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samedi 15 avril 2023

Sauvons notre filère céréalière française !



Communiqué de Dominique Bilde, Député RN au Parlement européen du 14 avril 2023

À compter du 25 avril, la France ne pourra plus exporter ses céréales.

C’est le malheureux résultat d’une décision émanant de l’Agence nationale pour la sécurité alimentaire française (Anses) au sujet de la fumigation des cales de bateaux céréaliers. L’interdiction de la phosphine est au cœur de cette tragédie.

Ce composé chimique permet d’éviter la prolifération des insectes. Son utilisation est pourtant réclamée par les pays destinataires afin de protéger leur écosystème des intrusions d’espèces invasives qui pourraient se trouver dans les cargaisons atteignant leurs ports.

Notre pays se tire une balle dans le pied tout seul, car ni l’Union européenne, ni aucune autre organisation internationale ne lui a sommé de prendre une telle décision.

Pourquoi l’interdire, alors ? C’est le flou artistique. L’Anses a d’abord justifié sa décision en invoquant une demande d’interdiction réclamée par les producteurs de phosphine eux-mêmes.

Au-delà du manque de crédibilité totale qui consisterait à laisser croire que ceux qui la vendent veulent sortir leur propre produit du marché, les principaux intéressés ont en réalité totalement démenti l’information depuis.

Tout le monde se rejette la faute mais en définitive, c’est l’Anses seule qui détient les clés.

La raison est simple : le gouvernement se retrouve totalement impuissant devant cette décision, car en 2015, Stéphane Le Foll, ancien ministre de l’Agriculture avait décidé de transférer la compétence d'évaluation des mises sur le marché de pesticides à l’agence, et à elle seule !

Il faut de toute urgence revenir sur ce choix catastrophique qui empêche le pouvoir politique d’agir directement dans l’intérêt de ses filières. 

C’est ce que nous réclamons.

Nous voulons à tout prix éviter la situation absurde, évoquée par la presse, qui consisterait à transférer les céréales françaises vers la Belgique afin d’y faire partir les cargaisons du port d’Anvers en pratiquant sur place la fumigation qui y est autorisée.

Pour éviter de nous ridiculiser, une fois de plus, cette reprise en main doit se faire rapidement, dans l’intérêt de notre filière céréalière française ainsi que dans l’intérêt des pays acheteurs qui n’ont pas la capacité de répercuter la hausse des prix sur le cours du blé qu’un retrait de la France de ce marché engendrerait.

Tout le monde serait perdant.

Il faut donc agir !

RN

jeudi 30 mars 2023

Quand la haine hanti française embrase l'Afrique



Communiqué de Dominique Bilde, Député RN au Parlement européen du 28 mars 2023
Ils tombent tous comme des dominos : un par un, les pays du Sahel semblent gagnés par une étrange fièvre antifrançaise, avec, en toile de fond, des réseaux sociaux colportant les théories du complot les plus farfelues.
Dernier en date : le Niger, où la France a redéployé sa présence militaire dans la foulée de la fin de l’opération Barkhane. Encore nous précisait-on en juin qu’elle prendrait ses quartiers de préférence en dehors de la capitale, afin de garder « désamorcée » la « bombe » du sentiment antifrançais.[1] Rassurant !
Des précautions manifestement superflues, puisque le 18 février 2023, quatre centrales syndicales nigériennes exigeaient le démantèlement des bases militaires étrangères.[2] Récemment, on apprenait d’ailleurs que le pays aurait essuyé une « vague de désinformation », charriant dans son sillage son lot d’« infox » virales, avec la France comme cible de choix.
Passons sur les rivalités entre grandes puissances étrangères, dans une Afrique objet de toutes les convoitises. Le plus déconcertant est l’absence d’une riposte bien rodée, dans des pays où Paris n’a, après tout, lésiné ni sur l’aide au développement ni sur l’engagement humain - 58 de nos soldats sont tombés au Sahel contre le terrorisme islamiste.
Jusqu’à quand accepterons-nous de voir la France ainsi ravalée au rang de paria et réduite à déployer ses soldats en catimini au sein de populations hostiles ?
Sur ce point, la récente tournée africaine d’Emmanuel Macron, placée sous le signe de la repentance, n’augure rien de bon. Pas davantage que la réserve de certains diplomates, « qui pensent que ce n'est pas leur métier de faire le marketing de l'action de la France » ou celle d’une presse, incarnée notamment par RFI, qui estimerait « être dans son rôle en posant un regard perpétuellement critique », selon l’analyse très juste du reporter Patrick Robert.[3]
En clair : il est difficile de lutter contre le sentiment antifrançais quand on est pétri d’une obsessionnelle haine de soi. Cela va sans dire - mais c’est sans doute mieux en le disant !
[1] Niger : entre la France et le Mali, le pari risqué de Mohamed Bazoum, Jeune Afrique, 13 juin 2022.
[2] La France partie pour rester au Sahel, Le Monde Diplomatique, Mars 2023.
[3] Patrick Robert : «Par-delà le cas du Mali, pourquoi le sentiment anti-français augmente en Afrique», Le Figaro, 22 août 2022.

jeudi 5 janvier 2023

Médecine en crise


Communiqué de Dominique Bilde, député RN au Parlement européen le 5 janvier 2023


2023 commence à peine, et déjà pas un jour ne passe sans qu’une profession médicale n’alerte sur le manque d’effectifs ou de moyens. Alors qu’à l’hôpital de Thionville 93% des infirmiers sont en arrêt maladie, c’est au tour des médecins libéraux grévistes d’annoncer la poursuite de leur mobilisation jusqu’au 8 janvier, gardant ainsi leurs cabinets portes closes. Il n'y a pas de répit pour la santé des Lorrains : plus les jours passent, plus la palette de soins proposée se réduit.

Nous alertons pourtant depuis des années : la ruralité est la première victime de la désertification médicale dans notre pays ! Parce qu’à cette pénurie de médecins s’ajoute la baisse de pouvoir d’achat des Français, c’est aujourd’hui plus de 6 Français sur 10 qui ne peuvent plus se soigner.

À tous les niveaux, le bateau sanitaire français et son maillage territorial prennent l’eau. Les coupes budgétaires et l’obsession de la rentabilité à tout prix ont eu raison de nos hôpitaux, pendant que la pression bureaucratique ingérable décourage l’installation des médecins libéraux. Derrière ces constats, des drames humains : attente interminable, personnel à bout de souffle, erreurs médicales.

Depuis longtemps nous proposons des solutions claires pour remédier à cette situation : redonner confiance à l’hôpital public en allégeant la pression bureaucratique et en sortant des considérations comptables, recruter en masse du personnel soignant et revaloriser leurs salaires et leurs statuts, encourager l’installation des médecins libéraux, notamment dans les zones en pénurie...

Sans un État stratège, l’issue ne peut être que fatale. Prenons les bonnes décisions pour sauver la vie de nos concitoyens !

RN



lundi 5 décembre 2022

Le gouvernement rouvre des centrales à charbon : stoppons cette folie !


Communiqué de Dominique Bilde, député RN au Parlement UE du 5 décembre 2022

Après avoir offert généreusement des milliards lors de la COP27 pour permettre à plusieurs pays de se passer de leurs centrales à charbon, à l’instar de l’Indonésie et de l’Afrique duSud, celle de Saint-Avold, en Moselle, vient de rouvrir ses portes !

Bref, on donne notre argent au monde entier pour mener des politiques que nous ne sommes même pas capables d’appliquer sur notre sol. Mis au pied du mur et face aux risques de coupures électriques, le gouvernement ne peut désormais plus cacher aux Français que la moitié de notre parc nucléaire est à l’arrêt, faute d’avoir pu bénéficier des investissements nécessaires en temps et en heure.

À proximité du site mosellan, une montagne noire de 400 000 tonnes se dresse désormais, au point d’en cacher le paysage. Il s’agit du charbon acheté à prix d’or sur les marchés africains et sud-américains (à 300 euros la tonne au lieu de 50 habituellement) qu’on a entassé en attendant de le brûler. Et il en faut du charbon : en effet, selon GazelEnergie, propriétaire de la centrale, ce sont à peu près 6000 tonnes qui seront nécessaires quotidiennement

Cette volte-face est d’autant plus inattendue que le site avait été fermé sur décision de l’État lui-même, au motif que celui-ci peinait à s’inscrire dans la transition écologique que l’Union européenne appelle de ses vœux dès qu’elle en a la moindre occasion. Cela s’est fait en dépit du projet de transformation du site pour l’inscrire dans la filière hydrogène, ce qui était par ailleurs prévu à l’origine.

Bref : on ferme. On ne fait rien. Puis on rouvre à la va-vite et au prix fort ! C’est une honte ! En effet, nous ne pouvons plus nous permettre d’enchaîner les retournements de situation, qui les uns après les autres, réduisent notre marge de manœuvre et menacent le pouvoir d’achat des Français !

Nous dénonçons, dès lors, le court-termisme qui caractérise les choix des gouvernements successifs. Qu’il s’agisse des subventions données au photovoltaïque indien, au charbon africain ou aux éoliennes chinoises, tout est désastreux. 

En liquidant sur ordre de Bruxelles le mix énergétique français, nous voilà revenus à l’époque où notre pays importait son énergie, jetant notre industrie dans un état de vulnérabilité inacceptable.

Court-circuitons la tiers-mondisation de la France, en défendant le nucléaire !

RN

samedi 19 novembre 2022

Sommet de la francophonie:la langue française sans défenseurs



L’Organisation internationale de la Francophonie (« OIF ») aura rarement été aussi décriée qu’à l’aube du dix-huitième « Sommet de la Francophonie », à Djerba en Tunisie, les 19 et 20 novembre 2022.

Avec, en musique de fond, une question lancinante : la vénérable institution, enfant chéri de Léopold Sédar Senghor, ne serait-elle plus qu’une onéreuse coquille vide ?

Il faut dire qu’une lecture cursive de l’inventaire à la Prévert de ses sujets de préoccupation laisse songeur.

Démocratie, égalité des genres, action climatique... Autant de domaines d’intervention louables, mais qui semblent ravaler l’OIF au rang d’ONU du pauvre.

En somme, l’un de ces « forums utiles » selon le mot fameux du général de Gaulle, où des pays tels que la Bulgarie ou l’Égypte disposent de leurs ronds de serviette, en dépit de pourcentages de locuteurs francophones frôlant le zéro pointé.

Pendant ce temps, les chantiers pressants de la promotion de la langue française et de l’éducation (missions principales de l’OIF, pourrait-on croire, au regard du nom même de cette institution) sont laissés en jachère.

Et la secrétaire générale, Louise Mushikiwabo, dont la ferveur en la matière était déjà sujette à caution eu égard à sa proximité avec le Président rwandais Paul Kagame, grand contempteur de la France, n’aurait d’ailleurs guère arrangé les choses.

Cité dans un article véhément, un enseignant gabonais éreintait d’ailleurs l’indolence de l’intéressée, seule candidate à sa propre succession à Djerba, dans le domaine éducatif, à l’heure où l’Afrique subsaharienne fait face à une pénurie criante de professeurs.

Et de s’étrangler : « à quoi sert-il de défendre la langue française si dans les organismes internationaux les Français s’expriment en anglais ? Si les Français ne veulent plus du français, qu’ils nous le disent ! » Député européen dans une enceinte où l’usage de notre langue se réduit comme peau de chagrin en dépit du Brexit, j’aurais du mal à dire le contraire.

Il faut dire qu’à l’heure où le français, favorisé par une insolente démographie africaine, se trouve à la croisée des chemins, il mériterait de meilleurs défenseurs qu’une baudruche bureaucratique et un Président français porté sur les anglicismes.

Pour tout dire, la langue française risque de s’épanouir sans le pays qui la vit naître. Et ce sera, pour nous, une nouvelle occasion manquée.

Tribune libre de Dominique Bilde, député RN au Parlement européen du 18 novembre 2022

RN

lundi 7 novembre 2022

Balkans : L'inéluctable élargissement



Communiqué de Dominique Bilde, député RN au Parlement européen du 7 novembre 2022

59 % des Français seraient opposés à l’élargissement de l’Union aux Balkans.

Croit-on que les instances européennes aient reçu le message ? Oh, mais non !

Il faut dire que Bruxelles n’a jamais brillé par sa fibre démocratique. En particulier, lorsqu’il s’agit de sa fuite en avant vers les confins du continent européen, voire au-delà.

Le 3 novembre 2022, un sommet décisif se tenait donc à Berlin. Le tout pour entériner une série d’accords portant sur la libre circulation et la reconnaissance mutuelle des qualifications pour certaines professions dans les Balkans.

Soit.

Mais outre qu’il est difficile de ne pas déceler dans ces décisions une étape supplémentaire vers l’élargissement, Ursula von der Leyen a également clôturé le raout diplomatique par le désormais traditionnel carnet de chèques - ou plutôt, celui du contribuable français et européen.

À la clef : un soutien « substantiel », pour reprendre l’euphémisme pincé du communiqué de presse de la Commission, qui atteint tout de même « 1 milliard d'euros de subventions ».

Dans le but d’« aider les Balkans occidentaux à faire face aux conséquences immédiates de la crise énergétique », s’empresse de préciser la publication.

Ironiquement, ce branle-bas de combat survient alors que de l’autre côté de la Manche, le débat sur l’immigration albanaise fait rage. En effet, le nombre de ressortissants de ce pays se déclarant victimes d'esclavage moderne pour élire domicile au Royaume-Uni atteindrait « un niveau record. »

Bref, les Français subiront de plein fouet des conséquences, notamment migratoires, d’un élargissement qu’ils rejettent - et qui s’apparente dès à présent à un véritable gouffre financier.

RN

mardi 25 octobre 2022

Alerte rouge sur la route migratoire des Balkans



Communiqué de Dominique Bilde, député RN au Parlement européen du 24 octobre 2022

205 % : c’est l’augmentation des passages illégaux sur la route migratoire des Balkans en un an.

De quoi justifier une réunion européenne, jeudi 20 octobre 2022.

Peut-on espérer des résultats concrets ?

Force est de constater que la crise semble s’enliser, sur fond de prolifération des réseaux de passeurs.

Et le temps presse. Les récentes recommandations de la Commission sur ces États (qui, pour l’essentiel, bénéficient déjà d’un généreux régime d’exemption de visas) ne laissent que peu de place au doute quant à l’élargissement futur de l’Union à cette région.

L’afflux de migrants s’ajoute, du reste, au danger lié à l’islam radical, favorisé par le retour des djihadistes.

L’ouverture du procès de l’attentat de Vienne de 2020, dont l’auteur était issu de la minorité albanaise de Macédoine du Nord, rappelle que le risque terroriste est loin d’être une vue de l’esprit.

Bref, entre islamisme et immigration galopante, la potion de l’élargissement pourrait être amère. À moins de porter aux responsabilités des élus qui, comme moi, se sont toujours élevés contre cette folie.

RN

vendredi 23 septembre 2022

Panneaux solaires : des fonds européens contre nos entreprises françaises ?

 


Communiqué de Dominique Bilde, député RN au Parlement européen du 23 septembre 2022


L’arrivée du constructeur sino-norvégien de panneaux photovoltaïques REC Solar, en Moselle, était annoncée en grande pompe en novembre 2020. À la clé, la création de plus de 1800 emplois était prévue.

Nous apprenions par ailleurs en juillet de cette année que celui-ci allait bénéficier avec 17 autres projets liés aux énergies propres, d’une somme de 1,8 milliard en provenance directe du Fonds d’innovation de l’Union européenne

Sur le papier, il s’agit d’une excellente nouvelle pour notre région durement touchée par la désindustrialisation, à l’instar de l’emblématique usine Smart d’Hambach qui arrêtera sa production d’ici 2024.

Pourtant, nous apprenons aujourd’hui que REC Solar est en passe de revoir ses ambitions à la baisse.

Les subventions européennes nous obligent désormais à nous questionner sur cette entreprise aidée en partie avec l’argent des Français, puisque l’État lui-même, en plus des sommes allouées par la Commission européenne, a prévu de mettre plus de 400 millions d’euros sur la table.

L’entreprise dont le siège se trouve à Singapour était encore récemment détenue par le chinois ChemChina. Déjà l’an dernier, les risques de transfert de technologies ou de vol de propriété intellectuelle inquiétaient à juste titre puisqu’il faut rappeler que le contrat stipule que REC Solar serait autorisé à exploiter les recherches sur les panneaux solaires issues de l’organisme public qu’est le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA).

Un problème qui persiste puisqu’en octobre 2021, la société s’est vue rachetée par la société énergétique indienne Reliance Industries. La Lorraine se souvient de ses déboires avec ArcelorMittal, née en 2006 du rachat d’Arcelor par le groupe indien, et dont la fermeture du site de Florange reste dans tous les esprits.

Dès lors, sommes-nous prêts à accepter que toutes ces aides permettent que des entreprises étrangères puissent s’occuper de la transition écologique ?

C’est d’autant plus vrai que la filière française de panneaux photovoltaïques a très vite fait part de ses inquiétudes. Il est évident que l’arrivée de cette grande usine assombrit de facto son avenir et ses perspectives futures face à un tel concurrent sur notre sol. Sans l’arrivée de REC Solar à Hambach, les constructeurs français « parlent d’un véritable boulevard » étant donné les nouvelles obligations européennes en termes de transition écologique.

Face aux risques de voir la France perdre encore davantage de souveraineté, ne devrions-nous pas défendre avant tout nos fleurons français ?

Au Rassemblement National, nous le pensons !


RN