Le comble de l'horreur est atteint, aujourd'hui, avec cette attaque barbare contre des enfants à Annecy.
Depuis 2012, nous nous sommes malheureusement habitués aux actes criminels les plus monstrueux et, à tort, on se dit, chaque fois, ça ne pourra pas être pire. Comment, un seul instant, accepter qu'un être humain attaque au couteau des enfants d'à peine 3 ans, des âmes innocentes en promenade dans un parc de la ville ?
Comment croire que cette expression de la bestialité, cette symbolique de la sauvagerie puisse être ?
Notre société se complaît dans une forme de violence que plus personne ne sait justifier. On agresse pour un regard, on tue pour magnifier son besoin d'accomplissement, la France est entrée de plain-pied dans ce côté obscur qui marque la fin des civilisations.
La vie ayant de moins en moins de valeur, mais en même temps, comme l'a dit Jean-Paul Sartre, « les valeurs sont le sens que l'on choisit de donner à sa vie », comment être surpris de tout ce qui nous arrive dans une France qui, au nom du progressisme, refuse de s'assumer, allant jusqu'à vouloir réécrire son Histoire.
Agresser des enfants, ce n'est pas dans notre culture, non. En France, les enfants sont choyés, ils sont aimés, protégés. En France il faut apprendre à s'adapter aux mœurs qui font la société.
L'auteur présumé de ces actes horribles serait d'origine syrienne, réfugié politique en Suède, il s'est installé il y a plusieurs mois en France grâce au système des frontières ouvertes à tout vent dont profitent les migrants : Schengen.
Nous sommes, une nouvelle fois, dans le cas d'une personne qui s'est invitée dans notre pays en exploitant les failles d'un système inadapté aux réalités actuelles.
En situation totalement légale, Abdalmasih H., 31 ans, n'était pas en irrégularité administrative au regard de la loi, mais la question qui reste posée à tous est celle de la porosité des frontières.
Combien de temps allons-nous encore attendre avant que les politiciens ne se décident à revoir de fond en comble les accords de Schengen ?
Combien d'enfants devons-nous encore sacrifier avant de nous décider sur une refonte des accords de Schengen ?
Le criminel d'Annecy ne se serait peut-être jamais retrouvé en France si notre pays avait la gestion de ses frontières, mais je devine déjà la réaction des bien-pensants : POPULISME !
C'est certainement populiste d'avoir cette réflexion et se poser la question qui en découle, mais il est temps de ranger notre irénisme et prendre conscience des risques liés à la libre circulation des personnes. Schengen a vécu, le courage est d'en prendre conscience et accepter d'en revoir totalement les articles, sinon, exigeons des politiciens un référendum et tranchons sur la pertinence pour notre pays d'appartenir à une communauté totalement inadaptée.
Je sais que dire ça, ne va pas plaire à des gens comme François Astorg, maire EELV d'Annecy qui, il y a moins d'un mois, dénonçait une manifestation dans sa ville pour défendre la francité, finalement interdite par les autorités.
Ces gens ont le don de se tromper de combat et fermer les yeux sur la réalité, prétextant chaque fois le fascisme et hurlant au complotisme pour décrédibiliser ceux qui ne pensent pas comme eux, mais l'Histoire récente leur a toujours donné tort, c'est ce qui fait la faiblesse de leur idéologie politique.
Une pensée pour les victimes de cet acte barbare qui a frappé Annecy et aux enfants touchés, je veux citer un grand monsieur, natif de la ville, Jean-Jacques Rousseau :
« Un des premiers soins des enfants est de découvrir le faible de ceux qui les gouvernent. »
Par Verlaine Djeni le 8 juin 2023