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lundi 19 décembre 2022

Que reste-t-il de l’École qui vous a fait grandir ?



Que reste-t-il de l’École qui vous a fait grandir, qui vous a appris un métier, qui vous a donné les bases nécessaires à la réflexion ?

Presque rien. 

La France est à la dérive dans les classements internationaux.

L’École n’enseigne presque plus. Comment le pourrait-elle ?

Elle est aujourd’hui déchirée entre une idéologie woke qui la fait pourrir sur pied et un entrisme islamique qui sème la terreur.

En acceptant de devenir porte-parole du mouvement Protégeons nos enfants, il y a 4 mois, je ne me doutais pas à quel point le cancer du système scolaire était avancé.

Depuis que les 38 000 Parents Vigilants se mobilisent, leurs témoignages affluent de toute la France et donnent froid dans le dos.

Des violences inouïes s’installent dès les plus petites classes, partout en France, entretenues par un laxisme institutionnalisé…

8 jeunes sur 10 disent avoir subi des violences au sein de l’École, selon un récent sondage OpinionWay en Occitanie.

Et lorsque ça arrive, un jeune sur cinq n’ose pas en parler.

Des immigrationnistes s’invitent dans les classes, avec la complicité de trop nombreux enseignants militants et de leur hiérarchie. Les élèves voient passer Cédric Herrou, SOS Méditerranée… ou sont invités à visiter des camps d’immigrés clandestins…

Les élèves qui oseraient protester contre cette propagande sont punis !

L’académie de Nancy-Metz propose même sur son site une liste d’une cinquantaine de « livres jeunesse sur le thème de la migration », de la maternelle jusqu’au CM2.

L’endoctrinement bat son plein dans un collège du Neubourg : les élèves sont priés de réfléchir au lien entre rap et immigration avant de répondre à un questionnaire sur le parcours d’une famille de migrants… 

À Sedan, les élèves du lycée Pierre Bayle sont invités à participer au festival Migrant’Scène qui fait la promotion de l’immigration et de l’accueil des migrants. 

Dans le département du Var, une enseignante emmène en sortie scolaire ses élèves de 3e aider des migrants à Vintimille. 

Dans un autre collège à Juan-les-Pins, les élèves sont obligés d’assister au spectacle « Féministe pour Homme » et de payer 8 euros… 

À Bordeaux, des drag queens interviennent auprès des enfants pour leur parler de la vie sexuelle et affective…

Le pire c’est que dans leur folie, tous ces idéologues font mine de ne pas voir que l’égalité et la paix sociale sont en réalité menacées par les influences islamiques.

Les Parents Vigilants nous en rapportent de nombreux faits. 

  • Il est courant de voir à la cantine des tables interdites aux « infidèles » (ou aux « porcs », selon le type d’insultes).
  • Des petits musulmans refusent de tenir la main à des filles lors des sorties scolaires.
  • Des musulmanes s’abstiennent d’aller à la piscine ou au gymnase.
  • Les enseignants sont de plus en plus confrontés à des refus d’enlever le voile ou autre vêtement musulman.

Ce n’est pas qu’un effet de mode. Ce sont aussi des influences organisées de l’étranger.

Avant la rentrée, le Comité Interministériel de Prévention de la Délinquance et de la Radicalisation avait déjà alerté sur cet entrisme « fréro-salafiste », visant les plus jeunes pour déstabiliser la France. Les mois qui ont suivi l’ont confirmé.

En face, les enseignants ont peur de reprendre les élèves. La décapitation de Samuel Paty a marqué les esprits et le ministère n’a rien fait pour les rassurer.

Alors ils s’autocensurent. Selon un sondage récent de l’Ifop, plus de la moitié des enseignants ont été confrontés à des contestations d’enseignement pour motifs religieux. En éducation civique, en histoire, en science et vie de la Terre et même en éducation artistique et musicale !

La maison est en feu.

Et pour éteindre l’incendie, toutes les bonnes volontés sont les bienvenues.

Les Parents Vigilants sont de plus en plus nombreux à alerter et même à repousser les adversaires !

Par exemple, l’enseignante de philosophie dans le Nord n’a pas pu traîner ses élèves dans le camp d’immigrés clandestins. Grâce aux Parents Vigilants.

Alors les militants de gauche dans les établissements commencent à réfléchir. Les Français les ont laissés entrer dans l’École, sans rien dire ?

Ils sentent le vent tourner.

Grâce aux Parents Vigilants.

Accompagnez le mouvement !

Rejoignez les Parents Vigilants ! : Protegeons nos enfants (protegeons-nos-enfants.fr)

Le 18 décembre 2022

Ecole & Nation

mardi 5 juillet 2022

Vers la disparition des langues anciennes à l’Ecole


A tous les étages, force est de constater que depuis des années les mesures prises dans l’éducation tendent à affaiblir l’enseignement du latin et du grec. Si la situation du latin est inquiétante, celle du grec semble désespérée. C’est ainsi que certains départements, comme la Dordogne, ne disposent plus que d’un seul établissement proposant l’enseignement du grec. La situation est à ce point critique qu’on peut légitimement s’inquiéter pour l’avenir des langues anciennes au sein de nos écoles et de nos universités.

L’affaiblissement au collège

C’est d’abord par la réforme du collège, mise en application en 2016, qu’un premier coup est porté aux enseignements du latin et du grec. Cette réforme diminuait le nombre d’heures de latin par semaine : de 2h à 1h pour les élèves de cinquième, de 3h à 2h pour les élèves de quatrième et de troisième (parfois 1h, selon les moyens de l’établissement).

Au-delà de l’abaissement de la qualité des enseignements des langues anciennes, cette diminution a eu pour conséquence un alourdissement considérable des services des professeurs de Lettres Classiques : là où ils avaient deux classes de français et trois classes de langues anciennes, ils ont désormais trois classes de français et souvent quatre de langues anciennes…

La dilution au lycée

Au lycée, si le nombre d’heures a été maintenu dans l’actuelle réforme, la situation n’est guère meilleure qu’au collège. Les lycées ont parfois recours au regroupement de niveaux et c’est ainsi que se retrouvent mélangés des élèves de seconde, de première et de terminale.

A ces regroupements s’ajoute la refondation des programmes. S’ils maintiennent l’enseignement de la langue pour l’enseignement de spécialité Langues et Cultures de l’Antiquité (LCA), ils le suppriment presque totalement pour l’enseignement facultatif. Si 3% des lycéens suivent ces cours, peu d’entre eux ont la chance d’avoir accès aux textes anciens dans la langue originale, puisque l’essentiel de l’enseignement porte sur la civilisation et la constitution d’un portfolio recensant des œuvres d’art.

La désertion des concours de Lettres Classiques

Depuis 2010, seul un tiers des postes est pourvu. « Mastérisation », salaire insuffisant, dégradation des conditions de travail, baisse du vivier d’étudiants dans cette discipline, nombreuses sont les causes pouvant expliquer les difficultés de recrutement. Plus inquiétant encore, à trois reprises depuis 2015, les jurys de l’agrégation se sont retrouvés dans l’incapacité de pourvoir les postes du prestigieux concours, faute de candidats suffisamment préparés.

Le constat que l’on peut émettre est un affaiblissement considérable des enseignements du grec et du latin. Malgré les bienfaits de ces enseignements, pourtant démontrés de longue date, il semble que les gouvernements successifs soient déterminés à faire disparaître ces enseignements, en en diminuant le poids (et donc la qualité) et en laissant la situation se détériorer : rien n’a été ne serait-ce que tenté pour ramener les étudiants vers les concours d’enseignement. Faute de professeurs, nous nous engageons dans un processus irréversible et nous voyons se profiler l’impossibilité totale de transmettre nos racines et notre patrimoine aux futures générations.

Communiqué du Forum Ecole & Nation du 5 juillet 2022

Ecole & Nation


mercredi 8 juin 2022

Éric Zemmour: «Ma lettre aux parents français»



Tribune d'Eric Zemmour, Président de Reconquête ! publiée dans Le Figaro Vox, le 8 juin 2022.

En fin d’après-midi, votre enfant rentre de l’école. Vous lui demandez ce qu’il a appris pendant la journée. Et voici ce qu’il vous répond…

«J’ai appris que la France est un pays raciste, colonialiste et islamophobe. C’est un pays qui était autrefois dirigé par des rois catholiques qui étaient des dictateurs. Heureusement, la Révolution leur a coupé la tête. Mais, depuis, les réactionnaires et les extrêmes tentent d’empêcher le progrès. J’ai appris que la chasse, la consommation de viande et toutes les traditions paysannes doivent être interdites pour être remplacées par des éoliennes. J’ai appris que la prospérité est une mauvaise chose, et qu’il faut abolir le commerce pour sauver la planète. J’ai appris que les riches sont coupables de tout. La France est un pays où les patrons réduisent leurs salariés en esclavage. J’ai appris que l’islam est autant une religion française que le christianisme, et que ce sont les parents des immigrés qui se sont battus pour la France en 1914 et l’ont reconstruite après 1945. J’ai appris que les femmes sont les victimes des hommes, qui sont tous des violeurs. J’ai aussi appris que je peux changer de sexe si je veux, parce qu’on ne naît ni fille, ni garçon.»

Vous savez que j’exagère à peine, hélas ! L’enfant que je vous décris, c’est parfois votre enfant. Il croit à toutes ces folies depuis que les idéologues de gauche ont pris le pouvoir dans l’Éducation nationale il y a trente ans. Il y croira encore davantage avec la nomination de Pap Ndiaye au poste de ministre de l’Éducation nationale.

Disons les choses clairement: l’enfant, le vrai, est apolitique. Dieu merci, il s’occupe de sujets enfantins, et il laisse les grands débats aux grandes personnes. Mais cet enfant-là, le vôtre, la gauche n’en veut pas. Elle veut des enfants politisés, robotisés, fanatisés, de petits révolutionnaires comme il y en eut sous tous les régimes totalitaires, aux cerveaux lavés par l’idéologie, des enfants pessimistes, revanchards, prêts à dénoncer leurs parents s’ils ne se soumettent pas à la pensée obligatoire. La gauche veut que vos enfants soient des militants de gauche, voire même d’extrême gauche, des militants antiracistes, immigrationnistes, des écologistes radicaux, «gender fluid» et furieusement anti-Français. Si vos enfants deviennent tout cela, ils ne seront plus vos enfants, et ils ne seront plus des enfants.

D’innombrables parents d’élèves me confient leurs angoisses face à l’enseignement destructeur imposé à leurs enfants. Cette éducation destructrice ne s’opère pas seulement à votre insu: elle se déploie également en opposition à votre famille tout entière, car la gauche hait les liens traditionnels, et elle hait par-dessus tout le plus profond, le plus beau, le plus indispensable de tous: le lien parental et filial. C’est donc à la fois contre votre enfant, contre vous, et contre les relations qui vous unissent, qu’elle mène une lutte sans pitié. La classe politique laisse faire. Pire: dans son immense majorité, elle applaudit et elle encourage cet endoctrinement de ce que vous avez de plus cher, la prunelle de vos yeux, la chair de votre chair, votre raison de vivre, de travailler et d’espérer: vos enfants. En s’attaquant à leurs âmes, elle s’attaque aux vôtres.

Les deux architectes de cette vaste démolition sont aujourd’hui Jean-Luc Mélenchon et Emmanuel Macron. Le premier est pressé, il veut tout détruire. Le second est un peu plus patient, il déconstruit. Mais les deux utilisent la même technique: lobotomiser l’enfance française. La nomination de Pap Ndiaye au poste de ministre de l’Éducation nationale en est une preuve terrible. Cet idéologue ne fera aucune concession à vos idées, votre histoire personnelle et nationale. Il va injecter à vos enfants une dose massive de délires gauchistes. Et ne croyez pas que vous réussirez aisément à faire barrage à ce scandale: pendant leur scolarité, les enfants passent bien plus de temps avec leurs professeurs qu’avec leurs parents. Les dégâts psychologiques, culturels et anthropologiques peuvent être irréparables. Vous ne pouvez pas laisser faire. Vous ne devez pas laisser faire. Refusez en bloc, sans la moindre, négociation, sans jamais reculer d’un pas, que votre descendance descende dans ces enfers.

Comme faire ? Comment résister ? Comment se lever et tenir bon, face à ce tsunami de mensonges déguisés en savoir ? Si je suis élu, ma première proposition de loi visera à interdire l’accès de nos écoles à ces idéologues. Alors, votez pour la vérité. Votez pour vous et pour vos enfants. Les 550 candidats de Reconquête sont les seuls à livrer cette bataille en votre nom, dans cette campagne électorale, et bientôt à l’Assemblée. Vous pouvez compter sur notre indépendance d’esprit, notre insolence, notre colère et notre espérance, pour porter haut et fort votre exigence de respect. Nous incarnerons votre combativité. Nous serons les avocats de vos enfants. Nous monterons en première ligne, pendant les cinq années de notre mandat, pour libérer vos fils et vos filles des griffes de la gauche.