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lundi 23 octobre 2023

Suisse: les raisons taboues de la poussée de l’UDC et de l’échec des Verts



La victoire du premier parti du pays au détriment des écologistes ce dimanche a bien eu lieu comme prévu. Mais cela ne suffit pas à certains commentateurs pour qu’ils reconnaissent que l’immigration et le wokisme suscitent des critiques au sein de la population.

Ras-le-bol

Il suffit d’avoir des conversations de tous les jours avec des gens de différents milieux pour être au courant que les dizaines de milliers de nouveaux arrivants en Suisse (plus de 80 000 personnes en 2022, soit un bon pourcent de la population) sont un motif de préoccupation et, disons-le, de ras-le-bol, auprès d’une partie des citoyens. Dire cela, ce n’est pas encore affirmer que cette préoccupation est justifiée. Mais juste qu’elle existe. Pourtant, on trouve encore des éditorialistes pour rappeler que l’UDC a imposé cette thématique durant la campagne et qu’au fond, c’est par ce travail de rabâchage que l’immigration est devenue l’un des trois principaux soucis des habitants de ce pays.

Tant de conditionnels dans les analyses, de citations derrière lesquelles se cacher, pour ne pas assumer cette évidence: la Suisse connaît la croissance démographique parmi les plus galopantes d’Europe et l’immigration qui en est la cause n’est de loin pas ressentie comme un bienfait par tous les habitants. Pas étonnant que l’UDC ait opéré une forte progression (+3,3% des voix) aux élections fédérales de ce dimanche, récupérant deux tiers de ses sièges perdus lors du scrutin de 2019 et atteignant les 28,6%, loin devant le Parti socialiste (18%).

Alors oui, l’UDC est la formation à disposer du plus grand budget, oui, elle communique des chiffres pas toujours exacts et sans le sérieux que le sujet exige, oui, le contexte international du terrorisme islamiste peut favoriser une demande de sécurité, mais ce qui suit est vrai également: les statistiques de criminalité de l’année passée montrent que 62% des meurtres, 65% des viols et 75% des vols sont le fait d’étrangers. Et certains résidents de ce pays, de nationalité suisse ou non, d’origine helvétique ou non, constatent simplement que les transports publics sont bondés, que la proportion d’élèves à ne pas maîtriser le français augmente, que le deal est largement pratiqué par une certaine population et qu’il est très visible dans certaines villes…

Sur le wokisme, un même aveuglement

Encore une fois, rien ne dit que l’UDC apportera une solution à ces problèmes. Ceux-ci sont néanmoins réels. Il appartient à tous les partis d’en prendre acte. Et cela vaut aussi pour les observateurs, qui ont été trop nombreux sur les plateaux et dans les colonnes de journaux à tourner autour du pot. On devrait pouvoir parler d’intégration, de sécurité, de dépenses sociales, d’asile ou de contingents au même titre que le pouvoir d’achat, un autre thème majeur de l’année. Par peur du réel, on préfère dénoncer son traitement par l’adversaire plutôt que de le regarder tel qu’il est.

C’est au fond ce même aveuglement qui pousse à ne pas prendre au sérieux le « sociétalisme » des Verts comme l’une des raisons, voire la principale, de leur échec national (-4%). Le wokisme parsème le petit monde académique dont cette formation écologiste est devenue le satellite, ne serait-ce que par le profil de ses élus. Cette tendance impopulaire à la dictature des ressentis et à la moralisation de tout a également bien fait son nid dans le domaine des médias. D’où la tendance à ne pas nommer ce grand éléphant dans la pièce, objet d’empoignades à la table familiale, et à résumer les événements à l’inflation et à ce qui se passe au Proche-Orient. 

Ainsi se renforcent les tabous. Et les partis qui en profitent peuvent jubiler : un bel avenir leur est assuré.

Par Jonas Follonier (journaliste suisse) le 23 octobre 2023

Causeur

jeudi 20 octobre 2022

Greta Thunberg, électrique? Non, nucléaire!

 

Terrible nouvelle pour les écologistes les plus radicaux. Greta Thunberg, Sainte Greta...

...Vient de virer pro-nucléaire.

Dans une interview sur le média de gauche Politico, l'activiste climatique la plus célèbre déclara ainsi, à la question de savoir si c'était une "mauvaise idée" d'éteindre les centrales nucléaires si cela voulait dire passer à la génération d'électricité par le charbon:

"Ça dépend. Si elles fonctionnent encore, je pense que ce serait une erreur de les arrêter et d'utiliser du charbon."

Le gourou vient d'utiliser son cerveau - la seule chose qu'on lui demandait de ne pas faire - et le culte vient d'exploser en vol. L'interview fut diffusée mardi 11 octobre 2022, sur la première chaîne publique allemande.

"Les commentaires de l'activiste climatique sont repris par les politiciens pro-nucléaires", se lamente Politico. Tu m'étonnes! Greta n'avait d'intérêt que lorsqu'elle prônait la ligne la plus extrémiste du mouvement totalitaire verdâtre. Là, elle était l'incarnation de la jeunesse, la nouvelle Marianne bio, la porte-parole d'une génération.

On avait le droit de lui vouer un culte de la personnalité.

Malheureusement, parfois, on trébuche. Une petite phrase maladroite, un écart vis-à-vis du dogme, et c'est la chute. Ça arrive aux meilleurs.

Greta est donc tombée de son piédestal. Pas sûr qu'elle s'en remette. Mais il y a plus grave: une adolescente qui n'a visiblement pas tout compris du monde qui l'entoure est quand même parvenue à saisir quelques concepts de base. Par exemple, qu'éteindre des centrales nucléaires en parfait état de marche pour reposer sur la combustion d'énergie fossile, le tout au nom de la sauvegarde de la planète, n'avait aucun fichu sens.

Si Greta, même Greta, y parvient, qu'en sera-t-il des autres? Ceux qui l'écoutaient encore il y a quelques jours? Les citoyens allemands qui ont propulsé des Verts au pouvoir, des politiciens professionnels même pas parvenus au niveau de raisonnement que Greta atteint aujourd'hui?

Depuis des décennies, les écologistes en guerre contre l'Occident se battent pour rendre toute forme d'énergie soit trop chère, soit impraticable. Le nucléaire était leur premier combat - une énergie fiable, non polluante, bon marché. Puis vinrent les autres. Et aujourd'hui, plus rien du tout. Mais la grande masse de l'Humanité, celle qui a besoin de cuire ses aliments et de se chauffer en hiver, est arrivée à la croisée des chemins: choisir le moindre de plusieurs maux. Voilà qui remet en selle l'énergie nucléaire, à leur plus grand désarroi. L'atome qu'on pensait vaincu reprend du poil de la bête.

Les combats écologistes n'ayant aucun sens, ils sont voués à éternellement recommencer. Quelqu'un peut-il me dire où retrouver des autocollants "Atomkraft? Nein Danke" à coller sur le hayon du bus VW?

Par Stéphane Montabert, Conseiller communal UDC (Suisse), le 17 octobre 2022

Les Observateurs


lundi 12 septembre 2022

Comment survivre aux pénuries et coupures d’électricité à venir ? Le Kit de Base



La Confédération helvétique vient d’émettre une série de recommandations en cas de panne ou de coupure d’électricité. Elle conseille notamment de réfléchir à la façon, sans électricité, de préparer des repas chauds, d’avoir un éclairage suffisant, d’accéder aux informations importantes, d’avoir au moins une pièce chauffée dans son logement, d’assurer le bon fonctionnement d’installations, d’appareils et de systèmes importants comme des machines de dialyse, des systèmes d’alarme ou des pompes.

Alors qu’en France, Elisabeth Born évoque – ce qui était jugé complotiste il y a encore quelques jours – des coupures ciblées d’électricité (pas de gaz) cet hiver, alors que les prix menacent de flamber, non pas à l’hiver 2022 mais courant 2023 (au moins deux augmentations de 10% à prévoir durant l’année pour l’électricité), voici une liste de base de quelques matériaux et outils à posséder chez soi, pour s’habituer à faire sans l’Etat tiers monde qu’est en train de devenir la République française.

Concrètement, il faudrait penser à avoir chez soi les objets suivants:

– Un réchaud non électrique avec suffisamment de combustible (camping gaz avec cartouches de rechange, réchaud à fondue avec gaz/alcool à brûler ou grill ou cuisinière à gaz, à bois ou à charbon de bois).
– Un nombre suffisant de bougies avec allumettes ou briquet, ou lanterne au gaz avec cartouches de rechange.
– Une radio à piles.
– Des lampes de poche.
– Suffisamment de piles.

La Confédération helvétique recommande aussi, en toute situation, d’avoir chez soi:

– Au moins 9 litres d’eau par personne (un six-pack) pour l’équivalent de trois jours, sans compter les quantités requises pour l’hygiène corporelle ou la lessive.
– Des aliments de longue conservation pour une semaine au moins (conserves, riz, pâtes, huile, farine, plats préparés (p. ex. rösti), sel, sucre, café, thé, tisane, fruits séchés, muesli, biscottes, chocolat, lait UHT, fromage à pâte dure, salami, viande séchée, bouillon, soupes en sachet…)
– Des produits d’hygiène quotidienne (savon, papier toilette).
– Une armoire à pharmacie bien remplie, comprenant notamment les médicaments personnels pour une semaine au moins.
– Un peu d’argent liquide en petites coupures.

Ne pas négliger, pour ceux qui en ont le budget (c’est aussi possible en communauté, avec des voisins ou amis) l’achat de groupes électrogènes, essence ou diesel et des power stations, des batteries portables avec différents raccordements pour faire fonctionner ou recharger des appareils électriques.

Pour le reste, on ne pourra que vous conseiller de vous plonger, ou de vous replonger, dans les livres signés Piero San Giorgio, lui aussi classé « complotiste » depuis des années par les autorités, et qui pourtant demain, pourraient vous rendre de grands services, tout comme la revue Survival Magazine.*

Tribune reprise de Breizh-info.com le 6 septembre 2022

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