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mercredi 21 février 2024

Mayotte : instauration d'un Etat macroniste ?

 


Communiqué de André Rougé, Député RN au Parlement UE, Délégué à l'Outre-Mer du RN du 21 février 2024

Dans un entretien à La Voix du Nord, le sous-préfet de Dunkerque, François-Xavier Bieuville, récemment nommé à Mayotte en conseil des Ministres , s’est livré à des déclarations pour le moins incongrues.

Un préfet, grand commis de l’État, est naturellement contraint au devoir de réserve que lui confère la neutralité de sa charge. Or monsieur Bieuville s’est autorisé à émettre un jugement des plus négatifs quant à la progression du Rassemblement National, première force d’opposition du pays, dans certaines communes du département du Nord. Cette infraction à l’impartialité que lui impose sa fonction n’est pas acceptable.

Alors que Mayotte sombre dans le chaos d’une quasi-guerre civile, que l’autorité de l’État peine à s’imposer, le Président Macron et le gouvernement privilégient la tambouille politicienne et le combat électoral contre le Rassemblement National en missionnant un « Commissaire politique ».

Le nouveau monde que nous promettait Emmanuel Macron en 2017, ressemble, à regret, à l’ancien dans tout ce qu’il avait de plus sectaire et déconnecté du peuple.

En 1988, le président François Mitterrand évoquait « l’État RPR »  et fustigeait la politique de l’intolérance, des clans, des bandes et des factions !

Il est navrant, voire même inquiétant, de s’apercevoir qu’en 2024, subsiste une si regrettable politisation de la Fonction publique.

Il est urgent de rappeler au Président Macron, à messieurs Attal et Darmanin que les serviteurs de l’État n’ont, pour unique fonction que de servir l’État !

Les Mahorais, qui ont accordé à plus de 59 % leur confiance à Marine Le Pen en 2022, méritent comme n’importe quels autres citoyens français d’avoir un préfet qui considère leurs préoccupations liées à la criminalité, à l’immigration ou à la pénurie d’eau et qui soit résolu à y apporter des solutions, en l’occurrence l’instauration de l’État d’urgence.

Ces injustifiables et basses manœuvres politiciennes, que le RN ne saurait accepter et n’acceptera pas, visent à éloigner encore davantage le peuple français de la politique, et de ses représentants.

Il est grand temps d’avoir à la tête du pays des femmes et des hommes politiques réellement concernés par l’intérêt du peuple ; n’ayant comme seule boussole que l’intérêt général, et non partisan.

RN

jeudi 4 mai 2023

La France disloquée, terreau d’une possible guerre civile



La guerre civile : la perspective s’installe dans les esprits, face à la nation disloquée et à la généralisation de la violence. A Mayotte, 101 ème département français, c’est la députée Estelle Youssouffa qui prévient : « On va basculer dans la guerre civile si le travail n’est pas fait ». Mardi, dans La parole aux Français (CNews), Jean-Christophe Couvy, secrétaire national unité SGP-Police, a mis en garde contre les casseurs « rompus à la guerre civile », qui se sont acharnés contre les forces de l’ordre (406 blessés) en marge des défilés du 1 er mai. Dans un prochain Appel à « sauver la France », d’anciens militaires conduits par Jean-Pierre Fabre-Bernadac vont réitérer leurs craintes exprimées il y a deux ans dans la « Lettre des généraux ». Ils y écrivaient : « Si rien n’est entrepris, le laxisme continuera à se répandre inexorablement dans la société (…) et demain la guerre civile mettra un terme à ce chaos croissant ».  Cette fois, les signataires, rassemblés par l’association Place d’Armes, accusent Macron de « nous entrainer aveuglement vers la guerre civile ». Estimant « la Patrie en danger », ils appellent à une Marche de la Fierté Française le 13 mai à Paris. Ils écrivent (1) : « Nous devons montrer que le pavé parisien n’est pas réservé à ceux qui méprisent la nation. Aussi « Place d’Armes » défilera avec ses drapeaux, sa musique et ses anciens militaires, portant fièrement leurs décorations, suivis par le maximum de citoyens de toutes origines et confessions ».

La France, après de six ans de macronisme, est une poudrière. Le chef de l’Etat plaide l’apaisement comme les enragés de 1793 appelaient à la concorde. Un pays multi-fracturé s’étale aux yeux de tous. Ce n’est pas seulement un affrontement de classes qui s’observe, dans le mépris de la caste pour « ceux qui ne sont rien ». Pour avoir théorisé l’opposition entre progressistes et populistes, Macron a envenimé le ressentiment de la France modeste. Il a aggravé la rupture entre les déracinés et les enracinés, la France des métropoles et la France périphérique, les déconstructeurs de l’identité nationale et les héritiers d’une continuité historique. 

Des riches s’opposent aux pauvres, des actifs aux retraités, des citadins aux ruraux, des jeunes aux vieux, des femmes aux hommes, des Noirs aux Blancs. Les tenants de la société ouverte crachent sur les patriotes. L’importation en France du wokisme nord-américain et de l’islamisme saoudien rajoute les ferments de la discorde généralisée. Dans ce contexte, la guérilla urbaine s’est banalisée dans les cités d’immigration. Les morts par balles de se comptent plus à Marseille. L’islam politique, pour sa part, poursuit sa lente infiltration de la société, sous la protection d’une extrême gauche qui rêve d’abattre « la mauvaise république » (Jean-Luc Mélenchon, lundi) en attisant la haine des flics. Tout ceci ne fait certes pas encore une guerre civile. Mais Macron persiste, diaboliquement, à diviser les Français. Jusqu’où ?

Par Ivan Rioufol le 4 mai 2023

Le Blog d'Ivan Rioufol

samedi 17 septembre 2022

Communiqué de presse de la fédération RN de Mayotte du 14 septembre 2022


Communiqué de presse de la fédération RN de Mayotte du 14 septembre 2022

L’absence d’autorité étant contraire aux valeurs françaises, notre pays ne peut abandonner un département aux mains de l’anarchie. Dans le cas de Mayotte, le Rassemblement National ne tolère aucunement la terreur quotidienne que subissent ses habitants, notamment ce week-end à Petite-Terre, Majicavo, Accoua, Mtsapéré, Doujani, Passamainty, Tsoundzou, Gnabadao, Bandrélé, Mgnabani etc.

Des maisons et des véhicules ont été brulés, le tout suivi d’agressions et de barrages. Les Forces de l’Ordre présentes sur l’île sont constamment soumises à de rudes épreuves.

Le Président Emmanuel Macron préfère alimenter ses mondanités en organisant un « dîner de travail » avec des élus ultramarins, plutôt que d’agir concrètement pour l’Outre-Mer, notamment en sauvant Mayotte du chaos.

Aucune réaction de la part des autorités parisiennes ou préfectorales suite à ces atrocités fréquentes. Les Mahorais attendent de réelles mesures suite à la récente visite du Ministre Gérald Darmanin. Mais encore une fois, ce gouvernement ne propose rien de concret sur les priorités attendues. Emmanuel Macron et ses ministres ont choisi de favoriser l’évolution institutionnelle de Mayotte, une modification non désirée par la population locale.

La priorité des Mahorais c’est la sécurité et l’immigration. Marine Le Pen l’a parfaitement compris en proposant des mesures concrètes dans son programme ultramarin.

Le Rassemblement National lance un appel aux ministres Jean-François Carenco et Gérald Darmanin, afin de leur rappeler que tout Français a droit à la sécurité, qu’il soit en Métropole ou en Outre-Mer.

RN