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mercredi 27 novembre 2024

Boualem Sansal, révélateur de l’hypocrisie de la gauche

 


Une fois de plus, la gauche intellectuelle française se discrédite. Son silence sur le cas Boualem Sansal rejoint son euphorie à la « libération » de Phnom Penh, suivie d’un vrai génocide, ou son refus de saluer le combat de Soljenitsyne contre le soviétisme. Aujourd’hui, dénoncer l’islamisme ou certains totalitarismes décoloniaux est aussi dangereux que dénoncer le régime soviétique en d’autres temps. Boualem Sansal arrêté par le pouvoir algérien est un Soljenitsyne des sables avec un style voltairien. Il dénonce tout à la fois le régime algérien et l’islamisme, le totalitarisme étatique et le fanatisme religieux.

Boualem Sansal, un amoureux de la France

Le dernier livre de Boualem Sansal, Le français, parlons-en !, est un cri d’amour pour la langue française, et aussi un avertissement à une culture française qui, ne défendant plus sa langue, paraît condamné à la disparition nationale.
Sansal a mal à l Algérie et il a mal à la France. Un Algérien qui aime la langue française et qui continue à rencontrer des intellectuels juifs et israéliens, c’est un péché mortel pour le gouvernement d’Alger.

Mais il y a peut-être plus grave : non seulement Sansal est pro-français mais il est pro-marocain, le pire du pire.
Il le dit avec cette naïve sincérité qui fait partie intégrante de sa pensée totalement libre, et il le dit partout, même dans des médias jugés antialgériens et proche de la droite radicale française.
Non seulement il rejoint la France sur la marocanité de l’ancien Sahara espagnol, mais en plus il estime que toute une partie de l’Algérie au temps de la colonisation a été détachée par Paris de l’espace historique marocain qui va jusqu’à Tlemcen et Oran.

En fait, pour lui l’Algérie est une création de la France alors que le Maroc est un empire ancien et un État indiscutable, d’où la différence entre la départementalisation et le simple protectorat. Finalement, les Algériens devraient remercier les Français de les avoir inventés et de leur avoir donné un territoire si considérable, notamment vers le Sahara oriental marocain. Au Maroc, on ressort d’ailleurs des documents qui font référence à des promesses de restitution de territoires après une indépendance de l’Algérie à laquelle le royaume devenu indépendant a participé.

Le bal des hypocrites

On comprend bien que le régime algérien, soudé artificiellement par la haine de la France et l’hostilité au Maroc, ne peut accepter un tel discours. Sansal risque donc en fait un procès pour trahison et mise en cause de l’intégrité territoriale, et, à 75 ans, il risque, sinon la mort, la réclusion criminelle à perpétuité.

Ne cherchez pas chez les pétitionnistes convulsifs de Mediapart une liste pro-Sansal… Non !
Là, pas un mot pour défendre la liberté d’expression quand elle ne va pas dans le bon sens de la gauche militante.

Certains cependant se mobilisent, comme le souligne France Info relayant cette fois l’appel de l’hebdomadaire Le Point qui fait honneur à la presse française : « Annie Ernaux, Jean-Marie Le Clézio, Orhan Pamuk et Wole Soyinka, tous Prix Nobel de littérature, ainsi que Salman Rushdie, Peter Sloterdijk, Andreï Kourkov, Roberto Saviano, Giuliano da Empoli et Alaa el Aswany ont rejoint l’appel à la solidarité lancé dans l’hebdomadaire Le Point, samedi 23 novembre, par le Prix Goncourt 2024, Kamel Daoud. Parmi les signataires se trouvent aussi Sylvain Tesson, Leïla Slimani, Élisabeth Badinter, Bernard-Henri Lévy, Jean-Baptiste Andrea, Émilie Frèche, Caroline Fourest, Boris Cyrulnik ou encore Joann Sfar.

Dans ce texte adressé aux défenseurs de la liberté, l’écrivain franco-algérien Kamel Daoud évoque sa “profonde inquiétude”. Il estime que “cette nouvelle tragique est le reflet d’une réalité alarmante en Algérie, où la liberté d’expression n’est plus qu’un souvenir face aux répressions, aux emprisonnements et à la mise sous surveillance de la société entière”.
Pour Kamel Daoud, Boualem Sansal, 75 ans, “ressemble à un vieux prophète biblique, souriant. Il provoque les passions et les amitiés autant que la détestation des soumis et des jaloux. Il est libre et amusé par la vie”Il poursuit avec ces mots : Sansal écrit, il ne tue pas et n’emprisonne personne. Son innocence face à la dictature lui fit oublier la réalité de la Terreur en Algérie depuis quelques années. Il a négligé de regarder la meute qui l’attendait, il est retourné visiter son pays ce samedi-là. Il l’a payé cher.” »

Ses amis le mettaient en garde contre ce risque, mais il disait : « Un résistant, ça résiste dans son pays et non pas à l’étranger. » C’était le sentiment d’Alexeï Navalny, bien moins naïf et pourtant revenu en Russie. On en connaît l’issue.

Mais Navalny a galvanisé Saint-Germain-des-Prés, pas Sansal. Pourquoi ? On connaît la réponse et elle n’est pas à l’honneur des défenseurs de la liberté à géométrie très variable. 

Le bal des hypocrites se poursuit, mais il devient insupportable, et, dans leur suffisance, ils ne s’en rendent pas compte.

Par Pierre Boisguilbert le 26 novembre 2024

Polémia

vendredi 16 décembre 2022

Montpellier, l'inévitable embrasement ! Gilbert Collard (Reconquête!) le 16 décembre 2022

 

Violences en marge du France-Maroc : le lourd strabisme de la gauche



« Il faut toujours dire ce que l'on voit : surtout il faut toujours, ce qui est plus difficile, voir ce que l'on voit », conseillait Charles Péguy. L'extrême  a vu une sorte d'assaut généralisé des nervis d'extrême droite sur le pays, le soir du match France-Maroc. Venues de Philippe Poutou (« Il y a urgence à construire une riposte antifasciste, unitaire et radicale ») à Louis Boyard, qui s’adresse à Marine Le Pen (« Le matin, ces militants votent pour vous. Le soir, ils arpentent les rues pour commettre leurs crimes racistes »), sans oublier Clémentine Autain (« Les milices d'extrême droite ont multiplié ratonnades et charges contre les supporters marocains. La guerre civile est leur projet, la haine leur moteur »), en passant par la une partisane de Libération du 16 décembre (« Extrême droite, nuit bleue peste brune ») ou ce communiqué de presse d’EELV qui demande « une réaction immédiate, forte et concrète de la part de l’État et notamment du ministre de l’Intérieur », la  veut montrer, comme l’écrivait Arnaud Florac, que la vraie violence vient comme d’habitude de l’extrême droite !

Elsa Faucillon, députée NUPES des Hauts-de-Seine, tweete : « Dans plusieurs grandes villes de France, hier, l’extrême droite a commis des ratonnades en attaquant des supporters de l’équipe du Maroc, jusqu’à aboutir à la mort d’un jeune garçon. » L’eurodéputée écologiste Karima Delli pousse le bouchon un peu plus loin avec « la Marseillaise » en interpellant Gérald Darmanin : « Entendez-vous mugir ces féroces soldats ? »

On attend les preuves des milliers de voies de fait et des dégradations de ces masses immenses déferlant sur le pays. Si prompte à dénoncer « cette situation qui n’est plus tenable », la  brille par son silence, en revanche, pour commenter les débordements. S’il n’y avait aucun risque, pourquoi Gérald Darmanin aurait-il déployé 10.000 policiers, dont la moitié à Paris ? Où est la gauche pour s'indigner des tirs de mortiers, des drapeaux français arrachés, des quarante policiers blessés, des 266 interpellations, des insultes ou des crachats ? Les fautifs étaient-ils tous d'extrême droite, vraiment ? Quelques images de supporters marocains démontrent a minima qu'ils ne tenaient pas tous des propos d'une grande hauteur de vue et ne manifestaient pas nécessairement un amour sans faille de la France...

« Vive le Maroc, on vous encule les niçois, nous on est là pour la carte vitale. La France, on vous encule. Notre passeport est rouge. » TOUT VA BIEN nous dit @GDarmanin. Un commentaire les #NupesMarcheDeDupes ? #FRAMAR #FIFAWorldCup pic.twitter.com/oA5TriPdAk

— Benoît AUGUSTE Ⓜ️ (@baugusteaura) December 15, 2022
| #FRAMAR "Vivent les marocains et nique la France ! Bandes de sales salopes !" Hier soir, à l'issue de la #demifinale de la #CoupeDuMonde, un individu insulte et provoque les supporters français aux #ChampsElysees.
#francemaroc #WorldCup #FIFAWorldCup #France pic.twitter.com/53NVUY7DO0

— Jean Bexon (@jean_bexon) December 15, 2022

Certains ont même hurlé leur haine d'Israël en s'attaquant à une journaliste de la chaîne israélienne i24News.

Bien renseigné, le président de LR Éric Ciotti note pourtant, dès le 15 décembre, l'embrasement des villes en France. Les violences urbaines ? C'est l'extrême droite, bien sûr, penseront les macronistes.

À Amiens, Besançon, Troyes, Lille, Lyon, Nice, Toulouse, Paris, Asnières-sur-Seine mais aussi en Seine-Saint-Denis et dans le Val-de-Marne, le même scénario se répète : partout, les policiers sont pris pour cible.

À Montpellier, ce n'est pas l'extrême droite mais les communautés gitane et marocaine qui s'affrontent depuis la mort de ce jeune de 14 ans écrasé par une voiture.

Rien de tout cela n'a heurté les oreilles sensibles de la  française, bien trop occupée à chasser les milices d'extrême droite qui pullulent, c'est bien connu, sur le territoire français. Le ministre de l'intérieur Gérald Darmanin leur emboite le pas. Lui aussi a très peur, lui aussi se mobilise contre la vraie, la grande menace. Il demande un "suivi spécifique" des réseaux d'ultra-droite avant les matchs de ce week-end. Toujours en conflit avec la réalité des faits, la  française exploite sa Providence à elle, son indignation en carton et son obsession aveugle : l'immigration, toujours belle et inoffensive, et les bandes brutales de l'extrême droite, si nombreuses, si menaçantes. Les Français seront-ils dupes ?

Par Iris Bridier le 16 déceembre 2022

Boulevard Voltaire

jeudi 15 décembre 2022

Maroc contre Europe: la Coupe du Monde du Choc des civilisations?



La Coupe du monde est-elle l’occasion pour une certaine rivalité amicale entre les nations ou pour l’expression d’attitudes revanchardes voire vengeresses contre l’Occident ? Le président de la FIFA, Gianni Infantino, semble y voir surtout une opportunité pour une grande auto-culpabilisation historique, lui qui a fait la déclaration suivante : « Pour ce que nous, les Européens, avons fait au cours des 3000 dernières années, nous devrions nous excuser pendant les 3000 prochaines années avant de donner des leçons au Qatar ». L’attitude de supporteurs et de joueurs de pays maghrébins, notamment du Maroc, suggère, de différentes manières, qu’à leurs yeux il y a bien une revanche à prendre sur les anciennes nations colonisatrices, comme si eux croyaient moins au « vivre ensemble » prêché par les idéologues immigrationnistes qu’à un véritable choc des civilisations.

Quand la fête se transforme en émeute

Les victoires des « Lions de l’Atlas » face à la Belgique (27 novembre), à l’Espagne (6 décembre) et au Portugal (10 décembre) ont donné lieu à des scènes d’affrontements avec les policiers : aux Pays-Bas, en France et en Belgique, surtout dans l’enclave marocaine de Molenbeek, en banlieue de Bruxelles.

Preuve de l’importance des enjeux géopolitiques, les joueurs et supporters marocains ont fêté leurs victoires en brandissant le drapeau palestinien. Le 6 décembre, aux Champs-Elysées, les supporteurs du Maroc ont fêté leur triomphe aux cris de « Free Palestine ! », et des images ont montré des supporteurs mettant le feu à un drapeau d’Israël. Le même soir, d’autres supporteurs ont installé leur drapeau sur la façade de la Mairie d’Amiens Nord.  En plus de ces épisodes d’importance symbolique, de nombreux autres incidents violents ailleurs en France, comme le pillage de commerces et d’un camion à Avignon, contrastent avec les célébrations sans incident de la communauté portugaise de France, pourtant beaucoup plus nombreuse que la marocaine.

Revanche sur la Reconquista et références islamiques

Sur les réseaux sociaux les supporters du Maroc ont publié de nombreux visuels s’inscrivant dans une perspective historique de revanche notamment contre l’Espagne, considérée coupable d’avoir osé se libérer de sept siècles d’occupation arabe en menant sa Reconquista. Sur internet, tel montage revisite la composition de l’équipe avec les conquérants arabes de l’Espagne, tel autre diffuse une carte d’Al Andalus avec le commentaire, « It’s back ».

« Cette victoire appartient à tout le peuple marocain, tous les peuples arabes, et tous les peuples musulmans du monde », a commenté de son côté le joueur Sofiane Boufal. Difficile d’imaginer l’ampleur du scandale si un joueur de l’équipe nationale d’Italie, de France ou d’Espagne avait revendiqué son succès au nom « de tous les peuples européens, de tous les peuples chrétiens ».

La dimension islamique de l’enjeu s’exprime d’ailleurs sous de multiples aspects. Par exemple, les joueurs marocains pratiquent la prière islamique pour célébrer leur victoire ou avant une séance de tir au but et n’hésitent pas à appeler directement à rejoindre l’islam au cri « d’Allah akbar ». Le Hamas a félicité l’équipe marocaine pour sa victoire sur le Portugal.[1]

Sur le site du mensuel marocain francophone Le Courrier de l’Atlas, le journaliste Abdellatif El Azizi analyse la victoire du Maroc dans un article intitulé de manière significative, « Football. La reconquête » : « Bien sûr, nous n’avons pas libéré la Palestine, nous n’avons pas repris nos territoires occupés de Sebta et Mellilia, c’est certain que l’Occident continue de piller nos richesses, mais il y avait du bonheur à regarder ces jeunes joueurs redonner de la joie à des populations dépitées par l’hégémonie sportive des anciens colons ». Il poursuit : « Chez nos ennemis d’hier, ce n’était pas encore la panique mais il semble que déjà̀ une peur sourde gagne le monde occidental. Alors, si le foot est devenu la continuation de la guerre par d’autres moyens, tant mieux […] »Il conclut : « La blessure de l’Andalousie […] n’a jamais été totalement pansée entre ces deux pays qui se regardent en chiens de faïence malgré cette réconciliation de façade. Il n’y a qu’à observer la profusion de vidéos évoquant l’Andalousie ou le chef de guerre Tarek Ibn Ziyad pour s’en convaincre ». Ce dernier étant un des conquérants arabes historiques de la péninsule ibérique, on ne peut pas être plus clair : derrière ce match entre l’Espagne et le Maroc se cachaient ses rancœurs historiques multiséculaires contre l’Occident. Car le monde arabo-islamique ne s’est toujours pas remis de ce qu’il considère comme une humiliation et il entend bien laver l’affront chaque fois qu’il en aura l’opportunité. Une vision que confirme à So Foot l’écrivain marocain Abdellah Taïa : « il se joue dans le parcours des Lions quelque chose de l’ordre du post-colonial. Je suis à El Jadida, une ville fondée par les Portugais. Dans la rue, dans les conversations, j’entendais : « On s’est débarrassés des Portugais, des Espagnols et bientôt des Français ». Le parallèle historique est évident. C’est encore plus fort dans le cas de la France qui conserve une grande influence au Maroc. Il existe donc un sentiment de revanche »

Les risques de limmigration

Dès lors, se pose la question : ne manquerait-t-on pas au principe de précaution en continuant de laisser venir s’installer chez nous par millions des personnes dont au moins un certain nombre pensent qu’ils ont une revanche à prendre sur l’Occident? Faisons le bilan de l’immigration marocaine. En France, la communauté marocaine représentait 1,5 millions en 2015, mais aujourd’hui elle représente probablement 2 millions d’individus sur 3 générations (selon l’Observatoire de l’immigration et de la démographie, article à paraître dans Causeur). Le Maroc est la première terre d’origine des mineurs non-accompagnés (MNA) dont la généreuse contribution statistique à la délinquance des grandes villes est reconnue. Dans les prisons, les Marocains sont aussi la deuxième nationalité la plus représentée derrière les Algériens et même la première au niveau européen avec près de 12.000 détenus. Avec un taux de fécondité des immigrées marocaines largement supérieur à celui des Françaises natives (3,4 enfants par femme contre 1,9 enfants par femme française native) et 34% des Marocains qui souhaitent émigrer, la pression démographique marocaine est intense. D’autant que chaque année, environ 30 000 primo-visas sont offerts au Maroc, avec un record de 35192 en 2021, et 19% des naturalisations françaises sont accordées à des Marocains. Pourtant, 42,7% des Marocains de plus de 15 ans qui vivent en France étaient chômeurs ou inactifs en 2017.

Au Pays-Bas, la « Mocro Mafia » marocaine qui gère le trafic de drogue fait régner la terreur dans le pays. Une centaine de morts dans des règlements de compte, des attaques au lance-roquette et à la voiture-bélier contre des médias trop curieux (Panorama et De Telegraaf), l’assassinat d’un journaliste et la mise sous protection rapprochée de la princesse et du Premier ministre suite à des tentatives d’enlèvement ont bouleversé la tranquillité du pays des tulipes.

Enfin, en Belgique, le pays est au seuil du basculement démographique : 20% de la population est d’origine étrangère, principalement marocaine.  A Molenbeek-Saint-Jean, l’épicentre des célébrations des victoires du Maroc dans le pays, une scène a d’ailleurs provoqué le malaise sur les réseaux sociaux : le procureur du Roi des Belges Yassine Sellika, a été surpris apparemment en train de célébrer la victoire du Maroc face à la Belgique. Cette ville de 80.000 habitants est devenue la base arrière du djihadisme en Europe. C’est là qu’avait trouvé refuge Salah Abdeslam. La contribution de l’immigration marocaine au terrorisme islamique fait d’ailleurs frémir. Le meurtrier de Thomas Monjoie, policier belge égorgé il y a 15 jours à Schaerbeek dans la banlieue de Bruxelles ? Yassine Mahi : belgo-marocain. Le terroriste du Thalys, condamné cette semaine à la perpétuité ? Ayoub El Khazzani : français d’origine marocaine. Les terroristes du 13 novembre 2015 ? Les frères Abdeslam et Bilal Hadfi : français d’origine marocaine, et Abdelhamid Abbaoud : belgo-marocain. Et ceux des attentats de Bruxelles et Zaventeen de mars 2016 qui sont jugés ce mois-ci ? Mohammed Abrinni, Khalid et Ibrahim El Bakraoui : belges d’origine marocaine, et Najim Laachraoui : belgo-marocain. L’assassin des policiers égorgés à Magnanville ? Larossi Abbala : français d’origine marocaine. Et le terroriste qui a tué le gendarme Arnaud Beltrame à Trèbes ? Radouane Lakdim : Français d’origine marocaine.

Le match de ce mercredi sera-t-il donc un épisode du choc sportif des civilisations, celui d’une revanche historique contre l’ancien colonisateur teintée de prosélytisme islamique ? Pour cette mission, les joueurs du Maroc peuvent compter sur le soutien de tous les pays arabo-musulmans qui rêvent autant de voir l’un des leurs en finale du Coupe du Monde que d’humilier les Français. Victoire ou défaite, faut-il craindre le pire pour cette soirée ?

[1] Les victoires du Maroc seraient même fêtées par les brigades armées du Hamas.

Par Damien Rieu, Reconquête! le 14 décembre 2022

Causeur

jeudi 8 décembre 2022

Foot : ces « Français » qui ne supportent pas la France



Une liesse bon enfant : c’est ainsi que les médias décrivent, ce mercredi matin, les manifestations qui, en France, ont accompagné hier soir la victoire sur le fil du Maroc contre l’Espagne en quarts de finale de la Coupe du monde de foot au Qatar. En réalité, les réseaux sociaux et leurs images informent plus objectivement sur ce qui était à redouter : s’il y a eu des rassemblements simplement joyeux, ils se sont souvent transformés en mouvements d’agressions contre la France et ses forces de l’ordre, avec des  prises de possession visuelle du territoire par des flots de drapeaux marocains, mais également algériens ou tunisiens. Une fois de plus, les Champs Elysées ont ainsi été noyés sous les couleurs du Maghreb (voir blog du 28 novembre après la victoire contre la Belgique), avec cette fois des affrontements contre la police. 

Des scènes de violences ont été aussi filmées à Lille, Amiens, Nice, Bruxelles, etc. Si le Maroc, pour sa part, a connu une nuit légitiment euphorique, aucun débordement n’a été observé. Il n’y a plus que les autruches, qui gardent la tête dans le sable, qui se refusent à voir ce qu’elles ont sous les yeux : un communautarisme maghrébin exubérant et quérulent. Il prend le moindre prétexte pour rappeler, en France, son hostilité à l’égard de l’ancienne puissance coloniale qui a pourtant offert sa nationalité et ses solidarités à nombre de ces supporteurs. Il va de soi, dans ce contexte revanchard et conflictuel, qu’un match France-Maroc serait celui de tous les dangers pour la sécurité.

L’échec de l’intégration des populations extra-européennes est au cœur de ces scènes montrant des « Français » qui cherchent à humilier la France. Or cette donnée n’est toujours pas prise en compte par Emmanuel Macron, dont le projet de loi sur l’immigration, discuté hier à l’Assemblée, n’est qu’un « petit bricolage » (Olivier Marleix, LR, ce matin sur Europe 1). Le texte légalisera surtout des clandestins répondant à des « métiers en tension ». Il est désespérant d’entendre ces « élites » débiter les sempiternels chapelets sur leur « humanisme » porté en sautoir (Eric Dupont-Moretti est de ce point de vue le parangon du bien-pensisme sottement satisfait), sans faire l’effort d’une réflexion sur les fragilités de la nation. 

Ces belles âmes auraient tout intérêt à lire l’intervention remarquable de Pierre Brochand (ex-patron de la DGSE) publié mardi par Le FigaroVox. Pour lui, « de tous les défis qu’affronte notre pays, l’immigration est le seul qui menace la paix civile ». Il évoque même « une tiers-mondisation rampante de la société française ». Brochand rappelle surtout un fait, souvent décrit ici, qui est nié par les tenants de la « société ouverte » : « Les sociétés « multi » sont toutes vouées à se déchirer (…) Nous ne sommes pas plus « malins » que les Libanais ou les Yougoslaves pour faire « vivre ensemble » des gens qui ne le souhaitent pas. » Faudra-t-il la guerre civile pour voir les «  prêchi-prêcheurs » se réveiller enfin ?

Par Ivan Rioufol le 8 décembre 2022

Le Blog d'Ivan Rioufol

mercredi 7 décembre 2022

Maroc-Espagne : Un quartier de Fréjus privé d'aides suite à des affrontements entre la police et des supporters marocains



A situation extrême, mesure radicale prise par Frédéric Masquelier, président d’Estérel-Côte d’Azur Agglomération

En effet, selon nos confrères de Nice Matin, l'élu a décidé de suspendre les aides accordées au quartier de la Gabelle à Fréjus suite à des affrontements survenus mardi 6 décembre dans la soirée, après la victoire du Maroc face à l'Espagne lors de la Coupe du monde au Qatar.

Frédéric Masquelier a déclaré sur Facebook que "les aides de l’agglomération sont immédiatement suspendues"."Les équipes et les moyens mis sur place seront réaffectés vers d'autres quartiers", a-t-il indiqué. 

Le 7 décembre 2022

TV Libertés

Maroc -Espagne : pour l’amour du Maroc ou par haine de la France ?

 

Ne soyons pas dupes. C’est moins l’amour du Maroc qui a été célébré hier que la haine de l’occident, de l’Europe et de la France. C’est dans un esprit de revanche, de conquête et d’impunité que ces actes ont été commis. Voici ce qui arrive quand ils gagnent un match de foot. Imaginez ce qui arrivera s’ils gagnent une élection.

Des hordes de Français de bouche ont déferlé, hier soir, dans les artères principales des grandes villes de France pour célébrer la victoire d’une équipe étrangère, le Maroc, en match de coupe du monde contre l’Espagne. L’exploit sportif est indéniable et mérite d’être souligné d’autant que les Français ont toujours eu un faible pour le « petit poucet » des compétitions sportives officielles. L’équipe de football du Maroc a réalisé un exploit sportif, alors quel est le problème avec sa célébration partout en Europe, me demandent les aveugles, les borgnes et les mutilés du bon sens ? Quand le Portugal gagne, par exemple, ne constate-t-on pas les mêmes scènes de liesse dans les rues françaises ?

Eh bien non. Quand le Portugal gagne, le comportement de ses supporters est le même à Lisbonne qu’à Paris ou Montluçon. Quand le Portugal, l’Italie ou l’Espagne gagnent, ses supporters ne déferlent pas par milliers dans les rues françaises en vociférant indignement des slogans anti-français. Hier, les seuls supporters Marocains festifs et dignes se trouvaient au Maroc, rudement encadrés par un pouvoir ne tolérant aucun débordement. Partout ailleurs, nous avons assisté à des débordements savamment camouflés par les grandes chaînes de télévision françaises, préférant occulter le réel pour propager l’illusion d’un « Vivre-Ensemble » enrichissant.

Ce que les Français ont pu constater dans la rue et par les témoignages diffusés sur les réseaux sociaux, ce sont des supporters maghrébins arrachant le drapeau français d’un bâtiment officiel à Amiens pour le remplacer par celui du Maroc, ce sont des centaines de publications de marocains appelant à la reconquête de l’Espagne par les Arabes, c’est un ancien candidat à la présidence française, Anasse Kazib, qui revendique fièrement son appartenance au Maroc, ce sont des milliers de supporters de foot qui hurlent soudainement dans les rues de Paris « Palestine, Palestine ! », ce sont des voitures brûlées, des objets volés, des rues en feu et des agressions en pagaille contre les forces de l’ordre.

Ne soyons pas dupes. C’est moins l’amour du Maroc qui a été célébré hier que la haine de l’occident, de l’Europe et de la France. C’est dans un esprit de revanche, de conquête et d’impunité que ces actes ont été commis.

Voici ce qui arrive quand ils gagnent un match de foot. Imaginez ce qui arrivera s’ils gagnent une élection.

Par Grégory Roose le 7 décembre 2022

Grégory Roose

dimanche 4 décembre 2022

Émeutes en Belgique :le plat pays fait face à son grand remplacement



Une façade escaladée pour aller arracher un drapeau national, le jeter au sol puis le remplacer par celui d'un autre peuple, sous les cris enthousiastes de la foule. La scène pourrait évoquer une conquête militaire. Elle a eu lieu ce 27 novembre, à Anvers, où des « supporters » marocains ont substitué leur drapeau national à celui des Belges, après la victoire du Maroc contre la Belgique en Coupe du monde. Presque un détail alors qu'à Bruxelles, la soirée a tourné à l'émeute marocaine : voitures retournées et incendiées, vitrines saccagées, attaque du marché de Noël, jets de projectiles contre les policiers...

Le scénario nous est tristement familier. Depuis 2001 et le fiasco du match France-Algérie, les Français ne comptent plus le nombre d'émeutes, de pillages et d'agressions ayant suivi des rencontres impliquant des pays africains, en particulier l'Algérie. La culture de l'excuse, utilisée à foison par nos politiques et nos médias, tombe pourtant à plat avec nos voisins belges. Ces derniers n'ont jamais colonisé le Maroc. Les immigrés marocains ne vivent pas dans des « ghettos isolés » mais en plein centre-ville, comme à Bruxelles. La Belgique organise des cours de religion musulmane dans les écoles publiques. Les Belges subventionnent les représentants du culte musulman et les imams pour plusieurs millions d'euros par an... Le constat d'échec est pourtant le même. Après la désillusion « Black Blanc Beur » en France, le Plat pays découvre la réalité d'une équipe nationale « multiculturelle » : en cas d'affrontement avec le pays d'origine des immigrés, le vivre-ensemble s'efface sous des allégeances opposées. La situation est d'autant plus criante et douloureuse que le Grand Remplacement est avancé.

En 2019, à Anvers, la population issue de l'immigration est devenue pour la première fois majoritaire, dépassant même les 70% chez les moins de 25 ans. En 2021, à Bruxelles, les Belges non- immigrés ne représentaient plus que 25% des habitants.
Au bout de sa folie immigrationniste, la capitale de l'Union européenne est-elle vouée à devenir une conquête de l'islam ?

Par Eric Zemmour, Président de Reconquête! le 3 décembre 2022



Page Facebook d'Eric Zemmour

jeudi 1 septembre 2022

Affaire Iquioussen : une manifestation de soutien à l’imam et contre « l’islamophobie d’Etat » organisée à Paris



L’imam Hassan Iquioussen, qui semble avoir pris la fuite vers la Belgique afin d’échapper à une expulsion forcée, peut compter sur quelques (rares) soutiens en France. Si une partie de la gauche s’est opposée à une telle expulsion, au nom de sa vision de l’État de droit, c’est aussi le cas d’une partie des musulmans de France. En témoigne l’organisation d’une manifestation de soutien à Hassan Iquioussen, malgré le lourd passif du prédicateur.

La manifestation est organisée par l’association « Perspectives musulmanes », qui appelle d’une part à s’opposer à l’expulsion du prédicateur, et d’autre part à manifester contre « l’islamophobie d’Etat ». Le rendez-vous est donné pour le samedi 3 septembre à 15h, place de la République à Paris.

Tous les musulmans sont visés

Le 30 juillet dernier, Perspectives musulmanes avait déjà réagi à l’annonce de l’expulsion de l’imam. Dans un communiqué, l’association dénonçait « une mesure d’exception, (…) visant à démanteler le tissu associatif musulman, et son expression cultuelle ou politique ».  Le 30 août suivant, dans la foulée de la décision du Conseil d’Etat, l’association affirmait également qu’à « travers H. Iquioussen, ce sont toutes les personnes musulmanes qui sont visées ».

Lire la suite sur Valeurs actuelles

mercredi 25 mai 2022

L’intolérable chantage migratoire algérien



Communiqué de Dominique Bilde, député européen RN du  25 mai 2022

Après avoir opposé une fin de non-recevoir à la France s’agissant du retour des migrants, ne voilà-t-il pas qu’Alger déployait, en mars, un chantage analogue à l’encontre de l’Espagne !

En cause : la décision du pays de se ranger du côté du plan d’autonomie du Sahara occidental présenté par le Maroc. Une solution déjà saluée, en 2020, par les États-Unis. Un revers de taille pour le Front Polisario et son allié algérien. 

Si les manœuvres d’Alger tombent mal, à l’heure où les franchissements illégaux de frontières battent à nouveau des records, elles ne sont guère surprenantes.

La tendance de pays pivots des routes migratoires vers l’Europe à faire valoir leur position géographique comme arme de négociation constitue un travers répandu. La Turquie d’Erdogan est, par exemple, coutumière de cette pratique. N’avait-elle pas, en 2016, arraché de l’Union européenne un accord sur les migrations, adossé à une enveloppe de six milliards d’euros ?

Dans le cas de l’Algérie, ce rebondissement couronne une mauvaise volonté tenace. Une lecture cursive des données de la Commission européenne démontre que le pays figure parmi les lanternes rouges du rapatriement de migrants, avec un taux de retour de 4,8 % en 2020. Selon un rapport du Sénat, l’Algérie s’arc-bouterait volontiers sur le protocole sanitaire ou son refus des vols groupés pour justifier sa frilosité. Quoi qu’il en soit, les éloignements forcés depuis la France sont en chute libre : de 1 652 en 2019 à 5 seulement en janvier et février 2022…

Bien consciente que la crainte d’une submersion migratoire constitue un enjeu géopolitique, Alger fait donc feu de tout bois. Si la stratégie est éculée, elle interpelle en tout cas sur la vulnérabilité d’une Europe et d’une France à la merci de tels procédés. 

Pourtant, de l’octroi de visas à la coopération dans un vaste éventail de secteurs, nous ne devrions pas manquer de leviers pour imposer à Alger, ainsi qu’à tant d’autres pays partenaires, un contrôle migratoire approprié. Et il faudrait, surtout, que l’Europe forteresse devienne enfin davantage qu’un slogan…