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jeudi 17 octobre 2024

Budget : Bardella et Tanguy accentuent la pression sur Barnier



Pendant que la presse de gauche se passionne pour l’emploi du temps des assistants européens du RN (ont-ils travaillé pour le RN à Strasbourg ou pour le RN à Paris ? Angoissant débat), le parti à la flamme fait monter la pression sur le pouvoir et le budget 2025 de la France. La gauche votera la censure comme un seul homme. Dans une interview sur la chaîne LCP, le député LIOT Charles de Courson résume : « La question, c’est qu’est-ce que fait le Rassemblement national » ? Après d’intenses magouilles, la Macronie, les LR et la gauche ont privé le RN de sa domination à l’Assemblée, bravo ! Le souci, c'est qu'ils en ont fait l’arbitre des élégances. Illustration, ce 16 octobre au matin. 

Bardella, interrogé dans le cadre de l’ouverture du Salon de l’auto à Paris, explique : « Si Michel Barnier persiste dans la continuité de la politique de Macron, ce gouvernement tombera ». Menace réelle, bluff ? Le RN a la situation en main et le sait.

La preuve ? Pendant ce temps, à l’Assemblée nationale, le député RN Jean-Philippe Tanguy, membre de la commission des finances, fait face à une herse de micros et de caméras dans la traditionnelle salle des conférences de presse. Au menu, la présentation du « contre-budget » concocté par son groupe en opposition au budget de Barnier. Derrière chaque épaule de Tanguy, un député RN membre de la même commission sur fond de drapeau français. À sa gauche, l’efficace et discret Renaud Labaye, secrétaire général du groupe RN à l’Assemblée, le service de la communication du parti ou encore la députée porte-parole du parti Laure Lavalette.

Cinquante ans de déficits

« Pourquoi c’est un mauvais budget ?, entame le jeune député. Parce que le pouvoir s’était engagé à ne pas créer de nouveaux impôts et parce qu’il ne baisse pas vraiment les dépenses ». Il y voit « une trahison morale envers les Français » qui « met en péril la croissance et l’emploi, donc le désendettement ». Le parti dominé par Macron sur le terrain économique durant les campagnes présidentielles a perdu ses complexes. La solution du RN ? Imposer « un budget de rupture après cinquante ans de déficits », explique Jean-Philippe Tanguy, qui propose de tailler pas moins de 25 milliards d’euros dans les dépenses pour en rendre 15 milliards en pouvoir d’achat aux Français.

Parmi les économies à faire immédiatement et facilement, le RN propose de sacrifier… l’UE en divisant par deux la dotation de la France à la machine à détruire européiste, soit une économie annuelle de 5 milliards d’euros qui ne fera pleurer personne dans l’Hexagone. Le RN a, par ailleurs, déniché 4 milliards d’euros à tailler d'urgence dans les dépenses de l'État au chapitre Immigration, « sans toucher la loi ou la Constitution ». Un avant-goût des 16 milliards d’économies promis par le parti de Le Pen sur le dossier migratoire si le RN parvient au pouvoir. Parmi les coupes, la suppression de l’AME (1,2 milliard d’euros), remplacée par l’aide médicale d’urgence (AMU), ou la réduction des budgets dévolus aux étudiants étrangers.

Sueurs froides chez Barnier

Les régions auront aussi à se serrer la ceinture (1,3 milliard). Tanguy propose, enfin, des coupes sur le train de vie de l’appareil d’État (4 milliards d’euros) en rétablissant des jours de carence entre le public et le privé, sur les dépenses en faveur des énergies intermittentes (6 milliards) ou encore sur les confortables dotations de certaines agences d’État, comme la discrète France compétences : hop ! 2 milliards d’euros de dépenses en moins sur 10 milliards. La coupe a peu de chances de soulever les masses...

De quoi donner des sueurs froides au gouvernement Barnier, qui va devoir étudier ces propositions sous la menace de la censure, dans l'espoir d'un satisfecit du RN. Bardella s’est ainsi « réjoui que le gouvernement nous [le RN] ait entendus et qu’il ait reculé sur (l’augmentation du budget de) l’AME, car c’était assez indécent au regard des souffrances et urgences sociales de nos compatriotes ». Mais il faudra d’autres signaux forts pour que le RN accepte de laisser la vie sauve au gouvernement Barnier : « On ne votera pas le budget. On votera contre », insiste Bardella, au Salon de l'auto. Il veut « faire adopter un maximum de nos mesures qui prennent en compte l’urgence sociale et la difficulté de nos compatriotes à boucler le mois ». 

Le message est donc passé chez Barnier, comme chez Macron, clairement désigné : « Macron a très lourdement fauté en plongeant le pays dans une trajectoire budgétaire cataclysmique », attaque Bardella. Pour l'heure, les macronistes font profil bas et la presse de gauche tente de faire diversion sur les assistants du RN. Neutralisée à l'Assemblée, la gauche est aux abonnés absents.

Par Marc Baudriller le 16 octobre 2024

jeudi 11 mai 2023

Drapeau européen : si vous cessiez d’abîmer la France ?



L’Histoire retiendra peut-être son nom. C’est le député Renaissance Mathieu Lefèvre qui porte actuellement à l’Assemblée le projet d’Emmanuel Macron, projet fou, gonflé, particulièrement grave parce qu’il touche au symbole le plus sacré de la France : son drapeau. Comme le confirmait BV, Renaissance propose d’imposer systématiquement au fronton de nos mairies, à côté du drapeau tricolore, un autre drapeau, celui de l’institution européenne. Faire cohabiter les couleurs qui incarnent et rassemblent notre vieux pays depuis si longtemps avec celles d’une institution supranationale qui travaille patiemment à détruire les nations, même pour faire diversion, il fallait oser. Le projet se heurte à l’opposition véhémente de LFI et du RN, notamment par la voix de Jean-Philippe Tanguy.

Cela suffira-t-il ? Rejeté en commission des lois mercredi 3 mai, le texte était débattu, ces mardi 9 et mercredi 10 mai dans l'Hémicycle. Ce mardi 2 mai, la motion de rejet préalable déposée par le groupe La France insoumise a été rejetée par 161 voix contre 121. Il doit être encore débattu à l'Assemblée alors que nous publions cet article, ce 10 mai.

Interrogé par LCP, le député Mathieu Lefevre évoque « l’attachement à notre drapeau français et aussi à la construction européenne ». Un « en même temps » si connu en Macronie qu'il réveille la méfiance. Comme d’habitude, les Français partisans de l’Europe avancent pas à pas, Macron à leur tête. Quel symbole plus éclatant pour établir un nouvel ensemble supranational que celui du drapeau, incarnation des patries ? L’Europe, cette tour de Babel judiciaire sans âme, financière, juridique, impopulaire et rejetée par les Français lors du vote de 2005 en a besoin.

Une gifle aux Français

Mais voilà, les sabots macronistes sont si gros et si bruyants qu’ils ne masquent en rien le réel. Ce projet de drapeau européen est d’abord une gifle aux Français à qui on ne dévoile pas, par mépris, l’objectif supranational. Ces idiots seraient capables d’être contre. C’est aussi une gifle à ceux qui gardent un attachement à leur pays, à son identité, son peuple, son Histoire, sa géographie, ses sacrifices immenses, à ses lettres, à ses armes et – disons-le - à ses larmes.

Car on ne devrait toucher au drapeau français qu’en tremblant. Comment en est-on venu, en France, à rappeler aux dirigeants que des millions de Français ont donné leur vie sous ces plis et qu’un minimum de respect pour nos morts voudrait qu’au lendemain du 8 mai, ils soient respectés ? Quels Français réclament, en France, aujourd’hui, l’accrochage du drapeau européen au fronton des mairies ? Que représente ce drapeau étoilé, sinon les contraintes infinies et surréalistes d’une machine européenne qui dévore sans fin les libertés si chèrement acquises sous le drapeau français ?

En 2016, avant que Macron ne tente d’imposer le drapeau européen au fronton des mairies et l'impose sous l'Arc de Triomphe, le général de Villiers publiait discrètement, au seul usage des militaires, un court texte « Sur nos couleurs, celles qui se lèvent avec le jour et se baissent avec le soir qui tombe ». Il évoquait ce signe majeur pour tous les Français, jeunes, vieux, de métropole et des confins de la France. Ces couleurs, « elles rythment le quotidien de nos vies de soldats, là où nous sommes, expliquait-il. Jamais, j'en suis certain, ne vous est venu à l'esprit de considérer que ces marques de respect, apprises au lendemain de votre engagement, étaient exagérées, futiles ou dérisoires. »

L'honneur du porte-drapeau

Porté dans tous les régiments de France avec un cérémonial majestueux, le drapeau fut, en France, une inépuisable source d’héroïsme et il le reste. Oui, la mise en place forcée du drapeau européen, signe visible de l’allégeance non consentie de notre nation, fait mal. « Le drapeau est ce symbole de nos valeurs, poursuit le général de Villiers. Deux mots les résument : "Honneur et Patrie". Ils sont inscrits en lettre d'or dans les plis de chacun de nos emblèmes. » Ces plis et ces mots recouvrent les cercueils des militaires tombés au champ d’honneur, sur ordre des gouvernants, rappelons-le.

Les macronistes ont-ils un cœur qui vibre ? Une patrie ? Une idée de la France ? Si oui, qu’ils relisent, après la séance, ce conte d’Alphonse Daudet, Le Porte-drapeau« C’est qu’il en pleuvait du fer sur ce talus ! […] De temps en temps, le drapeau qui se dressait au-dessus des têtes, agité au vent par la mitraille, sombrait dans la fumée : alors une voix s’élevait grave et fière, dominant la fusillade, les râles, les jurons des blessés : "Au drapeau, mes enfants, au drapeau !…" Aussitôt un officier s’élançait, vague comme une ombre dans ce brouillard rouge, et l’héroïque enseigne, redevenue vivante, planait encore au-dessus de la bataille. Vingt-deux fois elle tomba !… Vingt-deux fois sa hampe encore tiède, échappée à une main mourante, fut saisie, redressée. Et lorsqu’au au soleil couché, ce qui restait du régiment — à peine une poignée d’hommes — battit lentement en retraite, le drapeau n’était plus qu’une guenille aux mains du sergent Hornus, le vingt-troisième porte-drapeau de la journée. »

On ne place pas de force ce drapeau riche d'Histoire et de sang à côté d’un autre sans l’assentiment exprès des Français.

Par Marc Baudriller le 10 mai 2023

Boulevard Voltaire

samedi 26 novembre 2022

Informations judiciaires autour du scandale Mc Kinsey: l'étau de la vérité se referme sue Emmanuel Macron



Communiqué de Presse de Jean-Philippe Tanguy, éputé RN de la Somme du 25 novembre 2022

La presse a confirmé que deux informations judiciaires avaient été ouvertes quant à la nature toujours plus trouble des liens entre Emmanuel Macron et le cabinet de conseil américain Mc Kinsey.

Mc Kinsey aurait ainsi pu réaliser des travaux non intégrés aux comptes de campagne d’Emmanuel Macron tout en ayant bénéficié d’accès à des contrats publics juteux.

Ces informations judiciaires font suite à l’enquête pour blanchiment de fraude fiscale ouverte après le rapport du Sénat ayant révélé que les contrats attribués aux cabinets de Conseil avaient doublé entre 2018 et 2021.

Rappelons que ces soupçons sont loin d’être les seuls qui pèsent sur Emmanuel Macron. Depuis plus de 5 ans, il a alerté avec les élus du Rassemblement National sur les contreparties dont auraient pu bénéficier Emmanuel Macron en échange de soutiens à des opérations contraires aux intérêts de la France (Alstom, Alcatel, Lafarge et Technip, aéroport de Toulouse) mais aussi le scandale Uber.

Emmanuel Macron n’a jamais donné d’explications satisfaisantes face à ces soupçons de conflits d’intérêts permanents, multipliant les mensonges et les provocations, assuré de la protection que lui assure la Constitution.

Le Rassemblement National continuera à combattre cette oligarchie politique et financière qui trahit les Français au profit d’intérêts étrangers.

RN

jeudi 30 juin 2022

Eric Coquerel (LFI), élu président de la Commission des finances de l'Assemblée

 

En Théorie le poste de Président de la fameuse Commission des Finances de l'Assemblée nationale devait revenir au premier groupe d'opposition. Et quel est ce groupe mathématiquement ? 

Et bien il s'agit du Rassemblement National qui est fort de 89 députés. Or, c'est le député de Seine-Saint-Denis , cadre des Insoumis de Mélenchon, ancien de la Ligue Communiste Révolutionnaire et de Lutte Ouvrière Eric Coquerel qui a décroché le ponpon contre le représentant du RN Jean-Philippe Tanguy. La majorité Ensemble n'a pas pris part au vote et donc logiquement les amis de LFI au sein de la coalition de gauche ont eu le dessus...

Alors, entendre les sirènes des pleureuses et pleureurs de LFI qui se désolaient hier d'un "accord entre LR,Ensemble et le RN" pour l'élection des deux vice-présidents Chenu et Laporte me font doucement rigoler. 

La démocratie c'est lorsque ça les arrangent !

Steph FG