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jeudi 7 juillet 2022

Présidence Tchèque de l’UE, le social oublié



UE : recherche social désespérément

Après la très médiatisée Présidence française du Conseil de l’UE, c’est aujourd’hui au tour de la République tchèque d’accéder pour 6 mois à la Présidence. Le Président du gouvernement s’est donc prêté aujourd’hui à l’exercice protocolaire de la présentation du Programme de travail devant les députés européens, à Strasbourg.

Dans un discours de 20 minutes, il présente les priorités du Conseil, et donc de l’UE, pour cette fin d’année : aide et reconstruction de l’Ukraine, souveraineté énergétique et approvisionnement en énergie, menaces cyber, renforcement des capacités de défense de l’UE… Des causes parfois tout à fait honorables, voire nécessaires.

Pourtant, à l’heure où nous subissons les conséquences directes du conflit en Ukraine et alors que de nombreux experts commencent à alerter sur l’hiver difficile, voire le déclassement social qui nous menace pour cette fin d’année 2022, une dimension est absente des priorités : le social.

Une brève mention, en début et fin de discours, pour nous rassurer sur le fait qu’ils n’oublient pas « ces aspects-là », mais sans détail. Nos concitoyens apprécieront de savoir que leurs situations au quotidien, leurs difficultés à boucler les fins de mois, ou simplement à faire leur plein, et leurs inquiétudes pour la suite ne sont qu’un « aspect » non oublié. 

L’UE refuse comme souvent de prendre ses responsabilités, elle qui nous entraine dans un conflit qui ne nous concerne pas, et vote des sanctions qui nous pénalisent autant – voire plus – que les Russes. Et au lieu d’envisager d’aider ses États membres à se sortir de cette situation, Bruxelles reste silencieuse. Quand il s’agit d’assumer, elle préfère laisser les pays se débrouiller seuls.

Faute d’un cadre réfléchi et efficace, le gouvernement Macron se réfugie derrière ses « chèques », perfusions d’argent frais qui se veulent « justes et équitables », une solution envisageable sur le court terme, mais intenable sur la durée. Il serait temps que tous assument le fait que, sans réformes profondes, nous sortirons abattus de cette crise.

Nos concitoyens méritent mieux qu’une Union silencieuse et un gouvernement incapable d’envisager l’avenir, et vous pouvez compter sur vos élus du Rassemblement National pour faire entendre vos préoccupations et vos inquiétudes dans les assemblées.

Communiqué de Dominique Bilde, députée RN au Parlement UE du 7 juillet 2022

RN