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jeudi 8 décembre 2022

Foot : ces « Français » qui ne supportent pas la France



Une liesse bon enfant : c’est ainsi que les médias décrivent, ce mercredi matin, les manifestations qui, en France, ont accompagné hier soir la victoire sur le fil du Maroc contre l’Espagne en quarts de finale de la Coupe du monde de foot au Qatar. En réalité, les réseaux sociaux et leurs images informent plus objectivement sur ce qui était à redouter : s’il y a eu des rassemblements simplement joyeux, ils se sont souvent transformés en mouvements d’agressions contre la France et ses forces de l’ordre, avec des  prises de possession visuelle du territoire par des flots de drapeaux marocains, mais également algériens ou tunisiens. Une fois de plus, les Champs Elysées ont ainsi été noyés sous les couleurs du Maghreb (voir blog du 28 novembre après la victoire contre la Belgique), avec cette fois des affrontements contre la police. 

Des scènes de violences ont été aussi filmées à Lille, Amiens, Nice, Bruxelles, etc. Si le Maroc, pour sa part, a connu une nuit légitiment euphorique, aucun débordement n’a été observé. Il n’y a plus que les autruches, qui gardent la tête dans le sable, qui se refusent à voir ce qu’elles ont sous les yeux : un communautarisme maghrébin exubérant et quérulent. Il prend le moindre prétexte pour rappeler, en France, son hostilité à l’égard de l’ancienne puissance coloniale qui a pourtant offert sa nationalité et ses solidarités à nombre de ces supporteurs. Il va de soi, dans ce contexte revanchard et conflictuel, qu’un match France-Maroc serait celui de tous les dangers pour la sécurité.

L’échec de l’intégration des populations extra-européennes est au cœur de ces scènes montrant des « Français » qui cherchent à humilier la France. Or cette donnée n’est toujours pas prise en compte par Emmanuel Macron, dont le projet de loi sur l’immigration, discuté hier à l’Assemblée, n’est qu’un « petit bricolage » (Olivier Marleix, LR, ce matin sur Europe 1). Le texte légalisera surtout des clandestins répondant à des « métiers en tension ». Il est désespérant d’entendre ces « élites » débiter les sempiternels chapelets sur leur « humanisme » porté en sautoir (Eric Dupont-Moretti est de ce point de vue le parangon du bien-pensisme sottement satisfait), sans faire l’effort d’une réflexion sur les fragilités de la nation. 

Ces belles âmes auraient tout intérêt à lire l’intervention remarquable de Pierre Brochand (ex-patron de la DGSE) publié mardi par Le FigaroVox. Pour lui, « de tous les défis qu’affronte notre pays, l’immigration est le seul qui menace la paix civile ». Il évoque même « une tiers-mondisation rampante de la société française ». Brochand rappelle surtout un fait, souvent décrit ici, qui est nié par les tenants de la « société ouverte » : « Les sociétés « multi » sont toutes vouées à se déchirer (…) Nous ne sommes pas plus « malins » que les Libanais ou les Yougoslaves pour faire « vivre ensemble » des gens qui ne le souhaitent pas. » Faudra-t-il la guerre civile pour voir les «  prêchi-prêcheurs » se réveiller enfin ?

Par Ivan Rioufol le 8 décembre 2022

Le Blog d'Ivan Rioufol

mercredi 7 décembre 2022

Maroc -Espagne : pour l’amour du Maroc ou par haine de la France ?

 

Ne soyons pas dupes. C’est moins l’amour du Maroc qui a été célébré hier que la haine de l’occident, de l’Europe et de la France. C’est dans un esprit de revanche, de conquête et d’impunité que ces actes ont été commis. Voici ce qui arrive quand ils gagnent un match de foot. Imaginez ce qui arrivera s’ils gagnent une élection.

Des hordes de Français de bouche ont déferlé, hier soir, dans les artères principales des grandes villes de France pour célébrer la victoire d’une équipe étrangère, le Maroc, en match de coupe du monde contre l’Espagne. L’exploit sportif est indéniable et mérite d’être souligné d’autant que les Français ont toujours eu un faible pour le « petit poucet » des compétitions sportives officielles. L’équipe de football du Maroc a réalisé un exploit sportif, alors quel est le problème avec sa célébration partout en Europe, me demandent les aveugles, les borgnes et les mutilés du bon sens ? Quand le Portugal gagne, par exemple, ne constate-t-on pas les mêmes scènes de liesse dans les rues françaises ?

Eh bien non. Quand le Portugal gagne, le comportement de ses supporters est le même à Lisbonne qu’à Paris ou Montluçon. Quand le Portugal, l’Italie ou l’Espagne gagnent, ses supporters ne déferlent pas par milliers dans les rues françaises en vociférant indignement des slogans anti-français. Hier, les seuls supporters Marocains festifs et dignes se trouvaient au Maroc, rudement encadrés par un pouvoir ne tolérant aucun débordement. Partout ailleurs, nous avons assisté à des débordements savamment camouflés par les grandes chaînes de télévision françaises, préférant occulter le réel pour propager l’illusion d’un « Vivre-Ensemble » enrichissant.

Ce que les Français ont pu constater dans la rue et par les témoignages diffusés sur les réseaux sociaux, ce sont des supporters maghrébins arrachant le drapeau français d’un bâtiment officiel à Amiens pour le remplacer par celui du Maroc, ce sont des centaines de publications de marocains appelant à la reconquête de l’Espagne par les Arabes, c’est un ancien candidat à la présidence française, Anasse Kazib, qui revendique fièrement son appartenance au Maroc, ce sont des milliers de supporters de foot qui hurlent soudainement dans les rues de Paris « Palestine, Palestine ! », ce sont des voitures brûlées, des objets volés, des rues en feu et des agressions en pagaille contre les forces de l’ordre.

Ne soyons pas dupes. C’est moins l’amour du Maroc qui a été célébré hier que la haine de l’occident, de l’Europe et de la France. C’est dans un esprit de revanche, de conquête et d’impunité que ces actes ont été commis.

Voici ce qui arrive quand ils gagnent un match de foot. Imaginez ce qui arrivera s’ils gagnent une élection.

Par Grégory Roose le 7 décembre 2022

Grégory Roose

mercredi 25 mai 2022

L’intolérable chantage migratoire algérien



Communiqué de Dominique Bilde, député européen RN du  25 mai 2022

Après avoir opposé une fin de non-recevoir à la France s’agissant du retour des migrants, ne voilà-t-il pas qu’Alger déployait, en mars, un chantage analogue à l’encontre de l’Espagne !

En cause : la décision du pays de se ranger du côté du plan d’autonomie du Sahara occidental présenté par le Maroc. Une solution déjà saluée, en 2020, par les États-Unis. Un revers de taille pour le Front Polisario et son allié algérien. 

Si les manœuvres d’Alger tombent mal, à l’heure où les franchissements illégaux de frontières battent à nouveau des records, elles ne sont guère surprenantes.

La tendance de pays pivots des routes migratoires vers l’Europe à faire valoir leur position géographique comme arme de négociation constitue un travers répandu. La Turquie d’Erdogan est, par exemple, coutumière de cette pratique. N’avait-elle pas, en 2016, arraché de l’Union européenne un accord sur les migrations, adossé à une enveloppe de six milliards d’euros ?

Dans le cas de l’Algérie, ce rebondissement couronne une mauvaise volonté tenace. Une lecture cursive des données de la Commission européenne démontre que le pays figure parmi les lanternes rouges du rapatriement de migrants, avec un taux de retour de 4,8 % en 2020. Selon un rapport du Sénat, l’Algérie s’arc-bouterait volontiers sur le protocole sanitaire ou son refus des vols groupés pour justifier sa frilosité. Quoi qu’il en soit, les éloignements forcés depuis la France sont en chute libre : de 1 652 en 2019 à 5 seulement en janvier et février 2022…

Bien consciente que la crainte d’une submersion migratoire constitue un enjeu géopolitique, Alger fait donc feu de tout bois. Si la stratégie est éculée, elle interpelle en tout cas sur la vulnérabilité d’une Europe et d’une France à la merci de tels procédés. 

Pourtant, de l’octroi de visas à la coopération dans un vaste éventail de secteurs, nous ne devrions pas manquer de leviers pour imposer à Alger, ainsi qu’à tant d’autres pays partenaires, un contrôle migratoire approprié. Et il faudrait, surtout, que l’Europe forteresse devienne enfin davantage qu’un slogan…