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vendredi 22 novembre 2024

Jean-Marie Le Pen toujours hospitalisé : la haine se déchaîne sur X



Depuis quelques jours, l’état de santé de Jean-Marie Le Pen interroge et inquiète. 

L’ancien président du Rassemblement National, alors encore nommé Front National, âgé de 96 ans, est hospitalisé depuis une quinzaine de jours pour des analyses, selon les dires de son entourage. Interrogée en marge du procès des assistants parlementaires du RN, Marine Le Pen s’est exprimée au sujet de la santé de son père. Elle s’est voulue rassurante dans un premier temps déclarant : « Ce n’est rien de plus ni de moins que des épisodes qu’on a déjà vécus. Il n’y a pas d’alarme particulière. » Elle a plus tard déclaré avoir tout de même des « inquiétudes sur sa santé », refusant de répondre à la question de Thomas Sotto, évoquant la « fin de vie » du fondateur du parti à la flamme.

Messages de haine sur X

Sur les réseaux sociaux, notamment sur X, la maladie déchaîne la haine de certains internautes. L'annonce de l'état de santé préoccupant de Jean-Marie Le Pen, les rumeurs révélant la réception de l’extrême-Onction, sacrement des malades dans l'Église catholique, ont attisé de nombreux commentaires de haine à l’égard du nonagénaire. Plusieurs utilisateurs X ont créé des comptes parodiques, tenant au courant leurs abonnés de l’évolution de la santé du « Menhir », quasiment quotidiennement, depuis 2019 pour certains : Jean-Marie Le Pen est-il mort ? ; État de santé de Jean-Marie Le Pen Est-ce que Jean-Marie Le Pen est mort … Parmi ces comptes, plusieurs ne cachent pas leur aversion pour la personnalité dont ils couvrent l’actualité médicale. Est-ce que Jean-Marie Le Pen est mort décrit son activité en une phrase, laissant peu de doute quant à la sensibilité politique de son auteur : « Mise à jour quotidienne du statut de Jean-Marie Le Pen aka [as known as : aussi connu sous le nom de ] la fraude nazillonne. »

Au-delà des comptes dédiés à ce sujet, nombreux sont les internautes que la perspective de décès de Jean-Marie Le Pen réjouit : « Jean-Marie Le Pen est sur le point de décéder enfin, c’est la fête ». Certains y joignent la vulgarité : « Le Pen mort, j’y croirai pas tant que j’aurai pas pu pisser sur son cadavre [sic] ». Un utilisateur de X a même inventé une grille de bingo pour célébrer « la mort de l’autre facho ». Côtoyant cette grossièreté, certains comptes se réjouissent, expliquant la raison de cette joie : « Jean-Marie Le Pen il s’est tellement réjoui de la mort d’Algériens que c’est bien à notre tour de se réjouir. On devrait même en faire un jour férié pour faire la fête et des gâteaux. »

J-M Le Pen face à la mort de ses adversaires 

Quelques comptes dénoncent l’indécence de ce déferlement d’injures, rappelant l’attitude qu’avait eu l’homme politique à la mort de certains de ces opposants. Il avait ainsi réagi au décès de Jacques Chirac sur son compte X : « Mort, même l'ennemi à droit au respect ». Et pourtant, les deux hommes n’étaient pas proches : Chirac avait refusé de débattre avec le fondateur du Front National lors de l’élection présidentielle de 2002. Et Le Pen, de son côté, n’avait pas ménagé l’ancien président dans ses mémoires. De même pour le décès de Bernard Tapie :  Rien ne rapprochait les deux hommes. 

Le Pen déclarait : « Nous n’étions pas du même bord, personnellement, j’étais dans l’opposition ». Il a pourtant rendu hommage à son adversaire au jours de sa mort : « C’était un battant. Il s’est battu courageusement face à la maladie. »

Par Raphaëlle Claisse le 21 novembre 2024

Boulevard Voltaire

vendredi 15 novembre 2024

Défendez la démocratie, soutenez Marine !


Ce mercredi 13 novembre, au Tribunal judiciaire de Paris, les procureurs ont requis des peines inouïes, dans l’affaire dite “des assistants parlementaires” contre Marine Le Pen et les cadres de notre mouvement, sans nuance ni prise en compte des réalités de la vie parlementaire

Comme si le procès n’avait jamais eu lieu, le parquet a poursuivi une logique implacable : tous coupables. Il s’agit d’un coup direct porté à la liberté d’action et de parole d’un mouvement politique pourtant légitimé par des millions de Français.

Ces réquisitions sont une ingérence manifeste dans l’organisation de la vie parlementaire, au mépris de la séparation des pouvoirs. Le parquet semble remettre en question des pratiques politiques parfaitement légitimes, comme si un député n’avait pas le droit de demander à ses collaborateurs de travailler en coordination avec les autres députés de son parti.

Ces attaques visent uniquement à discréditer Marine Le Pen et à affaiblir le Rassemblement National, contournant ainsi la volonté démocratique des millions de Français. C’est une tentative d’éliminer la voix de la véritable opposition.

L’heure est grave : dans ce moment crucial, nous avons besoin de votre soutien. Ensemble, montrons à ceux qui voudraient manipuler la démocratie que la volonté du peuple est plus forte. 

Signez notre pétition pour soutenir Marine Le Pen et empêcher que l’on puisse contourner le processus démocratique et électoral.

Ensemble, refusons cette injustice et défendons la voix de millions de Français !

Rassemblement National - Défendez la démocratie, soutenez Marine !

jeudi 14 novembre 2024

je soutiens Marine Le Pen !



Comme 13 millions de Français qui ont voté pour elle, comme des millions d’autres qui s’apprêtent à la rejoindre, je soutiens Marine Le Pen !

Julien Odoul, Député RN de l'Yonne, Président du groupe RN au CR de Bourgogne-Franche-Comté le 13 novembre 2024

vendredi 4 octobre 2024

Philippine, Anne-Lorraine, Lola, Clément, Nahel et Adama : qui récupère quoi ?



Le 21 septembre, le corps de Philippine Le Noir de Carlan, 19 ans, était retrouvé enterré dans bois de Boulogne, non par la police — qui ne peut intervenir avant 48 heures lors de la disparition d’une personne majeure — mais par ses parents et ses amis, qui avaient réussi à localiser son téléphone portable. Son violeur et meurtrier présumé, le clandestin marocain Taha Oualidat, sous le coup d’une obligation de quitter le territoire (OQTF) et dont l’ADN a été identifié sur les restes de la victime, a été quant à lui retrouvé et interpellé à Genève ; son extradition ne devrait pas tarder. 

« Le viol n’a pas de couleur de peau. » Vraiment ?  

Si nous avons tardé pour notre part à évoquer cette tragédie, c’est parce que nous étions submergés par l’écœurement et la révolte. 

Car nous nous souvenons de l’infortunée Anne-Lorraine Schmitt, autre étudiante discrète, ancienne guide des Scouts d’Europe et stagiaire à Radio Notre-Dame, frappée à mort de 34 coups de couteau le 25 novembre 2007 dans le RER D la ramenant à Versailles par le Franco-Turc Dévé-Oglu, enragé par la résistance désespérée que lui opposait sa proie, sportive accomplie — « il y a avait des traces de sang dans tout le wagon, du début à la fin », témoignera ensuite une femme sapeur-pompier (1).  

Nous nous souvenons de la petite Lola, 13 ans, violée, torturée et finalement tuée le 14 octobre 2022 à Paris par la clandestine algérienne Dahbia Benkired dans l’appartement de la sœur de celle-ci, qui habitait dans le bâtiment où les parents de l’infortunée fillette étaient concierges.  

Et comment ne pas trouver des points communs entre ces atrocités ?

Comme Taha Oualidat, Dahbia Benkired était sous le coup d’une OQTF, pour violences et trafics de stups. Comme Dévé-Oglu déjà condamné pour viol (celui d’une hôtesse de l’air, dans le même RER D) sous la menace d’un couteau en 1996 à cinq ans de prison mais élargi dès 1997 car jugé « non dangereux » (1), Oualidat — arrivé en France en 2019, alors âgé de 17 ans et donc « mineur isolé » — avait déjà été condamné la même année pour viol, mais rapidement libéré. 

« Le viol n’a pas de couleur de peau », titrait le 26 novembre L’Humanité en faisant un parallèle entre l’ordalie subie par Philippine et le poisseux procès à grand spectacle de Mazan où Dominique Pélicot est accusé d’avoir racolé sur internet une cinquantaine de Français lambda pour abuser de son épouse Gisèle, droguée par ses soins. Mais, justement, nous avons assez de pervers et de violeurs indigènes pour ne pas faire appel en la matière à la main d’œuvre immigrée. En outre, si Mme Pélicot est sortie salie et très ébranlée de ses années de soumission involontaire à la salacité de multiples inconnus, elle s’en est du moins tirée vivante.  

Au demeurant, ce qui scandalise l’extrême gauche en général et L’Huma en particulier n’est pas le sort atroce réservée à Philippine — dont plus de 3 000 personnes ont tenu le 27 septembre à suivre les obsèques célébrées à la cathédrale de Versailles — mais l’odieuse « récupération » qui en serait faite dans un déferlement de « haine raciste et xénophobe ». Dixit la veille sur France Inter l’inénarrable Sandrine Rousseau, ulcérée que « l’extrême droite utilise quelques faits divers comme ça [sic] et en fasse un sujet de société ». 

Le scandale des OQTF non exécutées

Quoi qu’en pense l’élue verte reconduite, cette fois sous le drapeau Nouveau Front populaire, dès le premier tour des dernières législatives avec 51,3% des voix (ce qui en dit long sur le quotient intellectuel des électeurs parisiens), l’explosion des viols commis par les allogènes constitue bien un fait de société. De même que le laxisme de la justice et son impuissance à faire respecter les OQTF. 

En 2022, par exemple, sur les 134 280 expulsions prononcées, seules 9078 ont été réellement exécutées. Combien le seront sur les 150 000 prévues cette année ? Il est vrai que les Centres de rétention administrative (CRA) réservés aux expulsés potentiels ne comptant au total que… 3 000 places, une énorme majorité d’entre ces indésirables doivent être remis en liberté, si chargé que soit leur casier judiciaire. Les délocaliser en Terre Adélie ou à Clipperton dans l’attente des indispensables mais rarissimes autorisations consulaires délivrées par les pays d’origine serait peut-être une bonne idée puisque les milliards dilapidés dans l’organisation des JO et la construction de nouveaux sites ad hoc ont empêché l’implantation de nouveaux CRA, pourtant si nécessaires. 

Quant à la récupération de faits divers par « ceux qui ne réagissent que sur certains viols et certains féminicides pour en faire des lectures racistes et servir leurs propositions anti-immigrés » (Cf. la parlementaire LFI, Sarah Legrain), parlons-en. 

Le même 26 septembre, le Huffington Post France dirigé par Anne Sinclair revenait avec gourmandise sur « le meurtre de Clément Méric par des skinheads », néo-nazis ça va de soi, alors que cet étudiant de santé très fragile avait succombé lors d’une rixe… que, selon tous les témoins, lui-même avait provoquée ! 

La mort de Nahel après un refus d’obtempérer n’avait-elle pas été mêmement récupérée par la gauche anxieuse de justifier les dévastatrices émeutes des « enfants des quartiers » dits par antiphrase populaires ? 

De même, et sans que quiconque s’en offusque, des députés écolos et mélenchonistes, drapés dans leur écharpe tricolore, ont-ils dans l’espoir de draguer l’électorat de ces quartiers participé le 22 septembre à une manifestation interdite par la préfecture de police — et au cours de laquelle fut sans cesse scandé le slogan « Tout le monde déteste la police » —  à la mémoire du Malien Adama Traoré que sa famille présente comme assassiné par les gendarmes en avril 2016 à Beaumont-sur-Oise alors qu’il tentait de fuir un contrôle bien que, des analyses médico-légales en témoignent, il soit décédé de mort naturelle. 

D’où l’ordonnance de non-lieu rendue en 2023 et confirmée en 2024 mais dont la tribu a bien sûr fait appel. 

Espérons donc que le tout neuf gouvernement Barnier ne se laissera pas impressionner par les lamentations dans un sens, et les éructations dans l’autre, de La France insoumise et consorts. Après l’émotion légitime suscitée par l’horrible fin de Philippine, le ministre de l’Intérieur Retailleau et le garde des Sceaux Migaud ont, dit-on, mis leur querelle en sourdine pour se pencher sur le casse-tête des étrangers sous OQTF auteurs de graves délits, le second se prononçant en outre pour la nécessité de l’inclusion dans la loi d’un « consentement explicite » aux rapports sexuels. Cela ne suffira nullement à résoudre le problème de la criminalité allogène, ni bien sûr à dissuader les émules de Dévé-Oglu, de Benkired et de Oualidat de passer à l’acte mais on ne saurait exiger trop des paltoquets qui nous gouvernent — si mal.

Camille Galic
28/09/2024

(1) Jugé à Pontoise en décembre 2010, « le monstre du RER » fut condamné à la réclusion perpétuelle, mais avec peine de sûreré de 22 ans, et le général Schmitt, père d’Anne-Lorraine, annonça donc qu’il continuait son « combat pour qu’une peine prononcée soit une peine effectivement effectuée ».  Décision qui lui valut de figurer sur le « mur des cons » érigé par le Syndicat de la magistrature dans ses locaux — financés par l’Etat. 


Polémia

mercredi 26 juin 2024

Jordan Bardella (RN) sur Cnews le 26 juin 2024

 

Les Français humiliés, portés par le vent de l’histoire



Bis repetita : la colère française, que j’annonçais sans grand risque de me tromper dans les européennes du 9 juin (voir mon blog du 4 juin), mettra à nouveau les points sur les i, ce dimanche. 

Et encore le 7 juillet, pour le second tour des législatives. La raison en est simple : les Français excédés ont de la suite dans les idées. Les intimidations morales des médias ne fonctionnent plus. D’autant que la « gauche divine » des années 80 a muté en un Front de la honte mêlant des courants sectaires, violents, antisémites, anti-Français. Le parti présidentiel risque de laisser d’autres plumes, singulièrement face au bloc national RN-Ciotti. « Je ne suis pas aveugle », assure Emmanuel Macron dans une Lettre aux Français diffusée dimanche. En réalité, son narcissisme le détourne des réalités. Il se persuade encore de pouvoir susciter le « sursaut » autour de sa personne. Les historiens auront d’ailleurs à se pencher sur son cercle si médiocre (« des cloportes », a dit Bruno le Maire) qui, dit-on, l’a encouragé à dissoudre l’Assemblée dès l’échec du 9 juin pour son camp. 

Le chef de l’Etat va, très probablement, perdre dimanche de n’avoir su admettre, depuis la révolte des Gilets jaunes, que le pays fâché lui échappe et que la démocratie n’est pas la tyrannie des minorités mais l’expression du plus grand nombre. Cette déconnexion, souvent dénoncée ici, explique la crise politique que Macron a accélérée par dépit, à la veille de l’ouverture des Jeux Olympiques de Paris. Le pire qui pourrait advenir serait, en cas de large victoire de Jordan Bardella, de voir la gauche insurrectionnelle, soutenue par des sociaux-démocrates à la ramasse, contester la démocratie dans une guerre des rues.

Le vent de l’histoire a quitté le camp du Bien. 

Il paie d’avoir trop longtemps méprisé les gens ordinaires au nom de ses utopies. Gérald Darmanin, ce lundi sur RTL, a rappelé sa sympathie pour « le bon peuple ». Mais, pour la macronie, il est trop tard pour s’amender auprès de lui. La dynamique porte la droite pragmatique et ses anciens parias. « Une vogue philosophique s’impose comme une vogue gastronomique : on ne réfute pas plus une idée qu’une sauce », remarquait Cioran. De fait, les alertes du Système unanime sur le retour d’une « l’extrême droite » qui porterait la moustache d’Hitler sont pathétiques. 

Ces peurs agitées ne sont plus comprises, majoritairement, que comme un procédé de la gauche paniquée pour tenter de sauver un peu de son hégémonie perdue. Le doute s’est d’ailleurs installé dans les rangs des plus lucides des « progressistes ». Samedi, sur LCI, l’acteur-réalisateur de gauche Mathieu Kassovitz a dérogé à l’esprit moutonnier de son camp en déclarant que le RN avait « peut-être sa place en France » et que « c’est peut-être une expérience à essayer ». 

Le 15 juin, dans Libération, Ariane Mouchkine, créatrice du Théâtre du Soleil, a notamment reconnu, au nom de la gauche culturelle : « On a lâché le peuple (…) Quand les gens disaient ce qu’ils voyaient, on leur disait qu’ils se trompaient, qu’ils ne voyaient pas ce qu’ils voyaient (…) Puis comme ils insistaient on leur a dit qu’ils étaient des imbéciles, puis (…) on les a traités de salauds. On a insulté un gros tiers de la France par manque d’imagination (…) ». C’est cette France humiliée, que la gauche persiste à traiter de fasciste alors qu’elle-même s’abîme dans l’intolérance, qui va encore faire parler d’elle dimanche. 

Ce n’est pas fini.

Par Ivan Rioufol le 25 juin 2024

Le Blog d'Ivan Rioufol


vendredi 21 juin 2024

Pour la victoire du Rassemblement National



Le site des Onironautes entre aujourd'hui véritablement en campagne politique à l'occasion de ces élections législatives cruciale pour l'avenir de notre pays. 

Certes, la dissolution de l'Assemblée Nationale avait été réclamée à maintes reprises par l'opposition mais c'est bien Emmanuel Macron qui a décidé de lui-même son autodestruction. Car il s'agit bel est bien d'une autodestruction car , et il le savait, sa coalition, et son propre parti politique ne survivra que plus que modérément au scrutin des deux dimanche prochains.

Les élections qui se profilent verront donc deux gros blocs s'affronter celui des Patriotes sous la bannière du Rassemblement National et celui de l'anti-France avec l'ensemble de la gauche et de l'extrême-gauche bizarrement réunie. Ce blougi-boulga qui ne cache même plus sa haine des personnes ne pensant pas comme elle ni son antisémitisme né de LFI.

Les Onironautes appellent donc, modestement et à leur niveau, à soutenir Jordan Bardella, Marine Le Pen, le RN et les divers mouvements et personnalités qui veulent que la France reste la France.

Les 30 juin et 7 juillet 2024 il faut voter pour les candidats soutenus par le RN. 





Jordan Bardella (RN) invité du JT de 20H le 20 juin 2024

Philippe de Villiers sur Cnews : "Fin de règne pour Emmanuel Macron ?"

 

lundi 17 juin 2024

Face à l'Extrême-gauche


 

Le Front de la honte attise la guerre civile



La France française ? A dégager ! 

C’est ce que clament ceux qui, dans la gauche réunie pour le pire, attisent la guerre civile. Ils espèrent l’affrontement, racial et culturel, entre Français d’origine et Français de la diversité, les premiers étant coupables d’entraver le remplacement espéré. Pour Jean-Luc Mélenchon, clé de voute du Nouveau Front Populaire, « ceux qui s’appellent Français de souche posent un sérieux problème à la cohésion de la société ». A entendre l’épurateur ethnique, ces ennemis-là, trop blancs et trop enracinés, seraient un obstacle à la refondation de la « nouvelle France » issue de l’immigration. Ce serait à eux, authentiques indigènes, de s’assimiler à la nation « créolisée » – comprendre, islamisée – sous peine de mise au ban pour cause d’ « extrémisme ». 

Dimanche, Killian MBappé, capitaine de l’équipe de France, a appelé les jeunes à défendre la « mixité ». Clémentine Autain (LFI), s’est laissée aller à espérer, avant de se reprendre (oups !), parlant de ses adversaires à droite : « Si on pouvait tous les éradiquer ce serait formidable ». Faisant moi-même partie de ces nombreux « Français de souche » (Rioufol est un lieu-dit près de Gluiras (Vivarais) et le nom d’une rivière d’Ardèche) je n’ai aucune intention de m’excuser de mes lointaines origines. 

Surtout : je suis loin d’être le dernier des Mohicans, dans une France que la gauche amnésique rêve d’effacer. Michel Auboin rappelle (Le défi d’être français, La Cité) : « La France d’aujourd’hui est encore l’héritière de cette longue histoire. Trois Français sur quatre sont d’origine majoritairement française et de culture provinciale ».

C’est la haine de la France que porte ce Front populaire de la honte. Il rassemble des « démocrates » qui refusent la loi des urnes, des « pacifistes » qui promettent la violence, des « antiracistes » qui soufflent sur les braises de la judéophobie islamique et de l’antisionisme anti-juifs. « On va à l’essentiel », a dit François Hollande, samedi, pour justifier son appui à cette coalition qui empeste. L’antisémitisme que flatte électoralement Mélenchon et ses alliés, est donc un point de détail pour l’ancien chef de l’Etat socialiste, mais aussi pour Raphaël Glucksmann et cette gauche sociale-démocrate qui intime à la droite de se tenir à l’écart du RN pour mieux frayer elle-même avec le NPA pro-Hamas. 

S’il y a une dérive fasciste, elle est chez ces héritiers de la Terreur : ils sont prêts à semer le chaos pour empêcher Jordan Bardella et ses soutiens LR d’accéder au gouvernement. Il faut l’honnêteté intellectuelle de Serge Klarsfeld, le chasseur de nazi, pour dire qu’il votera RN en cas de second tour face à cette gauche perdue. Alain Finkielkraut l’a rejoint sur cette hypothèse, tout comme Xavier Bellamy (LR). 

Est-ce à dire que la France française sera sauvée le 7 juillet à 20 h, à l’issue des législatives ? Rien n’est moins sûr. Le ralliement de Hollande au Front de la honte rappelle les liens entre la bourgeoisie urbaine et l’extrême-gauche. Le parti présidentiel partage avec elle le mépris pour le peuple ordinaire. 

Dans Libération de ce lundi, la députée sortante Renaissance, Violette Spillebout, appelle à voter LFI en cas de duel avec le RN. L’union des droites reste fragile, son socle populaire allant vers l’abstention. Les LR anti-RN et pro-Macron peuvent faire gagner la gauche devenue folle. 

Plus que jamais, la politique va avoir besoin ces prochains jours de personnalités courageuses.

Par Ivan Rioufol le 17 juin 2024

Le Blog d'Ivan Rioufol

Tournons la page du macronisme et faisons échec au péril de l'extrême gauche