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lundi 20 mai 2024

Ces guerres raciales que soutient la gauche perdue



Confirmation : la race obsède les antiracistes. 

Les voici, CGT en tête, en soutien aux Canaques qui, devenus démographiquement minoritaires (39%) en Nouvelle-Calédonie, refusent le métissage, la société multiculturelle, le droit de vote démocratique et ne cachent rien de leur violente détestation des blancs. Un même refus de vivre ensemble est revendiqué par ceux des musulmans qui, encouragés par l’extrême-gauche, approuvent le Hamas terroriste et judéophobe. Les Canaques comme les Palestiniens alignent toutes les caractéristiques qui devraient faire d’eux, aux yeux des promoteurs du nomadisme et de la créolisation, des peuples « nauséabonds » dans leur désir d’exclure l’altérité au nom de l’enracinement. 

Ces diabolisations sont en tout cas réservées à ceux qui, en France, osent seulement s’inquiéter des effets d’une immigration de remplacement. Mais il suffit de se dire « colonisés » pour être absout. Ce prétexte, avancé par les terroristes canaques, leur doit d’être glorifiés, par la gauche perdue, dans leur combat identitaire et leur refus de disparaître. La colonisation est avancée semblablement par le Hamas, alors même qu’Israël a quitté Gaza en 2005. 

Dans les deux cas, le rejet de l’homme blanc occidental est la condition qui autorise toutes les expressions anti-françaises, anti-israéliennes, xénophobes, antisémites. Les mouvements antiracistes ne trouvent évidemment rien à redire à la mise au rebut du blanc, en raison de sa peau.

Cependant, une seconde confirmation découle de la primauté de la race chez les antiracistes : la société ouverte à ses ennemis est porteuse de guerres civiles. Le paradis diversitaire, louangé par le progressisme macronien, est perméable aux conflits ethniques ou religieux. Ces guerres civiles ont déboulé à Mayotte et plus dramatiquement en Nouvelle-Calédonie, où cinq personnes ont déjà été tuées ces derniers jours, dont deux gendarmes. C’est également une guerre civile à bas bruit qui, attisée cette fois par l’islam guerrier et une délinquance armée qui lui est acquise, accélère ses répétitions en métropole, en profitant d’un Etat dépressif, aboulique. 

La perspective d’une « guerre civile qui vient », titre d’un essai (2016) de votre serviteur, se rapproche. Ce vendredi matin, la synagogue de Rouen a été la cible d’une tentative d’incendie par un Algérien sous OQTF qui a été tué par la police. Mardi, à Paris, c’est le mur des Justes (où est inscrit le nom de mon oncle, le capitaine Henri Rioufol, pour son aide à une famille juive durant la guerre) qui avait été profané. Le chaos peut-il encore être évité ? Dans l’immédiat, l’Etat se doit de réprimer les insurgés canaques s’il veut retrouver son crédit, à charge pour lui, ensuite, de ne pas humilier inutilement un peuple dans son désir de survivre. 

Mais l’issue de la séparation territoriale, option qui s’installe entre Israéliens et Palestiniens, ne doit pas être non plus écartée par principe. Je serai en Israël ces prochains jours, là où se joue actuellement la guerre contre l’Occident forcément coupable.

Le Blog d'Ivan Rioufol

mardi 9 avril 2024

A la vraie source de l’hyperviolence des « jeunes »



« Les réseaux sociaux, les réseaux sociaux, vous dis-je ». Le sociologue en chambre est pareil au médecin de Molière. Les diagnostics des Diafoirus contemporains sur l’hyperviolence des « jeunes » se réduisent à des couplets qui évitent la source des maux. Les dévots paresseux se contentent de réciter le « Faire nation », à mesure que celle-ci se délite. A entendre les commentaires dominants, l’inhumanité dont font preuve des adolescents enragés – à Viry-Châtillon, ils ont tué Shamseddine (15 ans) à coups de pied dans la tête et, à Montpellier, ils se sont acharnés sur Samara, 13 ans, placée un temps dans le coma – refléterait le visage de la société. Elle serait malade d’une décivilisation. 

L’internet en serait le symptôme mimétique. Cette grille de lecture simplette n’est pas seulement celle des diplômés en sciences sociales et en écoles de journalisme. Elle est partagée par le gouvernement, qui rêve depuis sept ans de mettre sous surveillance ces réseaux trop libres. Or il est faux d’associer la France entière à ces barbaries. La plupart du temps, ces haines sexistes et tribales sont produites dans les marges de la contre-société issue du Maghreb et de l’Afrique noire. Samara aurait été tabassée parce qu’elle s’habillait « à l’européenne » selon sa mère. Shamseddine aurait été victime d’un « crime d’honneur » sous fond possible d’un antagonisme entre arabes et africains subsahariens. Ces lynchages sont les fruits d’autres civilisations, d’autres cultures importées. L’islam a codifié dans le Coran l’inégalité homme-femme et la violence. « Il est plus féroce qu’un Arabe », fait dire Flaubert à un de ses personnages de Madame Bovary. Le racisme avait fait reconnaître à l’ancien président sénégalais Abdoulaye Wade : « Un Burkinabé souffre plus en Côte d’Ivoire qu’un Noir en Europe ». Mais cette réalité-là ne doit pas être dite.

La France ouverte à l’islam et au tiers-monde s’est islamisée et tiers-mondisée.  Du moins, pour une partie d’entre elle, encore minoritaire il est vrai. Mais l’aveuglement « progressiste » accélère le déclin. Les faiseurs d’opinion, qui indifférencient les civilisations présumées remplaçables, ne veulent admettre la séparation de deux France. Elles n’ont pas atteint en même temps la même exigence civilisationnelle. Les hyperviolences révèlent un choc de cultures. La France française n’est certes pas exemplaire en tout. Elle se laisse gagner par capillarité à la détestation d’elle-même. Mais c’est Mila, 20 ans, invitée ce lundi matin sur RMC, qui s’approche au plus près des causes de ces envies de tuer ou de violer qu’elle a elle-même subies pour avoir critiqué l’Islam et son prophète il y a quatre ans.  Abordant la France diversitaire, elle dit en substance : « Il y a une police des mœurs dans des lycées, encouragée par certains parents. La laïcité est morte. La charia s’impose avec facilité. La détestation de la France est tendance ». 

Les solutions à ce désastre passent donc par un arrêt de cette immigration de masse, par une sanction immédiate des jeunes barbares et des familles, par une mise au pas de l’islam politique qui encourage les punitions contre les « mécréants ». Plus que jamais, les Français musulmans qui acceptent la civilisation française devraient la défendre. Peu d’entre eux, pour l’instant, osent vaincre la peur.

Par Ivan Rioufol le 9 avril 2024

Le Blog d'Ivan Rioufol

mardi 19 décembre 2023

Baisse du niveau scolaire et migration de masse



C’est en Allemagne que cela se passe. En France, on ne sait pas.

La presse allemande s’émeut de la baisse du niveau scolaire mesurée tous les ans par Programme International pour le Suivi des Acquis des Élèves (plus connu sous l’acronyme PISA).

La chaîne de télévision ZDF, deuxième en terme d’audience, alerte : Les élèves allemands plus mauvais que jamais(1). Ailleurs on peut lire : La nouvelle étude Pisa accorde aux élèves en Allemagne un score misérable(2). Le Tagesschau titre : Nouvelle étude PISA Les élèves allemands obtiennent des résultats plus mauvais que jamais(3).

Ce graphique est repris par plusieurs organes de presse :

Die freie Welt titre même : PISA : Les problèmes dans les écoles allemandes sont la conséquence de l’immigration de masse(4). Et plus loin : « Mais ce n’est que la partie émergée de l’iceberg : aucun système scolaire au monde ne peut maintenir ses normes lorsque des centaines de milliers d’élèves d’autres cultures arrivent sans compétences linguistiques.[ … ] Les lois allemandes ne sont tout simplement pas appliquées dans de nombreuses familles, où la charia s’applique plus que les lois locales. »

Et en France ?

Cela fait des années que le niveau scolaire recule. Plus personne n’y prête attention. Et puis on se console comme on peut. Le ministère de l’Éducation nationale se dédouane en avançant que la France ne fait pas exception à la baisse généralisée des performances en culture mathématique dans l’OCDE(5).

La Bien Pensance nous interdit de penser que tout cela, c’est de la faute de l’immigration de masse, puisque celle-ci reste une « chance pour la France ».

Dans la réalité, l’école de la République qui a instruit les Français, sélectionné les meilleurs éléments, formé nos savants, est bien morte.

Déjà en 2020, nous dénoncions la part du rap dans la baisse du niveau scolaire(6).

Nos dirigeants se protègent de tout cela. Ils ne sont pas sélectionnés par des concours mais par le copinage. Notre ministre de l’Éducation nationale est l’archétype du rejeton issu de la haute bourgeoisie parisienne qui ne fréquente plus l’école publique(7).

Article de Georges Gourdin publié sur le site Nice Province info.

Eurolibertés


Sondage effrayant : 45% des Français musulmans soutiennent l'attaque jihadiste du 7 octobre

vendredi 8 décembre 2023

Jordan Bardella : «Défendons la laïcité contre ses ennemis réels, non pas les crèches de Noël mais les prédicateurs islamistes»



«Le couteau vaut peu contre l'esprit», clamait le chancelier de France Michel de L'Hospital en août 1560, tandis que le fléau du fanatisme s'apprêtait à faire basculer notre nation dans les guerres de religion. De Crépol à Arras, en passant par le XVIe arrondissement de Paris, alors que le sang versé de tant d'innocents rougit encore le sol de France, ces mots résonnent avec une acuité tristement moderne. Plus que n'importe quelle envolée lyrique sur le «vivre ensemble» ou charte affichée dans nos mairies, ils permettent de saisir la singularité de notre rapport à la laïcité, de comprendre que ce principe, loin de tout irénisme, a dès l'origine été pensé comme un moyen de dépasser la violence inhérente à notre histoire. 

Si la laïcité a permis au cours du dernier siècle l'enracinement de la République, elle s'est forgée à la faveur d'un substrat politique et culturel millénaire. Son histoire remonte en effet au Xe siècle avec les nombreux rois Capétiens excommuniés, se poursuit sous Philippe le Bel qui récuse l'infaillibilité pontificale pour forger les grands attributs de la souveraineté nationale, et gagne finalement en épaisseur avec le gallicanisme du XVe siècle, les guerres de religion, la Révolution française et l'Empire.

À mesure que le souverain s'affirme face aux tutelles extérieures et menaces de guerres civiles, une séparation stricte des domaines se met en place. D'un côté, le domaine des croyances (religieuses ou non) ; de l'autre l'espace public, celui de la délibération par le peuple souverain autour de l'intérêt général, à la lumière de la raison. Cette séparation, rappelons-le, n'est pas synonyme d'atteinte à la liberté de conscience de qui que ce soit. De même, qu'elle ne signifie nullement l'éradication de nos racines et de la mémoire religieuse, essentiellement chrétienne, d'une France qui conserve son surnom de «fille aînée de l'Église» malgré les soubresauts de l'histoire. 

En revanche, la laïcité, lorsqu'elle s'impose définitivement au tournant du XXe siècle, exige que l'espace public soit le plus possible protégé des velléités d'emprise du religieux et des revendications communautaristes de toutes sortes. Les manifestations du religieux y sont donc strictement limitées et un «pacte de discrétion» (Jean-Éric Schoettl) tacite prévaut entre l'État et les croyants. Cet appel à la retenue et à l'accent mis sur le commun a été l'une des conditions de la concorde nationale, permettant d'enterrer la hache de guerre entre l'Église et l'État. 

La laïcité a ainsi gagné le cœur des Français, aujourd'hui attachés dans leur immense majorité aux grandes lois qui en découlent (1905, 2004 et 2010). De la déstabilisation du Moyen-Orient au chaos sécuritaire et migratoire, en passant par le retour en force des particularismes et structures tribales engendré par la mondialisation, les convulsions que nous vivons montrent néanmoins que ce que beaucoup de nos compatriotes considéraient comme acquis demeure fragile. De puissantes idéologies ont déclaré la guerre à notre laïcité et, à travers elle, à l'idée éminemment politique que nous nous faisons de notre nation.

Plus conquérant que jamais, l'islamisme rejette tout d'abord le principe d'une intériorisation de la foi et cherche à s'imposer dans l'ensemble de l'espace social, à travers le voilement, l'appel au djihad et, bien souvent, la violence. Désireux d'éteindre toute lueur de savoir, de liberté et d'émancipation, il prend pour cible tout ce qui incarne le combat contre le fanatisme et le littéralisme avec le double espoir de nous terroriser et de nous soumettre. L'école, en particulier, fait désormais office de cible stratégique avec un succès que raconte cette donnée terrifiante issue d'un sondage Ifop publié ce vendredi : 38 % des musulmans scolarisés en France ne condamnent pas clairement l'auteur du meurtre de Dominique Bernard

Pour étendre ses ténèbres, le totalitarisme islamiste profite plus largement du ressentiment de Français musulmans à qui les islamistes font croire que la laïcité serait un outil de discrimination à leur encontre et l'universalisme un paravent de la domination occidentale sur le monde. Il bénéficie pour ce faire de l'appui précieux de nombreux idiots utiles, dans le paysage intellectuel, associatif et bien sûr politique avec la Nupes, en particulier La France insoumise. En passant de Charlie Hebdo à «Allah Akbar», cette dernière a tourné le dos à la République pour mieux embrasser le sans-frontiérisme et le clientélisme. Sur fond d'exaltation des différences, elle travaille à liquider la laïcité, réduite à la seule neutralité de l'État et à la «coexistence» de religions appelées, comme au Liban, à se regarder en chiens de faïence. 

À travers cette entreprise mortifère, l'extrême gauche se met dans la roue de toutes les organisations internationales et puissances étrangères qui, sous prétexte de défendre les droits de l'homme, en veulent à notre modèle. Les semaines qui ont suivi l'assassinat de Samuel Paty, de même que les réactions hostiles après la nécessaire interdiction de l'abaya dans nos écoles, ont permis de prendre la mesure de notre isolement.

Si certains ont fait du déni leur fonds de commerce, les Français ne sont pas dupes face aux menaces que ces idéologies et discours victimaires portent en germes. Selon une étude Ifop de juin 2023, 67 % d'entre eux estiment ainsi que «la laïcité est en danger». 

On ne peut malheureusement pas en dire autant de la majorité présidentielle et d'Emmanuel Macron dont le bras tremble systématiquement lorsqu'il s'agit d'agir. Que dire par exemple de la lâcheté du gouvernement face au séparatisme islamiste, de la mise sous tutelle par Pap Ndiaye du Conseil des sages de la laïcité ou encore de la proximité de l'Élysée avec des personnalités résolument communautaristes, à l'image de Yassine Belattar, cet encombrant compagnon de route récemment condamné pour menaces de mort ? 

Ces démissions à bas bruit n'ont rien de surprenant lorsqu'on se remémore ce qu'était originellement le macronisme. Au cours de sa première campagne présidentielle, Emmanuel Macron qualifiait en effet les laïques de «laïcistes», pourfendait la «laïcité revancharde» et déplorait que l'on fasse de la laïcité «une arme» contre «la religion musulmane». Qu'il se permette aujourd'hui de distribuer ça et là des brevets de républicanisme prête à sourire au regard de cette rhétorique très proche de celle des pires adversaires de la République.

S'il a depuis endossé de nombreux masques contradictoires, «en même temps» oblige, le président de la République n'est probablement jamais sorti de cette vision très anglo-saxonne. D'où sa condescendance à l'égard de tous les laïques sincères qui ont cru bon de lui tendre la main. D'où son incapacité à protéger nos institutions et son inconséquence permanente. La tenue d'une cérémonie religieuse au sein même du palais présidentiel, destinée sans doute à faire oublier l'absence d'Emmanuel Macron à la marche contre l'antisémitisme et sa difficulté à nommer la réalité de la nouvelle judéophobie, vient d'en apporter une nouvelle preuve.

Cet esprit de renoncement nous conduit à la catastrophe en ce qu'il crée les conditions d'un affrontement entre civilisation et barbarie sur notre sol. Les drames répétés et l'ensauvagement que nous vivons en apportent, quotidiennement, la confirmation. 

En cette journée de célébration de la laïcité, nous devons demander des comptes à ceux qui ont failli. Reconnaître que ce qu'ils ont fait à la laïcité procède du même mouvement que ce qu'ils ont fait à la France. Le temps est venu de défendre la laïcité contre ses ennemis réels, non pas les crèches de Noël mais les prédicateurs islamistes qui ne connaissent rien d'autre que la Loi de leurs prophètes. Pour les combattre, nous avons avec nous la force de nos lois, l'intransigeance de nos principes et la mémoire de notre histoire. 

Il ne faut pas se méprendre sur cette dernière mais reconnaître au contraire que la loi de 1905, aussi importante soit-elle, n'est qu'une étape dans les siècles qui ont fait de la laïcité un de nos principes cardinaux. Que la laïcité est tout autant inscrite dans les textes que dans les têtes en ce qu'elle synthétise le sens même de la République, à savoir la conviction que la raison et la citoyenneté doivent l'emporter face aux forces de fragmentation et aux obscurantismes. Que la laïcité, enfin, ne saurait être considérée au même titre que des options spirituelles particulières et qu'elle est une promesse d'ouverture sur l'universel faite à chaque individu, peu importe le poids des déterminismes et des identités claniques fantasmées.

C'est avec ce discours de vérité et ce courage qu'il nous faut renouer pour reprendre le flambeau de la laïcité que les gouvernements successifs ont laissé tomber à terre. Il en va de la préservation d'une certaine idée de la République française et de nos manières de vivre. Il en va de l'avenir de la paix civile.

Tribune libre de Jordan Bardella, Président du Rassemblement National du 8 décembre 2023

Le Figaro

mardi 24 octobre 2023

La drôle de guerre 2023



Septembre 1939-mai 1940. L’armée française s’installe sur la frontière nord-est et attend. Il y a bien des morts dans les escarmouches du front, mais rien qui paraisse insupportable à la nation. L’adversaire se renforce constamment, mais on pense que ça tiendra comme ça et on espère même une paix blanche ; sans vrais combats ; sans vainqueur ni vaincu. Puis, le 10 mai 1940, patatras !

Nous sommes un peu dans cette situation, sauf que nous ne savons pas encore quand sera notre 10 mai. Nous faisons la guerre contre l’islamisme sans la faire et nous attendons. L’État de droit, si souvent invoqué après l’ère des valeurs de la République, nous interdit, semble-t-il, toute mesure qui nous donnerait les armes pour lutter. La seule perspective que nous offre le Président, ce sont des générations de terroristes à supporter comme on supporte la tempête contre laquelle on ne peut rien. 

Bientôt, on pensera à transformer en bunkers les entrées des écoles, des salles de spectacles ou des mairies, comme on a fait sur la frontière alors. Faudra-t-il attendre encore quelques carnages pour que, petit à petit, il se décide à nommer l’ennemi, à fixer les buts de guerre, à commander enfin et à appeler les citoyens aux armes ?

Il existe une différence notable, cependant, avec la situation d’il y a 83 ans. La cinquième colonne dans nos lignes est nombreuse et nous l’alimentons sans cesse en laissant ouvertes les portes de la forteresse. Continuons comme ça et je pense, finalement, qu’il n’y aura même pas de 10 mai. 

Dans deux ou trois générations, les musulmans de la cinquième colonne seront majoritaires chez nous. 

La nouvelle France, ce sera eux.

Par le général (2S) Roland Dubois le 23 octobre 2023

Boulevard Voltaire

dimanche 10 septembre 2023

Cet été, c’est peut-être l’année des méduses, mais plus sûrement celle des burkinis !



Brigitte Bardot, il y a bien longtemps, nous enchantait avec sa mélopée de l’été : « sur la plage abandonnée, coquillages et crustacés… ». Mais ça, c’était il y a longtemps. Aujourd’hui le problème des plages ce sont les proliférations de burkinis.

On se rappelle que le courageux maire de Mandelieu-la-Napoule, Sébastien Leroy (LR), prenait depuis 2012, un arrêté anti-burkini, interdisant l’accès aux plages et à la baignade à des tenues « non respectueuses des règles d’hygiène et de sécurité »Cet arrêté a été appliqué sans difficulté aucune jusqu’à cette année. Mais c’était sans compter sur l’inénarrable Ligue des Droits de l’Homme, (LDH), qui a fait en 2023 un recours qui n’a pas prospéré en première instance devant le tribunal administratif. Mais en cassation, le Conseil d’État a retoqué la décision municipale et l’a suspendue. Selon nos juges du Palais Royal, cela « porte atteinte à la liberté d’aller et venir, la liberté de conscience, et la liberté personnelle. »

Cela n’a pas empêché, un autre édile non moins courageux, David Rachline, maire RN de Fréjus depuis 2014, de faire peu ou prou la même chose en interdisant lui aussi, le 2 août dernier, : « le port du burkini sur le domaine public maritime fréjusien… pour garantir la sécurité des baigneurs et ne pas compliquer les opérations de sauvetage en cas de début de noyade. »

Car 362 noyades ont été enregistrées du 1er juin au 12 juillet 2023 et « il est essentiel de faire de la prévention et d’instaurer des règles de bon sens »David Rachline qui avait pris le même arrêté en 2022, rappelle que « le port d’une tenue couvrante et ample n’est pas compatible avec les règles d’hygiène de base, dans le cadre d’une baignade dans l’espace public maritime. »

En réalité, vous l’avez compris, cette décision interdit la baignade en burkini, mais pas l’accès aux plages. En 2022, David Rachline, avait justement fustigé la décision d’Éric Piolle, maire EELV de Grenoble, d’autoriser les burkinis dans ses piscines municipales.

Il avait alors relevé : « je ne peux ni comprendre, ni partager de telles dérives qui vont à l’encontre de notre principe républicain fondamental de laïcité… j’y vois là une complaisance coupable avec l’islamisme radical, à des fins électoralistes et au mépris de la cohésion nationale. »

Rappelons, que dans les piscines municipales, les règlements qui interdisent le port de certains signes religieux ostentatoires avaient été validés par le Conseil d’État. Il faut lire les ouvrages remarquables de Marie-Thérèse Urvoy, islamologue réputée, arabisante, qui a enseigné à l’université Michel de Montaigne Bordeaux 3, et à l’institut catholique de Toulouse. Auteur seule où avec son mari Dominique Urvoy d’une vingtaine d’ouvrages sur le sujet, elle a publié en 2021 chez Artège, Islam et islamisme, frères ennemis ou frères siamois ?

Dans un entretien avec Eugénie Bastié, publié dans le Figaro du 17 décembre 2021, elle recadre le fait que : « contrairement au christianisme, l’islam porte dès l’origine une dimension politique, ce n’est pas seulement une religion, mais un code qui régit l’essentiel de l’existence »Et de redire le primordial que tout occidental devrait savoir : « le chrétien ne pourra pas tirer de préceptes politiques clairs des Évangiles. En revanche le musulman trouvera toujours de la politique dans ses textes sacrés : la discrimination entre musulmans et non-musulmans est inscrite dès la charte de Médine dictée par le prophète. La distinction entre musulmans et dhimmis est éminemment politique, ainsi évidemment que celle entre homme et femme, détaillées dans tous les traités de droit islamique. »

Tout est dit, il suffit de lire le Coran d’ailleurs pour s’en convaincre immédiatement. Dès lors, les actions qui promeuvent le voile, le hijab, le burkini s’inscrivent toutes dans le fait que « l’islamisme ne vise pas à séparer, mais à conquérir »comme l’énonce Marie-Thérèse Urvoy en titre de ce dialogue passionnant. Mais visiblement, nos hautes autorités politiques ou judiciaires, nos grandes consciences humanitaires et philosophiques se refusent à le voir, à le comprendre et à le dire.

C’est pourquoi, il faut soutenir la décision de la députée des Alpes Maritimes, Alexandra Martin (LR), qui a déclaré déposer une proposition de loi visant « à interdire le port du burkini sur toutes les plages du littoral français, ainsi que dans toutes les piscines publiques »Mais encore faut-il que cette proposition recueille une majorité, et qu’elle passe le barrage du Conseil constitutionnel.

Sinon, un jour, comme en Grande Bretagne par exemple, on permettra dans certaines zones, pour certains litiges, pour certaines personnes d’appliquer ni plus ni moins que les lois de la charia à la place du droit national. Jusqu’à la conquête ?

Par Michel Festivi le 9 septembre 2023

Eurolibertés

jeudi 31 août 2023

Abaya interdite : faudra-t-il sauver le soldat Attal ?



En une phrase, Gabriel Attal, successeur de Pap Ndiaye à l’Education nationale, est sorti du centrisme précautionneux pour avaliser la radicalité en politique. « J’ai décidé qu’on ne pourrait plus porter l’abaya à l’école », a-t-il déclaré dimanche sur TF1. L’abaya est ce vêtement féminin (similaire au qamis pour les hommes) qui est de plus en plus porté par les élèves des « cités populaires », en signe d’appartenance à l’islam démonstratif et prosélyte. De ce point de vue, cet uniforme militant, qui souligne un séparatisme, peut s’apparenter au port du voile islamique interdit à l’école par la loi de 2004 au nom de la laïcité. Bien que farouche défenseur des libertés d’expression, j’approuve néanmoins la position d’Attal. Elle vient contrer, en effet, l’expansion d’une idéologie théocratique, totalitaire, liberticide. Celle-ci instrumentalise la tolérance de la République pour mieux la subvertir. Il n’est pas interdit pour un Etat de poser des limites quand il s’agit de faire obstacle à une offensive de l’islam politique. 

Ce n’est pas à lui de définir ce qu’est la laïcité à la française. Cette laïcité oblige à la discrétion religieuse dans l’espace public et singulièrement dans le sanctuaire qu’est l ‘école de la République. L’abaya ou le qamis sont des panoplies qui, comme le voile, répondent à la stratégie des Frères musulmans, organisation sectaire, conquérante et suprémaciste. Elle-même cherche à occuper les institutions et les territoires par sa visibilité ostensible et son défi porté à la nation des droits de l’homme.

Il faut donc applaudir Attal, qui rompt avec un déni des réalités. Mais rien ne dit que le nouveau ministre saura aller au bout de sa position, qui reste pour l’instant au stade de la communication. L’ambiguïté d’Emmanuel Macron, qui ne veut analyser les problèmes que sous l’angle économique et social, n’aide pas à imposer une idée claire sur l’enjeu de civilisation que pose l’abaya. « Il faut s’atteler à reciviliser »,  a déclaré le chef de l’Etat dans un entretien-fleuve au Point. L’essayiste Malika Sorel lui a rappelé, hier dans le même hebdomadaire, qu’ « il ne s’agit point de « décivilisation » mais d’une autre civilisation ».  Les vêtements islamiques ne sont qu’une partie d’un phénomène de basculement identitaire, sous la pression d’une immigration musulmane de masse et d’un échec de l’intégration, notamment par l’école. Or cette perspective d’un remplacement culturel enchante le « progressisme » et son culte de la diversité. 

C’est Bruno Roger-Petit, devenu conseiller à l’Elysée, qui écrivait en 2014 : « Oui la France va changer car elle a déjà changé (…) Oui il y aura un jour, avant la fin de ce siècle, un président de la République dont le prénom sera Mohamed, ou Ahmed, ou Nouredine. C’est une perspective formidable ». L’extrême gauche, qui voit dans l’annonce d’Attal « un rejet obsessionnel des musulmans » (Clémentine Autain, LFI) s’apprête à hurler à l’islamophobie, en se liant toujours un peu plus à l’islam radical, sexiste et antisémite. Ce dernier, fort de tels zélés collaborateurs et de la faiblesse des belles âmes, ne laissera pas l’offensive anti-abaya sans riposte.  Faudra-t-il sauver le soldat Attal ?

Par Ivan Rioufol le 28 août 2023

Le Blog d'Ivan Rioufol


mardi 4 juillet 2023

Pour l’Oscar de l’hypocrisie d’État, the winner is… François Hollande



L’oracle François Hollande a parlé. Jadis, en 1798, Napoléon affirmait à ses soldats, lors de son équipée égyptienne : « Songez que, du haut de ces pyramides, quarante siècles d’Histoire vous contemplent. » L’ancien Président est, certes, plus modeste : il commente sur LCI, ce 2 juillet, l’actualité immédiate du haut d'un seul quinquennat. Soit toute la différence entre Gizeh (le plateau où se dressent les trois grandes pyramides d'Égypte) et un simple tabouret.

À l’en croire, les émeutes qui embrasent le pays ne relèvent en rien d’un « problème d’immigration », puisque sont à l'œuvre « des enfants de troisième, quatrième et cinquième génération ». Des « enfants » indubitablement efficaces, à en juger des ravages causés. Même s'ils bénéficient de papiers français, leurs origines nous ramènent malgré tout à ce même « problème d’immigration ».

La mémoire courte ?

Dans une autre vie, pas si lointaine, celle où il (p)résidait à l’Élysée, le mari de Julie Gayet était autrement plus prolixe sur la question : « Quand on lit Finkielkraut, Zemmour, Houellebecq, qu’est-ce que ça charrie ?, demandait-il, selon les auteurs Davet et Lhomme du livre Un Président ne devrait pas dire ça... (Stock). Toujours la même chose, la chrétienté, l’Histoire, l’identité face à un monde arabo-musulman qui vient… C’est ça qui fait que les gens basculent, ce n’est pas parce qu’ils ont perdu 3 % de pouvoir d’achat ou parce qu’ils sont chômeurs. Il y a des choses qui les taraudent, ils arrivent dans un train, ils voient des barbus, des gens qui lisent le Coran, des femmes voilées… » Sortant de la traditionnelle réserve qu’aurait pu lui imposer sa fonction d’alors, il persistait et signait, oubliant peut-être de se relire au passage. Florilège.

À propos du seuil de tolérance en matière migratoire ? « Je pense qu’il y a trop d’arrivées, d’immigration qui ne devrait pas être là. »

De notre équipe de football ? « Elle est en proie à une communautarisation, une segmentation, une ethnicisation. »

De l’intégration des jeunes immigrés ou enfants d’immigrés à l’école ? « C’est Sisyphe ! On les fait parler français, et puis arrive un autre groupe, et il faut tout recommencer. Ça ne s’arrête jamais […]. Donc, il faut à un moment que ça s’arrête. »

Du voile ? Un « asservissement ». De l’islam ? « Qu’il y ait un problème avec l’islam, c’est vrai. Nul n’en doute. »

Et quant à l’immigration en général, la sentence tombe, aussi glaciale que le couperet d’une guillotine : « On ne peut pas continuer à avoir des migrants qui arrivent sans contrôle, dans le contexte en plus des attentats. » Et le même de prédire, dès 2016 : « Comment peut-on éviter la partition ? Car c’est quand même ça qui est en train de se produire : la partition. » Pour un chauve précoce, voilà qui décoiffe.

Docteur François et Mister Hollande ? Il y a de ça. Dédoublement de personnalité du genre schizophrène ? Il n’est pas illicite de l’imaginer. Surtout quand le même préconise comme remèdes tous ceux ayant échoué des décennies durant : « C’est bien notre modèle social, notre modèle républicain qu’il faut de nouveau approfondir », dit-il.

Le modèle républicain comme mantra

Hormis le fait qu’à force d’approfondir notre modèle social, on finira un jour ou l’autre par trouver du pétrole, qu’est-ce, exactement, que ce fameux « modèle républicain », transformé en véritable mantra ? De manière plus ou moins officieuse, il repose sur l’assimilation et la méritocratie. Depuis longtemps, tout cela semble avoir été jeté aux orties par les gouvernements de droite comme de gauche s’étant succédé au pouvoir. Hier, le « modèle républicain », c’était : « Si vous venez ici, on fera de vous un Français. » Aujourd’hui, ce serait plutôt celui de McDonald’s : « Venez comme vous êtes ! » Et faites comme bon vous semble…

La gauche a consciencieusement saccagé tout ce qui fut autrefois à mettre à son crédit : l’ascenseur social et la fin de la reproduction consanguine des élites en place. Pour, désormais, reproduire les mêmes schémas. Un seul exemple ? Pap Ndiaye, ministre de l’Éducation nationale, qui entend fermer les écoles préparatoires, trop élitistes, mais qui - on n’est jamais trop prudent - inscrit ses propres enfants à l’École alsacienne, l’établissement le plus élitaire qui soit.

De tout cela, François Hollande ne dit évidemment rien. Logique : quel voleur se vanterait publiquement de ses propres larcins ?

Par Nicolas Gauthier le 3 juillet 2023

Boulevard Voltaire