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samedi 18 février 2023

Bordeaux : une exposition pour mettre en valeur les migrantes. Où sont les hommes ?



Si l’on en croit Le Figaro, la ville de Bordeaux, dirigée par l’écologiste , verse 10.000 euros de subventions à l’association SOS Méditerranée. Certes, 10.000 euros, ce n’est même pas l’épaisseur du trait pour une ville dont le budget de fonctionnement annuel avoisine les 350 millions d’euros. 10.000 euros, c’est une paille, rapportée, par exemple, aux quelques 300.000 euros alloués aux réceptions par cette même municipalité. Mais tout est aussi une question de symbole.

Les esprits chagrins avanceront qu’un budget communal est fait pour pourvoir aux besoins de la commune et de ses habitants : assurer la sécurité, veiller à l’entretien de la voirie, des écoles, œuvrer pour la solidarité entre les générations, gérer l'état civil, etc. Bref, toutes choses pas très exotiques. Mais pourtant, il faut bien s'y coller ! Bien sûr, les communes ne vivent pas repliées derrière leurs tours crénelées. Lorsqu’un événement exceptionnel se produit dans le monde (catastrophe naturelle, guerre), les municipalités de tout bord votent en conseil municipal, la plupart du temps à l’unanimité, une subvention exceptionnelle au profit d’associations humanitaires venant en aide en urgence aux populations. Ce fut le cas pour l’ ou encore, tout récemment, pour le  en  et en . Mais SOS Méditerranée ?

Sauver des naufragés est une noble mission qui s’impose à tout marin par le droit international et plus encore, sans doute, par humanité. En revanche, lorsque l’on joue le forcing avec les gouvernements, comme ce fut le cas, en novembre dernier, dans l’affaire de l’Ocean Viking, affrété par SOS Méditerranée, qu’au final on soutient, entretient, encourage le flux de migrants en direction de l’Europe, on entre dans une autre dimension. C’est ce qui est reproché à cette association. Et la subventionner revient donc à la soutenir. Mais le maire de Bordeaux assume. « Soutenir SOS Méditerranée, c'est incontestablement redonner de l'espoir et on en a besoin », déclare-t-il au Figaro. Et c’est ainsi que Bordeaux organise, jusqu’au 11 mars, une exposition baptisée « Femmes, éclaireuses d'humanité ». Une exposition « sur les femmes secourues, les femmes qui sauvent et les femmes qui témoignent ».

On imagine que ce zoom photographique sur les femmes secourues vise à lutter contre cet affreux préjugé véhiculé depuis trop longtemps par l’extrême droite ici et là : il n’y aurait que des hommes à fuir la guerre et la misère en se jetant dans des canots pour traverser la Méditerranée. Il n’y a pas que des homme, effectivement. SOS Méditerranée elle-même, nous indique sur son site que... « 15 % des personnes secourues par SOS Méditerranée depuis 2016 sont des femmes ». 15 % : on est donc bien loin de la parité.

Et puis, si l’on va au bout de la chaîne de la migration, c'est-à-dire « sur nos territoires », comme on dit, on apprend, par exemple, en consultant le rapport d’activité de 2019 de la mission mineurs non accompagnés du ministère de la Justice, que sur les 16.760 mineurs non accompagnés () comptabilisés cette année-là, on comptait 95,5 % de garçons et 4,5 % de filles. Très très loin de la parité. Une proportion que l’on retrouvait en 2018 et 2017. Des MNA, rappelons-le, dont la minorité est loin d'être toujours vérifiée.

On peut faire dire beaucoup de choses à une photographie. On l’a vu naguère avec l’exploitation de celle du petit Aylan, dont le corps avait été retrouvé sur une plage de  après un naufrage. Les statistiques, elles aussi, nous disent beaucoup. En tout cas, les clichés ont la vie dure mais il y a peut-être une bonne raison...

Par Georges Michel le 17 février 2023

Boulevard Voltaire

samedi 5 novembre 2022

Notre “élite” est-elle seulement incompétente, ou trahit-elle ? (3)



“Gloire aux pays où l’on parle, honte aux pays où l’on se tait.” Cette phrase fut prononcée par Georges Clémenceau devant l’Assemblée. Elle prend un singulier relief aujourd’hui quand des députés trahissent l’Institution à laquelle ils appartiennent et écrivent ainsi un chapitre supplémentaire au livre déjà bien long du naufrage de la Ve République, organisé systématiquement par des flibustiers de la démocratie et les pilleurs d’épaves de la France. Le député De Fournas vient d’être condamné à la peine la plus lourde possible au sein de l’Assemblée, à savoir son exclusion pour une quinzaine des travaux parlementaires et la division de son indemnité de moitié pour une durée de deux mois. Cette sanction rarissime, la seconde seulement au cours de la Ve République, n’a aucun fondement. Elle atteint le coeur même de l’institution parlementaire puisqu’elle censure la parole d’un élu du peuple, détenteur de la fonction tribunicienne qui consiste au sein de l’hémicycle à être pleinement libre de ses propos. 

Il a le droit d’exprimer ce que le citoyen aimerait pouvoir dire sans l’oser, y compris de penser qu’une loi est mauvaise puisqu’il a le pouvoir de la changer. On comprend que l’Assemblée elle-même limite ce pouvoir puisque la Justice ne peut théoriquement juger des discours tenus dans l’enceinte du pouvoir législatif. Bien sûr, l’insulte, l’injure, la diffamation doivent y être sanctionnées suivant les modalités prévues par le règlement intérieur, mais en aucun cas l’expression d’une pensée politique conforme aux idées du groupe auquel appartient l’élu, qui sont justement celles pour lesquelles les électeurs l’ont choisi. Or, dans le cas présent, un procès d’intention idéologique a permis, grâce à la déformation grossière du sens d’une phrase, d’obtenir une condamnation qui frappe notre démocratie plus que le député visé lui-même.

Cette sanction est une infamie. D’abord, elle ne s’explique que par la mauvaise foi de ceux qui l’ont votée. Un député d’origine africaine membre de la France Insoumise, c’est-à-dire de l’extrême-gauche évoque lors d’une question d’actualité un bateau de migrants en Méditerranée qui ne peut accoster en Europe. Il s’agit  d’un navire transportant dans l’illégalité des clandestins suivant le processus habituel : une association s’intègre par idéologie dans le flux migratoire illicite en prenant en charge les passagers abandonnés volontairement au large des côtes par des passeurs. Sous couvert de mission humanitaire, elle est complice de ce trafic mené contre la volonté des Etats européens et de leurs peuples à l’instigation de groupes de pression intolérants qui polluent la démocratie dans toute l’Europe en imposant leurs priorités contre la volonté populaire grâce à une presse de connivence. Très logiquement, le député de Fournas commente à haute voix  : “Qu’il retourne en Afrique”. Il s’agit du bateau, et ce disant le membre du RN exprime le refus de tout laxisme envers l’immigration illégale, en ligne avec les idées de son groupe. Le compte-rendu est précis. Il n’a pas dit : “retourne en Afrique”, comme la triste présidente de l’Assemblée le prétend, et n’a même pas prétendu utiliser le pluriel, suivant l’alternative sémantique proposée par les casuistes de nos médias : si c’est “ils”, ce sont les migrants, si c’est “il”, ce peut être le député noir qui posait la question, et alors c’est raciste. 

Non, c’est “il”, c’est le bateau, et ce n’est pas raciste sauf pour de nombreux “représentants” du Peuple français à commencer par la Nupes et une partie de la macronie qui pensent que toute opposition à l’immigration est raciste. A LFI, c’est donc clair : singulier ou pluriel, c’est raciste, et pour noircir le trait, ils affirment que celui-ci s’adressait au collègue d’origine africaine, et non aux migrants. Cette interprétation ne résiste pas une seconde à l’audition de la séance. L’auteur confirme et clarifie immédiatement son propos tandis que la “victime” n’adhère au sens donné par ses collègues que lorsque ceux-ci l’ont convaincu de l’opportunité politique de la polémique. Que les partisans du pouvoir et plus encore les députés LR dont la lâcheté n’est, hélas, pas nouvelle, aient conforté cette manipulation, ce mensonge collectif et intéressé, est une insulte à l’Assemblée et à leur écharpe.

En effet, on pouvait croire que malgré le laisser-aller vestimentaire, comportemental et langagier de l’extrême-gauche, cette vulgarité affichée qui est une injure au Peuple qu’elle représente, il subsisterait néanmoins des vestiges de la dignité d’un statut prestigieux, un minimum de solidarité avec tous ceux qui partagent cet honneur, un reste de respect de la vérité, dès lorsqu’on la connaît. Non, il fallait au moment où le Rassemblement National élit son président, démontrer que ce parti n’était pas dédiabolisé, qu’il conservait son essence nauséabonde et sulfureuse. Pour le ramassis de la Nupes, triste survivance de 1793, il fallait se refaire une santé sur le dos d’un parti dont l’opposition était plus intelligente, fût-ce au prix d’une manipulation éhontée. Pour le marais macronien, c’était une occasion de rejeter les extrêmes. Pour LR, ce mouvement décérébré et sans épine dorsale, c’était un nouvel étalage de sa vacuité. Ces “députés” ont fait de l’Assemblée Nationale, un instrument de leurs tactiques politiciennes, ont préféré l’efficacité de la manoeuvre à la vérité. La majorité des médias a suivi en titrant toujours sur le “racisme”, en bons spécialistes de la désinformation et de la calomnie.

Il n’y a aucun racisme dans l’intervention de De Fournas, sauf à penser que toute opposition à l’immigration est raciste. Il y en a au contraire beaucoup chez ceux qui ont projeté sur autrui leur manière de penser, à savoir qu’un député français noir est un noir avant d’être député. C’est vrai que si de Fournas l’avait cru, il n’aurait sans doute pas évoqué l’Afrique, mais c’est précisément parce qu’il n’est pas raciste qu’il l’a fait. Il a le malheur de privilégier l’intérêt national, et c’est cela qui est devenu impossible sous la pression d’une idéologie dominante, minoritaire dans la population, mais majoritaire dans les médias et dans notre prétendue élite. 

Un Etat qui accorde la suprématie à une idéologie qui va jusqu’à criminaliser les opinions divergentes est plus proche d’un régime totalitaire que d’une démocratie libérale. L’antiracisme est parvenu à faire de la priorité nationale évidemment légitime un crime de la pensée, comme aurait dit Orwell, qui vise à interdire toute résistance au remplacement de population et à l’effacement de l’identité française. C’est à cette entreprise suicidaire que la majorité des députés s’est livrée, mi par idéologie, mi par calcul politicien.

Le pouvoir législatif écrasé par la personnalisation du pouvoir présidentiel, laminé par l’abus du 49-3 qui permet au président de passer outre son absence de majorité dans le pays, s’est aujourd’hui discrédité. Sans séparation des pouvoirs, la France n’est évidemment plus une démocratie digne de ce nom. La macronie l’a trahie et tuée !

Par Christian Vanneste le 5 novembre 2022

Le blog de Christian Vanneste

vendredi 4 novembre 2022

Incapable d'exécuter les OQTF, Darmanin trouve une parade : le concept de «métier en tension»



Communiqué d'Edwige Diaz, Député RN de Gironde du 2 novembre 2022

Dans un entretien au journal Le Monde, le Ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a fait part de sa volonté de créer un titre de séjour « métier en tension » visant à régulariser les clandestins qui travailleraient dans des métiers confrontés à une pénurie de main-d’œuvre.

A travers cette manœuvre politicienne très dangereuse, Gérald Darmanin tente de faire diversion depuis ses échecs flagrants en matière de lutte contre l’immigration clandestine, largement mis en évidence par les drames « Lola » et « Roanne ».

Cette proposition aura des conséquences tout à fait contreproductives car elle ouvrira totalement les vannes de l’immigration.

En effet, la liste des « métiers en tension » étant évolutive, il semble évident que les associations immigrationnistes militeront pour l’élargir ouvrant ainsi la voie à des régularisations massives.

De plus, cette décision ne constituera rien d’autre qu’une nouvelle filière d’immigration, car de très nombreux clandestins prétexteront vouloir travailler pour être régularisés. Enfin, elle continuera d’organiser le dumping social, en pesant à la baisse sur les salaires grâce à l’utilisation d’une main-d’œuvre moins coûteuse.

Face à cette annonce, il est utile de rappeler qu’en responsabilité,  le Rassemblement National ne fera jamais miroiter à un clandestin qu’il sera, un jour, régularisé, de manière à le dissuader de venir dans notre pays.

Plutôt que d’encourager le recours à l’immigration pour lutter contre les pénuries de main-d’œuvre, nous inciterons les chefs d’entreprise à revaloriser les salaires de leurs employés en les augmentant de 10%, dans la limite de 3 fois le SMIC, avec une exonération des cotisations patronales.

Puis, nous revaloriserons le travail manuel, en permettant l’accès à l’apprentissage dès 14 ans. Enfin, concernant la formation professionnelle, nous pallierons  l’inadéquation entre la demande des chefs d’entreprise et les formations dispensées par les organismes.

Il semble nécessaire de le rappeler : une personne entrée ou restée sur le territoire en violation de la loi est dans l’illégalité, elle doit donc être expulsée !

RN

« Qu’ils retournent en Afrique » : la grande manip ?



« Dehors », ont hurlé de concert NUPES et majorité présidentielle, cet après-midi, à l’Assemblée nationale.

Alors que le député LFI Carlos Bilongo interpellait le gouvernement sur le sort des bateaux de migrants, le député RN du Médoc Grégoire de Fournas s'est manifesté depuis son siège. « Qu’ils retournent en Afrique », dit-il avoir crié. « Qu'il retourne en Afrique » ou « retourne en Afrique », prétendent avoir entendu les députés NUPES. La saillie a fait se lever dans les rangs et contraint la présidente de l’Assemblée nationale à demander une suspension de séance.

Profitant de la pause, les députés NUPES ont enchaîné les tweets rageurs. « "Retourne en Afrique" lancé par un député nazillon du RN lorsque mon collègue a fait sa question au gouvernement. DEHORS le facho qui a osé dire cette horreur ! DEHORS ! Il n’a plus rien à faire à l’Assemblée », réagit David Guiraud. « En plein Hémicycle, alors qu'il est en train de poser une question au gouvernement, voilà comment est interrompu notre collègue. La haine raciste, crasse, débridée qui s'exprime au cœur de la République », tweete, de son côté, Danièle Obono. Sandrine Rousseau, Benjamin Lucas… alliance d'opportunité, même Gérald Darmanin condamne : « Racisme d’un député à l’Assemblée nationale : du FN au RN, le nom change, mais les références hideuses et les habitudes ignobles restent. Quelle honte. »


Mais qu'en est-il, en fait ? La présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, a déclaré : « Nous avons du personnel qui est en charge du compte rendu, qui a des enregistrements. Nous allons pouvoir établir la matérialité des faits. » Du côté du RN, on crie au coup monté. « Mon collègue a crié "Qu’ils retournent en Afrique" en parlant des bateaux de migrants et non de notre collègue de La France insoumise », s’agace un élu du groupe RN. En tout cas, le compte rendu officiel de l’Assemblée, qui note par écrit tous les propos officiels et hors micro, est formel, rapporte LCP dans un tweet supprimé depuis (le compte rendu n’est pas encore public à l’heure où nous écrivons ces lignes) : Fournas a dit « Qu’ils retournent en Afrique ». Une phrase politiquement forte, mais à aucun moment la question des origines et de la couleur de peau de son collègue ne se pose. « L'alliance de l'extrême malhonnêteté entre La France insoumise et le gouvernement est pitoyable et ne trompera personne »s’est ému Jordan Bardella« Grégoire de Fournas a évidemment parlé des migrants transportés en bateaux par les ONG qu’évoquait notre collègue dans sa question au gouvernement. La polémique créée par nos adversaires politiques est grossière et ne trompera pas les Français »a réagi pour sa part Marine Le Pen.

Le député Carlos Bilongo et ses collègues de la NUPES maintiennent en tout cas le caractère raciste et personnel de l’intervention du député Fournas : « On m’a insulté moi et tous les citoyens français qui ont cette couleur de peau. »

Grégoire de Fournas, le principal intéressé, a réagi sur BFM TV : « Je regrette la manipulation de LFI qui cherche des incidents de débat pour ne pas parler du fond [...]. J’assume totalement que les bateaux de migrants n’ont pas à venir dans les ports européens. » Quoi qu’il en soit, il sera difficile de prouver quoi que ce soit : « il » et « ils » se prononcent identiquement. Le dernier mot appartiendra à la présidente du palais Bourbon. Cela risque d’être une affaire de bonne foi. Dans tous les cas, demander à ce que les bateaux de clandestins reviennent à leur point de départ, c'est une opinion politique (que chacun a le droit de combattre). 

Le reste, c’est de la chienlit.

Par Marc Eynaud le 3 novembre 2022

Boulevard Voltaire

vendredi 16 septembre 2022

Lutte contre les incendes de forêt : pour promouvoir ses lubies européennes, Macron sacrifie nos noyens nationaux



Tribune d'Edwige Diaz, député RN de la Gironde du 9 septembre 2022

Longtemps silencieux, face aux incendies qui ont ravagé la France cet été, Emmanuel Macron n’a retrouvé la parole que pour vanter la prétendue « indispensable solidarité européenne » suite aux renforts de plusieurs pays européens.

Évidemment, compte tenu de la situation, ces renforts étaient les bienvenus, mais la grossière mise en scène qui les a entourés peinaient à masquer les réelles intentions du président la République : promouvoir ses lubies européistes pour faire oublier ses échecs.

Peu importe les contradictions, comme le fait d’en appeler à des pompiers étrangers non vaccinés, alors qu’il refuse la réintégration des 5 000 pompiers suspendus. L’objectif est de faire avancer son agenda européiste coûte que coûte.

Ce n’est pourtant pas le « manque de  solidarité européenne » qui explique que nous manquons d’avions bombardiers d’eau, de pièces détachées et de pilotes.

Ce n’est pas, non plus, le « manque de solidarité européenne » qui a conduit à ce que près de la moitié de nos canadairs ne soient pas opérationnels en plein été caniculaire pour cause de mauvais entretien.

Ce n’est également pas le « manque de solidarité européenne » qui fait que tous les canadairs intervenus en Gironde étaient stationnés à plus de 600 kilomètres des feux de forêt.

En réalité, nous payons la facture des choix politiques d’Emmanuel Macron et de ses prédécesseurs qui ont méticuleusement organisé la pénurie de moyens de lutte contre les incendies depuis plus de 15 ans au nom d’économies budgétaires.

Macron doit arrêter de se servir des malheurs que provoque sa politique pour nous vendre le mirage de la solidarité européenne. L’idée d’une flotte aérienne européenne commune ne ferait qu’accentuer nos difficultés. Elle ne s’ajouterait pas à notre flotte vieillissante. Elle ne ferait, à terme, que la remplacer, le tout en nous contraignant à la mutualiser avec d’autres pays européens et en perdant notre pouvoir de décision.

Qu’en serait-il si plusieurs incendies de grande ampleur se déclaraient  simultanément en Europe ? Nos forêts seraient-elles sacrifiées au profit d’autres forêts européennes face à des incendies jugés plus violents ? La mutualisation, c’est abandonner notre indépendance et notre capacité à défendre notre territoire face aux menaces climatiques.

Ce n’est pas de « plus d’Europe » dont nous avons besoin, mais d’un État qui assume enfin pleinement son rôle pour garantir l’indépendance, la sécurité et la santé des Français plutôt que de dilapider le fruit de nos impôts.

Investissons dans notre flotte aérienne de la sécurité civile plutôt que de financer d’obscurs cabinets de conseils comme McKinsey. Ayons une politique ambitieuse pour mieux gérer et protéger nos forêts au lieu de subventionner sans compter des pays candidats à l’adhésion à l’Union européenne comme l’Albanie ou la Turquie. Soutenons le recrutement de pompiers, de soignants, de forces de l’ordre plutôt que de nous ruiner avec l’immigration massive.

C’est ce qu’attendent les Français et c’est ce pour quoi nous nous battons depuis des années avec Marine Le Pen.

RN

mardi 19 juillet 2022

Feux en Gironde


🔥 #Incendies en Gironde: 

Manque de Canadairs, manque de pilotes, manque de pièces détachées, manque de moyens… Et 5000 pompiers interdits d’exercice car non-vaccinés…

Il y a évidemment des responsabilités politiques dans le drame que nous vivons !

Edwige Diaz, députée RN de Gironde le 19 juillet 2022

Twitter d'Edwige Diaz