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vendredi 28 octobre 2022

Radars ZFE : les automobilistes ne sont pas des vaches à lait !



Communiqué de Anne-Sophie Frigout, député RN de la Somme du 26 octobre 2022

Le premier comité ministériel sur les Zones à Faibles Émissions mobilité (ZFE-m) a été organisé ce mardi en présence de plusieurs membres du Gouvernement et des Présidents des métropoles impactées par ce dispositif. De nouvelles mesures ont été annoncées parmi lesquelles « la mise en place progressive d’un contrôle sanction automatisé qui permettra une mise en œuvre effective des ZFE-m ».

Alors que beaucoup de nos compatriotes découvrent l’existence de ces ZFE, et leurs conséquences sur leur quotidien, le Gouvernement a décidé de ne pas entendre les craintes des automobilistes et semble sourd à la colère qui gronde face à ces énièmes restrictions. Au contraire, il s’entête en voulant mettre en place rapidement un maximum de radars ZFE. Ainsi, ceux qui ne disposeront pas de la bonne vignette Crit’Air s’exposeront à une amende pouvant atteindre 750 euros. Plus encore, il s’agit d’une nouvelle étape dans la politique « anti-voitures » et un pas supplémentaire vers le « tout-électrique » à marche forcée.

Avec Marine Le Pen et mes collègues du groupe RN, nous continuons à nous opposer aux ZFE et à proposer des mesures alternatives pour lutter efficacement contre la pollution de l’air. C’est pourquoi, dans le cadre de l’examen de la seconde partie du projet de loi de finances, j’ai déposé un amendement pour diminuer de 100 millions d’euros les crédits alloués à la modernisation de ces nouveaux radars pour les réaffecter à l’entretien de nos routes dont l’état ne cesse de se dégrader.


RN

samedi 15 octobre 2022

Coclusions de la mission flash sur les ZFE : ils n'ont toujours rien compris !



Communiqué de Anne-Sophie Frigout, député RN de la Marne du 14 octobre 2022
La mission d’information flash de la Commission du développement durable sur les « mesures d’accompagnement à la mise en œuvre des zones à faibles émissions » vient de rendre ses conclusions.  Confiée aux députés Bruno Millienne et Gérard Leseul, elle formule une vingtaine de recommandations censées « accompagner les ménages et les professionnels » sans remettre en cause une disposition rejetée par les Français.
Pour rappel, la mise en place obligatoire des ZFE à compter du 1er janvier 2025 dans toutes les agglomérations de plus de 150.000 habitants va conditionner la liberté de circulation à une vignette pour près de la moitié de la population française.
Ainsi, nos compatriotes dotés de la mauvaise vignette Crit’Air ne pourront plus circuler dans ces zones même s’ils sont à jour de contrôle technique et que leur véhicule respecte les normes antipollution. Cela concernera tous les trajets y compris ceux pour travailler ou aller chez le médecin. Il s’agit d’une restriction sans précédent. De fait, elle imposera une obligation de changer de véhicule. De plus, le calendrier est particulièrement mal choisi compte tenu de l’inflation.
Malgré la bombe à retardement que cela représente, la mission ne semble pas prendre en compte la colère grandissante dans notre pays. Selon elle, il suffirait de renforcer « l’information sur les ZFE et leur lisibilité nationale » pour faire avaler la pilule des restrictions. Aussi, elle ose proposer la mise en place d’un « carnet d’usage » utilisable 12 fois par an pour les déplacements « occasionnels », ce qui risque de faire des ruraux des persona non grata. Serions-nous revenus au temps des châteaux forts ?
Les mesures proposées sont réellement à côté de la plaque. Un portail gouvernemental, les conseillers mobilités et les guichets uniques, ne parviendront pas à masquer cette obsession « anti-voitures » qui cherche à priver les Français de cet outil de liberté.
Les belles intentions et les incantations vertes, cherchent à culpabiliser les automobilistes qui ne sont pas responsables à eux seuls de la pollution.
On ne peut pas contraindre les automobilistes à laisser leur véhicule à l’entrée des villes alors que les agglomérations concernées ne disposent pas de transports en commun fiables, efficaces et sûrs. Enfin, l’État doit se montrer plus ferme avec la SNCF pour stopper la fermeture des petites lignes dans la ruralité.
Avec Marine Le Pen et mes collègues du Rassemblement National, nous considérons qu’il faut supprimer ces zones à faibles émissions, car elles sont discriminatoires et antirépublicaines. C’est le sens de notre proposition de loi déposée à l’Assemblée nationale.