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lundi 16 octobre 2023

École : ce qui nous menace, ce n’est pas l’islamisme, c’est l’extrême droite !


Le jeudi 12 octobre, La Voix du Nord publie un article, sous le titre « Pour les profs, un manuel "d'autodéfense intellectuelle" contre l'extrême droite ». Le vendredi 13 octobre, un professeur d'Arras est sauvagement assassiné par un jeune Tchétchène fiché S pour islamisme radical. De quel côté vient le danger ? La réponse devrait être évidente pour tous. Ce n'est apparemment pas le cas.

Le collectif CAALAP (Coordination antifasciste pour l'affirmation des libertés académiques et pédagogiques), emmené notamment par Sophie Djigo, engagée dans le soutien aux migrants à Calais, s'inquiète de voir l'extrême droite « en train d'infiltrer les établissements scolaires via les élections [de parents d'élèves] organisées ces 13 et 14 octobre ». L'appel de ce collectif, qu'on peut lire sur Internet, est éloquent : « Dans un contexte général de montée en puissance de l’extrême droite en France, une offensive fasciste frappe actuellement violemment l’enseignement […]. Il nous semble crucial de faire front ensemble, à tous les niveaux de l’enseignement et de la recherche, tou.te.s visé.e.s de manière violente par le négationnisme d’extrême droite. »

La FSU-SNUipp, syndicat majorit gaucaire dans les écoles primaires, a, de son côté, dans un communiqué publié le 6 octobre, dénoncé l'« offensive de l’extrême droite sur l’école », visant notamment le réseau national des Parents vigilants, créé à l'initiative d'Éric Zemmour, accusé de « surveiller au plus près les projets pédagogiques ainsi que la mise en place des programmes d’éducation à la vie affective et sexuelle ». Cette offensive serait « à corréler directement à sa haine des luttes pour l’égalité des sexes ou contre les discriminations et toutes les formes de racisme ». Vous l'aurez compris, la menace pour nos écoles et pour la France, ce n'est pas l'islamisme, c'est, comme le dit Mathieu Bock-Côté sur CNews« l'extrême drouate » !

On trouve des journaux comme Libération pour abonder dans ce sens. Le 10 octobre, sous le titre « Les profs face à l’entrisme de l’extrême droite à l’école : il ne faut absolument pas céder », il dénonce « une pression couplée à une désinformation massive que les syndicats observent avec inquiétude ». Son analyse est la même que celle du collectif CAALAP, dont il fait la promotion, la même que celle de la FSU-SNUipp, qui veut faire croire aux professeurs des écoles et à l'opinion publique que l'extrême droite s'infiltre insidieusement dans les établissements scolaires.

Une même idéologie les anime, qu'on l'appelle « l'idéologie woke » ou « l'islamo-gauchisme ». Des militants aguerris, qui se font passer pour des lanceurs d'alerte, cherchent, en dignes héritiers de Big Brother, à subvertir les capacités de discernement et à imposer leurs normes. C'est ainsi qu'on peut lire, dans la profession de foi du CAALAP, qu'« enseigner la réalité des faits sur l’histoire coloniale, sur la Shoah, les questions migratoires ou encore la théorie du genre devient une prise de risques, et l’enseignement, un métier dangereux ». On croit rêver : ce n'est pas l'islamisme qui conteste ces enseignements, c'est l'extrême droite !

Force est de constater que ces militants déploient toute la panoplie des minorités révolutionnaires qui veulent imposer leur idéologie à la majorité et attribuent à leurs adversaires les méthodes totalitaires qu'ils emploient eux-mêmes. Ils prétendent « expliquer la différence entre savoirs et opinions » mais confondent leurs propres opinions avec la vérité. Ils dénoncent le réveil de « l'hydre fasciste » alors qu'ils sont eux-mêmes des collaborateurs objectifs de l'islamisme, qui est le fascisme d'aujourd'hui.

Par Philippe Kerlouan le 16 octobre 2023

Boulevard Voltaire


samedi 14 octobre 2023

Communiqué de presse de Marine Le Pen relatif à l'attentat islamiste d'Arras



Communiqué de presse de Marine Le PenPrésidente du groupe Rassemblement National à l’Assemblée nationale du 13 octobre 2023

Trois ans après le choc de l’assassinat de Samuel Paty, la communauté enseignante est de nouveau frappée en plein cœur par l’attaque au couteau qui a couté la vie à l’un de ses membres et fait deux blessés graves au lycée Gambetta d’Arras.

Devant l’horreur de cet acte barbare qui suscite le choc et l’émotion de la Nation, mes premières pensées vont à la famille des victimes et de leurs proches et à l’ensemble du corps enseignant, qui, nous le savons, subit dans sa mission de transmission des savoirs et des valeurs une violence endémique.

Je tiens aussi à témoigner ma reconnaissance aux forces de l’ordre dont, encore une fois, le professionnalisme et le sang-froid ont permis de neutraliser l’assaillant et d’éviter vraisemblablement un bilan plus lourd.

Selon les premiers éléments connus à cette heure, l’origine tchétchène, l’invocation « Allah Akbar » par l’auteur de cette attaque - dont on apprend que la famille faisait l’objet d’une procédure d’expulsion en 2014 et dont le frère était également suivi pour radicalisation - présentent des similitudes avec l’attentat terroriste ayant visé Samuel Paty.

Si l’enquête en cours apportera les éléments permettant de confirmer la motivation du terrorisme islamiste, cette nouvelle attaque au cœur de l’école de la République suscite l’effroi et nous rappelle combien notre pays est la cible permanente du terrorisme islamiste, de ce fanatisme meurtrier dont le seul but est notre soumission et notre asservissement.

Il exige plus que jamais une volonté politique inflexible pour mettre hors d’état de nuire les terroristes et neutraliser tous ceux qui par faiblesse, par complaisance ou par calcul contribuent à la propagation de l’idéologie islamiste.

RN

Drame à Arras : après Samuel Paty, Dominique Bernard ! À qui le tour ?



Le Hamas avait appelé à une « journée de colère » dans le monde entier, ce 13 octobre. En France, il a été entendu.

Vendredi, à 11 heures, Mohammed Mogouchkov, un Ingouche de 20 ans fiché S pour radicalisation, s’est introduit dans le lycée Gambetta d’Arras armé d’un couteau. Au cri d’Allah Akbar, il a égorgé un professeur de français, Dominique Bernard, et blessé grièvement deux autres personnels de l’établissement. Il faut saluer le courage de la victime qui a tenté de repousser l’assaillant tandis que les élèves était confinés dans leur classe, recroquevillés sous les tables. À 11 h 53, dans un tweet qu’il a ensuite retiré, le député LFI David Guiraud se disait « dans l’attente des motifs de cet acte immonde ». Gageons que David Guiraud est assez nul au Cluedo. Il se gratte la tête mais, vraiment, il ne voit pas. L’indice « Allah Akbar » ne le met sur aucune piste.

Plus perspicace, sa collègue Mathilde Panot fait, elle, un rapprochement avec le troisième anniversaire de l’assassinat de Samuel Paty. De fait, le criminel était aussi un Tchétchène (ou plutôt, pour être précis, un Ingouche). Elle évite soigneusement de voir le moindre lien avec les menaces du Hamas, craignant sans doute qu’on lui rappelle son refus de qualifier l'organisation de terroriste. Aucun membre de La France insoumise n'a osé (encore) arguer du traitement inique dont ont fait l’objet les Ingouches en Russie - colonisés comme les Tchétchènes, ils formaient avec eux une république autonome sous l'Union soviétique - pour expliquer l'agression. La famille de l’assassin de Samuel Paty comme, semble-t-il, celle du meurtrier de Dominique Bernard, a été accueillie en France avec le statut de réfugié.

Un unique point commun

Notons que les deux motifs - l’anniversaire de l’assassinat de Samuel Paty et l’exhortation au jour de colère - ne sont pas incompatibles. Il y a quelques jours, Ramzan Kadyrov avait fait part, avec tambours et trompettes, de son soutien à la Palestine, proposant de déployer des combattants tchétchènes. Aussitôt dit, aussitôt fait. En France ! La France qui, ayant accueilli à tout-va avec bêtise, naïveté, inconséquence et idéologie, le monde entier sans même prendre la peine de trier le bon grain de l’ivraie en a importé toutes les guerres. Que la dépouille de l'assassin de Samuel Paty ait été accueillie en héros chez lui, qu’une rue porte son nom devraient avoir alerté en haut lieu quant à l’état d’esprit général en Tchétchénie (et en Ingouchie). Rien ne le montre.

On évite, aussi, de réfléchir à ce qui unit tout ce beau monde. Quel point commun entre un Ingouche et un membre du Hamas, séparés par des milliers de kilomètres ? Aucun. Sinon l’islam. C’est au cri d’Allah Akbar qu’on tue des bébés israéliens. C’est au cri d’Allah Akbar qu’on tue des profs en France. Parfois, comme à Dijon en juin 2020, les communautés tchétchènes et maghrébines se battent pour, chacune, asseoir leur suprématie sur tel ou tel territoire qui n’est déjà plus le nôtre. Mais c’est à la mosquée que se signe l’armistice. C’est le lieu de convergence.

Mathilde Panot - c’est assez rare pour le signaler - remercie les policiers « qui ont interpellé l’assaillant ». Pour l’avoir arrêté ou pour l’avoir épargné ? On se souvient qu’en 2020, pour Samuel Paty, un blog de la mouvance d’extrême gauche hébergé par Mediapart avait accusé la police, qui avait abattu l’assassin, de « barbarie ». Avec ce terroriste de 20 ans en parfaite santé échoit à la Justice une de ces nouvelles patates chaudes qu’elle est incapable de gérer.

Quand défaillances riment avec faiblesses

On apprend déjà que que la famille aurait dû être expulsée en 2014… mais que la CIMADE, le MRAP ou encore le PCF local avaient réussi à faire échouer la procédure.

On apprend aussi que les deux frères de l’assaillant, Movsar et Souleyman Mogouchkov, avaient déjà eu maille à partir avec la Justice pour motif terroriste. L'un d'entre eux purge encore sa peine à la Santé.

On apprend, enfin, que l’individu lui-même était surveillé et avait été contrôlé la veille. Sans être arrêté, faute de motif probant.

Une suite de défaillances, nous dira-t-on, dont les responsabilité sont difficiles à imputer ? En fait de défaillances, il n’y en a véritablement qu’une : faire semblant de surveiller toutes les chambres, les recoins, les placards à balais de la maison France pour y débusquer des islamistes tout en laissant la porte d’entrée ouverte à deux battants et à tous vents.

Par Gabrielle Cluzel le 13 octobre 2023

Boulevard Voltaire

Face à Philippe de Villiers (CNews) le 13 octobre 2023

vendredi 13 octobre 2023

vendredi 29 septembre 2023

Promo sur Calais : 500 smartphones offerts aux migrants



Les associations présentes sur Calais et ses environs ont ajouté une longueur de tuyau à leur pompe aspirante. Les potentiels migrants qui hésitaient encore à venir s'amasser sur les côtes de la mer du Nord ont préparé leur baluchon. À leur arrivée, les bons samaritains humanitaires vont peut-être leur offrir un smartphone, comme ils viennent de le faire pour 500 de leurs congénères. Une administration souhaitant rester anonyme a fait don de 55.000 anciens modèles, dont 28.000 furent reconditionnés par les Ateliers du Bocage (association liée à Emmaüs). Sur le principe « un acheté, un offert », 500 retraités et étudiants fauchés ont payé un téléphone 70 € qui permet ainsi à divers regroupements de bonnes âmes de donner ces mêmes appareils à 500 migrants. L'un paye, l'autre non. Les misères venues d'ailleurs sont plus romantiques que les banales difficultés locales.

La remise en état des smartphones a permis d'embaucher sept personnes en mal d'insertion. Le représentant en aspirateur migratoire, par ailleurs coordinateur de l'opération, se frotte les mains : « Tout le monde est gagnant » : les 500 bénéficiaires, les ravis de l'aspiration... enfin, bref, tout le monde. A-t-on déjà vu produit électro-ménager plus efficace ? L'appareil attire jusqu'au fin fond de l'Afghanistan. Après son passage, il ne reste plus un seul Africain à rêver de partir vers l'Europe. Il fait ses bagages et prend le premier bateau en partance pour Lampedusa. Place nette et effets secondaires sous le tapis. Les grandes marques n'ont pas fait mieux.

Le responsable régional d’Emmaüs Connect explique : « On répond à un vrai besoin, car il y a un vrai vide sur ce créneau-là. » Marketing oblige, les associations sont à l'affût du marché. Sur le créneau voiture, il reste beaucoup à faire. Des véhicules envoyés sur place permettraient aux migrants d'arriver plus vite. Il y a également une forte demande de hors-bord pour rejoindre l'Angleterre. Un hors-bord reconditionné à 1.000 €, un offert à un migrant. Disponible en version familiale.

Pour faire taire les sceptiques et autres esprits malveillants, le responsable de l'association L'Auberge des migrants énonce les atouts du smartphone en pareille situation. « Quelqu'un se blesse en tombant d'un camion, il peut appeler les secours ou appeler les gardes-côtes, en mer. Ou même, ne serait-ce que se repérer quand on arrive à Calais. » Il manque encore le GPS qui permettrait de localiser les Bisounours sur la région, la pierre à un euro et l'autre offerte à jeter sur les forces de l'ordre qui tentent de stopper le harcèlement des camions.

La pompe aspirante peut encore être améliorée.

Par Jany Leroy le 28 septembre 2023

Boulevard Voltaire

jeudi 18 mai 2023

Agression d’un petit-neveu des Macron : et celles contre la famille Le Pen ?



Il n’aura échappé à personne qu’en France, la violence gagne du terrain. Ainsi, Jean-Baptiste Trogneux, petit-neveu de la première dame de l’Élysée, a-t-il été roué de coups par huit personnes, ce lundi 15 mai, devant la chocolaterie familiale d’Amiens, alors qu’Emmanuel Macron achevait sa causerie télévisée de TF1.

Bien sûr, les versions divergent, tel que résumé par BFM TV. Pour son père, Jean-Baptiste Trogneux : « Ils l’ont jeté au sol et l’ont tabassé. […] Ses blessures nécessitent de passer un scanner cérébral. Il a une commotion, plusieurs doigts abîmés, des côtes cassées. »

Pour les agresseurs, le récit est évidemment tout autre : « On l’a défendu et lui est parti porter plainte directement au commissariat pour violences, des coups de poing, des coups de pied. […] Le neveu de Brigitte Macron a bousculé notre camarade, on est venus pour séparer et quand on est repartis il y a la voiture de la BAC qui est venue. » Bref, la Justice tranchera. Elle a déjà tranché. Quatre des protagonistes seront jugés et quatre autres viennent d’être remis en liberté sans qu’aucune charge n’ait été retenue contre eux.

Au fait, qui sont les quatre personnes incriminées, trois hommes et une adolescente de seize ans qui devrait être tôt déférée devant le juge des enfants ? Toujours selon la même source, « deux sont connues des autorités avec des antécédents judiciaires, une autre est connue du renseignement territorial ». Mieux : ces trois hommes seraient des « majeurs protégés », deux sous curatelle, un sous tutelle.

Leurs motivations ? Elles sont évidemment des plus floues. Pour l’un, « ça n’est pas parce que c’est le neveu de Brigitte Macron qu’il faut le défendre. On vit dans une drôle de France, il faut se réveiller. » Pour les deux autres, « on ne peut pas rester comme ça, surtout avec un Président qui ne nous écoute pas. […] Il faut faire un Mai 68. » Pour les trois : « Emmanuel Macron devrait démissionner, parce que là, ça va partir en vrille, toute la France va se révolter. À Paris, c’est chaud, dans les autres villes, aussi. Là, on se fait bien entendre, on va se faire entendre encore plus. En tout cas, on est là, on ne lâche rien. »

Pour revenir à de tels degrés de violence politique, faut-il au moins remonter aux années 70. Avant les Black Blocs, les autonomes. Des manifestations qui pouvaient vite dégénérer. Il y avait Action directe, qui n’hésitait pas à tuer. L’extrême gauche atteignait ces niveaux de sauvagerie que l’on retrouve aujourd’hui. L’extrême droite n’était pas, non plus, en reste. Le 9 mars 1971, le meeting parisien d’Ordre nouveau, au Palais des sports, est attaqué par tout ce que la capitale compte de gauchistes. Pas de morts mais des blessés graves par dizaines. Deux ans plus tard, le 21 juin 1973, un autre meeting, tenu salle de la Mutualité et consacré à « l’immigration sauvage », est à son tour pris d’assaut. La violence est telle qu’une semaine plus tard, Ordre nouveau et la Ligue communiste sont dissous par le ministre de l’Intérieur Raymond Marcellin. Une dizaine d’années avant, l’OAS tentait à plusieurs reprises d’assassiner le général de Gaulle. Rien de bien neuf sous le soleil, donc.

Très logiquement, la classe politique est, pour une fois, unanime à dénoncer l’affaire. Pour Éric Ciotti, patron des LR : « Oui au débat démocratique, non à la violence et à la terreur. » Chez les Insoumis, même son de cloche. Alexis Corbière : « Aucune violence contre les personnes n’est acceptable. » Et Jean-Luc Mélenchon d’ajouter, mais à sa manière : « Des commentateurs indifférents aux tentatives de meurtre et agressions racistes me somment de me prononcer sur l’agression à Amiens contre le chocolatier Trogneux. Je lui exprime ma compassion et je joins ma protestation à la sienne. Je demande à Macron et Madame d’en faire autant pour nos amis agressés ou menacés. » Lesquels ? L’histoire ne le dit pas.

Marine Le Pen est probablement plus convaincante, qui exige que les « agresseurs soient très sévèrement sanctionnés par la Justice », tout en remarquant : « J’ai été moi-même, pendant de très nombreuses années, victime, avec ma famille, de violences, de menaces, sans qu’à l’époque ça ne suscite d’indignation. […] Je développe une indignation pour l’ensemble de ces actes, quel que soit le parti que cela touche. »

Pas faux, tout comme il est aussi légitime de s’interroger sur le chaos semé par Emmanuel Macron alors qu’il assurait que ce dernier surviendrait si Marine Le Pen était élue à sa place.

Par Nicolas Gauthier le 17 mai 2023

Boulevard Voltaire

mercredi 1 février 2023

Le scandaleux reste à charge CPF des salariés !


Communiqué de Maël Camerlynk, Chagé de mission DLF Nord, du 1er février 2023

Après l’adoption du projet de loi de finances à l’Assemblée jeudi dernier, grâce à un énième 49-3 et du rejet d’une nouvelle mention de censure, l’amendement du gouvernement, crée un reste à charge (20 à 30%) pour les salariés utilisant leur compte personnel de formation (CPF), va injustement être mis en œuvre. Une barrière supplémentaire pour ceux qui ont le plus besoin de se former, c’est-à-dire les plus modestes et les plus précaires afin de pouvoir avoir une chance de s’adapter au marché du travail.

Même pour l’ancienne Ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion Macroniste, Muriel Pénicaud (siégeant au sein du conseil d’administration de Galileo Global Education et Manpower) sort du silence pour un entretien dans le Journal du Dimanche dernier, dans lequel celle-ci se dit « inquiète » … Que le gouvernement commît « une erreur », en prenant une « mauvaise décision » et que celle-ci était prise dans « la précipitation, sans concertation » surenchère-elle et qu’il fallait « retirer » cette mesure assure-t-elle avant de conclure qu’elle était « déçue et inquiète », une de plus et non des moindres !

Rappelons que le CPF est un dispositif mis en place pour permettre aux travailleurs de se former tout au long de leur vie professionnelle. Crédité chaque année d’heures de formation que chacun peut utiliser pour suivre des programmes de formation de leur choix, afin de développer leurs compétences et de progresser dans leur carrière et qu’il n’existait jusqu’à lors aucun « reste à charge » obligatoire, à partir du moment que le montant de formation était couvert par le solde de celui-ci et éventuellement pris en charge si nécessaire par un autre financeur.

Mais force est de constater que la nouvelle « Identité numérique » mise en place en partenariat avec La Poste(qui devrait limiter le nombre de fraudes aux comptes) demeure néanmoins une nouvelle barrière administrative quant à l’utilisation du solde de son compte, décourage donc à faire valoir ses droits afin de faire financer une formation.

Alors que plus que jamais l’éducation et la formation sont devenues vitales car malmenées par des gouvernements successifs et plus particulièrement par le Ministre Pap Ndiaye et que nous savons que des millions de fausses cartes vitales circulent en France comme le rappelait notre président Nicolas Dupont-Aignan dans son livre « Où va le pognon ».

Le gouvernement semble préférer continuer à tondre les Français, qui cotisent à la sueur de leur travail, pénalise ceux qui souhaitent se former et donc de faire monter en compétences, ce qui entrainera une sous-utilisation des droits à la formationMettant en difficulté, certes leurs bénéficiaires mais également d’entreprises tels que les centres de formation.

Jusqu’où le gouvernement Borne ira-t-il dans son essorage financier et intellectuel des Français ? De quel droit devrions-nous accepter de financer des droits acquis par son travail, accumulés tout au long de sa vie ? Une nouvelle taxe sur la taxe ? Le gouvernement en est friand…

Il est urgent de lever cette énième erreur sociale et économique en rendant la liberté aux 25 millions d’actifs de pouvoir choisir de leur avenir professionnel comme le promettait Emmanuel Macron encore en 2018 ! Aborder le CPF comme un coût et non comme un investissement pour l’avenir de l’employabilité est une erreur.

L’État doit faire des économies mais pas sur l’éducation ni la formation !

Debout La France

samedi 26 novembre 2022

Informations judiciaires autour du scandale Mc Kinsey: l'étau de la vérité se referme sue Emmanuel Macron



Communiqué de Presse de Jean-Philippe Tanguy, éputé RN de la Somme du 25 novembre 2022

La presse a confirmé que deux informations judiciaires avaient été ouvertes quant à la nature toujours plus trouble des liens entre Emmanuel Macron et le cabinet de conseil américain Mc Kinsey.

Mc Kinsey aurait ainsi pu réaliser des travaux non intégrés aux comptes de campagne d’Emmanuel Macron tout en ayant bénéficié d’accès à des contrats publics juteux.

Ces informations judiciaires font suite à l’enquête pour blanchiment de fraude fiscale ouverte après le rapport du Sénat ayant révélé que les contrats attribués aux cabinets de Conseil avaient doublé entre 2018 et 2021.

Rappelons que ces soupçons sont loin d’être les seuls qui pèsent sur Emmanuel Macron. Depuis plus de 5 ans, il a alerté avec les élus du Rassemblement National sur les contreparties dont auraient pu bénéficier Emmanuel Macron en échange de soutiens à des opérations contraires aux intérêts de la France (Alstom, Alcatel, Lafarge et Technip, aéroport de Toulouse) mais aussi le scandale Uber.

Emmanuel Macron n’a jamais donné d’explications satisfaisantes face à ces soupçons de conflits d’intérêts permanents, multipliant les mensonges et les provocations, assuré de la protection que lui assure la Constitution.

Le Rassemblement National continuera à combattre cette oligarchie politique et financière qui trahit les Français au profit d’intérêts étrangers.

RN

jeudi 13 octobre 2022

2,30€ me litre de carburant, 3€ en janvier ? cessons cette folie généralisée !



Communiqué de Sébastien Chenu, député RN du Nord du 13 octobre 2022

Alors que les Français font face aux difficultés d’approvisionnement en carburant depuis plusieurs jours en raison de la grève des salariés du groupe TotalEnergies et à son offre promotionnelle exceptionnelle, certaines stations proposent désormais le litre de carburant à plus de deux euros !

Véritable outil de travail, la voiture est une nécessité pour les Français, de surcroit pour ceux en zone rurale mal desservie par les transports en commun. Ces prix qui ne cessent d’exploser vont finir par arrêter tout emploi dans notre pays : il est urgent que les prix au litre du carburant soient contrôlés et arrêtés !

Les profiteurs de crises, quels qu’ils soient, doivent être punis ! Nos infirmiers, nos médecins, nos pompes funèbres, nos auto-écoles, nos transporteurs et tous ceux qui travaillent sur les routes sont les premiers pénalisés ainsi que les Français qui se rendent au travail en voiture ne pourront plus assumer ces déplacements trop onéreux ; il est urgent de cesser ces augmentations injustifiées, il en va de la vie de notre pays ! Avec Marine Le Pen, nous demandons la baisse de la TVA de 20% à 5,5% et la suppression des hausses de TICPE imposées par Emmanuel Macron.

RN

mercredi 14 septembre 2022

Yaël Menache, député RN : « L’absence de réaction à mon agression de la part des parlementaires m’attriste »



La députée  de la Somme Yaël Menache a été agressée à son domicile le week-end dernier. Elle et son mari ont été blessés. Outre l'agression, le silence assourdissant de la classe  et médiatique interroge. Nous l'avons rencontrée.

Marc Eynaud. Vous êtes député RN de la Somme. Pouvez-vous nous parler de l’ que vous avez subie à votre domicile ce week-end ?

Yaël Menache. Des voisins ont tapé contre le mur et lorsque nous sommes allés leur demander d’arrêter, le père s’est littéralement jeté sur moi en me traitant de tous les noms d’oiseaux, en insultant ma fonction et mon parti.

M. E. Il y a eu une intervention des forces de l’ordre, comment cela s’est-il résolu ?

Y. M. Oui, une douzaine de gendarmes sont venus pour pouvoir maîtriser les trois agresseurs. Ça s’est terminé plutôt bien, nous avons eu beaucoup de chance.

M. E. Avez-vous été insultée en raison de votre appartenance au Rassemblement National et de votre fonction ?

Y. M. Oui, ils l’ont clairement dit et l'ont soutenu en audition et en confrontation, donc c’est clair.

M. E. On n'a pas vu de réaction de la part de la classe politique. Est-ce que cela vous surprend ?

Y. M. Oui, cela me choque et m’attriste. Je déplore le silence des parlementaires et des politiques. Eux aussi sont élus. Il n’est pas question d’étiquette mais de fonction. Je suis déçue. C’est la première fois que je suis agressée. Je suis très bien accueillie dans ma circonscription, je n’ai jamais été insultée. Cela ne fait pas partie de la fonction !

M. E. Quelles sont les suites de l’affaire ?

Y. M. Ces personnes sont libres, elles continuent de vivre à leur domicile, elles passent devant chez moi en toute impunité. J’attends des  exemplaires. Visiblement, selon Le Courrier picard, le parquet voudrait faire passer cela pour une dispute de voisinage alors que ce n’est pas le cas.

M. E. Comment vont vos proches ?

Y. M. Mon mari attend des radios et un scanner des cervicales. Mes enfants sont un peu traumatisés. Ils ont vu cela depuis la fenêtre et ont compris que quelque chose s'était passé.

M. E. Comment vous protéger à court terme ?

Y. M. Il est hors de question de déménager, ce n’est pas à nous de partir. S'il n’y avait pas de laxisme judiciaire et s’ils étaient punis à la hauteur de ce qu’ils ont fait, je n'aurais pas à me poser cette question.

Boulevard Voltaire