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mercredi 14 juin 2023

La démocratie, cible de la tyrannie des minorités



Pourquoi subir la loi des minorités ? Leurs plaintes sont des prétextes pour justifier leur tyrannie. L’Absurdistan se profile au bout de leurs caprices. L’écologisme, le néo-féminisme, le wokisme, l’antiracisme se calquent sur l’islamisme et son accusation en islamophobie, dans un même ressort victimaire. A la moindre contrariété, ces groupuscules hurlent au fascisme, au racisme, à l’extrême droite, à l’homophobie, à la transphobie, etc. C’est ainsi que l’écriture inclusive et ses mots défigurés, créés au nom d’un égalitarisme sexuel forcené, s’installent dans un monde universitaire vidé de l’esprit critique. 

Même Sylvie Retailleau, la ministre de l’Enseignement supérieur, a renoncé à rappeler au respect de la langue au prétexte de préserver « la liberté pédagogique ». La lâcheté est l’alliée de ces lobbies. Les délires des petits hommes verts les font ressembler aux extraterrestres que la Nasa aurait identifiés. La municipalité EELV de Lyon a ainsi subventionné la « performance » en « écosexualité » du groupe Lundy Grandpré : diffusée sur une vidéo, la scène montre des hommes et des femmes nus qui font l’amour avec la « terre érotique », en appliquant la théorie d’Annie Sprinkle. Cette ex-star du porno explique : « Quand tu es face à un arbre, tu n’as pas envie de l’étreindre comme un phallus géant ? … Et quand tu te promènes dans une prairie fraîchement coupée, tu n’as pas envie de fourrer ton visage dans les brins d’herbes, de les humer, de les lécher comme une chatte (…) ». Qui arrêtera ce dérèglement des esprits ?

Il faut prendre ces pertes de la raison au sérieux. Seule une minorité suffit pour faire des révolutions. Or, face à ces offensives communautaristes – religieuses, ethniques, sexuelles, hygiénistes – les résistances disparates sont inefficaces. De surcroit, ces lubies d’idéologues sont confortées par le diversitisme, cette pensée officielle au service des déconstructeurs et de la négation des réalités. La falsification est un procédé assumé. Ce mercredi est apparue sur les réseaux une campagne du Musée de histoire de l’immigration montrant un portrait de Louis XIV, dont la mère était espagnole et la grand-mère autrichienne, avec ce slogan : « C’est fou, tous ces étrangers qui ont fait l’histoire de France », amalgamant le vieil apport européen à la survenue, en 40 ans,  de la civilisation musulmane. 

Il est vrai que, pour le sociologue Jean Viard, commentant l’attaque au couteau d’un réfugié syrien contre des bébés : « Il faut rappeler que la délinquance des immigrés n’est pas supérieure aux taux des Français (…) L’essentiel des immigrés, aujourd’hui, sont des universitaires ». Avant lui, Jacques Attali avait assuré (Les Echos, 3 octobre 2019) : « Il n’y a aucun envahissement de la France ni de l’Europe par l’Islam ou par l’Afrique (…) 99% des migrants non européens s’intègrent parfaitement dans la nation française (…) L’islam n’est pas une menace pour la France, il en est une composante depuis le VIII ème siècle ». 

Les minorités et leurs protecteurs sont les ennemis de la démocratie, construite sur la loi du plus grand nombre.

Par Ivan Rioufol le 14 juin 2023

Le Blog d'Ivan Rioufol

Hommage citoyen d’Annecy : boîte à musique et discours lénifiant de Bisounours



D’abord, il faut se réjouir qu’Enio (2 ans), Alba (2 ans) Ettie (3 ans), Peter (22 mois), Youssouf (78 ans) et Manuel (62 ans) soient tous tirés d’affaire. Malheureusement, les pauvres petits garderont sans doute des séquelles durables de la fureur assassine du Syrien Abdalmasih H., mais au moins sont-ils en vie.

On dit que la ville en demeurera durablement meurtrie mais pleine d’amour pour son prochain. Et les Français aussi. C’est surtout ce qu’a assuré le maire, François Astorg, lors du « rassemblement citoyen » sur les bords du lac d’Annecy, dimanche matin : « C'est un signe fort d'union et de solidarité. »

L’heure était au recueillement. Si tous les gars du moooonndeu pouvaient se donner la main, on ferait une roooonndeu, etc., et plus si affinités. Alors, monsieur le maire a dit des choses définitives et profondes : c’est « un rassemblement pour bâtir plutôt que haïr »« l’enfance est sacrée, elle représente la vie, et plus que cela, elle représente l’avenir »« l'ensemble de la communauté humaine a été poignardée »… Toute opinion contraire ne serait que récupération malveillante et noirceur d’âme.

À noter que nous avons, cette fois, franchi un grand pas dans l’hommage : pas de marche blanche, pas de bougies ni de nounours, pas non plus de randonnée à roller autour du lac mais un fond musical de circonstance pour accompagner le discours du maire : devant les édiles, les officiels en grande tenue, les gendarmes et les pompiers, une dame s’est avancée avec une boîte à musique puis, tournant la manivelle de son petit crincrin, elle a entonné « Parlez moi d'amour ».

Ne le dites pas à Mme Borne, mais j’ai bien vu, sur la vidéo, que le gendarme derrière la dame se mordait les lèvres pour ne pas exploser de rire. Je sais, nous sommes, en cette circonstance, priés d’attendre le feu vert du Premier ministre pour critiquer, mais bon, six jours après les faits, on est peut-être autorisé à formuler quelques remarques ?

Primo, l’émotion ne justifie pas tout. Pas plus la niaiserie musicale que l‘indigence de la fresque peinte dans la nuit – également à la demande du maire – par le duo d’artistes mexicains Los Calladitos. Ça s’intitule La Lumière du lac et… comment dire… c’est gentil. Question lumière, on n’est pas chez Georges de La Tour, c’est sûr. Jorge Peralta et Ari Galaz, les deux artistes, ont illustré « la diversité » parce que « l’art aide à s’élever en tant que société ».

Vous voulez la vérité ? J’ai honte. Honte de ce pays qui met les problèmes avec la poussière, sous le tapis, et pense pouvoir les occulter par la niaiserie infantilisante. Au point où nous en sommes, et imaginant que la boîte à musique était une allusion à l’âge des petites victimes – sinon quoi ? –, pourquoi ne pas avoir carrément choisi un « doudou musical » comme on met dans les berceaux, ou même une « boîte à meuh » ? Ah non, pas la boîte à meuh, ça fait terroir franchouillard et cul des vaches.

Une fois de plus, on essaie de se rassurer en lisant les commentaires, Twitter étant une des dernières lucarnes pour libertaires dotés de bon sens. Comme un certain Albert Frelon, reprenant la chanson dans son piquant commentaire : « "Votre beau discours, mon cœur est bien las de l’entendre". Avec des gradés de la police et de la gendarmerie en arrière-plan, cette mascarade prend une saveur particulière. »

Par Marie Delarue le 13 juin 2023

Boulevard Voltaire

jeudi 8 juin 2023

Annecy : il est temps de revoir les accords de Schengen



Le comble de l'horreur est atteint, aujourd'hui, avec cette attaque barbare contre des enfants à Annecy.

Depuis 2012, nous nous sommes malheureusement habitués aux actes criminels les plus monstrueux et, à tort, on se dit, chaque fois, ça ne pourra pas être pire. Comment, un seul instant, accepter qu'un être humain attaque au couteau des enfants d'à peine 3 ans, des âmes innocentes en promenade dans un parc de la ville ?

Comment croire que cette expression de la bestialité, cette symbolique de la sauvagerie puisse être ?

Notre société se complaît dans une forme de violence que plus personne ne sait justifier. On agresse pour un regard, on tue pour magnifier son besoin d'accomplissement, la France est entrée de plain-pied dans ce côté obscur qui marque la fin des civilisations.

La vie ayant de moins en moins de valeur, mais en même temps, comme l'a dit Jean-Paul Sartre, « les valeurs sont le sens que l'on choisit de donner à sa vie », comment être surpris de tout ce qui nous arrive dans une France qui, au nom du progressisme, refuse de s'assumer, allant jusqu'à vouloir réécrire son Histoire.

Agresser des enfants, ce n'est pas dans notre culture, non. En France, les enfants sont choyés, ils sont aimés, protégés. En France il faut apprendre à s'adapter aux mœurs qui font la société.

L'auteur présumé de ces actes horribles serait d'origine syrienne, réfugié politique en Suède, il s'est installé il y a plusieurs mois en France grâce au système des frontières ouvertes à tout vent dont profitent les migrants : Schengen.

Nous sommes, une nouvelle fois, dans le cas d'une personne qui s'est invitée dans notre pays en exploitant les failles d'un système inadapté aux réalités actuelles.

En situation totalement légale, Abdalmasih H., 31 ans, n'était pas en irrégularité administrative au regard de la loi, mais la question qui reste posée à tous est celle de la porosité des frontières.

Combien de temps allons-nous encore attendre avant que les politiciens ne se décident à revoir de fond en comble les accords de Schengen ?

Combien d'enfants devons-nous encore sacrifier avant de nous décider sur une refonte des accords de Schengen ?

Le criminel d'Annecy ne se serait peut-être jamais retrouvé en France si notre pays avait la gestion de ses frontières, mais je devine déjà la réaction des bien-pensants : POPULISME !

C'est certainement populiste d'avoir cette réflexion et se poser la question qui en découle, mais il est temps de ranger notre irénisme et prendre conscience des risques liés à la libre circulation des personnes. Schengen a vécu, le courage est d'en prendre conscience et accepter d'en revoir totalement les articles, sinon, exigeons des politiciens un référendum et tranchons sur la pertinence pour notre pays d'appartenir à une communauté totalement inadaptée.

Je sais que dire ça, ne va pas plaire à des gens comme François Astorg, maire EELV d'Annecy qui, il y a moins d'un mois, dénonçait une manifestation dans sa ville pour défendre la francité, finalement interdite par les autorités.

Ces gens ont le don de se tromper de combat et fermer les yeux sur la réalité, prétextant chaque fois le fascisme et hurlant au complotisme pour décrédibiliser ceux qui ne pensent pas comme eux, mais l'Histoire récente leur a toujours donné tort, c'est ce qui fait la faiblesse de leur idéologie politique.

Une pensée pour les victimes de cet acte barbare qui a frappé Annecy et aux enfants touchés, je veux citer un grand monsieur, natif de la ville, Jean-Jacques Rousseau :

« Un des premiers soins des enfants est de découvrir le faible de ceux qui les gouvernent. »

Par Verlaine Djeni le 8 juin 2023

Boulevard Voltaire