lundi 9 octobre 2023
Vosges : Des migrants de Lampedusa installés à Plainfaing ! - Sébastien Humbert (RN) sur Tocsin le 9 octobre 2023
lundi 12 septembre 2022
Défendons une école du savoir-faire !
La rentrée scolaire nous a permis de lever le voile sur la profonde crise que traverse l’Éducation nationale. Cette institution fondamentale est en danger comme jamais elle ne l’a été auparavant. Les concours de recrutement des enseignants sont désertés et le nombre de démissions n’a jamais été aussi élevé.
Impossible dès lors de garantir pour chaque élève les conditions favorables à leur instruction pourtant indispensable pour la souveraineté de notre pays notamment au niveau de son industrie et de son artisanat.
C’est toute l’école française qui est dans un état catastrophique.
Toute ? Non !
Un lycée situé au cœur des vallées vosgiennes à Remiremont fait de la résistance et nous montre qu’un autre chemin est possible. En effet, le lycée professionnel Camille Claudel ne souffre pas de la crise des vocations. Et c’est tant mieux : la crise sanitaire nous a montré qu’en quelques décennies, la désindustrialisation à l’œuvre a été une catastrophe.
Maintenir les productions et les savoir -faire nationaux sur notre sol est essentiel pour conserver une autonomie notamment dans les secteurs d’activités vitaux pour le bien-être de notre pays et par la même occasion, pour le bien-être de nos concitoyens. Les quarante années de délocalisations ont conduit de nombreux talents et de nombreuses personnes douées de leurs mains à l’inactivité ainsi qu’à la précarité et au déclassement qui en découle. On prend conscience aujourd’hui du gâchis monumental qui a été fait.
Actuellement, il est venu le temps de la réindustrialisation et des relocalisations comme nous l’avons toujours défendu. Il est l’heure de valoriser l’apprentissage ainsi que toutes les filières qu’il comporte pour alimenter et irriguer nos territoires qui aujourd’hui manquent cruellement de main-d’œuvre.
Il est d’autant plus urgent d’agir rapidement que l’Union européenne s’était lancée dans un texte fin de l’année dernière pour favoriser de nouvelles voies de migration légale pour faire venir « des talents » du monde entier. Dans les faits, il ne n’agit ni plus ni moins pour les institutions bruxelloises de s’emparer du sujet de la formation et des compétences nécessaires sur le marché de l’emploi pour faire croire que l’immigration insoutenable que subissent les Français se justifie aux yeux de nos besoins économiques.
Le procédé est bien rodé et la solution semble toute trouvée : « les maux dont souffre notre pays se régleront par l’immigration » répètent les européistes comme s’il suffisait de l’affirmer pour que cela devienne vrai !
Inutile de le dire : nous contestons totalement cette vision!
C’est d’autant plus vrai qu’au niveau national, le gouvernement englué dans son inaction n’agit pas à la mesure des enjeux. Pourtant il suffit d’observer les acteurs locaux pour voir que l’apprentissage a le vent en poupe à l’image de ce lycée professionnel vosgien Camille-Claudel qui attire de plus en plus d’élèves en apprentissage. La recette fonctionne, puisque ceux qui intègrent par exemple les sections hôtellerie-restauration, métiers de la pierre et du commerce sont assurés de trouver un travail à la fin de leur cursus et les entreprises locales bénéficient d’une main-d’œuvre qualifiée prête à l’emploi.
Grâce à cette action « gagnante-gagnante », c’est tout un pan du territoire français qui revit !
Nous voulons généraliser ce cas d’école qui permettrait d’aller de l’avant, afin de défendre notre savoir-faire à la hauteur de ce qu’il mérite.
Nos talents sont en France, n’en déplaise à nos adversaires!