Affichage des articles dont le libellé est cr d'Ile-de-France. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est cr d'Ile-de-France. Afficher tous les articles

mercredi 7 décembre 2022

Le RN s'opposera à toutes hausses des tarifs des transports en Il-de-France



Communiqué de Wallerand de Saint Just, président du groupe RN au Conseil régional d’Île-de-France et de François Paradol, représentant RN au conseil d’administration d’Île-de-France Mobilités du 6 décembre 2022

Lors du conseil d’administration d’Île-de-France Mobilités (IDFM) de ce mercredi 7 décembre 2022 doit être votée l’évolution tarifaire des transports en commun d’Île-de-France. Les différents scénarios et projections tarifaires envisagés par Valérie Pécresse prévoyaient des augmentations insoutenables pour les usagers franciliens, avec des augmentations allant jusqu’à 36% suivant les offres et un passe Navigo flirtant avec les 100 euros mensuels.

Les élus du Rassemblement National s’opposent fermement à toute hausse des tarifs, quand bien même serait-elle minimisée à la veille du conseil d’administration par l’annonce opportune de Clément Beaune, ministre des Transports, d’accorder une aide exceptionnelle de 200 millions d’euros pour Île-de-France Mobilités et qui devrait permettre de contenir le passe Navigo à 84,10 euros, soit une augmentation de près de 12%.

Dans un contexte d’inflation record, de hausse de l’insécurité, de grèves à répétition, d’offre de transport réduite et fortement dégradée faisant des trajets de millions de Français un véritable calvaire, le principe même d’une hausse des tarifs est inenvisageable pour les usagers. Il s’agit également d’un non-sens écologique, au moment où la préoccupation environnementale exigerait des transports en commun aux tarifs plus abordables.

Depuis de nombreux mois, le Rassemblement National alerte sur l’impasse financière d’IDFM au vu des trajectoires engagées. Avec un encours de la dette estimé à 23 milliards d’euros en 2031, les gabegies financières et projets pharaoniques à l’utilité contestable soutenus par Valérie Pécresse, la lutte insuffisante contre la fraude ou encore son refus de remettre en cause la réduction tarifaire pour les clandestins auront fortement pesé. Si la précédente gestion socialiste continue de laisser des traces, la majorité de Valérie Pécresse est comptable de la dérive d’IDFM et des hausses tarifaires à venir pour les usagers.

Au conseil d’administration d’Île-de-France Mobilités comme au Conseil régional d’Île-de-France, les élus Rassemblement National s’opposeront à toute hausse de tarifs des transports en commun et seront les relais du ras-le-bol croissant des usagers de la région-capitale.

RN

samedi 15 octobre 2022

Cumul des mandats : les Insoumis pris à leur propre piège ?



S’il est parfaitement louable de vouloir changer le monde, surtout quand on fait de la politique, il est autrement plus difficile d’en faire de même de ses mauvaises habitudes, tel que les élus de La  sont aujourd’hui en train de le démontrer.

Ainsi, les quatre mélenchonistes élus au conseil régional d’Île-de-France rechignent-ils à abandonner leurs postes respectifs pour cause de cumul de mandats. Notons que nous n’avons pas exactement à faire à des sans-grade ou des soldats de l’ombre, s’agissant de Clémentine Autain (l’une des égéries de LFI), Sophia Chikirou (qu’on a longtemps donnée pour être très proche du Líder Mínimo), de Raquel Garrido (compagne d’Alexis Corbière, l’un des bras droits du même Líder) et de Paul Vannier (l’un des espoirs du mouvement en question), tous quatre élus députés en juin dernier. Mais si nous sommes manifestement entre personnes de bonne compagnie, la base de semble pas l’entendre de cette oreille. Bref, place aux jeunes et aux moins capés !

Seulement voilà, ce « quarteron de généraux et de suffragettes en retraite », pour paraphraser le général de Gaulle à propos d’autres « insoumis » – ceux du putsch d'Alger –, tient bon sur ses barricades, à en croire Paul Vannier : « Si nous démissionnons tous les quatre, notre groupe passera de dix à six élus. Or, la barre pour constituer un groupe est de sept élus. » Est-ce à dire que la gauche n’existera plus en cette enceinte ? Non, EELV, PS et PCF seront toujours là, pouvant à eux trois continuer à former un groupe constitué ; mais lequel serait enfin débarrassé de la tutelle de LFI. Ce que confirme Le Figaro de ce 13 octobre : « Paul Vannier, en charge des négociations, souhaiterait la "création d’un seul groupe commun à toutes les forces de la NUPES". Mais ses partenaires communistes, ainsi que leurs collègues écologistes et socialistes, semblent prendre leur temps pour réfléchir. » En un mot comme en cent, les négociations ne sont pas près d’aboutir.

Ce, d’autant plus que nos quatre élus sur un possible départ se gardent bien de communiquer sur les raisons de leur entêtement, sachant qu’en cas de démission, ceux qui prendront leur place seront, une fois encore, communistes, écologistes, socialistes ; mais pas mélenchonistes. Plus primordial que la lutte des classes : celle des places, en d’autres termes.

Tortueux comme peuvent l’être les trotskistes, nos quatre trublions n’ont donc pas hésité à proposer que ce jeu de chaises musicales se fasse au profit de l’impétrant LFI le mieux placé. Inutile de préciser que cette demande demeure pour l’instant lettre morte…

Histoire d’enrober la pilule et de glisser la poussière sous le tapis,  et Raquel Garrido font savoir que leurs indemnités de conseillères régionales sont méticuleusement reversées, pour l’une au parti et vers des « œuvres » pour l’autre. « Des caisses de grève », tient à préciser madame Corbière. On se doutait bien que cet argent issu de la poche du contribuable n’était pas destiné à renflouer celles des orphelins de policiers tombés en mission. Pour anodine qu’elle puisse être, cette anecdote n’est pas moins révélatrice de la nature humaine, peut-être plus dure à changer que ce monde évoqué au début de ces lignes.

Par Nicolas Gauthier le 15 octobre 2022

Boulevard Voltaire