Septembre 1939-mai 1940. L’armée française s’installe sur la frontière nord-est et attend. Il y a bien des morts dans les escarmouches du front, mais rien qui paraisse insupportable à la nation. L’adversaire se renforce constamment, mais on pense que ça tiendra comme ça et on espère même une paix blanche ; sans vrais combats ; sans vainqueur ni vaincu. Puis, le 10 mai 1940, patatras !
Nous sommes un peu dans cette situation, sauf que nous ne savons pas encore quand sera notre 10 mai. Nous faisons la guerre contre l’islamisme sans la faire et nous attendons. L’État de droit, si souvent invoqué après l’ère des valeurs de la République, nous interdit, semble-t-il, toute mesure qui nous donnerait les armes pour lutter. La seule perspective que nous offre le Président, ce sont des générations de terroristes à supporter comme on supporte la tempête contre laquelle on ne peut rien.
Bientôt, on pensera à transformer en bunkers les entrées des écoles, des salles de spectacles ou des mairies, comme on a fait sur la frontière alors. Faudra-t-il attendre encore quelques carnages pour que, petit à petit, il se décide à nommer l’ennemi, à fixer les buts de guerre, à commander enfin et à appeler les citoyens aux armes ?
Il existe une différence notable, cependant, avec la situation d’il y a 83 ans. La cinquième colonne dans nos lignes est nombreuse et nous l’alimentons sans cesse en laissant ouvertes les portes de la forteresse. Continuons comme ça et je pense, finalement, qu’il n’y aura même pas de 10 mai.
Dans deux ou trois générations, les musulmans de la cinquième colonne seront majoritaires chez nous.
La nouvelle France, ce sera eux.
Par le général (2S) Roland Dubois le 23 octobre 2023