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vendredi 30 septembre 2022

Les distributeurs automatiques à l’assaut des campagnes !



Il est de bon ton de se désoler de la désertification des campagnes à tout niveau : écoles, transports, hôpitaux, etc. D’ailleurs, aucun candidat à une élection locale n’oublierait la sacro-sainte promesse électorale de stopper la fermeture des magasins en centre-ville et de tout faire – mais alors tout, hein ! et plus encore – pour réimplanter ces petits commerces d’antan qui faisaient la richesse et la beauté de nos rues… Ils étaient tellement indispensables, n’est-ce pas ! On se demande bien pourquoi ils disparaissent les uns après les autres…

Un jour, je demandais à un jeune, dynamique et sympathique maire, récemment élu à la tête d’une petite ville, s’il croyait possible cette réimplantation des commerces ; il me donna cette réponse aussi sincère que sibylline : « Non ! Mais il faut y croire ! »

Il y a quelques années, un reportage diffusé lors d’un Journal télévisé nous faisait découvrir un entrepreneur particulièrement optimiste dont l’activité était justement de « réimplanter » dans les villages qui en étaient démunis, un commerce qui allait faire office d’épicerie, boulangerie, point poste, bistrot, tabac et plus si affinités… Il trouvait ainsi le ou les gérants et les aidait dans leurs démarches et leur(s) installation(s) jusqu’au jour J, soit l’ouverture du commerce tant attendu par monsieur le Maire et ses administrés qui étaient tous conviés à célébrer comme il se devait l’événement avec vin d’honneur et ripailleries… Et tous étaient là ! Et tous félicitaient l’entrepreneur de « sauver » ainsi leur village et ses alentours grâce à cette si formidable initiative.

Et ?… Et ?… Et l’entrepreneur concluait, un peu dépité :

— L’enthousiasme le jour de l’ouverture était bien réel… Seulement, dès le lendemain, tous ces villageois prenaient leur voiture pour rouler 20 kilomètres et faire leurs courses à la grande surface la plus proche. La force de l’habitude !

Les petits commerces ainsi réimplantés vivotaient alors misérablement… ou disparaissaient plus sûrement encore.

Mais la nature a horreur du vide, même au fin fond des campagnes… et à Trifouillis-les-Oies ou à Pétaouchnock-sur-betteraves, on n’arrête pas plus le progrès qu’ailleurs…

Fini les petits commerçants ? À l’évidence !… Alors bienvenus aux distributeurs automatiques, aussi vieux que le début du XXe siècle où ils sont d’abord apparus dans le métro parisien, puis se sont déployés dans les sociétés et les lieux publics des grandes villes avec l’apparition des machines à café et des distributeurs de boissons.

Et maintenant, ils fleurissent dans les campagnes où l’on a souvent pris l’habitude d’y récupérer sa baguette de pain, tout comme ses billets de banque… et déjà (presque) tout le reste de nos besoins ; comme l’explique une enquête du Monde : « Depuis le début du XXIe siècle, les robots ravitailleurs prospèrent au pays de Gault et Millau. L’institut d’études Gira Foodservice en dénombre aujourd’hui près de 80 000 exemplaires qui délivrent, sept jours sur sept, vingt-quatre heures sur vingt-quatre, une multitude de produits, du pain aux huîtres, sans oublier la cancoillotte, le boudin blanc, les œufs, le lait cru et la pizza quatre fromages. Ils sont taillés tels des frigos américains, éclairés la nuit (jusqu’à quand ?) et hyperconnectés. De quoi nourrir la version 3.0 du Tour de Gaule d’Astérix (Dargaud, 1965). »

Il est certain que les grandes surfaces ont eu la peau des petits commerçants, qu’on s’en indigne ou non… Les distributeurs automatiques auront-ils, à terme, celle des Super U, Intermarché, Leclerc et autres Carrefour ?

À l’intérieur de ceux-ci, les caisses automatiques sont déjà à la manœuvre pour avoir celle des dernières caissières… Pourront-elles être sauvées ?

Un maire jeune, dynamique et sympathique répondrait sûrement : « Oui, bien sûr… »

Et ajouterait aussitôt : « Enfin, il faut y croire ! »

Par Philippe Randa le 27 septembre 2022

Eurolibertés

mardi 5 juillet 2022

Le groupe RN a déposé une résolution demandant la création d’une commission d’enquête parlementaire sur les causes réelles de l’inflation et les potentiels “profiteurs” de la crise



Comme l’a annoncé ce vendredi 1er juillet Sébastien Chenu sur BFMTV, le groupe RN  à l’Assemblée Nationale a déposé officiellement ce jour une résolution pour créer une commission d’enquête parlementaire sur les causes réelles de l’inflation, les pratiques abusives qui l’aggraveraient et les mesures à prendre pour y mettre fin.

Dès la sortie des restrictions liées au Covid 19, le Rassemblement National a été la première force politique à alerter sur la poussée inflationniste qui frappait la France et ses répercussions sur le pouvoir d’achat.

Alors que le gouvernement et les autorités monétaires avaient multiplié pendant des mois les déclarations rassurantes ne reposant sur rien, nous avions analysé que l’inflation serait hélas durable.

Nous avons toujours proposé des contre-mesures concrètes contre l’inflation, mais aussi la lutte contre les « profiteurs de crise » puis les « profiteurs de guerre » suite à la guerre menée par la Russie contre l’Ukraine.

La flambée inflationniste est désormais hors de contrôle. Nombre d’acteurs économiques de premier plan confirment ce que nous dénonçons depuis des mois, à savoir que des pratiques abusives, spéculatives et potentiellement frauduleuses aggravent la hausse des prix subie par les Français et nos entreprises.

Alors que l’argent des Français est plus que jamais précieux et que le gouvernement va proposer de nouvelles mesures qui n’ont que trop tardé, il est indispensable de mener un travail d’investigation complémentaire pour mettre fin aux abus qui seraient établis et les condamner.

Communiqué du RN du 4 juillet 2022

RN

dimanche 29 mai 2022

Le coût de l’alimentation pourrait augmenter de plus de 220 euros par personne en France en 2022, avertit l’assureur crédit Allianz Trade



Le coût de l’alimentation pourrait augmenter de plus de 220 euros par personne en France en 2022, avertit l’assureur crédit Allianz Trade après avoir réalisé une étude.

« Les prix des distributeurs alimentaires pourraient croître de 8,2%, ce qui engendrerait une hausse des dépenses alimentaires annuelles de 224 euros par personne cette année, pour un total atteignant 2.963 euros », détaille Aurélien Duthoit, conseiller sectoriel chez Allianz Trade.

Toujours selon cette étude, la hausse moyenne du coût de l’alimentation au sein de l’Union européenne se situerait ainsi à 243 euros, et les Allemands paieraient même 254 euros supplémentaires en 2022.

Par JMM le 29 mai 2022

TV Libertés

Crise économique : ça va saigner ? - Olivier Delamarche dans Le Samedi Politique le 28 mai 2022 sur TV Libertés