'adresse aux Français en tenue de boxeur. En terme d'image, l'impact est redoutable. Jeux olympiques ? Je me déguise en Rocky 3. Ni une ni deux, gants de boxe en bandoulière, salle d'entraînement, sac de frappe en arrière-plan, maillot de la Fédération sur les épaules. Un coquard pour faire plus vrai ? Non, la maquilleuse est partie chercher les cafés. « Tant pis. Allez, on y va, ça tourne, les copains ! »

Pour les âmes sensibles, il est bon de signaler que le message vidéo est en forme d'appel à mobilisation générale. Les athlètes du monde entier ont pris la route qui mène à Paris. Le peuple français doit se tenir prêt. Il est encore temps d'afficher une forme olympique à leur arrivée. Mais écoutons plutôt le contenu de ce vibrant message destiné aux ventres mous qui feraient honte à la France. « On a une grande cause nationale, cette année. C'est le sport. »

Après avoir annoncé fièrement que les Jeux olympiques et paralympiques seraient décarbonés de fond en comble et paritaires jusque dans les bacs à sable, Manu Tapdur annonce la couleur. En 2024, tout autre sujet que le sport sera proscrit des conversations. Un mot sur l'état des hôpitaux et c'est trois points enlevés sur la carte Vitale. Fini la plaisanterie.

Les Français l'ont remarqué, « on a mis 30 minutes de sport obligatoire pour tout le primaire. On a mis plus de sport au collège. » La mise en place de cette mesure effraie les équipes qui s'avancent mais, comme il fallait s'y attendre, elle est insuffisante. Le QG de crise a constaté des parents pâlichons, des fonctionnaires en total relâchement des lombaires, sans parler des chômeurs qui ne travaillent pas leurs abdos.

L'année 2024 ne saurait supporter cet état de délabrement général, et ce n'est pas de gaieté de cœur que celui qu'on appelle désormais « Manu le Teigneux« » annonce le régime sévère auquel les Français vont devoir se soumettre. L'appel du 18 juin n'était qu'une pâle répétition de ce moment empreint de solennité : « Je vous invite tous à faire 30 minutes chaque jour au moins de sport. » Au moins 30 minutes belle marquise de sport vous ferez, et inversement. L'émotion et les mots arrivent dans le désordre...

En 2025, c'est promis : retour à la normale. Récupération, flexion, inspiration... En attendant, pas de quartier. Remaniement spécial J.O. Véronique et Davina aux Affaires étrangères, Conseil des ministres en short. Emmanuel Macron veut entendre la France qui souffre sous le poids des haltères et du pouvoir d'achat. « J'espère plus si vous le pouvez, mais au moins 30 minutes par jour parce que c'est bon pour la santé, c'est bon pour plein de chose. » Le message tourne à la supplique. 2025 sera l'année du tricot, puis viendra l'année du jardinage... De quoi tenir jusqu'à la fin du quinquennat. Néant, pitreries et vide intégral. 

L'Élysée est au taquet.

Par Jany Leroy le 8 janvier 2024

Boulevard Voltaire

Note des Onironautes : Le Président Macron à, il y a une grosse heure, d'accepter la démission de'Elisabeth Borne et de son gouvernement. Donc pour le moment, il n'y a plus personne à Matignon. En plus du froid "pôlaire" (il y a quelques années on parlait d'hiver...) que d'émotions en ce 8 janvier !


vendredi 29 septembre 2023

Promo sur Calais : 500 smartphones offerts aux migrants



Les associations présentes sur Calais et ses environs ont ajouté une longueur de tuyau à leur pompe aspirante. Les potentiels migrants qui hésitaient encore à venir s'amasser sur les côtes de la mer du Nord ont préparé leur baluchon. À leur arrivée, les bons samaritains humanitaires vont peut-être leur offrir un smartphone, comme ils viennent de le faire pour 500 de leurs congénères. Une administration souhaitant rester anonyme a fait don de 55.000 anciens modèles, dont 28.000 furent reconditionnés par les Ateliers du Bocage (association liée à Emmaüs). Sur le principe « un acheté, un offert », 500 retraités et étudiants fauchés ont payé un téléphone 70 € qui permet ainsi à divers regroupements de bonnes âmes de donner ces mêmes appareils à 500 migrants. L'un paye, l'autre non. Les misères venues d'ailleurs sont plus romantiques que les banales difficultés locales.

La remise en état des smartphones a permis d'embaucher sept personnes en mal d'insertion. Le représentant en aspirateur migratoire, par ailleurs coordinateur de l'opération, se frotte les mains : « Tout le monde est gagnant » : les 500 bénéficiaires, les ravis de l'aspiration... enfin, bref, tout le monde. A-t-on déjà vu produit électro-ménager plus efficace ? L'appareil attire jusqu'au fin fond de l'Afghanistan. Après son passage, il ne reste plus un seul Africain à rêver de partir vers l'Europe. Il fait ses bagages et prend le premier bateau en partance pour Lampedusa. Place nette et effets secondaires sous le tapis. Les grandes marques n'ont pas fait mieux.

Le responsable régional d’Emmaüs Connect explique : « On répond à un vrai besoin, car il y a un vrai vide sur ce créneau-là. » Marketing oblige, les associations sont à l'affût du marché. Sur le créneau voiture, il reste beaucoup à faire. Des véhicules envoyés sur place permettraient aux migrants d'arriver plus vite. Il y a également une forte demande de hors-bord pour rejoindre l'Angleterre. Un hors-bord reconditionné à 1.000 €, un offert à un migrant. Disponible en version familiale.

Pour faire taire les sceptiques et autres esprits malveillants, le responsable de l'association L'Auberge des migrants énonce les atouts du smartphone en pareille situation. « Quelqu'un se blesse en tombant d'un camion, il peut appeler les secours ou appeler les gardes-côtes, en mer. Ou même, ne serait-ce que se repérer quand on arrive à Calais. » Il manque encore le GPS qui permettrait de localiser les Bisounours sur la région, la pierre à un euro et l'autre offerte à jeter sur les forces de l'ordre qui tentent de stopper le harcèlement des camions.

La pompe aspirante peut encore être améliorée.

Par Jany Leroy le 28 septembre 2023

Boulevard Voltaire

mercredi 27 septembre 2023

La version masculine de Sandrine Rousseau enfin disponible



Un nouveau comique va-t-il reléguer Sandrine Rousseau parmi les hurluberlus de second plan ? Le candidat se nomme Thomas Portes et vient de démontrer qu'il avait la capacité de faire oublier la tenante du titre. Celle qui voyait une nostalgie du nazisme lorsque Marine Le Pen posait à bord d'une Coccinelle Volkswagen se voit aujourd'hui dépassée par le député LFI de Seine-Saint-Denis.

L'objet de la paranoïa qui déclenche les rires sur les réseaux sociaux concerne, cette fois-ci, une simple date. La voiture n'était qu'une mise en bouche. Le postulant triomphe avec l'affiche de Jordan Bardella censée faire allusion à une atrocité nazie survenue à Tulle, le 9 juin 44. Dans cette ville, le parti a distribué des tracts. Ladite affiche clame : « Vivement le 9 juin ! » Thomas Portes a décrypté le message subliminal. Horreur, malheur.

Jordan Bardella et ses troupes fascistes appellent les habitants à fêter joyeusement cet épisode sanglant. La révélation est tambourinée sur X, accompagnée du traditionnel vomissement gauchiste. Le système digestif de Thomas Portes est au plus mal, mais il a fait son devoir. Les Tullistes savent désormais que la menace est à leur porte. Empilez frigos et matelas sur des charrettes et fuyez avant qu'il ne soit trop tard.

La vague d'effroi attendue fait place à une déferlante de moqueries et d'indignation. « À ce stade, ça n'est plus de la bêtise, c'est de la démence »commente Alexandre de Galzain, journaliste au Livre noir. Le 9 juin évoqué sur l'affiche est la date des élections européennes pour lesquelles le parti fait campagne. L'ex-porte-parole de Sandrine Rousseau a suivi la formation accélérée pour se ridiculiser en toutes occasions. Il manquait au modèle son équivalent masculin. Ses premiers pas dans l'affabulation politique sont prometteurs.

L'homme s'était déjà fait remarquer par une photo le montrant pied posé sur un ballon à l'effigie d'Olivier Dussopt. Son aptitude à rejoindre l'école impressionniste du délire gauchiste est avéré. Pas à une baliverne près. Toujours partant quand il est question de se discréditer. Une chance pour la NUPES !

Pour tenter de revenir sur le devant de la scène, Sandrine Rousseau s'est livrée à un examen du 10 juin. Sa découverte ne manque pas d'inquiéter les milieux parano-gauchistes. C'est le lendemain du 9 ! L'heure de la mobilisation a sonné. Si rien n'est fait, le 11 juin arrivera. Plein de députés bottés et casqués auront déjà pris possession du Parlement européen. Thomas Portes en sera réduit à raconter des histoires drôles dans un cabaret de chansonnier. Chaque jour qui passe est un calvaire pour la mouvance écolo-dingo.

Par Jany Leroy le 26 septembre 2023

Boulevard Voltaire

jeudi 26 janvier 2023

La tragédienne Mathilde Panot ne serre pas la main du vil Bardella



De son stylo virevoltant, le journaliste de BFM Maxime Switek mène le débat sur la réforme des retraites. En tout animateur de chaîne d'info sommeille un Herbert von Karajan contrarié, une vocation refoulée de diriger un débat politique comme on dirige le philharmonique de Berlin. Tambour battant. Cheveux au vent. Pus fort à gauche, encore plus fort, doucement sur la droite, et boum ! la grosse caisse de , ah ! le doux violon d'Olivier Véran, pianissimo Bardella. La formation de la soirée se compose de ce simple trio. De la musique de chambre pour futurs pensionnaires de maisons de retraite.

Le concert va bon train mais un détail chiffonne le chef d'orchestre. Lors de son arrivée, l'instrumentiste de La France insoumise a refusé de serrer la main de . La dame s'est drapée dans sa dignité de résistante aux fanfares populistes. Son compagnon de conservatoire, le jeune Louis Boyard, a montré la voie à la tribune de l'Assemblée. Pas une seule fausse note face à l'ennemi de droite, pas une seule compromission. Une poignée de main acceptée et c'est la porte ouverte à des étreintes plus... Le militant LFI n'ose imaginer où le mènerait cette relation furtive. Non, le puriste de gauche ne cède pas à cette invitation amicalement louche. De louche il ne serre point. De pince non plus. Un Bardella peut dissimuler dans sa paume un quelconque poison violent, une aiguille, un oursin... Mort subite assurée, « intelligence avec l'ennemi » marqué au fer rouge sur la carte du parti, plutôt remourir que subir cet outrage ! (Des cours d'art dramatique ponctuent la formation du jeune cadre Insoumis.)

« Mais pourquoi ? », demande Maxime Switek. Pourquoi Mathilde a-t-elle refusé de serrer la main de Jordan ? Le temps est venu de comprendre cette fin de non-recevoir. Est-ce une brouille passagère, un accrochage sur le parking de BFM, une blague de mauvais goût dans les couloirs ? Le journaliste ne mesure pas l'ampleur du mélodrame interprété ce soir par son invitée. La réponse résonne dans l'amphithéâtre de la chaîne d'info : « Parce que je considère que le Rassemblement National ne sera jamais un parti comme les autres. » Diantre ! Mon royaume pour des moufles ! Avant que son interlocutrice n'enchaîne sur une tirade inspirée du la tragédie grecque,  demande : « Vous avez serré la main d'Olivier Véran ? » Non. À part sa droite sur l'avenue menant au studio, elle n'a rien serré, ce soir. Et encore ! Elle prit bien soin de se maintenir le plus loin possible du bord de la route. Des automobilistes de gauche auraient pu se méprendre sur l'intégrité de son engagement.

 

 s'inquiète : « Ah d'accord. Donc, vous ne serrez la main à personne ? » Embarras de la manophobe : « Je, je... Non, j'ai dit bonjour. je vous ai dit bonjour aussi. » De loin, sans masque ni protection d'aucune sorte. La cascade n'est même pas soulignée par l'ensemble des invités. Vexée, l'intrépide Insoumise est repartie sans dire au revoir.


Par Jany Leroy le 26 janvier 2023


Boulevard Voltaire

mercredi 13 juillet 2022

Le gars Bruno propose de geler les classes moyennes


Début mars, le brave Bruno Le Maire promettait de « provoquer l'effondrement de l'économie russe ». Il allait le faire, il était sur le point... Ah, si  ne l'avait pas retenu ! Aujourd'hui, Poutine sillonnerait les routes françaises en camionnette pour implorer les ménages de lui acheter son  à prix cassé.

Après ce triomphe évité de justesse, le ministre de l'Économie revient sur le devant de la scène. Face à François Lenglet, le stratège de Bercy est venu dévoiler son plan d'action pour lutter contre l'explosion des prix du  et de l'électricité. Avant d'entrer dans le vif du sujet, rappelons que le bouclier tarifaire mis en place depuis octobre 2021 a permis de limiter la casse. Le gars Bruno n'est pas peu fier : « Le prix du gaz, il aurait dû augmenter de 50 %, les Français ont vu zéro. C'est l'État qui l'a pris à sa charge. » La victoire sur le retour de manivelle des sanctions à l'égard de la  est totale : le contribuable paiera la facture. Même solution miracle pour l'électricité qui n'a augmenté que de 4 % malgré les +30 % du marché. La fibre du « quoi qu'il en coûte » habite le prodige macronien.

Toute solution paradisiaque ne pouvant durer éternellement, à partir du 1er janvier 2023, en plein réveillon, dès les douze coups de minuit, bonne année bonne santé et radiateurs sur 2 pour les moins pauvres : « À partir du 1er janvier, [...] il faudra faire passer un certain nombre de hausses en fonction du niveau de revenus », énonce doctement le père Le Maire. Les cerveaux de Bercy ont surchauffé : « ...il faut aussi qu'il y ait des augmentations pour ceux qui peuvent se permettre ces augmentations ». Dans les files d'attente aux caisses d'allocations de ceci et cela, des cris de joie se font entendre. « Les travailleurs au congélo, les assistés aux fourneaux ! » Des mots d'ordre galvanisants sont lancés par la foule.

Près de sa chaudière à gaz, le consommateur attend la définition exacte de « ceux qui peuvent se permettre ces augmentations ». Les nababs bénéficiaires de salaires exorbitants allant parfois au delà de 1.500 € mensuels seront-ils appelés à soutenir l'élan de solidarité nationale ? Attendu l'explosion des tarifs, le futur frigorifié a compris ce que le ministre exprime à demi-mots : tout  paiera sauf une poignée de veinards vivant sous le seuil pauvreté. Après des année de désindustrialisation massive des territoires, le fin limier économiste en appel aux survivants pour sauver les victimes de cette  mondialiste. Chacun de s'imaginer la suite du procédé : baguette à 10,50 € pour les uns, 0,60 pour les autres, en pièces d'or pour les plus nantis. Loyers, alimentation, santé, transports sur le même modèle... Après des dizaines d'années de politique mondialiste, le gars Bruno arrive et présente la note aux classes moyennes. L'impôt Poutine, la taxe sur le Vladimir... Diverses appellations aideront les plus naïfs à passer l'hiver.

Par Jany Leroy le 12 juillet 2022

Boulevard Voltaire

mardi 21 juin 2022

Parlez-vous le charabia Sandrine Rousseau ?



En direct de son QG,  exulte. Elle a gagné oh hé oh hé. Son visage rayonne de bonheur, son sourire illumine la salle. Voui... La victoire est là mais elle se doit d'être fêtée par une révision radicale de la règle d'accord du participe passé. Inutile d'attendre d'être en fonction pour apporter sa pierre à l'édifice du  échevelé. 

Sa première phrase sera le signe annonciateur d'une révolution syntaxique broyant l'antique masculin-féminin en une formule qui fera date : « Bravo à vous pour la magnifique campagne que vous avez fait et faite » Les hommes aussi ont fait LE campagne. Vivent ielles et iolles !

 

L'oubli des cas particuliers qui ont participé au collage des affiches a quelque peu déçu les sympathisants. « La campagne que vous avez fait, faite et faitesse » eût signalé le pluriel car il y avait également des groupes de personnes vivant en communauté qui ont bataillé pour parvenir à cette victoire. Des membres du parti animaliste s'insurgent contre l'absence de « « miaou » et de « ouah ouah » dans les paroles de l'élue. La mouvance ultra inclusionnante s'indigne, mais l'heure n'est pas à la polémique. Le Champagne coule à flotte dans les coupesses de celle z'et ceux.

Alerté par cette avancée grammaticale, le camp macronien s'adapte : « La raclée que nous avons pris et prise » débute les déclarations des candidats les plus modernes. A minuit, le langage  a envahi les salles de rédaction. Dans un élan égalitaire,  noue UN cache-col par-dessus UNE écharpe rouge. BFM annonce que LA REM a perdu la majorité absolute à l'Assemblesse Nationneuse. Les téléspectateurs appuient désespérément sur les boutons de leur télécommande. Rien à faire. Les  sont passés en mode crypté. Le charabia mondialiste n'est pus accessible au commun des mortels. Au petit matin Sandrine Rousseau se réveille avec un mal de tête mi-grain, mi-graine face une tartine de pain mi-figue, mi-raisin... La vie de député  n'est pas facile facil.

Par Jany Leroy le 21 juin 2022

Boulevard Voltaire

vendredi 3 juin 2022

Désastre du Stade de France : les Dupond-Dupont de la gauche soupçonnent Poutine


Pour e
xpliquer le fiasco du Stade de France, la macronie a lancé ses deux plus fins limiers sur le terrain. Tintin bénéficiait du flair imparable de Dupond et Dupont, Emmanuel  dispose de Brice Couturier et Thomas Huchon. L'un et l'autre rompus aux affaires les plus complexes. Alors que la platitude de la terre est sur le point d'être démontrée par les plus grands scientifiques des réseaux sociaux, la piste d'un complot fomenté par le pouvoir russe est actuellement explorée par ces deux professionnels du cold case.

Au lendemain des événements, dès les premières lueurs de l'aube, alors que les supporters anglais se remettaient difficilement des violences qu'ils avaient subies, l'inspecteur Couturier avait un pressentiment. Sous le chapeau melon, la machine se mettait en marche. Pour se venger de la finale prévue initialement à St Saint-Pétersbourg, Poutine pouvait avoir eu l'idée machiavélique de saboter l'événement. Le chaos portait possiblement la signature de Moscou. Le 31 mai, n'y tenant plus, il décide de révéler au monde entier les soupçons qui planent sur le Kremlin.

Dressant un constat identique, son alter ego Dupond-Huchon déclarait « je dirais même plus » : L’idée qu’il y ait une forme de bordélisation voulue par les Russes doit être présente dans nos esprits.

L'affaire avait été rondement menée. L'absence totale de preuves relevée par le second enquêteur désignait le coupable potentiel. Toute crédibilité mise à part, le OSS 117 de la Seine St Denis révélait les éléments qui l'avaient amené à cette conclusion : « Mais la crédibilité de quelque chose, ce sont des éléments factuels. Pour l’instant, il n’y a pas d’éléments factuels ».

Récemment reconverti dans le roman policier, Huchon voit dans « Ce type d’histoire un vrai potentiel pour prendre de l’ampleur, car elle apporte une réponse très simple à une question très compliquée, à laquelle nous n’avons pas d’autre réponse ».

L'aveu est tout à l'honneur du romancier. À défaut d'examiner la réalité, la sphère marcronienne est en quête d'une bonne histoire. Seule la nomination de Steven Spielberg au poste de ministre de l'Intérieur serait en mesure de d'apporter ce que le pouvoir macronien cherche à faire gober aux Français. Les fictions sont l'affaire de professionnels du genre.

Par Jany Leroy le 3 juin 2022

mercredi 11 mai 2022

Le candidat (NUPES) Boyard fait toujours plus fort !



L'année dernière, Louis Boyard déclarait, au micro d'un média indépendant, qu'adolescent, il trouvait qu'il y avait trop de Blancs en Vendée. Sa souffrance était là. Sa tristesse aussi. Puis il a déménagé dans le Val-de-Marne. Alors qu'il était dans le RER,  lui est apparu dans un tunnel. Vision miraculeuse s'il en est. Dès lors, sa vie a changé. Candidat dans la 3e circonscription de ce même département, il pose sur une affiche aux côtés de notre futur Premier ministre Insoumis. Une carrière se dessine. Deux Blancs ensemble dans la lutte pour leur propre remplacement. L'abnégation de la démarche force l'admiration.

Sur le plateau de Cyril Hanouna (le 1/9/2021), où il fut un temps chroniqueur, le kamikaze de gauche expliquait avoir été contraint de dealer de la  pour financer ses études. Il avait encore souffert. Arrivé auprès du créolisateur en chef, il constatait ne pas avoir besoin de lui faire fumer quoi que ce soit pour que celui-ci se voie déjà à la tête du gouvernement. L'économie réalisée était substantielle, mais le chiffre d'affaires dut en souffrir. À défaut de clients sur ce créneau, il vendrait du rêve de Grand Soir à des profs de gauche et autres paranoïaques se sentant menacés par un fascisme imaginaire. Le métier de député dealer était né.

Étonnamment, Louis Boyard n'a pas déménagé une seconde fois pour aller s'installer sur la commune de Stains, où la municipalité est composée très majoritairement de conseillers d'origine africaine.


Le candidat est désormais étiqueté NUPES. Un camp de nupistes implanté là où le puritanisme règne... L'appellation pouvait prêter à confusion et entraîner le candidat dans un imbroglio idéologique inextricable. La direction des Insoumis a fortement recommandé à son jeune poulain de ne pas partir en vacances dans un pays d' ou un département des Antilles. La crainte qu'il se plaigne de la surabondance de personnes noires porterait tort au fabuleux antiracisme du parti.

Par Jany Leroy le 10 mai 2022