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mercredi 19 juin 2024

Législatives 2024. Jura : les candidats du Rassemblement national sont désignés



Le Rassemblement National (RN) a communiqué, mercredi 12 juin, les noms de ses candidats dans les circonscriptions jurassiennes en vue des législatives (30 juin et 7 juillet 2024).

À Dole, Aurore Vuillemin-Plançon en cheffe de file

Sans surprise, c’est Aurore Vuillemin-Plançon qui est choisie pour représenter le RN dans la troisième circonscription (région de Dole). Cheffe de la section jurassienne du RN, maire de Rouffange depuis 2020, elle était déjà la candidate RN aux législatives de 2022 puis aux sénatoriales 2023.

À Lons, Valérie Graby

Elle sera incontestablement la cheffe de file de la courte campagne du RN en Jura.

Dans la première circonscription (Lons), le RN a désigné la conseillère régionale (depuis 2021) Valérie Graby. Originaire de Besançon, installée à Ougney, cette gérante de petite entreprise est la tête de liste RN dans le Jura aux élections régionales de 2021 (20,5 % des voix au premier tour, 21,7 % au deuxième tour). Elle est depuis l’un des seize conseiller régional RN dans l’assemblée de Bourgogne-Franche-Comté.

Enfin, dans la deuxième circonscription (Saint-Claude), c’est Thierry Mosca qui portera les couleurs du RN. Agé de 65 ans, mosaïstes d’art, Thierry Mosca voulut candidater aux élections Municipales 2020 à Saint-Claude pour le RN avant de finalement abandonner faute de pouvoir composer une liste.

Le parcours d’Aurore-Vuillemin-Plançon

La montée en flèche d’Aurore Vuillemin-Plançon débute en décembre 2020 par le démission du maire de Rouffange Yves Tissot. Celui-ci part en colère et c’est Aurore Vuillemin-Plançon, première adjointe qui hérite de la place.
Pas vraiment un cadeau car nous sommes alors en pleine crise sanitaire. « Dans l’immédiat, j’assure l’intérim par la force des choses », explique-t-elle au Progrès. À la suite de l’élection partielle, c’est elle qui est désignée maire de cette petite commune rurale du nord Jura (116 habitants).
La tête de l’emploi
Elue de terrain en pleine campagne, issue de la classe moyenne (elle est fonctionnaire territoriale), Aurore Vuillemin-Plançon a aussi le bon goût de conjuguer un engagement ancien au RN et un style posé qui cadre idéalement avec la volonté du parti d’extrême-droite de se normaliser.
Elle devient le meilleur espoir féminin du RN en Jura aux lendemains des Législatives 2022. Arrivée troisième, elle manque de peu le second tour et fait un carton dans les villages. C’est donc fort logiquement qu’elle est désignée patronne du RN en Jura en décembre 2022 après l’étrange démission de Thomas Bouhali.
Sa désignation comme candidate aux Sénatoriales renforce encore sa position et confirme que le RN a fait de la campagne jurassienne une terre de conquête.

Par Julien Berrier le 13 juin 2024

La Voix du Jura



dimanche 16 juin 2024

Guillaume Bigot : de chroniqueur CNews à député RN ?



C’est un visage que les fidèles de CNews connaissent bien. Depuis 2020, Guillaume Bigot apparaît régulièrement à l’antenne de la chaîne info du groupe Canal+. Il a participé, à de nombreuses reprises, à la matinale, avant de décrocher sa propre émission, Infos du monde, dans laquelle, avec le philosophe Jean-Loup Bonnamy, il analysait l’actualité internationale. 

Mais c’est surtout en tant que chroniqueur à Face à l’info, le rendez-vous quotidien animé par Christine Kelly, que l’essayiste parisien a gagné la sympathie des téléspectateurs. Il y livrait régulièrement des analyses percutantes, réservant ses attaques les plus dures aux instances européennes et aux technocrates bruxellois. Le 11 mai dernier, BV le recevait sur son plateau à l'occasion de la sortie de son livre On marche sur la tête.

Depuis quelques jours, cependant, c’est Gabrielle Cluzel qui siège à la table des « mousquetaires » de la reine Christine, en remplacement de Guillaume Bigot. Ce dernier a, en effet, choisi de se lancer dans une autre aventure : la politique. Après divers engagements auprès de Charles Pasqua ou Jean-Pierre Chevènement, le quinquagénaire a accepté l’investiture du Rassemblement national aux prochaines élections européennes. Un nouveau défi pour celui qui se retrouve ainsi candidat dans la deuxième circonscription du Territoire de Belfort.

Haro sur le Bigot

Depuis l’annonce de cette investiture, la presse n’a qu’un seul mot à la bouche : « parachutage ». « Ses liens avec le Territoire de Belfort semblent en effet ténus, voire inexistants », pointe France 3« Guillaume Bigot est né à Paris. Il a fait ses études à Paris. Tout comme sa carrière professionnelle. Pourtant, cet habitué du plateau de CNews est annoncé à plus de 400 kilomètres de la capitale », raille également Le Huffington Post, dans un article très à charge. Selon le site de gauche, les torts de l’ex-éditorialiste ne se limiteraient pas à son manque d’ancrage dans sa circonscription : Guillaume Bigot aurait aussi eu des « propos sexistes » à l’égard de Sandrine Rousseau, il aurait proféré des « approximations » durant la crise sanitaire et - comble de l’horreur - contribuerait à la « revue europhobe » de Michel Onfray Front populaire. Bref, une vulgaire « candidature CNews » contre laquelle tout bon progressiste devrait appeler à faire barrage.

Il est, d’ailleurs, intéressant d’observer que ces mêmes médias n’ont pas jugé utile de dénoncer le « parachutage » du Versaillais Aymeric Caron dans la dix-huitième circonscription de Paris, ni celle de Raphaël Arnault, membre d’un groupuscule d’antifas ultra-violents, à Avignon. Ce monsieur est, par ailleurs, fiché S, mais seuls des médias de droite semblent s’en émouvoir. Qu’aurait-on dit si le RN avait investi pareil énergumène !

Une dynamique occultée par la gauche

N’en déplaise aux commentateurs idéologisés à l’extrême, l’investiture de Guillaume Bigot représente bien plus qu’un banal « parachutage ». Elle illustre l’attractivité nouvelle d’un parti définitivement dédiabolisé. Après les arrivées fracassantes de Matthieu Valet, Malika Sorel et Fabrice Leggeri en amont des européennes, le RN peut désormais compter sur l’appui de nouvelles recrues en vue des législatives : l’ancien magistrat spécialiste de la fraude sociale Charles Prats, investi dans la sixième circonscription de Haute-Savoie ; l'ex-LR Jacques François, investi dans la quatrième circonscription d’Ille-et-Vilaine ; Sébastien Soulé, policier à Marseille pendant 25 ans et figure ayant inspiré le film BAC Nord, investi dans la première circonscription du Var ; l’excellent Pierre Gentillet, avocat et cofondateur du syndicat « la Cocarde étudiante », investi dans la troisième circonscription du Cher. De beaux ralliements pour le RN, auxquels s’ajoute désormais celui de Guillaume Bigot.

Par Jean Kast le 16 juin 2024

Boulevard Voltaire

jeudi 11 avril 2024

Conseil régional : incident après que les élus RN brandissent des pancartes du collectif Nemesis



Ce jeudi 11 avril, les élus du Rassemblement National du Conseil régional de Bourgogne Franche-Comté ont brandi en assemblée plénière des pancartes où était écrit « Violeurs étrangers dehors », rapporte L'Est républicain. 

Le coup d'éclat du groupe RN est une référence à celui du collectif Némésis, survenu ce week-end au carnaval de Besançon. Une militante avait brandi une pancarte où l'on pouvait lire ce même texte. A la suite de cette manifestation, elle a été mise en garde à vue avant d'être libérée le lendemain.

« Ce qui s'est passé à Besançon est extrêmement grave, a déclaré le député RN Julien Odoul en séance. [Une] militante a été placée en garde à vue pour avoir brandi une pancarte. Cette militante a vu son ordinateur mis sous scellé. Elle a été traitée comme une délinquante. » Le député RN a rappelé la loi. « Parce que la gauche et l’extrême gauche de Bourgogne Franche-Comté financent l’immigration sauvage, parce que la maire de Besançon veut censurer la parole des femmes qui refusent l’intolérable, les élus du Rassemblement national de Bourgogne rappellent qu’un violeur étranger doit être expulsé !», a-t-il martelé sur X. 

À la demande de la présidente du Conseil régional, la séance a été suspendue.

Le 11 avril 2024

Boulevard Voltaire

mercredi 20 mars 2024

Y’a pas moyen Aya!



Elle avance en majesté, toute drapée de tricolore. Elle fait vibrer les cœurs et les âmes sur cette place de la Concorde où la foule s’est pressée pour célébrer son Histoire et sa gloire. Elle est noire, elle n’est même pas française et pourtant, ce soir, cette nuit, pour l’éternité, c’est elle qui incarne la France avec éclat, élégance et panache. Le 14 juillet 1989, la chanteuse d’opéra américaine, Jessye Norman, clôture par une Marseillaise théâtrale, l’extraordinaire défilé-spectacle organisé pour le bicentenaire de la Révolution.

Jessye Norman est l’anti Aya Nakamura !

Fin février 2024, la presse révélait le souhait du président de la République de voir Aya Nakamura chanter Edith Piaf le temps de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris. Depuis cette annonce, la polémique ne cesse d’enfler et met en opposition deux visions de la France, de la chanson française, de notre langue et de notre culture.

Aya Nakamura – de son vrai nom Aya Danioko – est née à Bamako au Mali en 1995. Elle a immigré en France lorsqu’elle était enfant et a été naturalisée française en mai 2021. Incontestablement, elle est devenue en l’espace de quelques années l’une des artistes francophones les plus écoutées dans le monde.

Mais représente-t-elle la France pour autant ? Je ne le crois pas.

Que chacun prenne le temps d’écouter ou de lire et, dans la mesure du possible, de comprendre les paroles d’Aya Nakamura. Entre argot de banlieue, dialectes étrangers et mots inventés, nombreux sont ceux qui ne se reconnaissent aucunement dans cette nouvelle ère musicale et qui refusent, à raison, d’en faire partie.

Il ne s’agit pas de juger et de condamner son style et ses choix musicaux qui, après tout, n’engagent que les amateurs et les spectateurs. Aya Nakamura a bien évidemment le droit de gagner sa vie et de mener sa carrière comme elle l’entend, à l’instar des Bratisla Boys et de l’invraisemblable « Stach Stach » en 2002.

Le problème réside dans le symbole et le message politique qui accompagnent cette sélection pour représenter la France à l’ouverture de ses Jeux.

Aya Nakamura n’est pas seulement une « artiste ». Elle a été érigée en modèle par une partie de la nouvelle génération que j’ose qualifier d’apatride. Pour les pourfendeurs de la France, elle est l’ambassadrice de la lutte intersectionnelle par excellence, en tant que « femme noire revendicatrice », qui occupe désormais l’espace médiatique.

Sans jeter l’opprobre (et pas l’eau propre[1]) sur le profil et le parcours d’Aya Nakamura, chacun devrait avoir le droit d’émettre une critique et un doute sur la pertinence du caprice macroniste sans être qualifié de « raciste ».

Aya Nakamura ne serait ni la première ni la dernière artiste d’origine étrangère à représenter la France. Mais quelle légitimité lui accorder tant elle maltraite avec boulimie notre langue et notre culture ?

Dans une interview accordée à l’émission bobo-gaucho Quotidien le 12 mars dernier, la chanteuse expliquait qu’il y a « beaucoup de chansons d’amour, parce que j’aime l’amour ». On ose à peine imaginer à quoi ressembleraient ses morceaux si elle parlait de la guerre… Avant d’ajouter qu’un « tas de personnes parlent comme moi ». Le public acquiesce. Peut-être qu’il est là, le vrai problème.  

Pourquoi devrait-on s’infliger de mettre en avant une apôtre de la décadence linguistique et culturelle ? Pourquoi les Français devraient-ils accepter d’être représentés par une femme qui fait l’éloge de la vulgarité ?

Plus inquiétant encore, certains ministres se prêtent au jeu de la médiocrité. L’inénarrable Amélie Oudéa-Castera n’a pas raté l’occasion d’enfiler une nouvelle perle à son collier en chantant sa passion pour Aya. Interrogée sur la polémique au Sénat le 13 mars, la ministre de la culture, Rachida Dati, déplorait, elle, des « prétextes pour s’attaquer à quelqu’un par pur racisme ».

Notons qu’il y a quelques semaines, la ministre participait fièrement à l’émission DVM Show qui invite régulièrement le rappeur antisémite Freeze Corleone, actuellement sous le coup d’une enquête pour apologie du terrorisme.

En plus de ses chansons, Aya Nakamura enchaîne aussi sur ses réseaux sociaux les publications offensives et provocatrices, truffées de fautes d’orthographe. Quand on sait que près d’un élève sur trois ne sait pas lire correctement à l’entrée de la sixième, c’est un drame que d’encourager les jeunes à se convertir au « nakamurisme ». Dans l’une de ses saillies numériques, la chanteuse ose même la comparaison avec Edith Piaf qui se serait « réincarnée » en elle. 

La montgolfière est sur orbite !

Oui, la culture du vide s’est substituée à la culture tout court. Cette nouvelle génération n’aura pas eu la chance de grandir avec Mylène Farmer ou avec Dalida. Pour autant, ils sont nombreux encore à rejeter la folie déconstructrice en s’attachant à préserver notre héritage culturel.

Comme déclarait l’amiral Philippe de Gaulle le 1er novembre 2003 : « Il ne faut pas se laisser aller au déclin ». Précisément, plus de vingt ans après, il faut le combattre.

Par Julien Odoul, Député RN de l'Yonne, le 15 mars 2024

Causeur

jeudi 28 septembre 2023

Interdiction du voile pour les athlètes françaises au J.O. : le gouvernement donne raison au RN



Communiqué de Julien Odoul, député RN de l'Yonne du 26 septembre 2023

Dimanche 24 septembre, la ministre des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques, Madame Amélie Oudéa-Castéra, a annoncé sur France 3 l’interdiction de « toute forme de prosélytisme » dans le sport, et en conséquence, que « les représentants de nos délégations, dans nos équipes de France, ne porteront pas le voile » lors des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024.

Après avoir repris la proposition du Rassemblement National d’interdire l’abaya à l’école, le gouvernement valide une nouvelle proposition de loi du Rassemblement National après la décision du Conseil d’Etat d’interdire le voile dans les compétitions de football.

Sans surprise, l’ONU a rappelé son opposition à cette décision en méprisant le principe français de laïcité et le droit du peuple français de rester ce qu’il est. Ainsi, la porte-parole du Haut-Commissariat aux droits de l’Homme, Madame Marta Hurtado, a estimé le 26 septembre, que « personne ne devrait imposer à une femme ce qu’elle doit porter ou non ».

Un comble pour une institution en charge des droits de l’Homme, qui préfère soutenir le port du hijab en France, symbole de l’islamisme, plutôt que de défendre la liberté et l’émancipation des femmes en Iran ou en Afghanistan.

À l’évidence, le sport, qui a favorisé pendant des années la libération du corps des femmes et leur ascension, doit être préservé de toutes les revendications communautaires ou religieuses.

Pour cette raison, le Rassemblement National invite le gouvernement à ne pas s’arrêter en si bon chemin, notamment en généralisant l’interdiction des signes religieux et politiques ostensibles dans toutes les compétitions sportives, comme l’ont proposé les députés Julien Odoul, Roger Chudeau et Jérôme Buisson, le 20 juillet dernier

RN

jeudi 16 mars 2023

Une journée contre l’islamophobie : l’ONU s’agenouille devant la propagande islamiste



En ce 15 mars, les pays membres de l’ONU, dont la France, inaugurent une journée dédiée à la lutte contre « l’islamophobie ». Elle fait suite à un vote de l’Assemblée générale des Nations unies en 2022, sous l’impulsion de la République islamique du Pakistan.

Ainsi, l’ONU a cédé au lobbying du Pakistan, qui est pourtant totalement disqualifié pour incarner la tolérance, la paix, le respect des droits de l’homme et la diversité religieuse. En effet, le Pakistan, c’est cinq millions de chrétiens discriminés et condamnés à la pauvreté dans un État dominé par les factions islamistes. Le Pakistan, c’est la condamnation à mort de la jeune chrétienne Asia Bibi pour blasphème, en 2010. Le Pakistan, c’est aussi cet État qui a commandité des manifestations violentes, faisant 500 blessés et 24 morts, à la suite de l’attentat contre le professeur Samuel Paty et en protestation à la diffusion des caricatures de Mahomet en France.

La France ne doit pas se laisser hypnotiser par ce concept d’islamophobie qui est une escroquerie intellectuelle et politique dépourvue de légitimité juridique. L’islamophobie a été théorisée et imposée dans le débat public par les Frères musulmans et leurs officines, comme le CCIF interdit par le gouvernement français en 2021, pour museler toute critique des manifestations de l’islam politique. Ainsi, le refus du port du voile est taxé d’islamophobe, une opposition à la charia est jugée islamophobe, une revendication de la liberté d’expression et de notre droit français de critiquer les religions s’accompagne immédiatement d’un procès en islamophobie. Cette accusation facile permet non seulement de faire taire les opposants, mais surtout d’entretenir une forme de victimisation virtuelle qui profite aux ennemis de nos libertés et de nos valeurs.

En ce 15 mars, loin des mythes et des fantasmes, il convient de rappeler les faits. En 2022, 360 millions de chrétiens ont été persécutés dans le monde, 5.600 ont été tués et 2.100 églises ont été attaquées ou fermées. Pourtant, aucune journée mondiale n’est dédiée à la lutte contre la «  ».

En 2021, en France, la religion chrétienne a été la plus ciblée, avec 857 actes antichrétiens, contre 589 faits antisémites et 213 faits anti-musulmans.

En ce 15 mars, rien ne sert de lutter contre « l’islamophobie » :  intensifier le combat contre l’idéologie islamiste qui, elle, continue d’avancer, de pervertir et de tuer apparaît au contraire plus qu'urgent : nécessaire.

Par Julien Odoul, Député RN de l'Yonne, le 15 mars 2023

Boulevard Voltaire

samedi 4 mars 2023

La déroute africaine de la France



En déplacement jusqu’au 5 mars sur le continent africain,  tente d’y poser les nouvelles lignes d’un partenariat « rénové » afin de diversifier des relations jusque-là essentiellement tournées vers l’Afrique subsaharienne. Il est vrai que, fortement décriée au cours de ces derniers mois, notamment par la jeunesse, la politique africaine de la France n’a jamais été aussi peu lisible et compréhensible.

En 2017, à Ouagadougou, au Burkina Faso, celui qui venait d’être fraîchement élu à la tête de l’État avait déjà annoncé sa volonté de « tourner la page de la  »Il s'est répété à Libreville, le 2 mars. En d’autres termes, de mettre fin aux relations privilégiées que la France entretenait, pour le meilleur et parfois pour le pire, avec ses anciennes colonies depuis les indépendances. Six ans plus tard,  reconnaît lui-même que ce changement de politique vis-à-vis de nos anciens partenaires n’a pas « encore pleinement donné ses résultats ».

Aveuglement ou parti pris, les conséquences de cette réorientation de nos relations avec certains pays africains ont pourtant été à la une de l’actualité, au cours de ces derniers mois. Ainsi, l’éviction de la France du , lequel figurait pourtant dans notre liste des pays prioritaires en matière d’aide publique au développement (145 millions d’euros de l'APD en 2019), ou bien encore, plus récemment, notre renvoi du Burkina Faso, qui recevait cette même année, toujours au titre de l’APD [aide publique au développement, NDLR], 137 millions d’euros, prouvent bien les effets délétères de ce revirement politique majeur.

Malgré une aide au développement qui a atteint un pic en 2020, avec un budget de 12,4 milliards d’euros, dont 72 % sous forme de dons, la politique africaine lancée par  s’avère donc être un échec cuisant. Incapable d’initier une politique cohérente et forte avec les États africains, englué dans de nombreuses et coûteuses difficultés intérieures, dans l’impossibilité désormais de conduire une quelconque politique à l’international en dehors de ses « mentors » de l’Union européenne et des USA, le chef de l’État choisit de se retirer par la petite porte.

À cet effet, quelle meilleure stratégie que celle qui consiste à se poser en novateur et à proposer le passage « d’une logique d’aide à celle de l’investissement ». Ou bien encore de promouvoir une « nouvelle relation équilibrée, réciproque et responsable ». Des mots creux, parfaitement conjoncturels et, surtout, qui signent l’impuissance d’un homme face à une situation (une autre) qui lui échappe définitivement.

Sur le plan économique, les parts de marché à l’exportation de la France en Afrique ont été divisées par deux depuis 2000, passant de 11 % à 5,5 % en 2017. À noter que ce recul, en dehors de l’aéronautique, concerne tous les secteurs.

Sur le plan militaire, le président de la République annonce également une diminution des effectifs et un effort à venir dans la formation et les équipements. Là encore, signe de faiblesse, c’est tout un pan de la géopolitique et de la géostratégie françaises qui est remis en question. Incapable de résister à la pression de certaines puissances ayant mieux anticipé les événements planétaires actuels, c’est à une abdication sans conditions que nous assistons.

Ce voyage africain présidentiel, au sujet duquel six Français sur dix pensent qu’il n’améliorera en rien les relations de notre pays avec nos partenaires africains, tout comme les seize autres déplacements effectués en terre africaine depuis le début de son premier mandat, restera donc probablement sans effets notables. La France finira de perdre toute influence sur un continent auquel elle était historiquement liée, ce qui n’empêchera pas les Français de voir, sans aucune contrepartie, croître et multiplier une immigration africaine que l’on sait désormais hors de contrôle.

Par Olivier Damien, Conseiller Régional RN de Bourgogne-Franche-Comté le 4 mars 2023

Boulevard Voltaire

jeudi 24 novembre 2022

Besançon : la statue de Victor Hugo souillée, la mairie écologiste crie au racisme



Les Français ont décidément un incroyable talent dès lors qu’il s’agit de résoudre, la mine grave, des problèmes qui ne se posent pas. L’ubuesque polémique relative à des jets de peinture blanche sur une statue de Victor Hugo, trônant à Besançon sur l’esplanade des Droits-de-l’homme, survenue ce lundi 21 novembre, le démontre mieux que bien.

L’œuvre est signée Ousmane Sow, sculpteur sénégalais à l’immense talent. Pour le situer, on dira qu’on échangerait bien la plus modeste de ses créations contre l’œuvre entière d’un Jeff Koons, faisan emblématique de l’art conceptuel dont l’un des acheteurs les plus frénétiques n’est autre que Bernard Arnault, équivalent contemporain, en matière de jobardise friquée, du Monsieur Jourdain de Molière.

Pour Anne Vignot (EELV), mairesse de tous les Bisontins et de toutes les Bisontines, l’affaire est entendue, dès le lendemain : « Les valeurs de la République, à côté de Victor Hugo, c’est liberté, égalité, fraternité, solidarité et, surtout antiracisme. » Après le triptyque républicain, place au quinté dans l’ordre, en quelque sorte. À lire Le Point« à Besançon, des néonazis "blanchissent" des œuvres d’art municipales ».

Pour L’Est républicain, la cause est là aussi d’avance entendue : « Anne Vignot a porté plainte après ces dégradations ressemblant à un "white facing", et on ignore quel était le message des malfaiteurs. » Bref, ça se complique. « Néonazis » ou pas ? Ce, d’autant plus qu’un « black face », on connaît. C’est un Blanc qui se grime en Noir. Mais un « white facing » ? Laver plus blanc que blanc ? C’est le sketch de Coluche. Plus blanc que blanc, c’est aussi transparent qu’Anne Vignot.

L’histoire est d’autant plus baroque que Béatrice Soulié, veuve de l’artiste, affirme au Point : « C’est un acte raciste. C’est une œuvre magnifique. Je suis très triste de cette violence et du monde actuel qui lui laisse place. […] Cette polémique née autour de la statue de Victor Hugo, ce n’est pas un problème artistique, c’est politique. » Il est vrai qu’il faut aussi prendre en compte ce menu détail : la statue du grand homme, coulée dans le bronze, vient d’être rénovée.

Le gag, c’est que sur l’affaire, Béatrice Soulié a dit à peu près tout et son contraire, si l’on en croit Télérama : « Elle a, dans un premier temps, exprimé sa déception face à un "Victor Hugo noir qui n’a jamais été l’intention d’Ousmane" et signalé un problème au niveau de la "chemise très blanche et le collier de barbe". » Pour tout arranger, nous dit l’hebdomadaire, « les Bisontins étaient habitués, depuis vingt ans, à côtoyer un Victor Hugo aux tonalités plus vertes ».

Pas la peine d’avoir fait les beaux-arts pour savoir que le bronze, c’est sombre. Sculpté dans ce noble métal, même David Bowie pourrait ressembler à Louis Armstrong et  à Omar Sy. Pis : le bronze est connu pour devenir verdâtre, quand il est exposé aux éléments. Lui rendre sa couleur d’origine ne signifie en rien une quelconque stigmatisation de nos amis Martiens ou même de ce brave Shrek, l’ogre flatulent qu’on sait. Bizarrement, sont moins de notoriété publique les influences artistiques d’Ousmane Sow, tel qu’en témoigne sa fiche Wikipédia : « C’est en 1984, inspiré par les photos de Leni Riefenstahl représentant les Nouba du Sud-Soudan, qu’il commence à travailler sur les lutteurs de cette ethnie et réalise sa première série de sculptures : Les Nouba. En 1988 naîtront Les Masaï, en 1991 Les Zoulou et, enfin, en 1993, Les Peul. »

Comment se fait-il que ceux qui se réjouissent des déboulonnages de statues de tel ou tel personnage historique s’indignent d’un jet de peinture sur celle de ce brave Victor Hugo qui, tour à tour royaliste et républicain, laïcard et bondieusard à la fois, en a sûrement vu bien d’autres ? À moins qu’Anne Vignot ne nous éclaire de ses lumières, on ne voit pas.

Par Nicolas Gauthier le 24 novembre 2022

Boulevard Voltaire


mercredi 5 octobre 2022

Avec la gauche : l’abondance pour les migrants, la sobriété pour les Bourguignons et les Francs-Comtois !


Communiqué de Julien Odoul, Président du groupe RN au CR de Bourgogne-Franche-Comté du 3 octobre 2022

Lors de la commission permanente du Conseil régional de Bourgogne Franche-Comté, les élus du Rassemblement National ont dénoncé le double discours de la majorité socialo-écolo-communiste de Marie-Guite Dufay. Dans sa conférence de presse de rentrée fin août, la présidente de la région a annoncé une situation gravissime pour la collectivité avec un trou de 80 millions d’euros à trouver et une probable cure d’austérité à venir. Si les élus du Rassemblement National actent la nécessité d’une réduction de la voilure en matière de dépenses, qui résulte autant de la crise inflationniste que de la gestion socialiste calamiteuses avec l’argent des contribuables, ils dénoncent le deux poids deux mesures inacceptable lors des votes de cette séance.

Ainsi, après avoir préféré maintenir l’aide à la formation des migrants de 5 millions d’euros par an, somme prise ensuite aux familles avec la hausse des tarifs de cantine des lycées, l’exécutif décide notamment d’une rallonge du soutien financier à la formation des migrants de 1,5 million d’euros. Cela accompagné de subventions accordées façon arrosage automatique à des « œuvres culturelles » pro-migrantes, politisées ou encore au Festival des Solutions Ecologiques qui fera la promotion de la nécessaire sobriété sauf pour son propre financement. Dans le même temps, l’exécutif socialiste participe à diriger pour 63 millions d’euros de fonds européens vers les plus grosses agglomérations et la politique de la ville alors que nos communes rurales doivent fermer des services publics pour payer les factures d’énergie.
A l’heure de la crise des prix, le groupe Rassemblement National fait le seul choix responsable possible : faire de nos collectivités des boucliers pour les Français les plus fragiles. Conscients des économies à faire, les élus régionaux RN de Bourgogne Franche-Comté réitèrent leurs propositions faites en début d’année à l’occasion de la session budgétaire à savoir des économies immédiates de 32 millions d’euros sur l’immigration, les éoliennes, la communication et l’art contemporain et s’opposent à toute attaque sur les principaux postes comme l’enseignement, l’aide aux entreprises, le soutien au pouvoir d’achat et à la rénovation thermique.
La priorité régionale est l’antidote à la sobri-austerité !

mercredi 31 août 2022

Guerre des trafiquants de drogue à Besançon : stoppons l’impunité des criminels !




Communiqué des élus régionaux RN de Bourgogne-Franche-Comté Olivier Damien, Géraldine Grangier, Jacques Riccadietti, Nathalie Fritsch et Thomas Lutz du 31 août 2022

En cette fin de mois d’août, le quartier de la Planoise à Besançon vient d’être le théâtre d'un nouveau règlement de compte entre trafiquants de stupéfiants. Deux adolescents de 16 et 15 ans ont ainsi été victimes des tirs d'une bande rivale.


Cette situation qui devient endémique dans la cité bisontine est le fruit d'une dégradation profonde des conditions de sécurité que connaît notre région, à l'instar de l’ensemble de notre pays.

Les solutions de circonstances apportées par l'envoi de forces mobiles sur place ne résoudront en rien ces problèmes de délinquance qui sont aujourd’hui solidement installés dans nos quartiers.

C’est en effet une solution globale qu’il faut désormais envisager pour que la sécurité revienne dans nos villes et nos villages. D’abord, en sanctionnant lourdement les criminels interpellés par la police. En donnant ensuite aux forces de l’ordre les moyens matériels et juridiques nécessaires pour lutter efficacement contre ce fléau. En déterminant enfin au niveau national une vraie politique de sécurité publique seule à même d’endiguer le développement du crime et de la violence auquel nous assistons aujourd’hui.

Face au laxisme des pouvoirs en place, le Rassemblement National est porteur de propositions concrètes et efficaces pour que les françaises et les français puissent enfin retrouver la paix et la sécurité. Il est grand temps qu’il soit entendu. 

Page Facebook du RN Bourgogne-Franche-Comté

mercredi 20 juillet 2022

Quand un député macroniste fait le salut nazi à l’Assemblée nationale…



La récente  a manifestement eu des effets secondaires inattendus, touchant même l’Assemblée nationale. Ainsi, ce 12 juillet, Rémy Rebeyrotte, député  de Saône-et-Loire, s’y est-il fendu d’un salut nazi très remarqué, s’attirant au passage les reproches d’un de ses collègues, Marc Le Fur, des LR : « Ne recommencez plus. Ce n’était pas beau, monsieur Rebeyrotte. » Il est un fait que ce geste était pour le moins « inapproprié », pour reprendre l’actuelle vulgate progressiste.

Il y a néanmoins une raison à tout, même aux comportements les plus inattendus. Explications du présumé coupable, dès le lendemain, sur son compte Facebook, qui assure avoir « subi la pression physique de trois fachos », à la buvette de l’Assemblée. On ne sait ce qu’on y sert ; mais ça doit être du lourd… Interrogé le 20 juillet par le site Creusot-Infos, Rémy Rebeyrotte en dit plus : « Lors d’un des deux votes sur le passe sanitaire, un élu du Rassemblement National, qui est en haut de l’Hémicycle et qui doit être du nord de la France, a fait un salut nazi. Je lui ai alors fait le même signe pour très clairement lui signifier que ce n’est pas possible. »

Au-delà de cet échange de politesses, on n’en saura pas plus sur l’élu incriminé ; pas plus, d’ailleurs, que sur les « trois fachos » plus haut évoqués. Ayant retrouvé à la fois sa mémoire et ses esprits, au moins se rappelle-t-il ceci : « Monsieur Chenu, dans un couloir, a cherché à m’intimider. Mais il va avoir du mal. » Le député  Sébastien Chenu, en revanche, ne voit pas en quoi il aurait incriminé quiconque, et surtout pas le très fantasque Rémy Rebeyrotte, qui n’en est pas à sa première tocade.

En effet, cet ancien socialiste est connu, à en croire France Info, pour souvent s’adresser hors micro à ses collègues lepénistes en ces termes : « Je vous trouve un peu socialiste-national. » Ou encore ce très finaud : « On dirait Nuremberg aux heures de pointe. » Encore un qui a manqué une belle carrière dans le stand-up, et dommage que Jamel Debbouze ait laissé passer un tel talent : Rémy Rebeyrotte aurait sûrement fait un tabac à la dixième édition du Marrakech du rire.

Car il est vrai que ses sketches sont depuis longtemps fort bien rodés, tel qu’en témoigne sa prestation au palais Bourbon, le 18 novembre 2020, lors d’une proposition de loi relative à « la France des accents », durant laquelle il fait l’apologie de la chanteuse Aya Nakamura, affirmant qu’elle « est en train de réinventer un certain nombre d’expressions françaises […] et de porter au niveau international de nouvelles expressions ».

Exemple à l’appui, avec sa chanson « Pookie » : « Blah blah blah d’la pookie. Ferme la porte, t’as la pookie dans l’side. Blah blah blah d’la pookie. Ferme la porte, t’as la pookie dans l’sas. » À côté, JoeyStarr, c’est Alfred de Musset.

Mais il en faudrait plus pour arrêter cet homme qui enseigne l’économie à la Sorbonne. Une chance qu’il ne fasse pas de même de la langue française. Quoiqu’un cours de sémantique comparée sur les blagues Carambar™ aurait pu lui aller comme un gant bien taillé à une main joliment faite.

En attendant, Rémy Rebeyrotte a été convoqué par la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, tandis que Marine Le Pen exigeait? ce même jour? qu’il soit entendu pour répondre, pas forcément de ses faits, mais au moins de ses gestes déplacés. Et le salueur impromptu de continuer à revendiquer son salut à l’AFP « pour montrer à un élu  qu’il ne devait pas lui-même le faire »;

Quand Rémy Rebeyrotte voudra lutter contre le sexisme, il n’aura donc plus qu’à pincer les fesses de Sandrine Rousseau en expliquant que c’est très mal de le faire. On lui souhaite bien du courage pour la suite, personne n’ayant forcément envie de se faire trépaner avec un crayon à Rimmel™ ou égorger à grands coups de sac à main.

Par Nicolas Gauthier le 20 juillet 2022

Boulevard Voltaire