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mercredi 7 février 2024

Justice : manifestants de Romans-sur-Isère, encore un deux poids deux mesures ?



Entre cinq et dix mois de prison ferme : c'est ce qu'a requis le parquet contre les sept hommes qui comparaissaient, ce mardi 7 février, devant le tribunal correctionnel de Valence pour « participation et préparation à un groupement formé en vue de commettre des dégradations et des violences », le 25 octobre dernier, dans le quartier de la Monnaie après la mort de Thomas à Crépol. Ils seront fixés sur leur sort le 21 février.

« Des réquisitions extrêmement sévères, réagit, auprès de BVMaître Alain Belot, bien connu de nos lecteurs et avocat de deux des prévenus, au mépris de la jurisprudence de la Cour de cassation selon laquelle "aucune disposition légale ou réglementaire n'incrimine le seul fait de participer à une manifestation non déclarée" et rejette "toute idée de responsabilité pénale collective". C'est bien la démonstration d'une politique pénale extrêmement répressive lorsqu'il s'agit de l'extrême droite. »

« Il s'agissait de manifester leur soutien à Thomas »

Rappel des faits : en réaction au meurtre de Thomas, le 25 novembre dernier, un groupe de jeunes (entre 50 et 100, selon Maître Belot) se donne rendez-vous dans le quartier de la Monnaie. Leur but ? « Pour l'immense majorité d'entre eux, il s'agissait de manifester leur soutien à Thomas », nous précise l'avocat. Mais le climat est tendu, les Français sont sous le choc, l'opinion publique inflammable ; c'est « un drame qui nous fait courir le risque d'un basculement de notre société, si nous ne sommes pas à la hauteur » craint alors Olivier Véran. Parmi les manifestants, certains sont armés de bâtons ou bombes lacrymogènes, leur colère est palpable.

La suite nous est racontée par Maître Alain Belot : « La fameuse CRS 83 (créée par Darmanin) est intervenue immédiatement en dehors de tout cadre légal, sans sommation. Les manifestants ont été littéralement pourchassés. Certains ont essayé de s’enfuir en passant au-dessus d’un grillage le long d’un chemin de fer. Le grillage a cédé, certains sont restés accrochés ou se sont retrouvés dessous. Les CRS n’y sont pas allés de main morte, douze d'entre eux nous racontent avoir été blessés (curieusement, leurs « caméras piéton », qui auraient pourtant permis d'identifier les fauteurs de troubles, n'étaient pas en service). D’autres ont été interpellés plus loin alors qu’ils étaient en train de partir. Il n’y avait aucune raison de les interpeller. Enfin, d’autres ont fait l’objet de simples contrôles d’identité et relâchés. »

Six de ces jeunes seront, à l'issue de leur garde à vue, condamnés en comparution immédiate à maximum dix mois de prison ferme avec mandat de dépôt. Ils passeront donc Noël en prison et seront libérés sur demande de leur avocat aux premiers jours de janvier.

Quelques remarques.

Les mêmes peines de prison pour les uns et pour les autres

Entre cinq et dix mois de prison ferme : c'est la peine (huit mois) infligée à un certain Sébastien P. par le même tribunal, en décembre, pour avoir menacé de « décapiter » et « vouloir jongler avec le crâne de Marie-Hélène Thoraval », maire de Romans-sur-Isère. Un individu converti en prison, multirécidiviste, condamné 23 fois, notamment dans le cadre d'un projet d'attentat.

Huit mois de prison, c'est aussi la durée moyenne des peines d'incarcération des 742 personnes arrêtées et condamnées pour les émeutes en juin dernier. Les jeunes manifestants de Romans-sur-Isère sont, eux, « parfaitement insérés et nullement récidivistes », nous précise Maître Alain Belot. Selon une source policière, ce 25 novembre, « rien n'a d'ailleurs été incendié ». Si une seule victime sera à déplorer, tombée dans une embuscade, rouée de coups et grièvement blessée par des jeunes de la cité, elle s'inscrit du côté des manifestants.

Des militants parfaitement identifiés d'un côté, un tueur au mobile passé sous silence de l'autre

Deuxième remarque : une grande lucidité d'un côté : des individus parfaitement identifiés« des militants d'extrême droite venus en découdre » « ultra-nationalistes », proférant des « slogans nationalistes » tels que « justice pour Thomas » ou « la France, la rue nous appartient » et, de l'autre, cette exaspérante cécité pour des autorités incapables de mettre les vrais mots sur le mobile du meurtre de Thomas. 

Pourtant, les témoignages accablants n'ont pas manqué : celui d'Alain, habitant de Crépol, auprès d'Olivier Véran (les parents des agresseurs ont élevé leurs enfants « dans la haine de la France et des Français »), celui de l'ami de Thomas qui se confiait à notre collègue Jordan Florentin, ceux de neuf personnes présentes le jour du bal déclarant, lors de l'enquête, avoir « entendu des propos hostiles aux Blancs », et les alertes multiples de Marie-Hélène Thoraval n'ont, à ce jour, pas suffi à la Justice pour reconnaître le motif raciste de l'agression. Au mépris total des demande des familles de victimes de Crépol. 

Pourquoi ?

Par Sabine de Villroché le 7 février 2024

Boulevard Voltaire

samedi 2 décembre 2023

Crépol : ce sondage accablant pour Macron, Borne, Darmanin et Dupond-Moretti



Olivier Véran a été envoyé à Crépol par le pouvoir, dix jours après l'attaque sanglante du bal du village qui a coûté la vie à Thomas. Dix jours de retard qui s'ajoutent à des années d'impéritie. Pour faire oublier sa double défaillance, aussi bien dans son incapacité à maîtriser une violence endémique issue de l'immigration que dans sa tentative de minimisation des faits. Dans ce petit village de la Drôme, meurtri au sens propre, le ministre, sous les huées, a été contraint d'énoncer le constat qu'il réprouve quand c'est Éric Zemmour ou Marine Le Pen qui le fait. Comme la vaine récupération d'une indignation nationale qui le submerge.

Les Français sont cohérents et quand Véran, comme naguère Collomb, dit le réel et parle comme Zemmour ou Marine Le Pen, ils le suivent. Ainsi, selon un sondage Elabe publié, jeudi, par Les Échos, 78 % des personnes interrogées approuvent les propos du porte-parole du gouvernement, Olivier Véran. « Ce n’est ni un fait divers, ni une simple rixe en marge d’un bal de village. C’est un drame qui nous fait courir le risque d’un basculement de notre société si nous ne sommes pas à la hauteur. »

Les Français sont cohérents, mais pas dupes, et, après Crépol, comme Gabrielle Cluzel, savent bien que « la prophétie s'est déjà réalisée, que la société a basculé et qu'ils ne sont pas à la hauteur ». Toujours selon ce sondage, ils sont aussi 78 % à juger que la situation en matière de sécurité s'est dégradée, ces dernières années, en France. Et si ce n'est pas un basculement… « La progression est spectaculaire puisqu'elle atteint 10 points en un an, avec notamment une progression de 22 points chez les cadres et de 17 points parmi ceux qui se disent électeurs d'Emmanuel Macron. » Même l'électorat macroniste est contraint de voir le réel qu'il subit. D'où la nouvelle rhétorique Véran.

Mais là encore, les Français ne se laissent pas tromper par le gouvernement de la parole et de cette « plus grande fermeté » dont ils ne voient jamais la couleur. Et les chiffres deviennent vraiment inquiétants pour le pouvoir : 91 % des Français estiment que « le recul de l'autorité est un problème majeur » et 87 % pensent que la Justice est « trop laxiste ». Deux pourcentages en nette hausse. « Emmanuel Macron, comme Élisabeth Borne, Gérald Darmanin ou Éric Dupond-Moretti, le ministre de la Justice, ont beau multiplier les déclarations martiales, les Français sont loin d'estimer que les résultats sont au rendez-vous », commente Les Échos.

En matière de sécurité, de justice comme d'immigration, le roi Macron est nu et le fruit est mûr : quand une telle proportion de Français, de 75 % à 90 %, attendent un changement complet de politique, on voit mal comment un pouvoir responsable de cette situation et qui rechigne toujours à traiter les problèmes en profondeur pourrait se perpétuer longtemps. Après la majorité relative, en toute logique, devrait venir l'heure de l'alternance.

Ce sondage réalisé après Crépol enregistre un tournant : non seulement les Français n'adhèrent plus au discours que leur imposent médias dominants et gouvernement, mais ils sont une majorité à avoir pris conscience du basculement démographique et civilisationnel du pays : 54 % d'entre nous pensent que « deux peuples vivent en France, dont l’un doit fuir sans cesse les agressions d’une fraction de plus en plus violente de l’autre, un djihad du quotidien que subissent les Français »

Dans toute l'étendue du malheur français, cette prise de conscience est une bonne nouvelle.

Par Frédéric Sirgant le 2 décembre 2023

Boulevard Voltaire

mercredi 29 novembre 2023

Crépol : pourquoi les désinformateurs ont perdu



Bonne nouvelle : la dénisphère a perdu. Ou presque. Les mensonges des désinformateurs se retournent contre eux. Les Français, longtemps trompés par le récit officiel et la diabolisation des contradicteurs, constatent les désastres qui les accablent. Les gens ne se laissent plus abuser, pour la plupart, par les dénégationnistes qui récusent les réalités dérangeantes. Le 15 mai, j’avais noté, par hasard, ce rappel à l’ordre anodin de Jean-Jacques Bourdin à son interlocuteur, sur Sud-Radio : « Je ne peux pas vous laisser dire (…) ! ». Or ce leitmotiv, repris par beaucoup de modérateurs de débats, est symbolique d’un abus d’autorité qui ne passe plus. 

Le scandale suscité, lundi, par le commentaire de Patrick Cohen sur France 5, à propos du drame de Crépol (Drôme) illustre l’irritation croissante d’une opinion qui sait débusquer désormais les mécanismes du bidouillage des faits. Cohen, reprenant la seule version des agresseurs de Thoma Perotto, a laissé voir son biais idéologique visant à faire de cette attaque de jeunes maghrébins contre un bal rural une banale affaire de bagarre entre jeunes. 

Pareillement, les alertes relancées ces jours-ci par la gauche sur une menace de l’ultra-droite, forte de 3000 militants largement infiltrés par la police, servent à détourner les regards sur l’état d’insurrection des cités et sur l’infiltration de l’islam politique dans les rouages de la société (voir mon blog du 9 avril 2023). Quand Eric Dupond-Moretti, mardi, accuse le RN de vouloir « opposer la France rurale et tranquille, catholique et blanche, à la France des cités, des Mohamed, des Mouloud et des Rachid », le Garde des Sceaux recycle un vieux manichéisme qui jette un voile pudique sur le laxisme de sa Justice face aux « quartiers fragiles » (dixit le préfet de la Drôme).

Les prestidigitateurs et autres « Darmajax », professionnels de la disparition des choses, ne peuvent rien contre l’entêtement des faits. Mardi, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a annoncé vouloir dissoudre trois mouvements identitaires, dont la Division Martel, groupuscule de 80 « zozos » (Marion Maréchal, ce mercredi sur RTL) qui ont tenté de manifester samedi dans le quartier de la Monnaie à Romans-sur-Isère, d’où venaient les  agresseurs de Crépol. 

En condamnant des interpellés à de la prison ferme (jusqu’à dix mois, avec mandats de dépôt), la justice a eu la main plus lourde que pour les agresseurs des forces de l’ordre à Saine-Soline, qui ont eu droit au sursis. Mais qu’attend Darmanin pour interdire les Frères musulmans et leurs avatars qui se cachent sous des associations banalisées ? Ce sont ces islamistes laissés en paix qui ont déclaré la guerre à la France et à l’Occident.

Mais, pour le gouvernement et ses perroquets à cartes de presse, les ennemis sont ceux qui protestent contre le sort des Français oubliés, victimes de la préférence immigrée. Défendre la mémoire de Thomas n’est pas loin, pour certains falsificateurs, de relever d’une accusation en nazisme. Quand Bernard Tapie avait été agressé à son domicile de Combs-la-Ville (Seine-et-Marne), en avril 2021, il avait raconté son dialogue avec ses agresseurs (trois Africains, un Maghrébin) :

« -Comment pouvez-vous me faire ça à moi, qui vous ai toujours défendus !

– Ta gueule ! C’est fini tout ça ! ».

Oui, fini tout ça !

Par Ivan Rioufol le 29 novembre 2023

Le Blog d'Ivan Rioufol


vendredi 24 novembre 2023

🔴 CRÉPOL : CE QU'ILS NE VEULENT PAS QUE L'ON DISE !

 

Insécurité :de Paris à Crépol (500 habitants - Drôme), Pplus aucun territoire n'est épargné !


Tribune libre de Jordan Guitton, député RN de l'Aube du 22 novembre 2022

À Crépol, dans un petit village de 500 habitants de la Drôme, lors d'une fête de village, où règne normalement un esprit champêtre et festif, des racailles en bande s'en sont pris sauvagement à des adolescents faisant 1 mort et 20 blessés.

La criminalité gangrène désormais l'ensemble du territoire français, jusqu'au plus petit village rural. L'odieux raid meurtrier de ce week-end témoigne de l'étendue de l'insécurité : elle tue partout.

Le Rassemblement National adresse son soutien à l'ensemble des habitants du village de Crépol, aux victimes et à leurs proches.

La justice doit agir rapidement et fermement face à ces criminels qui attaquent la France en son coeur, en ses dernières zones de tranquillité et en son art de vivre.

Dans l’ensemble des territoires français, dont mon département de l’Aube, l’insécurité grandiloquente gangrène toujours plus, et ce jusqu’au plus petit village rural. La presse régionale expose, d’ailleurs, tous les jours ces tristes événements.

Ce qu’il s’est passé dans la Drôme n’est donc pas un fait isolé et les chiffres du ministère de l’Intérieur en 2022 soulignent cet ensauvagement : +15 % de coups et blessures volontaires, +11 % de violences sexuelles +11 % de cambriolages de logements.

Le constat est clair et sans appel : désormais, plus aucun territoire français n'est épargné par l’insécurité !

Il y aujourd’hui dans notre pays 120 attaques au couteau par jour !

D’ailleurs, selon un article du Figaro « Pour l'année 2022, le nombre de cambriolages par habitant, est désormais plus important dans les aires urbaines de 5.000 à 10.000 habitants que dans celles de 10.000 à 50.000 habitants ».

L’insécurité, bien souvent assimilée aux grandes villes et aux quartiers difficiles, dépasse largement ces frontières géographiques.

Les actes criminels et l’ensauvagement de notre pays ne font que se succéder sans actes concrets de la part du Gouvernement, qui fait preuve d’un immobilisme consternant. Pourtant, des mesures simples permettraient d’assurer la sécurité de nos compatriotes :

Tolérance zéro vis-à-vis des crimes et délits envers les personnes,

  • Certitude des poursuites et effectivité de la peine.

  • Majorité pénale à 16 ans en supprimant l’excuse de minorité qui permet à de trop nombreux mineurs délinquants d'être jugés avec faiblesse.

  • Expulsion des délinquants étrangers.

  • Présomption de légitime défense pour nos forces de l'ordre.

  • Nous voulons que la France retrouve ses prérogatives républicaines et qu’elle replace l’autorité et l’ordre dans l’ensemble de son territoire.

Les 20 000 communes qui ont placé Marine Le Pen en tête lors de l'élection présidentielle de 2022 l’ont compris : désormais une seule personne peut garantir la tranquillité publique partout : Marine le Pen.


RN