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mercredi 13 septembre 2023

Union des droites : un dégel est possible !



La droite aurait-elle cessé d’être bête? Entendre Jordan Bardella (RN) et Marion Maréchal (Reconquête !) évoquer en duo un possible rapprochement, à l’occasion des élections européennes de juin 2024, laisse entrevoir l’esquisse d’une indispensable union. « Notre vocation c’est de rassembler », a précisé ce mercredi sur Europe 1 Sébastien Chenu, porte-parole du RN, en appelant les patriotes, également de gauche, à « venir se ranger » derrière son propre camp « qui fait la course en tête ». Il n’est pas sûr que cette précipitation du RN à rappeler sa position hégémonique soit le meilleur moyen psychologique de calmer les querelles d’égo qui infantilisent les leaders de la droite. Reste que, face à l’irrationalité d’un duel fratricide entre Bardella et Maréchal aux européennes, la sagesse semble gagner les deux jeunes têtes de liste. Répondant le jour même au président du RN qui, mardi sur RTL, avait appelé les dirigeants de Reconquête ! à « venir aider les patriotes à gagner les prochaines élections », Marion Maréchal a déclaré sur France 2 : «  Si Jordan Bardella a changé d’avis et évolué, et qu’il est prêt à travailler et à se mettre autour de la table avec les gens de LR (…), avec Reconquête !, moi j’ai envie de dire : « Allons-y, parlons-en ». En dépit de sa désignation par Eric Zemmour comme tête de liste, la nièce de Marine Le Pen précise, à propos d’un rassemblement des droites : « Nous, on est prêts à le faire, bien sûr, parce que c’est la clé de la victoire. La porte est ouverte. Maintenant, à lui (Bardella) de nous dire ce qu’il en est clairement ». Le bon sens s’imposera-t-il  enfin ?

Il n’est pas sûr que l’ouverture personnelle de Marion Maréchal vers le RN, qu’elle avait quitté naguère, soit du goût de Zemmour, même si lui-même a récemment admis que Bardella était « proche de (ses) idées ». Le patron de Reconquête ! ne semble, pour l’instant, concevoir l’union des droites qu’autour de sa personne et de son projet. Son objectif à court terme est de s’imposer face aux Républicains, qui n’ont toujours pas désigné leur tête de liste. « Nous sommes anti-woke, anti-immigration et économiquement de droite », fait-il remarquer en soulignant ses convergences avec les droites souverainistes européennes. 

Reste que le RN de Bardella n’est pas éloigné de ces priorités. A l’évidence, il existe une utile complémentarité entre la défense civilisationnelle qui habite prioritairement Zemmour et la « conscience sociale » (Chenu) qui a amené Marine Le Pen à parler aussi, dimanche dernier à Hénin-Beaumont, des « dix millions de pauvres ». Le même constat d’un délabrement du pays est dressé de part et d’autre. Le grand remplacement va de pair avec le grand déclassement. L’absurde serait à son comble si LR désignait François-Xavier Bellamy comme tête de liste, ajoutant à l’indifférenciation des profils. Un boulevard s’offre à une seule droite conservatrice, libérale et sociale.  

Allez bon sang ! Encore un effort !

Par Ivan Rioufol le 13 septembre 2023

Le Blog d'Ivan Rioufol

lundi 3 avril 2023

Au RN, qui irait à Matignon ? Marine Le Pen tient à se préserver



Il est bien loin et bien éculé, le slogan « Mélenchon à Matignon ». La NUPES se déchire autour de la législative partielle de l’Ariège qui a vu la sortante Insoumise sortie par une dissidente PS, elle-même soutenue par les rebelles du Parti socialiste comme Carole Delga ou Nicolas Mayer. Pendant ce temps, le Rassemblement National fait face au problème inverse. Marine Le Pen l’a répété ce week-end. Elle ne suivra pas les pas d’Édouard Balladur, Édith Cresson ou encore Lionel Jospin. La patronne du groupe RN a été à nouveau catégorique dans une interview donnée au quotidien Ouest-France : en cas de victoire aux élections législatives, elle n’ira pas à Matignon.

« Les conditions présidentielles ministérielles ne sont pas de même nature. Marine Le Pen a une vision stratégique et politique, ce n’est pas une exécutante », explique, au téléphone, son conseiller spécial Philippe Olivier. Ne pas se carboniser à Matignon pour ne pas perdre de vue l’Élysée. L’accession à Matignon du Rassemblement National ne peut arriver qu’avec une éventuelle dissolution (toujours pas à l’ordre du jour) et une victoire écrasante du parti aux élections législatives anticipées. « Si nous gagnons sans majorité absolue, ce sera ingouvernable », nous confie un député RN qui cite en exemple le cauchemar vécu par le groupe Renaissance, trop souvent à la merci d’alliés de circonstance capricieux. « Ils n’auront même pas cette marge de manœuvre, qui voudrait s’allier avec le diable », soufflait, aux Quatre-Colonnes, un élu de la majorité, il y a quelques jours.

La route de l’Élysée ne passe pas par Matignon ?

François Fillon, Dominique de Villepin, Lionel Jospin, Édouard Balladur… L’histoire de la Ve République a démontré que Matignon était plus souvent le tombeau d’une carrière qu’une ultime étape avant l’Élysée. « L’erreur serait de voir l’accession à la fonction présidentielle comme une carrière dont l’étape serait Matignon », analyse Philippe Olivier. « Matignon n’est pas une sous-chefferie avant d’être chef », insiste-t-il. Olivier sait que les procès en amateurisme du RN, s’ils ont pris du plomb dans l’aile, ne sont pas si éloignés. Mais cela n’empêche pas le Rassemblement national de considérer cette hypothèse avec sérieux. Ainsi, le président du RN Jordan Bardella avait tenu, pendant sa conférence de presse de rentrée, à signaler l’existence d’un « Plan Matignon » visant à donner au RN la majorité en cas de dissolution. Mais est-ce un scénario enviable pour le parti de Marine Le Pen et Jordan Bardella ?

Le piège de la responsabilité sans le pouvoir

« Si nous gagnons les élections législatives, nous mettrons en place un gouvernement d’union nationale », assure l’entourage de Marine Le Pen. « Tout dépend des conditions, murmure un député RN. Si on gagne avec une majorité relative, il faudra mettre à Matignon quelqu’un qui accepterait de se cramer... » En d’autres termes, il reviendrait au Premier ministre RN d’essayer de gouverner en alternance avec Emmanuel Macron face à un parti présidentiel hostile et une NUPES qui verrait l’accession au pouvoir du RN comme un produit dopant inespéré, une occasion de rejouer les heures sombres et le bruit des bottes. En d’autres termes, subir les inconvénients sans les avantages. Marine Le Pen avait prévenu : le Rassemblement national « ne jouera pas les pompiers » d’un exécutif et d’une NUPES branchés sur le mode pyromane.

Alors, qui ?

Jordan Bardella, Sébastien Chenu, Louis Aliot, Thierry Mariani, Laure Lavalette, Laurent Jacobelli… Les députés RN contactés ne manquent pas de noms à évoquer. Tout dépend du cas de figure et des conditions mais, au sein du Rassemblement National, on est persuadé d’avoir la ressource humaine nécessaire pour ne pas envoyer Marine Le Pen en première ligne. « Si on a une majorité absolue, le candidat sera assez facile à trouver », juge un élu du groupe. Entre l’Élysée et Matignon, il y a donc la même distance qu’entre le Capitole et la roche Tarpéienne. Au fond, Matignon, c’est un peu le récif : il annonce l’arrivée au port mais est aussi synonyme de naufrage. Et cela, les gars de la Marine le savent.

Par Marc Eynaud le 3 avril 2023

Boulevard Voltaire

mercredi 1 mars 2023

Nomination de M. Thierry Tuot au Conseil d'Etat : halte à l'hypocrisie macroniste !


Communiqué de Sébastien Chenu, Député RN du Nord du 1er mars 2023

Le 6 mars, Monsieur Thierry Tuot prendra ses fonctions de président de la section de l’intérieur du Conseil d’État. Or, cette nomination, par le Conseil des ministres du 22 février dernier, soulève le doute quant à la volonté de M. Darmanin de lutter véritablement contre l’immigration clandestine et la régulation des flux migratoires en France.

En effet, si M.Tuot demeure un spécialiste de l’immigration, il est surtout tristement célèbre pour ses positions immigrationnistes notoires, développées, notamment, sous le pseudonyme de Jean Faber, dans l’essai « Les Indésirables. L’intégration à la française ».

Mais il demeure surtout l’auteur du rapport « La Grande Nation : pour une société inclusive » dans lequel il fustige la prétendue « xénophobie archaïque » et vante, dans une plaidoirie partiale et exaltée, une société multiculturelle automatiquement bienfaisante.

Ce rapport, d'ailleurs fortement décrié à l’époque par une grande partie des observateurs sereins sur la question migratoire, fourmille de lieux communs hallucinants où l'on passe du mépris affligeant pour nos compatriotes à la victimisation sans discernement des étrangers absouts de toute culpabilité. Pire, la fierté d’être français y devient « la frénétique invocation du drapeau » et nos soldats nationaux sont humiliés par l'éloge des soldats issus de l'immigration qui seraient souvent «les seuls qui versent vraiment leur sang pour la patrie».

Le département confié à M. Tuot devra « examiner les projets de texte liés à la politique intérieure du pays et notamment aux droits d’asile » et rendra des avis publics au poids certain. Cette proposition du garde des Sceaux constitue donc un véritable affront à la volonté affichée du peuple français qui demande une forte régulation des flux migratoires.  

Le « en même temps » du président Macron montre, encore une fois, son hypocrisie magistrale, conciliant les fausses intentions de fermeté prêtées aux ministres Darmanin et Dussopt avec les gages de laxisme et de dogmatisme, permettant ainsi aux mouvements gauchistes pro-migrants de dormir paisiblement.

Aussi, je condamne fermement ces coups portés ostensiblement à la souveraineté de notre territoire et à la sécurité de nos compatriotes que nous défendrons toujours en notre âme et conscience au Rassemblement National !

RN

jeudi 13 octobre 2022

2,30€ me litre de carburant, 3€ en janvier ? cessons cette folie généralisée !



Communiqué de Sébastien Chenu, député RN du Nord du 13 octobre 2022

Alors que les Français font face aux difficultés d’approvisionnement en carburant depuis plusieurs jours en raison de la grève des salariés du groupe TotalEnergies et à son offre promotionnelle exceptionnelle, certaines stations proposent désormais le litre de carburant à plus de deux euros !

Véritable outil de travail, la voiture est une nécessité pour les Français, de surcroit pour ceux en zone rurale mal desservie par les transports en commun. Ces prix qui ne cessent d’exploser vont finir par arrêter tout emploi dans notre pays : il est urgent que les prix au litre du carburant soient contrôlés et arrêtés !

Les profiteurs de crises, quels qu’ils soient, doivent être punis ! Nos infirmiers, nos médecins, nos pompes funèbres, nos auto-écoles, nos transporteurs et tous ceux qui travaillent sur les routes sont les premiers pénalisés ainsi que les Français qui se rendent au travail en voiture ne pourront plus assumer ces déplacements trop onéreux ; il est urgent de cesser ces augmentations injustifiées, il en va de la vie de notre pays ! Avec Marine Le Pen, nous demandons la baisse de la TVA de 20% à 5,5% et la suppression des hausses de TICPE imposées par Emmanuel Macron.

RN

mardi 5 juillet 2022

Le groupe RN a déposé une résolution demandant la création d’une commission d’enquête parlementaire sur les causes réelles de l’inflation et les potentiels “profiteurs” de la crise



Comme l’a annoncé ce vendredi 1er juillet Sébastien Chenu sur BFMTV, le groupe RN  à l’Assemblée Nationale a déposé officiellement ce jour une résolution pour créer une commission d’enquête parlementaire sur les causes réelles de l’inflation, les pratiques abusives qui l’aggraveraient et les mesures à prendre pour y mettre fin.

Dès la sortie des restrictions liées au Covid 19, le Rassemblement National a été la première force politique à alerter sur la poussée inflationniste qui frappait la France et ses répercussions sur le pouvoir d’achat.

Alors que le gouvernement et les autorités monétaires avaient multiplié pendant des mois les déclarations rassurantes ne reposant sur rien, nous avions analysé que l’inflation serait hélas durable.

Nous avons toujours proposé des contre-mesures concrètes contre l’inflation, mais aussi la lutte contre les « profiteurs de crise » puis les « profiteurs de guerre » suite à la guerre menée par la Russie contre l’Ukraine.

La flambée inflationniste est désormais hors de contrôle. Nombre d’acteurs économiques de premier plan confirment ce que nous dénonçons depuis des mois, à savoir que des pratiques abusives, spéculatives et potentiellement frauduleuses aggravent la hausse des prix subie par les Français et nos entreprises.

Alors que l’argent des Français est plus que jamais précieux et que le gouvernement va proposer de nouvelles mesures qui n’ont que trop tardé, il est indispensable de mener un travail d’investigation complémentaire pour mettre fin aux abus qui seraient établis et les condamner.

Communiqué du RN du 4 juillet 2022

RN

mercredi 29 juin 2022

Sébastien Chenu et Hélène Laporte, vice-président de l'Assemblée nationale




Le Rassemblement National, premier groupe d'opposition à la politique du gouvernement d'Elisabeth Borne et donc du Président de la République -au grand dam des amis de Mélenchon- viens d'obtenir deux postes de vice-président de l'Assemblée nationale avec les élections de Sébastien Chenu et d'Hélène Laporte.