vendredi 12 juillet 2024
lundi 24 juin 2024
Nicolas Dupont-Aignan (DLF) sur Radio Nostalgie le 24 juin 2024
mercredi 15 mai 2024
mercredi 27 mars 2024
Nicolas Dupont-Aignan interrogé sur Boulevard Voltaire le 26 mars 2024
Ce mardi matin, le président de Debout la France a annoncé ne pas se présenter aux européennes. Il nous explique pourquoi.
Gabriel Decroix. Vous avez annoncé, ce matin, sur CNews, renoncer à présenter une liste pour les européennes après avoir laissé entendre qu’elle était en préparation. Pourquoi ce choix ?
Nicolas Dupont-Aignan. Tout simplement parce que la gravité de la situation française sur le plan économique et financier, comme sur le plan diplomatique et militaire, m’oblige à rester à l’Assemblée nationale. Cela aurait été hypocrite de mener une campagne européenne alors que je ne souhaite qu’une chose : rester à l’Assemblée, où est l’enjeu des échéances futures, que ce soit les législatives anticipées, s'il y a enfin une motion de censure votée à l’automne, ou les élections présidentielles. On ne peut courir deux lièvres à la fois.
La situation française m’impose de rester à Paris. De surcroît, j’ai été le seul à voter contre, à droite, sur l’accord militaire avec l’Ukraine, et j’ai été l'un des seuls à voter contre certaines mesures liberticides. Après mûre réflexion, j’ai jugé que ma place était à Paris.
G. D. Vous expliquez, ce matin, que les échéances suivant les européennes sont beaucoup plus importantes. Vous aviez pourtant montré dans de nombreuses publications et déclarations que vous vous inquiétiez de la politique européenne en dénonçant ses multiples dérives. Et vous avez donné rendez-vous au 9 juin. C’est donc l’actualité militaire, des affaires étrangères qui vous ont fait changer d’avis ?
N. D.-A. Première raison, je ne souhaite pas siéger dans ce Parlement qui est un alibi d’une organisation autoritaire. Deuxièmement, je crois fondamentalement que même si c’est important de renforcer la voix des souverainistes là-bas, et que je ne sous-estime pas l’importance de ce qu’il se passera au Parlement européen, mon combat pour l’indépendance de la France se fera en France, à travers la présidentielle. Il me fallait choisir. En attendant, j’ose espérer des élections législatives anticipées pour arrêter le naufrage du pays, au plus vite. Nous ne pouvons supporter ainsi trois ans de plus. Pour ma part, je pense être plus utile à Paris qu’à Bruxelles, ce qui n’enlève rien au rôle que pourront jouer les députés français européens. C’est un combat important, mais pour moi, l’indépendance de la France vis-à-vis de cette organisation dangereuse viendra par le combat français.
J’en conviens qu’il aurait été possible, parmi mes scénarios, d’envoyer une liste de Debout la France sans que je sois tête de liste. Mais nous avons été confrontés à une autre difficulté matérielle. En étant tête de liste, je pouvais obtenir le financement, autrement, nous avions beaucoup plus de mal à financer la liste. Il aurait fallu emprunter, mais je ne souhaitais pas avoir de dette. J’estime que l’on doit gérer son parti comme son ménage et comme la France devrait être gérée, c’est-à-dire sans dette. Je ne souhaitais pas courir de risques financiers dans le cas où un autre candidat se présentait à ma place. Troisième raison, il y a l’embarras du choix avec cinq listes, sans parler de Jean Lassalle. Est-ce qu’il y a besoin de six listes ?
G. D. Nous pouvons facilement imaginer votre stratégie de report de voix. Est-ce qu’en cas de victoire des souverainistes au Parlement, puisque c’est envisagé pour la première fois, vous croyez en leur capacité à faire infléchir le cours des choses dans la politique européenne, dans ses directives et ses règlements ?
N. D.-A. Je pense que plus il y aura de souverainistes à Strasbourg, mieux ce sera, et je pense que la Commission de Bruxelles constitue le ver dans le fruit qu'est l'Union européenne. Maintenant, je ne pense pas que le Grand Soir viendra de Strasbourg. Ce n’est pas parce que je n’irai pas que je vais cracher dans la soupe. Tous ceux qui mèneront le combat à Strasbourg seront les bienvenus. Il y a l’embarras du choix avec des plus ou moins souverainistes, des plus ou moins hypocrites, des plus ou moins sincères, et l’électeur fera son choix. Il faut, de toute façon, que Mme Hayer et M. Glucksmann aient le moins de voix possible, car ce sont des assassins de la France.
Ce n’est pas parce que je ne participe pas et que je n’ai pas de liste que je ne serai pas bon joueur ou que je me lave les mains du scrutin… Si on me le demande, j’apporterai ma contribution dans cette campagne, sur le plan intellectuel.
Par Gabriel Decroix le 26 mars 2024
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mardi 24 janvier 2023
Célébration des 60 ans du Traité de l’Élysée, Nicolas Dupont-Aignan refuse de participer à ce bal des hypocrites !
Communiqué de Nicolas Dupont-Aignan, président de DLF du 23 janvier 2023
La réconciliation franco-allemande a été symbolisée par le traité de l’Élysée, signé il y a 60 ans, par Charles de Gaulle et Konrad Adenauer. Malheureusement, au fil du temps, malgré l’amitié qui unit nos deux peuples, le fameux couple franco-allemand n’est plus que l’ombre de lui-même.
L’incapacité des Présidents français à se faire respecter par des dirigeants allemands, qui ont avant tout, et comment leur reprocher, défendu leur seul intérêt national, met en danger l’équilibre même de l’Europe.
À titre d’exemple :
- En mars 2022, l’Allemagne achète 35 avions de chasse américains F-35 alors que la Franceproduit des Rafales.
- Tous les projets de coopération militaire, lancés par Emmanuel Macron en 2017, sont enlisés,l’Allemagne ne concevant une coopération qu’à condition qu’elle soit en sa faveur.
- L’Allemagne s’oppose, grâce à son influence sur la Commission européenne, à la désindexation du prix de l’électricité sur celui du gaz, puisqu’elle ne dispose pas, à l’inversede la France, d’un parc nucléaire permettant de produire une électricité à bas coût.
- L’Allemagne n’hésite pas, au mépris de toutes les règles que l’Union européenne impose à la France, à débloquer 200 milliards d’euros pour sauver ses entreprises de la criseénergétique.
La cérémonie, prévue ce dimanche, est un véritable bal des hypocrites qui ne changera rien, tant que la France n’osera pas dire clairement, à l’Allemagne, qu’elle n’accepte plus une relation à ce point déséquilibrée.
Il faut reconstruire une relation de franchise sur des bases solides.
jeudi 12 janvier 2023
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Le sommet de l'hypocrisie ! Nicolas Dupont-Aignan (DLF) le 31 octobre 2022
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Discours de rentrée : l'Alliance de la dernière chance pour la France !, Nicolas Dupont-Aignan le 1er octobre 2022
dimanche 26 juin 2022
Législatives : seul élu Debout La France, Nicolas Dupont-Aignan siègera en indépendant
Réélu pour un sixième mandat consécutif, dimanche 24 juin dans la 8e circonscription de l’Essonne, Nicolas Dupont-Aignan ne rejoindra aucun groupe parlementaire avant la rentrée des députés, le 28 juin prochain.
Si le président de Debout la France l’avait affirmé dès le soir de son élection, la décision a été confirmée samedi 25 juin, à l’issue d’un conseil national de son parti. Ce dernier « a arrêté à l’unanimité le principe d’indépendance de Debout la France à l’Assemblée nationale », relate Europe 1.
Dans son communiqué, le bureau national de DLF constate que « l’abstention des dernières élections a démontré une crise morale et une perte de confiance des Français envers le monde politique ». Une situation qui fait dire à la formation souverainiste qu’elle souhaite, plus que jamais, « offrir aux Français l’alternative crédible qui manque ». En conséquence, DLF demande « à son président de ne rallier aucun mouvement ».
Jusque-là, le nom de Nicolas Dupont-Aignan était cité, avec celui d’Emmanuelle Ménard, comme ceux de personnalités susceptibles de rallier le groupe du Rassemblement National.
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