Affichage des articles dont le libellé est Christian Jacob. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Christian Jacob. Afficher tous les articles

mercredi 22 juin 2022

Macron prend la parole à 20H sur la crise issue des législatives



Emmanuel Macron sort du silence. Le chef de l’État s'exprime pour la première fois mercredi à 20H depuis le second tour des législatives qui a privé son camp de la majorité absolue et précipité le pays dans une crise politique.

"Le président de la République s'exprimera ce soir à 20H", a annoncé l’Élysée, au terme d'une journée où il a bouclé son tour de table des forces politiques pour tenter de trouver une porte de sortie. Le chef de l’État sera ensuite happé par une série d'engagements internationaux, dont le Conseil européen à partir de jeudi à Bruxelles, puis les sommets du G7 et de l'Otan.

Emmanuel Macron a reçu dans la matinée le secrétaire national d'Europe Écologie-Les Verts Julien Bayou, le député LFI Adrien Quatennens et son ancien Premier ministre Édouard Philippe, patron du parti Horizons. Mardi il avait reçu Christian Jacob (LR), Olivier Faure (PS), François Bayrou (MoDem) et Marine Le Pen (RN).


Édouard Philippe a appelé de nouveau mercredi à la création d'une "grande coalition" pour donner "une direction stable" au pays.

Convié mardi, le communiste Fabien Roussel a affirmé que M. Macron envisageait, parmi d'autres scénarios, la constitution d'un "gouvernement d'union nationale". Une piste que le chef de l’État a aussi évoquée devant Marine Le Pen qui a estimé mercredi que "la situation ne justifie pas" un gouvernement d'union nationale.

Mais pas devant Olivier Faure et Christian Jacob, ont-ils assuré. "Nous ne sommes candidats à aucun arrangement, à aucune combine", a insisté pour sa part Adrien Quatennens à la sortie de son entretien.

Chez Les Républicains, "nous ne serons jamais dans le blocage des institutions", répète le président du parti Christian Jacob, mais, forts de leur soixantaine de députés, ceux-ci ne veulent pas entrer "dans une logique de pacte de coalition".

Un gouvernement "avec le  Rassemblement National, avec les gens de l'extrême gauche qui disent que la police tue ? Sûrement pas !", insiste le LR Michel Barnier.

"Arc républicain" 

Selon le ministre des Relations avec le Parlement Olivier Véran, les pistes sont multiples: "un élargissement" de la majorité, "la poursuite du dépassement centre gauche/centre droit" ou "un système de majorité projet par projet, tantôt avec la gauche, tantôt avec la droite".

Il a aussi exclu que le RN et LFI puissent intégrer une quelconque majorité, car ils ne sont pas "dans l'arc républicain". M. Quatennens a rapporté que le chef de l’État lui avait au contraire assuré qu'il "considérait que la France insoumise était bien dans le champ républicain".


Tous les regards sont aussi braqués sur les 89 députés RN, qui n'étaient que huit en 2017, et ont assuré de leur "sérieux" à leur arrivée à l'Assemblée mercredi matin, jouant le contraste avec le "cirque" imputé à la Nupes ou le "melon" reproché à la majorité.

Le vote le 30 juin pour désigner le président de la commission des Finances, aux pouvoirs étendus, suscite une bataille entre ces élus RN et ceux de LFI, membres de la Nupes.

Le président LR du Sénat, Gérard Larcher, a estimé que le poste "devrait revenir" aux députés RN, car "le RN est le premier groupe d'opposition", suscitant l'indignation du patron du PS Olivier Faure.

Par Jérémy Marot, Gaëlle Geoffroy (AFP) le 22 juin 2022

Lire la suite sur  Sud Radio

lundi 20 juin 2022

Macron et la droite, la diagonale du flou



Le fluide de la victoire épousait jusqu’ici tous les contours du macronisme. Il s’est retiré et tout s’est éteint. Le président fraîchement réélu connaît le crépuscule de l’aube, l’hiver du pouvoir aux premiers jours d’été. La magie dissipée, subsiste la mécanique ingrate des combinaisons, la fébrilité des petits calculs: Jupiter condamné aux comptes d’apothicaires avec Thierry Solère. N’importe quel écolier, même privé de cours de mathématiques, aura compris qu’il faut additionner les voix de LR à celle d’Ensemble! pour obtenir une majorité absolue. L’arithmétique est enfantine, la politique, un peu moins.

Écartons pour commencer l’illusion de l’accord de coalition. Il aura pour seul effet de fracturer dans le même mouvement le groupe de députés de la majorité et celui des Républicains. Jeu à somme nulle.

Le débauchage individuel? C’est oublier que les députés qui ont échappé, par deux fois, à l’engloutissement macroniste sont particulièrement endurcis. Disons qu’ils sont plus désireux d’en découdre avec leurs adversaires que de les rejoindre.

Reste la règle du cas par cas. C’est celle-là même que les députés de droite, depuis 2017, ont pratiquée, des ordonnances travail à la loi sécurité globale . Cette stratégie n’est pas sans risque. Elle peut, à force de prudence et de pusillanimité, transformer un parti d’alternance en force d’appoint. D’autant que les textes présentés à l’Assemblée ne recouvrent pas tout. L’immigration, l’école, la sécurité ne dépendent pas que du Parlement. Avant même que se présente le premier projet de loi, la droite peut-elle soutenir un gouvernement qui a renoncé à réguler les flux migratoires, qui a menti sans scrupule après l’humiliant chaos du Stade de France et dont le ministre de l’Éducation nationale est un penseur décolonial? Cela fait cinq ans qu’au gré de ses intérêts électoraux l’Élysée promet de basculer «à droite». 

Aujourd’hui, Élisabeth Borne est à la tête d’un gouvernement à forte influence delano-hollandienne. Elle invoque le danger des «extrêmes» pour défendre le «dépassement» sans voir que cette confusion alimente ce qu’elle prétend combattre. 

Face à la diagonale du flou, la droite doit afficher trois exigences: la clarté, la clarté, la clarté.

Par Vincent Trémolet de Villers le 20 juin 2022

Le Figaro



Marine Le Pen "Nous incarnerons une opposition ferme", Marine Le Pen (RN), Hénin-Beaumont le 19 juin 2022

 

dimanche 19 juin 2022

L'essentiel à retenir du second tour



L'essentiel à retenir du second tour

Le 19 juin 2022

Le Progrès