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jeudi 26 octobre 2023

Provocations et menaces islamistes contre le maire de Francheville : le voile islamique n'a pas sa place dans le cadre scolaire !



Communiqué de Julien Odoul, député RN de l'Yonne du 25 octobre 2023

Depuis samedi dernier, le maire de Francheville (Rhône), Michel Rantonnet, est accusé « d’islamohobie » et menacé par des islamistes, dont le CCIE (ex CCIF), une mouvance proche des Frères Musulmans dissoute en France en 2021.

Son crime ? Avoir refusé de se prendre en photo avec une étudiante exhibant un voile islamique lors d’une cérémonie de remise de prix pour les bacheliers. Cet élu de la République est aujourd’hui jeté en pâture sur les réseaux sociaux pour avoir simplement voulu affirmer le principe de laïcité.

Si le port de signes religieux ostensibles est interdit dans l’enceinte des écoles, collèges et lycées publics depuis la loi du 15 mars 2004, il est actuellement permis dans le cadre scolaire pour les sorties, les voyages, les évènements sportifs, festifs ou honorifiques, en lien avec l’Éducation nationale ou directement sous sa tutelle.

Cette incohérence législative et ce vide règlementaire profitent aux promoteurs et aux militants de l’islam politique qui ne se privent jamais pour exhiber les symboles de leur idéologie en guise de provocation et de banalisation. L’absence de cadre clair est une faiblesse exploitée par les réseaux islamistes qui cherchent à faire entrer leur dogme au sein des écoles et par conséquent remettre en cause la loi de 2004.

En Commission des affaires culturelles et de l’éducation de l’Assemblée nationale, le ministre Gabriel Attal, s’est dit opposé à la lutte contre le prosélytisme religieux au « nom du droit des mères voilées à accompagner les sorties scolaires ».

Derrière l’interdiction des abayas, le laxisme reste la marque de fabrique de ce gouvernement qui refuse d’agir globalement préférant les coups de communication.

Pour faire face à l’augmentation des attaques islamistes contre l’École de la République et pour protéger les professeurs, les élèves et les élus, le député Julien Odoul et plusieurs de ses collègues du groupe RN ont déposé une proposition de loi visant à interdire le port de signes ou de tenues manifestant de manière ostensible une appartenance religieuse ou politique dans les sorties et les activités organisées dans le cadre scolaire.

RN

lundi 29 août 2022

Le Far West pour de vrai… à Venissieux !



Décidément, en doulce France, pas un jour désormais, sans que délinquance et police, l’une n’allant pas sans l’autre, ne fassent l’actualité ! Pas de répit estival, notamment pour les refus d’obtempérer…

Ainsi, il y a une semaine, à Vénissieux (Rhône), des policiers, ayant repéré une voiture qu’ils jugent suspecte et qu’ils identifient rapidement comme volée, décident d’intercepter ses occupants sur un parking de supermarché… Réaction désormais classique en de telles circonstances, le conducteur accélère brusquement pour percuter un policier « qui s’est trouvé projeté sur le capot avant du véhicule » (dixit le communiqué du parquet de Lyon), obligeant son collègue à faire usage de son arme, à la fois pour se protéger lui-même et pour arrêter le véhicule. Bilan : un mort et un blessé grave, côtés délinquants ; un fonctionnaire blessé aux jambes côté forces de l’ordre.

Le refus d’obtempérer est un délit en nette progression ces dernières années comme l’indique la déclaration de Sonia Fibleuil, porte-parole de la police nationale, sur Europe 1 : « Sur plus de quatre millions d’infractions, de crimes et délits, traités par la police nationale tous les ans, il y a eu 14 250 refus d’obtempérer en 2021 […] Il y en a évidemment davantage si on compte l’intégralité des forces de sécurité intérieure. »

Évidemment, les deux policiers ont été placés en garde à vue pour être entendus par la police des polices, puisque ayant fait usage de leurs armes : la procédure étant la procédure et protégeant tous les citoyens, les délinquants comme les autres !

Gare à leur matricule, sans jeux de mots, s’ils n’avaient pas respecté au millimètre près la sacro-sainte procédure, mais ils ont été lavés de toute faute professionnelle après leur audition ; ils ne seront donc pas jetés en pâture à la vindicte publique…

Les « interpellés », pour leur part, étaient – qui l’eût imaginé ! – « très défavorablement connus des services de police », comme l’a indiqué le Ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin : l’un « pour vol et recel » et l’autre « pour vol à main armée, cambriolage et trafic de stupéfiants… »

Des braves gens, si violemment, si brutalement et pour tout dire si honteusement, stoppés dans leurs activités professionnelles, donc !

Rappelons que refuser d’obéir à une sommation de la police est un délit exposant, d’après une Justice en laquelle il est intimé à tous de croire, à une peine de cinq ans d’emprisonnement et à une amende « pouvant aller » jusqu’à 75 000 euros : tout un chacun appréciera le conditionnel au nombre réel des condamnations prononcées à cette hauteur… voire aux peines réellement appliquées !

Par Philippe Randa le 23 août 2022

Eurolibertés

mardi 10 mai 2022

Législatives 2022 : Taha Bouhafs renonce à sa candidature



Miné par les polémiques entourant sa candidature aux élections législatives de Vénissieux, près de Lyon, le journaliste Taha Bouhafs a décidé de jeter l’éponge.

Le candidat de 24 ans a posté dans la nuit de lundi à mardi 10 mai un message sur Twitter, dans lequel il s’épanche sur son état d’esprit. «Je crois bien avoir acquis la certitude qu’aux yeux de beaucoup, je n’ai pas le droit d’exister politiquement», a-t-il écrit, dénonçant «une tempête d’attaques sans précédent».

«J’ai sous-estimé la puissance de ce système quand il veut vous broyer. J’aurais aimé tenir bon, j’aurais aimé vous rendre fiers», a-t-il ajouté. Reconnaissant avoir été soutenu, «mais pas assez pour tenir», Taha Bouhafs a indiqué ne plus parvenir «à se battre».

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Si le journaliste ne formule pas clairement son retrait, Alexis Corbière a réagi ce mardi, ne voyant pas d’autre interprétation possible à son message. «C’est un grand constat d’échec, je prends acte de sa décision et je la respecte», a-t-il déclaré sur France 2, évoquant «sa peine». «Ce qu’on veut faire, c’est que l’Assemblée nationale soit à l’image du peuple. Taha Bouhafs était l’exemple de ces milieux sociaux, loin de la politique, qui s’engagent et qui ne sont pas toujours parfaits», a-t-il poursuivi.

Le leader de la France Insoumise, Jean-Luc Mélenchon a également réagi sur Twitter, dénonçant «une meute» qui «s'est acharnée» contre Taha Bouhafs. «À 25 ans c'est lourd de vivre avec des menaces de mort et des mises en cause publiques quotidiennes. Je m'en veux de ne pas avoir su le réconforter autant que nécessaire», a-t-il ajouté.  

Investi par la Nouvelle union populaire et écologique et sociale (NUPES) dans la 14e circonscription du Rhône, Taha Bouhafs a fait depuis l’objet de nombreuses attaques depuis.

Lundi, le communiste Fabien Roussel avait appelé à revoir sa candidature. «Je ne comprends pas que LFI puisse présenter quelqu’un sous ses couleurs qui a été condamné en première instance pour injure raciale», avait fait savoir l’ancien candidat à la présidentielle. Taha Bouhafs avait été condamné le 28 septembre dernier pour injure publique à raison de l’origine après des propos à l’encontre de Linda Kebbab, syndicaliste policière. Une décision judiciaire pour laquelle il a fait appel.

Le 10 mai 2022

jeudi 5 mai 2022

Le policier Bruno Attal affrontera l’Insoumis Taha Bouhafs à Vénissieux : l’honneur d’être une cible



Il fait le buzz dans l’actualité depuis l’affaire Zecler. Bruno Attal, policier, militant associatif et syndicaliste de 49 ans, a franchi une étape en se présentant pour Reconquête aux élections législatives dans la 14e circonscription du Rhône. Le natif du Val-d’Oise est donc investi par Reconquête dans une circonscription englobant notamment la ville de Vénissieux. Bruno Attal, ce sont ses amis qui en parlent le mieux : « C’est un type sensible au grand cœur derrière une carrure impressionnante », assure Michel Thooris, secrétaire national du syndicat France Police-Policiers en colère pour lequel Attal officie en tant que secrétaire national adjoint.

Faut-il y voir une coïncidence ? Certainement pas. « J’ai travaillé un an à Vénissieux, deux décennies auparavant. J’ai vu à quelle point la ville avait changé en 20 ans », explique celui qui dénonce le Grand Remplacement et les dérives islamo-gauchistes de l’extrême gauche. C’est aussi pourquoi il se retrouve dans cette 14e circonscription du Rhône, territoire emblématique dont « les Français s’enfuient », d’après lui.

Taha Bouhafs en ligne de mire

L’animateur principal de l'association et de la chaîne YouTube « Touche pas à mon flic » n’est pas envoyé là par hasard. Son parachutage vient s’opposer à un autre parachuté tout aussi médiatique : l’Insoumis Taha Bouhafs, 25 ans, candidat de l’Union populaire, écologique et sociale de Mélenchon. Bouhafs avait notamment fait parler de lui lorsqu'il avait déclenché l’affaire Benalla, mais également lorsqu'il fut condamné en première instance pour avoir qualifié un agent de police d'« Arabe de service ».

« Taha Bouhafs incarne les idées que je combats : il est l’un des derniers maillons du Grand Remplacement et de l’islamo-gauchisme », explique, sans détour, le candidat de Reconquête qui a visé nommément Bouhafs dans sa vidéo de candidature en le qualifiant d'« antisémite, raciste et anti-flic ». Ce dernier lui a répondu sur  en lui promettant « une raclée le 12 juin et une plainte en Justice ». Ambiance...

Un duel médiatique

Pour qu’il y ait un duel, il faut n’être que deux. Or, rien n’est moins sûr. Mauvaise nouvelle pour Taha Bouhafs, le maire communiste de Vénissieux Michèle Picard refuse de respecter les accords entre LFI et le PCF et maintient sa candidature à l’élection législative, contrairement à l’ex-futur candidat d’EELV qui a annoncé son intention de s’effacer au profit de Bouhafs. En revanche, à droite, le  n’a, à l’heure ou nous écrivons ces lignes, investi aucun candidat face à Bruno Attal. Lui-même jure que « si un candidat du  avait plus de chance que lui de gagner, il lui laisserait, avec l’accord de Reconquête, la place ». Son ami Michel Thooris, qui a conseillé  sur les questions de sécurité, affirme que « la présentation d’un candidat RN face à Bruno Attal s’apparenterait à une trahison des idées patriotes ». Pour l’instant, aucun accord n’existe entre le RN et Reconquête. De leur côté, LREM et LR ont chacun investi un candidat, la première est la députée sortante Anne-Laurence Petel, le deuxième est Michel Boulan, maire de la commune de Châteauneuf-le-Rouge.

La confrontation de ces deux candidats médiatiques va faire de la 14e circonscription du Rhône une des circonscriptions symboliques. Car derrière le duel Attal-Bouhafs, deux France qui vivent côte à côte vont se retrouver face à face.

Par Marc Eynaud le 5 mai 2022