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vendredi 14 octobre 2022

Crise de la pompe à essence : « On a merdé ». Sans blague !



« On a merdé… » Sans blague ! Franceinfo rapporte les confidences d’une conseillère ministérielle à propos de la gestion de la  par le gouvernement. « Retard à l’allumage », « un train de retard », manque d’anticipation, mauvaise appréciation de la situation sur le terrain, communication mal gérée, etc. Bref, sous couvert de l’anonymat, ça se lâche dans les coursives du pouvoir pendant que le capitaine pérorait sur France 2, mercredi soir, exposant son beau profil aux embruns de la grande histoire et des  du monde.

Le « on a merdé » est révélateur. « On », comme on dit, est un c…

Pardon de raconter mes campagnes, mais ça me rappelle farouchement une histoire personnelle remontant à un quart de siècle. Alors en opération extérieure, venant d’apprendre par hasard qu’une bonne centaine de militaires avait été oubliée dans la prise en compte de leur solde OPEX et que cela allait entraîner de sérieux retards dans le paiement de ce qui leur était dû, je déboule un beau matin dans le bureau de l'administratif, responsable de ce raté. Le brave officier des détails, benoîtement, me répond en haussant les épaules et levant les yeux au ciel, un peu résigné : « Désolé, on a merdé ! ». Et je lui réponds tout de go, un peu agacé, d’autant que j’étais dans la centaine d'oubliés : « Non, c’est pas ‘‘ON a merdé’’ mais ‘‘VOUS avez merdé’’ ».

C’est un peu le même problème avec ce gouvernement, comme avec les précédents du règne Macron : c’est jamais leur faute. D’ailleurs, Emmanuel Macron a vraiment trouvé le job qui lui convient à la perfection : président de la République, vu que le chef de l’État est irresponsable. Constitutionnellement parlant. Mais chez Emmanuel Macron, vous l’aurez noté, politiquement aussi. Quand il y a des erreurs, il a une fâcheuse tendance à passer à un « nous » qui n’a rien de majesté et qui permet de diluer sa part de responsabilité. Cela dit, sur cette affaire du blocage des raffineries, il n’y est pas pour grand-chose. Que l’État n’ait pas vocation à résoudre tous les conflits sociaux, comme l’a dit, en gros, Emmanuel Macron, dans son interview, mercredi soir, on peut le comprendre. Mais il y a tout de même des secteurs stratégiques qu’il convient peut-être de surveiller plus particulièrement et pas le nez sur l’obstacle. Cela s’appelle justement l’anticipation. Heureusement que nous ne sommes plus, ou pas encore, en guerre, car, paraît-il, les chars ne fonctionnent pas encore à l'énergie éolienne…

Autre confidence d’un conseiller ministériel, toujours révélée par franceinfo : « On ne retient pas les leçons. Dès que ça touche l’essence, il faut se saisir du sujet à la seconde ». Encore une fois, sans blague ! La crise des  n’aurait donc pas servi de leçon. Nous ne ferons pas les mêmes erreurs - ou presque -, nous en ferons d'autres ! Effectivement, il reste quelques Gaulois dans ce pays qui sont obligés de prendre leur bagnole pour aller bosser et conduire leurs enfants à l’école. On ne leur a pas dit ?

Par Georges Michel le 13 octobre 2022

Boulevard Voltaire

jeudi 13 octobre 2022

"Avec les pénuries, la guérilla peut éclater en quelques jours !" - Nicolas Vidal, Laurent Obertone et Piero San Giorgio sur Radio Courtoisie le 13 octobre 2022

 

Interview de Macron : chapeau, l’artiste !



Ne reculant devant aucun sacrifice pour le lectorat de , j'ai vu, ce mercredi soir, « L'Événement », l'émission de France 2, premier numéro d'une série d'interviews politiques. À tout seigneur tout honneur, cette première était consacrée à un entretien avec Emmanuel Macron. En deux parties, nous précise-t-on : la seconde sera diffusée dans deux semaines.

Le thème choisi était « le monde en crise ». Ukraine, carburant, Iran, Arménie, climat : le Président a fait le job, à sa manière, c'est-à-dire avec pédagogie, mais en oubliant systématiquement plusieurs points importants. Sur l'Ukraine, nous allons continuer à armer le régime de Zelensky, tout en nous tenant loin de l'escalade, afin de ne pas devenir cobelligérants. Nous allons également continuer à livrer des canons, et quand il n'y en aura plus, ma foi, on se débrouillera. La coalition montée par la Russie et la Biélorussie arrache au Président une formule : le président biélorusse, dit-il, se prépare à mener une guerre « contre l'avis d'une bonne partie de son peuple ». Je ne me souviens pas qu'on nous ait demandé le nôtre.

Sur le carburant, lié au contexte, évidemment, comme les pénuries d'huile et de moutarde, par exemple, la France s'en tire bien. Comme sur les prix de l'énergie, d'ailleurs. Les graphiques le prouvent. Le reste, y compris la disparition de l'État dans les stations-service de banlieue, relève probablement du ressenti. Le Président souhaite la poursuite du dialogue  mais veut réquisitionner les salariés. En même temps.

Sur l'Arménie, ma foi, malgré les mises en garde de Sylvain Tesson, Emmanuel  estime avoir fait ce qu'il fallait : n'a-t-il pas reçu les chefs d'État arménien et azerbaïdjanais à  pour leur dire de faire la paix ? Et puis, on ne va quand même pas livrer des canons à l'Arménie. Ce n'est pas pareil.

Sur l'Iran, un petit mot sur l'universalité de la laïcité, preuve que les sorties de la gauche sur l'aveuglement occidental sont parfois vraies. Aveuglement double, d'ailleurs, puisque le Président se garde bien d'émettre un avis sur le port du voile en France.

Un détour par la récitation du catéchisme sur le climat et son urgence... et surtout, incidemment, de lourds appels du pied à une gouvernance européenne. On sait qu'Emmanuel  hésiterait entre le « coup de Medvedev », c'est-à-dire se représenter en 2032 après avoir trouvé un homme de paille pour l'intérim (la Russie a parfois du bon), et briguer la présidence d'hypothétiques États-Unis d'Europe. Avance-t-il ses pions ? Peut-être.

Au bilan, un numéro de voltige déjà vu mille fois, mais qui contient - une fois n'est pas coutume - une leçon macronienne pleine de sagesse : les Français, dit-il, attendent tout du chef de l'État. Il n'a pas dit ça comme ça, mais en creux, cela veut un peut dire ça : « Ce n’est pas au président de la République de faire les négociations d’entreprises », a-t-il dit exactement. C'est pas faux. Comme les Français attendent d'ailleurs beaucoup de l'État tout court. C'est même cela qui les anesthésie et doit les empêcher de se révolter. Et c'est d'ailleurs cela que vise sans doute le Président, en fin de compte, quand il aura vaincu les crises. 

En effet, son avant-dernière prise de parole définit bien son véritable objectif : financer notre modèle social. Celui-là même dont profitent des centaines de milliers d'étrangers qui arrivent chaque année sur notre sol, et qui maintient les Français pauvres dans un état de dépendance presque végétatif. 

Chapeau, l'artiste !

Par Arnaud Florac le 13 octobre 2022

Boulevard Voltaire


lundi 10 octobre 2022

Question à Pannier-Runacher : faire la queue à la pompe, c’est un fonctionnement normal ?



On l’apprenait par Twitter, ce dimanche après-midi :  a été testée positive au Covid. Mais qu’on se rassure : « Je m’isole et continue à assurer mes fonctions, notamment pour soutenir l’approvisionnement en  des stations-service en lien avec l’ensemble des acteurs », a annoncé le ministre de la Transition énergétique. Tous nos vœux de prompt rétablissement et tout ça.

Soutenir l’approvisionnement en carburant des stations-service : ça consiste en quoi, au juste ? APR (on va maintenant l’appeler comme ça, histoire de gagner de la place dans le texte et de l'aider à se faire un acronyme bankable comme VGE, PPDA ou CIIIR, mais à ne pas confondre avec EPR) a-t-elle l’intention d’enfiler une combinaison de chauffeur-livreur de gasoil ? Partir faire la tournée des grandes surfaces et des cambrousses où survivent, vaille que vaille, quelques héroïques stations-service de village ? La même APR claironnait, vendredi, que « plus de 80 % des stations-service du territoire fonctionnent normalement ». Au fond, pour un pays en voie de sous-développement, c’est pas mal, 80 % ! C’est même bien. 

Marine Le Pen a donc beau jeu de surenchérir là-dessus, toujours sur Twitter : « 40 à 50 % dans le Nord et le Pas-de-Calais, c’est tout simplement inacceptable. Ce gouvernement n’anticipe rien, ne contrôle rien. Et personne n’est jamais responsable de rien ! » Et si la préfète de Vaucluse a pris un arrêté encadrant la distribution de carburant, ce n’est sûrement pas parce que ça fonctionne « normalement ». D’ailleurs, « normalement », ça veut dire quoi, exactement ? Faire la queue trois quarts d'heure, voire plus, si la station est ouverte, est-ce un fonctionnement normal ? Ne pouvoir acheter que trente litres d’essence, est-ce un fonctionnement normal ? Et, pire : un conflit entre automobilistes excédés qui se termine à coups de couteau, est-ce un fonctionnement normal ? On ne sait plus trop.

Certes, ce conflit social dans les entreprises de raffinerie n’a rien à voir avec la fin de l’abondance annoncée par Emmanuel Macron à la rentrée, mais il faut avouer qu’il tombe bien, si l’on peut dire ainsi : subir la pénurie, c’est déjà expérimenter la sobriété ! Subie, certes, mais bon… Au fait, cela ne vous a sans doute pas échappé qu'APR a trouvé une nouvelle expression pour qualifier les pauvres : « Ceux qui sont en situation de sobriété subie. » On va dire les CQSESDSS, en jargon administratif. D'ailleurs, il faudrait qu'elle leur dise, APR, aux CQSESDSS, si c'est le moment d'acheter en Bourse, comme elle le fit en 2020.

Avouez tout de même que tout cela prend une drôle de tournure qui donne une envie furieuse de remplir sa baignoire de gasoil et ses placards de nouilles et de lentilles, au cas où. La peur de manquer : un truc qui nous vient du fond des âges, quand on a encore un peu de mémoire collective. Et de se refiler ses bonnes adresses pour s’approvisionner en granules de bois, nouveau produit phare qu’il faudra bientôt mettre au coffre, ou sa petite astuce pour se fabriquer un chauffage d’appoint avec des pots de fleurs et des bougies. Si, si, en plus, c’est joli. À quand le gazogène comme dans Papy fait de la résistance ?

Il va être grand temps de lire ou relire le roman de Jean Dutourd, Au bon beurre. Charles-Hubert et Julie Poissonnard, modestes crémiers parisiens en 1939, terminent multimillionnaires et marient leur fille avec un aristo à la fin de la  et du roman. De quoi donner tout plein d'espoir à toute une génération entrepreneuriale…

Par Georges Michel le 9 octobre 2022

Boulevard Voltaire

lundi 11 juillet 2022

Électricité, gaz: le niveau d’alerte monte d’un cran



L’exécutif ajuste son discours sur la situation de crise énergétique et le risque qui pèse sur la sécurité d’approvisionnement en gaz et en électricité. La menace immédiate d’une fermeture des vannes par Vladimir Poutine est désormais publiquement considérée comme le «scénario central», selon les termes d’un responsable gouvernemental.

Lors des Rencontres du Cercle des économistes organisées pendant le week-end à Aix-en-Provence, la première ministre Élisabeth Borne a été claire: «Il ne faut pas se cacher la réalité, la gravité de la situation: l’hypothèse d’une rupture des livraisons de gaz par la Russie est crédible.» «Préparons-nous à la coupure totale. C’est aujourd’hui l’option la plus probable», a insisté le ministre de l’Économie Bruno Le Maire dimanche 10 juillet.*Ce lundi 11 juillet, le plus gros gazoduc qui alimente l’Europe de l’Ouest en gaz russe, NordStream 1, s’arrête de fonctionner pour dix jours de maintenance. L’Europe redoute que sous divers prétextes, Vladimir Poutine n’autorise pas sa remise en service le 21 juillet. Le gaz russe ne représente que 17 % de la consommation française. Notre pays devrait donc pouvoir surmonter une coupure des approvisionnements à la faveur de sa politique de stockage et d’efforts de sobriété. Mais le problème gazier s’inscrit dans un contexte plus large de «grande tension de tout le système énergétique», relève un dirigeant du secteur.

Un climat anxyogène

L’hypothèque poutinienne aggrave le risque qui pèse sur le passage de l’hiver sur le front électrique. Schématiquement, le plan de travaux sur le parc nucléaire prévu par EDF, qui doit encore être validé par l’Autorité de sûreté nucléaire, doit permettre, au mieux, d’assurer la même capacité de production de l’hiver dernier. Il n’y a donc pas de marge de sécurité. Or les aléas sont nombreux, de la bonne exécution du plan de travaux à la météo. Surtout, la pénurie de gaz organisée par le Kremlin va rendre incertaine, voire nulle, la possibilité de recourir aux importations, depuis l’Allemagne notamment.

Dans ces circonstances, les dirigeants d’entreprise sont nombreux à considérer que la communication gouvernementale est trop timide et déjà trop tardive. «Alerter à la rentrée, c’est trop tard», dit l’un d’eux. L’exécutif campe pour sa part sur sa stratégie de mobilisation progressive, qui commence par le plan de sobriété de l’État, des collectivités et des entreprises, pour devenir une campagne grand public à l’automne. Ainsi organisés, les efforts d’économies et de sobriété permettront-ils d’éviter les délestages, c’est-à-dire les coupures ciblées et tournantes? Beaucoup d’experts en doutent.

Des mécanismes ciblés

Ce climat anxiogène pousse les entreprises vers des plans B, notamment face à l’incertitude sur les livraisons de gaz. Sur le marché de l’occasion, les chaudières industrielles au fuel s’arrachent. Un grand groupe «rétrofite» ses unités de production qui venaient de passer du fuel ou du charbon au gaz.

Parallèlement à ce parfum d’économie de guerre qui s’installe, le gouvernement précise ses intentions en matière de soutien au pouvoir d’achat. «Il faut passer de mécanismes généraux à des mécanismes plus ciblés», a affirmé Élisabeth Borne. Le gouvernement a annoncé, jeudi, que la remise de 18 centimes par litre sur les carburants diminuerait progressivement à compter du 1er octobre pour s’éteindre fin décembre. Elle sera remplacée à partir du 1er octobre par une aide ciblée sur les personnes aux revenus modestes et moyens, qui prennent leur voiture pour aller travailler.

Par Bertille Bayart et Cécile Crozet le 11 juillet 2022

Lire la suite sur le Le Figaro


lundi 6 juin 2022

Prix de l’électricité : malgré les promesses, il va quand même falloir payer !



En septembre 2021, on découvrait l’envolée des prix de l’énergie : principalement le gaz, suivi de l’électricité et du pétrole. En cause, nous disait-on, la reprise après la mise à l’arrêt de l’économie mondiale pour cause de pandémie.

Pour les tarifs réglementés du gaz : +15,8 % de janvier à septembre 2021, atteignant « un plus haut historique sur le marché européen de référence ». La Commission de régulation de l’énergie expliquait alors que les niveaux de stockage européens étaient au plus bas depuis des années et les exportations russes ralenties en raison de l' du gazoduc Yamal-Europe, l’un des deux canaux de distribution du gaz russe vers l'Union européenne. De plus, nous disait-on, « afin de s'assurer de la mise en service du gazoduc controversé Nord Stream 2, qui doit encore être approuvée par le régulateur allemand, la Russie se garde en plus d'utiliser ses capacités de livraisons supplémentaires via l'Ukraine, contribuant ainsi à la hausse des prix ». On sait ce qu’il en est advenu depuis.

Pour l’électricité, la révélation était encore plus fracassante malgré les tarifs réglementés. Les Français découvraient ainsi que « leur » électricité, produite au coût le plus faible du marché par leurs centrales nucléaires tant décriées, leur coûtait en réalité fort cher. Cela, parce que les prix sur le marché de l'électricité suivent aussi ceux du gaz. Explication fournie alors par France Info (20/9/2021) : « En Europe, le prix du mégawattheure est établi en prenant en compte le coût de production de l'électricité par la dernière centrale thermique appelée en cas de pic d'activité. Les réseaux électriques européens étant couplés les uns aux autres, pour la France, cette dernière centrale se situe en Allemagne… et fonctionne au gaz. Comme le gaz est plus cher, le prix demandé pour produire l'électricité est plus élevé également. » Merveilleux !

Devant la catastrophe qui se profilait à l’entrée de l’hiver, le Premier ministre Jean Castex annonçait le versement aux ménages modestes d’une « prime énergie » de 100 euros, ainsi que la mise en place d’un « bouclier tarifaire » qui devait « limiter la hausse de la facture d'électricité des Français à 4 % en 2022 ». C’était promis-juré.

On baissa d’abord la taxe intérieure (-8 milliards d’euros pour le Trésor public), histoire de laisser passer l’orage. Qui ne passa pas. Alors, début janvier, Bruno Le Maire eut l’idée de contraindre EDF à vendre 20 % d’électricité en plus à ses concurrents.

Depuis l’ouverture du marché de l'électricité, EDF doit en effet vendre une partie de son électricité à un prix fixe aux autres fournisseurs comme TotalEnergies, Engie ou encore ENI. Or, cette quantité d'électricité à prix fixe est limitée, ce qui oblige ces fournisseurs à aller acheter de l'électricité sur le marché européen… où les prix flambent. Impossible, alors, de respecter la parole donnée aux Français. Donc, l’État a contraint EDF à augmenter sa fourniture aux concurrents. Cela au grand dam des organisations syndicales et des actionnaires, pour une fois unanimement d’accord. Coût estimé pour l’entreprise déjà bien mal en point : entre 7,7 et 8,4 milliards d’euros.

Et puis… Et puis est arrivée, fin février, la  en Ukraine et son cortège de « dégâts collatéraux » : la fin de Nord Stream 2, le robinet du gaz coupé, les pénuries diverses, l’inflation galopante, etc.

Alors ? Alors, on apprend aujourd’hui qu’il va y avoir des trous dans le bouclier tarifaire. Et que, contrairement aux promesses gouvernementales, Le Parisien (30 mai) annonce « un rattrapage destiné à compenser le gel des prix de l’électricité de cette année [qui] se rajoutera finalement au prochain mouvement tarifaire, en février 2023 ». Bref, il va falloir payer : +8 % pour les particuliers. Et ce n’est qu’une estimation… car au « rattrapage » devrait s’ajouter une nouvelle hausse des tarifs… d’autant que la fin de la  en Ukraine n’est sans doute pas pour demain.

Par Marie Delarue le 5 juin 2022