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lundi 20 mai 2024

Ces guerres raciales que soutient la gauche perdue



Confirmation : la race obsède les antiracistes. 

Les voici, CGT en tête, en soutien aux Canaques qui, devenus démographiquement minoritaires (39%) en Nouvelle-Calédonie, refusent le métissage, la société multiculturelle, le droit de vote démocratique et ne cachent rien de leur violente détestation des blancs. Un même refus de vivre ensemble est revendiqué par ceux des musulmans qui, encouragés par l’extrême-gauche, approuvent le Hamas terroriste et judéophobe. Les Canaques comme les Palestiniens alignent toutes les caractéristiques qui devraient faire d’eux, aux yeux des promoteurs du nomadisme et de la créolisation, des peuples « nauséabonds » dans leur désir d’exclure l’altérité au nom de l’enracinement. 

Ces diabolisations sont en tout cas réservées à ceux qui, en France, osent seulement s’inquiéter des effets d’une immigration de remplacement. Mais il suffit de se dire « colonisés » pour être absout. Ce prétexte, avancé par les terroristes canaques, leur doit d’être glorifiés, par la gauche perdue, dans leur combat identitaire et leur refus de disparaître. La colonisation est avancée semblablement par le Hamas, alors même qu’Israël a quitté Gaza en 2005. 

Dans les deux cas, le rejet de l’homme blanc occidental est la condition qui autorise toutes les expressions anti-françaises, anti-israéliennes, xénophobes, antisémites. Les mouvements antiracistes ne trouvent évidemment rien à redire à la mise au rebut du blanc, en raison de sa peau.

Cependant, une seconde confirmation découle de la primauté de la race chez les antiracistes : la société ouverte à ses ennemis est porteuse de guerres civiles. Le paradis diversitaire, louangé par le progressisme macronien, est perméable aux conflits ethniques ou religieux. Ces guerres civiles ont déboulé à Mayotte et plus dramatiquement en Nouvelle-Calédonie, où cinq personnes ont déjà été tuées ces derniers jours, dont deux gendarmes. C’est également une guerre civile à bas bruit qui, attisée cette fois par l’islam guerrier et une délinquance armée qui lui est acquise, accélère ses répétitions en métropole, en profitant d’un Etat dépressif, aboulique. 

La perspective d’une « guerre civile qui vient », titre d’un essai (2016) de votre serviteur, se rapproche. Ce vendredi matin, la synagogue de Rouen a été la cible d’une tentative d’incendie par un Algérien sous OQTF qui a été tué par la police. Mardi, à Paris, c’est le mur des Justes (où est inscrit le nom de mon oncle, le capitaine Henri Rioufol, pour son aide à une famille juive durant la guerre) qui avait été profané. Le chaos peut-il encore être évité ? Dans l’immédiat, l’Etat se doit de réprimer les insurgés canaques s’il veut retrouver son crédit, à charge pour lui, ensuite, de ne pas humilier inutilement un peuple dans son désir de survivre. 

Mais l’issue de la séparation territoriale, option qui s’installe entre Israéliens et Palestiniens, ne doit pas être non plus écartée par principe. Je serai en Israël ces prochains jours, là où se joue actuellement la guerre contre l’Occident forcément coupable.

Le Blog d'Ivan Rioufol

mercredi 15 mai 2024

Nouvelle-Calédonie : le dégel électoral provoque une flambée du racisme anti-Blanc



Émeutes, violences urbaines, casses, pillages, violences contre les forces de l’ordre, racisme anti-Blanc et sentiment de Grand Remplacement : ce n’est pas là le portrait de la France métropolitaine qui est dessiné mais bien celui de cet ensemble d’îles et d’archipels français d’Océanie, à 17.000 km de Paris. La Nouvelle-Calédonie est en proie à une véritable guerre civile, depuis quelques jours. Le motif ? Le refus des indépendantistes kanaks de voir dégeler le corps électoral figé par Jacques Chirac en 2007, et angoissés à l’idée de perdre leur pouvoir, de se voir mis en minorité, voire remplacés par des non-Kanaks, c’est-à-dire des Blancs. Explications et témoignages.

 

170 ans de tâtonnement juridique et institutionnel

 

Entourée d’une mer de corail dans le Pacifique Sud, la Grande Terre calédonienne, forte de ses 18.575 km2, de ses trois provinces (Nord, Sud, îles Loyauté) et de ses paysages paradisiaques, a tout pour être enviable. Française depuis 1853, proclamée comme telle par le contre-amiral Febvrier-Despointes sous les ordres de Napoléon III, elle devient une collectivité sui generis française, une COM (collectivité d'outre-mer à statut particulier), puis se mue à travers les récents accords de Matignon-Oudinot en 1988, puis de Nouméa en 1998. Le premier prévoit une période de dix ans de développement économique, social, culturel et institutionnel de l’archipel, profitable aux Kanaks, avant la promesse d’un référendum d’autodétermination, vote populaire qui sera repoussé par l’accord de 1998 revalorisant encore la culture kanake et ajoutant, aux décisions prises en 1988, le transfert progressif et irréversible de compétences de l’État français à la Nouvelle-Calédonie. Si la loi organique appliquée dans l’archipel permet à l’ensemble insulaire d’être maître de l’organisation, notamment des pouvoirs administratifs et législatifs, Paris garde toutefois la tutelle sur le contrôle de l’immigration, la Défense nationale, le maintien de l’ordre ou encore la monnaie. Et sur le corps électoral : c’est là le nœud du problème et le cœur de la réforme constitutionnelle discutée au palais Bourbon, ce mardi 14 mai.

Cette réforme de la Constitution impactant Nouméa, dont l’article au cœur de la polémique sur le dégel électoral a été approuvé par l’Assemblée nationale, vient consécutivement aux trois référendums sur l’indépendance et la souveraineté totale. Organisés respectivement en 2018, 2020 et 2021, tous avaient vu éclore un « non » ferme. Cette réforme prévoit donc, pour les élections provinciales (les plus importantes), un dégel du corps électoral, en lui préférant un corps électoral élargi, désormais ouvert à tous les électeurs inscrits sur la liste électorale générale de Nouvelle-Calédonie et aux natifs et résidents depuis plus de dix ans dans l'archipel. Depuis le gel restrictif du corps électoral (figé en 1998, avant les accords de Nouméa) imposé par Chirac en 2007, de nombreux résidents se voyaient discriminés de ce droit, pourtant français et méritant le même traitement que partout ailleurs en France, comme ils le revendiquent.

 

 

« Le gouvernement français revient sur sa parole » : ce sentiment exprimé au micro de BV par Dominique Fochi, secrétaire général du parti Union calédonienne (composante du Front de libération nationale kanak et socialiste), est celui qui prédomine chez les Kanaks depuis ces annonces, à savoir la peur de se voir mis en minorité, voire dilués, dans un corps électoral qui serait défavorable à leur ambition : préserver le processus de décolonisation - comprenez (pour certains) d’indépendance totale.

 

 

Une angoisse qui s’explique par leur échec à faire basculer le « oui » lors des différents référendums face à des électeurs « européens » plus nombreux au sud que les Kanaks du nord et des îles Loyauté, qui s’étaient, eux, exprimés logiquement en faveur de la souveraineté totale. Un dégel qui devrait alors contrarier encore davantage la fièvre indépendantiste kanake.

 

L’éclatement sur les braises de la discorde

 

Feu, fusillades, braquages et situation insurrectionnelle : c’est avec ces méthodes d’une violence inouïe sur l’archipel que répondent, depuis quelques jours, les partisans les plus radicaux du maintien du gel électoral et de l’indépendance. Mais d’aucuns y voient - plus alarmant, encore - l’éclatement d’une guerre civile et ethnique, comme la présidente de la province Sud et ex-secrétaire d'État Sonia Backès, qui dénonce : « Mon père a été attaqué parce que blanc. » Contacté par BV, un habitant de Nouméa depuis 1984, cadre dans l’immobilier, qui souhaite garder discret son nom par crainte de représailles, est incisif : « On se fait insulter, traiter de sales Blancs ; on se croirait en Afrique, il y a une forme de revanche anti-coloniale. » « La Kanaky veut faire la Kanaky par les Kanaks et pour les Kanaks », regrette cet originaire de métropole, qui considère qu’en « République française, on est en droit de voter partout ».

Des insultes et un certain « Grand Remplacement » dénoncé par les Kanaks, « sentiment » largement critiqué par la gauche en métropole mais, ironie du sort, reconnu, à Nouméa, par cette même gauche, qui l'appelle « colonisation ». Mais sur place, les dirigeants kanaks ne cachent eux-mêmes plus leur ressentiment anti-Blanc, comme le président du Congrès, Roch Wamytan, affirmant que « le seuil de tolérance des Blancs est déjà atteint ». Notre contact sur place, résidant depuis 40 ans, dormira, lui, dans son agence pour éviter qu’elle ne brûle. « J’entends des coups de feu », indique-t-il plus tard à notre rédaction (22h00, heure locale). Le député Renaissance, né à Nouméa, Nicolas Metzdorf n’échappera pas non plus aux violences avec sa famille, protégée désormais par le GIGN.

Au-delà des revendications d’autodétermination kanake et le rejet de la « colonisation subie », l’archipel est pour l’heure, en proie à une vérité qui explose désormais aux yeux d’un gouvernement déconfit et bras ballants à Paris : la France a tout donné au « caillou » calédonien, elle se voit récompensée par un racisme anti-Blanc effroyable.

Par Jordan Florentin  le 14 mai 2024

Boulevard Voltaire

dimanche 10 décembre 2023

« Métiers en tension » : la propagande d’Envoyé spécial



France 2 milite pour la régularisation des clandestins et ne s’en cache pas. Alors que le projet de loi Immigration est actuellement débattu à l’Assemblée nationale, la chaîne publique diffusait, jeudi 7 décembre, son Envoyé spécial sur les fameux « métiers en tension ». Le discours y était peu ou prou le même que celui défendu, quelques jours plus tôt, par une commissaire européenne : les migrants sont formidables et notre société s’écroulerait sans eux.

Au fait, il gagne combien, ce sans-papiers ?

Pour en convaincre le Français encore un peu sceptique, l’inénarrable Élise Lucet s’est rendue dans un restaurant italien du XVe arrondissement de Paris où l’attendait Gianni, le patron des lieux. L’homme était prêt. Sa tirade en hommage à Bakari, son employé sans papiers, a été parfaitement recrachée : « Il est super. Tous les jours, il est là, toujours en avance, jamais en retard, jamais absent. Trouvez-moi un seul Français qui fait ce que Bakari fait aujourd’hui ! Personne ne veut faire la plonge, personne ne veut faire du nettoyage avec des horaires pas possibles. Plus personne ne veut faire ça. » En face, la journaliste était à deux doigts d’applaudir.

Elle a encore redoublé d’admiration lorsque le restaurateur s’est mis à détailler les trésors de malice dont il a fait preuve pour que son protégé puisse se maintenir sur le territoire. Tout occupée à hocher de la tête, Élise Lucet a malencontreusement omis d’interroger le restaurateur sur le salaire auquel il paie le courageux Bakari. Il faut croire qu’on ne parle pas de ces choses bassement matérielles, sur France Télévisions… Le mystère restera également entier sur les conditions de vie du migrant. Quelles sont ses aides et allocations perçues ? Où et par qui est-il logé ? L’histoire ne le dit pas, mais l’essentiel était ailleurs : faire la promotion de l’esclavage moderne à une heure de grande écoute.

Salauds de Français !

L’émission de service public s’est poursuivie avec le témoignage émouvant d’autres clandestins « absolument indispensables ». « Il n’y a pas que dans la restauration que des travailleurs sans papiers sont devenus essentiels », assène alors la présentatrice dont la voix se voile lorsqu’elle évoque ces forçats qui « se rendent tous les jours au travail avec la peur au ventre, la peur d’être arrêtés ».

Exemple dans les exploitations agricoles bretonnes où les illégaux originaires d’Afrique tiennent le haut du pavé. On y croise, notamment, ce Guinéen de 26 ans, employé illégalement dans le ramassage des cocos de Paimpol. « Je n’ai jamais vu un Français qui travaille dans les champs depuis que j’ai commencé. Les Africains, eux, ne connaissent pas de sous-métiers. Vous, les Français, vous avez peut-être honte de travailler dans les cocos. Nous, on ne choisit pas, on n'a pas honte de venir chercher de l'argent dignement, de nous salir pour gagner l’argent. » 

Imaginez un seul instant de tels propos tenus par un Blanc à l’encontre des Africains ! Le malheureux serait déjà en garde à vue pour incitation à la haine raciale.

Un militantisme anti-national

Mais ce racisme-là passe crème sur les antennes de service public. Tout comme la promotion éhontée de l’immigration illégale. Le combat des gauchistes à carte de presse est clair comme de l’eau de roche : favoriser l’immigration, régulariser les sans-papiers et accorder ensuite les mêmes droits à tous, nationaux comme étrangers. Car dans leur émission, les journalistes d’Envoyé spécial n’ont pas manqué de s’indigner du fait que les travailleurs africains n’ont droit ni à l’assurance maladie ni au chômage, « contrairement aux salariés français ».

On devine déjà leur prochain cheval de bataille : la fin de toute préférence nationale et l’octroi du droit de vote aux étrangers.

Par Jean Kast le 10 décembre 2023

Boulevard Voltaire

mercredi 22 novembre 2023

Crépol : ce que la terreur idéologique cherche à taire



Le traitement médiatique, occulté par la gauche, du drame de Crépol (Drôme) dévoile l’ampleur du fanatisme diversitaire. Pour la presse progressiste, porte-plume de la fiction du vivre ensemble, l’assaut ethnique dont a été la cible, ce week-end, le bal populaire de ce village rural (532 habitants) n’existe pas. Tout juste s’agirait-il d’une rixe, d’un « ensauvagement » (Gérald Darmanin) entre deux bandes. La mort de Thomas Perotto, 16 ans, tué au couteau par un « Français » né à Romans-sur Isère il y a 20 ans, relèverait du fait divers. 

Cette agression est d’ailleurs comparée, par les militants de la tête dans le sable, à la violence raciste dont Mourad, jardinier de 29 ans, a été victime vendredi de la part d’un sexagénaire armé d’un cutter, qui l’a traité de « sale bougnoule » avant de le blesser à la gorge. Il y a, certes, une filiation raciste entre ces deux événements répugnants. Mais l’attaque contre la salle des fêtes, menée par une dizaine de « jeunes » armés de couteaux, appréhendés mardi par le GIGN alors qu’ils tentaient de rejoindre l’Espagne ou le Maghreb, révèle aussi un mimétisme dans sa terreur conquérante. Elle laisse voir la haine portée contre les Français par la contre-société. « On est là pour planter des Blancs », a rapporté un témoin, tandis qu’un autre a tenté de justifier la razzia en rappelant le « nettoyage ethnique »  à Gaza. Or, plutôt que d’analyser cette fracture civilisationnelle, les dénégationnistes préfèrent gloser sur « l’indécence » des indignés et la « récupération politique » qu’en ferait « l’extrême droite ».

La terreur ethnique, menée par ces bras armés de la nouvelle insécurité diversitaire, n’est pas moins grave que la terreur idéologique qui empêche depuis des décennies de s’accorder sur les faits. C’est en effet une terreur idéologique, un terrorisme intellectuel, qui interdisent de voir ce que l’on voit. Une large partie des médias est perméable à ce rejet du réel ou du contradicteur, quand ils viennent à contrarier le récit officiel sur les bienfaits de la société ouverte et multiculturelle. Comme l’écrit Gustave Thibon (1) : « Quelle que soit la résistance des faits, il faut que l’idée entre de force dans le réel. Pas assez de vertu pour incarner l’idéal ? On fera régner la vertu par la terreur. Que le résultat soit radicalement opposé au principe, le fanatique n’en a cure (…) ». 

C’est ainsi que les idéologues de l’antiracisme, qui ont fait profession de défendre les minorités ethniques coûte que coûte, ne trouvent rien à redire quand leurs protégés rejettent l’altérité, qu’il s’agisse des Juifs, des Chrétiens, des Blancs ou des Français. Les belles âmes subventionnées sont muettes devant l’antisémitisme autant que devant le racisme anti-Blancs. Thomas Perotto n’aura, en conséquence, par droit au sort de Nahel, 17 ans, dont la mort en juin par le tir d’un policier avait suscité une minute de silence à l’Assemblée nationale, saluant une « forte émotion nationale ». 

Ce mercredi, Thomas, victime trop française, n’aura droit qu’à une marche blanche.

Par Ivan Rioufol le 22 novembre 2023

Le Blog d'Ivan Rioufol

(1) Propos d’avant-hier pour après-demain, Mame

Le racisme anti-Blancs a tué Thomas à Crépol, Marion Maréchal (R!) le 21 novembre 2023

Stanislas Rigault sur BFM-TV le 21 novembre 2023

jeudi 13 avril 2023

Pyramides électriques et chevaliers noirs : bienvenue au Wakanda de Gims !



Certaines descentes aux enfers sont plus amusantes à regarder que d’autres. Après avoir prôné un islam des plus intégristes, le rappeur Gims revient pour nous parler histoire de l’Afrique dans un entretien donné au média panafricain Oui Hustle. « L’Afrique, c'est [le] Wakanda bordel, c'est le futur normalement chez nous », dit-il à propos d’un projet de construction de métro à Yamoussoukro, capitale de la Côte d’Ivoire, dont il se félicite. Il poursuit son propos par une démonstration implacable : « À l'époque de l'empire de Koush, il y avait l'électricité. Les pyramides qu'on voit là, au sommet, il y a de l'or. L’or, c'est le meilleur conducteur pour l'électricité, c'étaient des foutues antennes, les gens avaient l'électricité. Les gens n'arrivent pas à comprendre. Les Égyptiens, la science qu'ils avaient, ça dépasse l'entendement. Les historiens le savent. »

Mais oui, c’est clair ! Tout cela fait sens, l’électricité au sommet des pyramides, les petits hommes verts venus les construire, l’Atlantide, tout se rejoint ! Cher professeur Gims, dites-nous-en davantage, par pitié, éclairez-nous de votre si lumineux savoir ! « L’Afrique a peuplé l’Europe avant les Européens, on les appelait les Afropéens. Ils ont été décimés par les vrais Européens qui venaient d’Asie. On les appelait les Yamnayas, 50.000 ans avant les Européens », ajoute-t-il sans se démonter. Quel aplomb ! Ce n’est plus un enseignement mais une performance artistique.

Le cours du professeur Gims s’achève par une rigoureuse démonstration : « Tu retrouves aujourd’hui des tableaux qui sont classés, cachés dans des catacombes, c’est des renois qui sont en mode chevalier, Sir Lancelot, tout ça. Il faut connaître notre Histoire. On veut nous faire croire que notre Histoire a commencé sur un négrier. » Le chevalier Bayard était noir, quelle découverte ! Gims a enchaîné, sans aucun sourcillement ni rire étouffé, les poncifs complotistes les plus en vogue au sein de certaines sociétés africaines francophones.

Le péril panafricain

Le ver est depuis longtemps dans le fruit. L’un des premiers porte-étendard de cette réécriture de l'histoire générale de l’Afrique est sans conteste le Sénégalais Cheikh Anta Diop. Recalé à la Sorbonne, ce dernier affirmait que les sphinx égyptiens avaient le nez sectionné à cause des Européens blancs qui voulurent dissimuler la nature « négroïde » de leurs traits. Le génie sénégalais affirmait également que la plupart des pharaons étaient noirs, que Cléopâtre elle-même l’était ; dire l’inverse relevait du colonialisme. Enfin, le grand égyptologue autoproclamé ne savait pas lire les hiéroglyphes mais affirmait, avec un aplomb « gimsien », que le wolof (langue majoritaire au Sénégal) et l’égyptien ancien présentaient des similitudes, ce que tout historien sérieux réfute.

Les idées de Cheikh Anta Diop ont pu tranquillement se diffuser et infuser chez de jeunes intellectuels africains des années 80 et 90. Largement promu par le service public français, peu d’historiens ou de journalistes se sont véritablement attelés à déconstruire le mythe diopien. Pourtant, ce discours conspirationniste fait des ravages auprès de toute une jeunesse africaine en quête de sens et de repères identitaires, à l’image de Gims.

Un fantasme permanent

La création d’une mythologie historique n’est en soi pas néfaste pour les peuples. Comme dit le grand Régis Debray, « l’Histoire, c’est la correspondance entre la mémoire et le projet ». Mais il faut savoir de quelle mémoire l’on parle. Nombreux sont les « afro-descendants » tels que Kémi Seba ou les membres de la Ligue de défense noire africaine qui cherchent à glorifier une Afrique victime éternelle d’une Europe ayant toujours conspiré pour la falsification de son Histoire et le maintien des peuples dans le mensonge. L’Occident a de quoi s’inquiéter de ce genre de thèses qui feront bientôt de lui l’ennemi numéro en Afrique et sur lesquelles surfent la Russie et la Chine.

Sur Internet, une cohorte de médias panafricanistes et complotistes diffusent les pires théories complotistes au sein même des diasporas et des populations locales. L’homme blanc y est essentialisé, l’Histoire déformée. Ainsi, on en vient aux mythes de la tour Eiffel faite d’acier algérien, de Napoléon l’inventeur des premières chambres à gaz, du général de Gaulle génocidaire de millions d’Africains ou d’une Égypte antique électrifiée grâce à l’or des pyramides… « L’Afrique n’est pas le Wakanda, arrêtez de rêver », dénonce la courageuse Stella Kamnga, qui se bat contre les mensonges des panafricains. Une mince raison d’espérer la fin de ce cirque ?

Par Julien Tellier le 11 avril 2023

Boulevard Voltaire


dimanche 29 mai 2022

Offensive d’État contre le modèle français



La première impression était la bonne  : Emmanuel Macron est un communautariste. Vendredi 20 mai, il a affirmé son choix d’une société multiculturelle en nommant à l’Éducation nationale l’intellectuel Pap Ndiaye, formé à l’idéologie nord-américaine du racialisme. Jusqu’alors, le président procédait par touches. Il disait un jour  : « Il n’y a pas de culture française ; il y a une culture en France et elle est diverse. » Et encore  : « Je ne crois pas au modèle d’assimilation. Je crois à l’intégration, à la République forte qui sait assumer sa diversité. » 

Mais il maintenait néanmoins Jean-Michel Blanquer à la tête de l’Éducation nationale, le laissant guerroyer contre le voile islamique ou la « culture woke », ce courant acquis aux exigences des minorités. Or c’est en définitive à cette filiation extrême que le chef de l’État a décidé d’apporter son soutien. Il est vrai qu’il avait aussi admis  : « Il faut déconstruire notre propre histoire. »

Le procédé présidentiel est d’une légèreté stupéfiante. Il procède du bon vouloir, non d’un consensus. Il est tentant de prêter à Macron, volontiers provocateur, la même réflexion qu’il avait eue contre les non-vaccinés  : « Les conservateurs, j’ai très envie de les emmerder. » Jamais n’aura été débattu du choix que la nation devait faire entre le maintien ou l’abandon de l’assimilation, ce processus qui rend Français l’étranger qui se fond dans l’héritage national. Rien n’autorisait le chef de l’État réélu à signifier l’abandon d’un modèle original au profit d’une importation contestable. Seul un référendum devrait trancher ce point. Les citoyens ne sont pas des cobayes. D’autant que l’assimilation reste l’exigence du code civil (« Nul ne peut être naturalisé s’il ne justifie de son assimilation à la communauté française »). Cautionner le racialisme à l’École, c’est en finir avec la France millénaire.

Observer les satisfactions de l’extrême gauche à cette nomination fait mesurer la dangerosité du message présidentiel pour l’avenir de la « nation une et indivisible ». Le ministre sera jugé à ses actes. Mais c’est au vu de ses prises de position que Macron a arrêté sa décision.

Par Ivan Rioufol le 27 mai 2022

mardi 24 mai 2022

Avec NDiaye, Macron choisit le modèle multiculturel



Emmanuel Macron a tranché : entre la préservation du modèle français d’assimilation et son remplacement par le multiculturalisme nord-américain, le chef de l’Etat a opté pour la « nouvelle France » de la diversité, made in USA. C’est ainsi que se comprend la nomination, vendredi, de l’universitaire Pap Ndiaye à la tête de l’Education nationale, en remplacement de Jean-Michel Blanquer. 

Certes, le nouveau ministre ne bouleversera pas, à lui seul, la spécificité universaliste française : elle reste ancrée dans la mémoire collective. Ndiaye aura à affronter, probablement, les résistances de ceux qui entendent préserver la continuité historique d’une nation indifférente aux origines. Cependant, en défendant le modèle diversitaire et communautarisé importé des Etats-Unis au cœur de l’Ecole publique, le nouveau ministre donne une dynamique supplémentaire à la « culture woke », construite sur la tyrannie des minorités et leurs prétentions à s’imposer dans la réécriture de l’histoire. Blanquer s’était opposé à ce politiquent correct qui imprègne les Sciences sociales. Macron a donc renié son ministre, et avec lui tous ceux qui entendent maintenir l’originalité nationale de l’ingestion des identités disparates. En nommant un universitaire formé au racialisme et à l’indigénisme des campus, Macron trahit ceux qui voyaient en lui l’opposant déclaré au séparatisme. Il ouvre une boîte de Pandore d’où la race déboule.

Ceux qui ont voté Macron voulaient-ils avaliser cet abandon d’un modèle pour son exact contraire ? Il est permis d’en douter, puisque jamais la campagne présidentielle n’a abordé ce terrain identitaire. Comme à son habitude, Macron a procédé par impulsion provocatrice, cherchant à masquer son manque d’idées par cette soumission au conformisme des « déconstructeurs » et des adeptes de « l’inclusion ». Dans le sillage de Ndiaye, c’est la gauche prétendument « antiraciste » qui s’installe, avec son obsession pour les couleurs de peau, les victimisations, les repentances. 

Jean Baudrillard s’était demandé si, derrière SOS Racisme, il ne fallait pas voir un appel subliminal à sauver le racisme, comme SOS Baleine veut sauver les baleines. Son intuition était la bonne. Lorsque Ndiaye, métis n’ayant de son propre aveu jamais été confronté au racisme, assure néanmoins : « Il existe un racisme structurel en France », il comble d’aise ceux qui voient dans l’homme occidental Blanc un privilégié devant s’effacer au nom de ses fautes passées. Cofondateur du Conseil représentatif des associations noires (CRAN), créé en 2005, le successeur de Blanquer commet l’erreur de vouloir assimiler l’histoire des Noirs aux Etats-Unis à celles des nouvelles minorités en France. 

Elles-mêmes ne semblent d’ailleurs pas voir la France comme si repoussante, si l’on observe son attraction auprès d’elles. Mais le mécanisme du terrorisme intellectuel s’est réinstallé. Quiconque critiquera Ndiaye sera soupçonnable de racisme…
Par Ivan Rioufol le 23 mai 2022

samedi 21 mai 2022

Le gouvernement Borne ? Un non-évènement, juste quelques crachats de plus de Macron



Je vais vous faire une confidence… je me fous complètement de ce gouvernement car il y a beau temps que je n’attends rien d’autre que des horreurs venant de Macron.

Alors si je n’avais pas malgré tout le souci de RR et celui de vous informer et de vous permettre d’échanger dans les commentaires, je n’aurais pas mis  » gouvernement » sur google au milieu de l’après-midi alors que j’étais en train de me régaler en programmant le prochain article cinéma de Jules Ferry pour dimanche, un régal et bien plus…

Oui il a fallu que je me force pour abandonner le roman noir des années 50 pour les vilains yeux de l’équipe à ripper de brouillard de Borne-Macron…

Je ne m’étendrai pas. Chronique d’une mort annoncée. Les copains et les coquins. Les mondialistes les plus fous, les plus immigrationnistes, les plus islamophiles, les plus européistes…

A l’Elysée rien ne change, à part qu’on a beau croire avoir touché le fond, cela n’arrive jamais. On descend chaque jour de plus en plus bas.

Redoublent, les plus affreux, les plus monstrueux, les plus inhumains, évidemment : Darmanin, Lemaire, Dupont-Moretti Et la gourdasse européiste écolo-dingo Montchalin à l’écologie… Evidemment ! A la santé ? Une LREM tarée qu’on connaissait déjà, Brigitte Bourguignon, ministre délégué à la santé sous Castex. Il faut dire qu’elle avait donné des gages : présidente de la commission d’enquête parlemeantaire sur la crise sanitaire, elle avait veillé à ce que son maître Macron ne soit pas embêté. Toute peine méritant salaire, la voici récompensée. Un maroquin, c’est juste le su-sucre aux caniches qui ont fait le beau. Rien de bien nouveau. Que du vieux, du réchauffé, du périmé, du pourri, du moisi.

D’ailleurs je vous laisse savourer le jeu des chaises musicales entre ministres, secrétaires d’Etat, porte-parole…  Pas un(e) qui fasse bander !

https://www.lemonde.fr/politique/live/2022/05/20/elections-legislatives-2022-en-direct-le-nouveau-gouvernement-annonce-a-16-h-15-depuis-l-elysee_6126907_823448.html

Voyons, au hasard, 2 des petits nouveaux (le reste, c’est de la roupie de sansonnet), la fine fleur c’est Pap N’Diaye, Macron nous en dégotté un de compétition, c’est à peu près comme si  Houria Bouteldja était notre ministre de l’Education nationale…

Un Ministre de l’Education nationale FRANCAISE qui s’appelle Pap (Zemmour, ne nous quitte pas !)  Ndiaye, historien (aïe, on les connaît les historiens contemporains qui ont le vent en poupe), s’intéressant au social. Re-Aïe. Il  a été prof à Sciences po. Re-Aïe. Cerise sur le gâteau, il est directeur du Musée de l’immigration et il a participé à des réunions interdites aux Blancs et où on pratique l’écriture inclusive !!!! Il était au Conseil scientifique du CRAN !!! 

Pour lire toutes les casseroles et horreurs qu’il traîne, voir sur F de Souche

Ça a le mérite d’être clair. La bataille fait rage entre Macron-Mélenchon  à qui donnera les plus de gages aux immigrés et wokistes. Pourvu qu’ils s’entre-tuent, moi je suis contente.

Bon, les copains, on se le construit ce maquis, réel et virtuel ? On se la construit cette société alternative ? Aldous Huxley (Meilleur des Mondes) et Ray Bradbury  (Fahrenheit 451) avaient déjà montré  que toute société totalitaire génère des sociétés secrètes, des solidarités, des mondes parallèles.  En tout cas il s’agit de travailler sinon à notre protection, à notre survie au moins à celle de nos descendants qu’on ne peut laisser européaniser, marquer comme du bétail, vaxxiner, transformer en petits Chinois obéissants.
Par Christine Tasin le 20 mai 2022