Affichage des articles dont le libellé est Exxelia. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Exxelia. Afficher tous les articles

mercredi 11 janvier 2023

Vente de Exxelia aux américains, la souveraineté de notre industrie de défense n'est pas négociable !



Communiqué de Laurent Jacobelli, député RN de la Moselle, du 10 janvier 2023

Le député de la Moselle et référent du groupe Rassemblement National à la Commission Défense, Laurent Jacobelli, réagit à la finalisation du rachat de l’entreprise Exxelia par le groupe américain Heico sans que l’Etat ne s’y oppose.

« J’alertais déjà en octobre 2022 sur le rachat en cours de l’entreprise Exxelia. Passée sous pavillon britannique en 2014, la mise en vente d’Exxelia était une occasion inespérée de trouver un repreneur français. » explique le député.

L’entreprise Exxelia fournit une grande partie de nos systèmes militaires tels que le Rafale, nos sous-marins classe Barracuda ou bien entre les lanceurs spatiaux Ariane 5 et bientôt 6. Notre indépendance industrielle est une fois de plus menacée par la création d’une dépendance à Washington. Ces systèmes courent, entre-autre, le risque d’être soumis au droit américain.

« S’il est un domaine où notre souveraineté est non négociable, c’est bien notre défense nationale. Elle ne peut se faire sans une base industrielle et technologique de défense (BITD) indépendante. Toute atteinte à notre souveraineté à cet égard est inacceptable. » poursuit Laurent Jacobelli.

Le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, évoquait au cours d’une table ronde avec les industriels de défense fin 2022 la nécessité de mettre en place « un agenda de relocalisation ». Ces propos sont à mettre en lien avec la volonté du président de la République de mettre en place « une économie de guerre ».

« Comme souvent avec la Macronie, il y a un gouffre entre les belles promesses et les actions concrètes. Les paroles creuses n’ont pas sauvé Exxelia. Nous disposions pourtant des outils juridiques pour bloquer cette vente : cela a déjà été fait par le passé avec l’entreprise Photonis. À l’heure où tout le monde s’accorde sur la nécessité de préserver notre souveraineté en matière de défense, laisser les Américains piller un de nos fleurons industriels est une forfaiture. Le gouvernement doit rendre des comptes devant la représentation nationale. » conclut Laurent Jacobelli

RN

samedi 22 octobre 2022

Le jour où Dassault disparaîtra … et où Exxelia restera "français" : une fiction ?


Communiqué de
Lionel Mazurié, Délégué national au numérique de DLF du 20 octobre 2022

Le jour où Dassault disparaîtra, je pleurerai. Jeune ingénieur chez Dassault Systèmes, son émanation, nous allions aux "zazas" déjeuner … Il y avait des photos, l’histoire industrielle de notre pays. Il y avait le récit, celle d’un homme, Marcel Bloch et de ses hommes et femmes qui ont fait rêver des enfants avec leurs machines d’acier … n’en déplaise à la maire de Poitiers.

Surtout, ça serait le passé. Le repli. Il faudrait "décarboner", "démétaliser", dériveter même ? Le français d’aujourd’hui doit être un citoyen "vert", retenu, immobile, consommateur raisonné, arraisonné comme un bateau-ivre ? Américanisé, digitalisé … uberisé. Les vols en jet privé, en Falcon, c’est irresponsable, la défense c’est diabolique, l’industrie c’est moche. 

Tout ce qui est fumée … c’est le mal. Le vent c’est bien.

On dit qu’une entreprise ne vit que le temps de trois ou quatre générations humaines …

Le mariage forcé de Dassault avec les allemands, pour le projet Scaf, est calamiteux, politiquement avant tout. Comme Gaia-x l’est pour un cloud souverain européen !

Bref.

Mais parfois on tue une entreprise dès sa nécessité de la renommer avec un joli nom qui finit par un "a" ou avec un "n" nasal pour prendre un nom à consonnance anglo-saxonne afin de faire "international" … DCN devint Naval Group, France Telecom, Orange, GDF Suez, Engie , EDF découpée en Enedis, le GIAT devint Nexter … Avec le nom , le récit disparaît et l’absorption à venir passe mieux.

Et puis, il y a les sous-traitants car la financiarisation rend nécessaire de sécuriser une entreprise et de faire des économies d’échelles, de diminuer les risques par le recours à la délégation de service … de rentabiliser, de produire du dividende.

Exxelia, une société française, est actuellement menacée du rachat par les américains, Heico Corporation.

Alors, bien ou mal ?

Exxelia est déjà sous fonds britanniques. Elle est sans doute une brique de l’histoire électromécanique française qui subsiste. Elle est implantée à l’étranger aussi.

Cette société équipe nos Rafales et les Falcons de Dassault aviation, nos sous-marins et bâtiments de la marine, la fusée Ariane ...

Qu’un grand tycoon, magnat français, déjà internationalisé, hors-sol, rachète Exxellia n’y changerait pas grand-chose sans doute.

Comment protéger des filières d’exception et d’indépendance ? Quelle est notre stratégie nationale ou que n’est-elle pas plutôt ? Peut-être même qu’Exxellia est déjà dépendante de fournisseurs asiatiques pour ses matières premières : le monde est poupée … russe.

Pendant ce temps dans nos grandes écoles, comme Polytechnique, les lobbies agissent pour faire changer de cap nos jeunes élites qui dirigeront, ou pas, les grands établissements de l’état, dans le public ou dans le privé, les grandes entreprises … que ce soit l’énergie, l’automobile, l’aéronautique, le constat est le même, il faut muter, démonter, … Il y aura deux mondes : la sphère d’influence américaine, forte de ces entreprises leaders et décomplexées, la sphère "orientale" avec les équivalents avec une frontière bien loin de la France totalement astreinte au mondialisme atlantiste occidental.

Alors oui, nos financeurs Caisse des Dépôts – Bpifrance, des fonds français, pourraient-ils mettre les quelques millions nécessaires plutôt que de soupoudrer des startups qui ne rêvent que d’une seule chose, être rachetées par un GAFAM ? Ces deux organismes de l’état français pourraient-ils jouer leurs rôles souverains et patriotiques ? Le gros mot est lâché.

Photonis, fabricant d’équipement de vision nocturne, qui avait défrayé la chronique il y a trois ans, a échappé au rachat américain, par son entrée, en février 2021, dans un fond français nommé HLD, déjà investisseur dans MVG et Rafaut (renommé en Aresia), fournisseur du Rafale.

HLD a été fondée par un X-Mines, comme quoi, il existerait une rémanence et une résonnance particulière des grands corps de l’état … français …

Rêvons d’un tel sursaut inespéré pour Exxelia. Il nous reste quelques mois.

Debout La France

mardi 11 octobre 2022

Rachat de Exxelia par le groupe américain Heico la France brade son industrie de défense !

 

Communiqué de Laurent Jacobelli , député RN du 11 octobre 2022

Le député de la Moselle et référent Rassemblement National à la Commission Défense, Laurent Jacobelli, réagit au rachat de l’entreprise Exxelia par le groupe américain Heico : « Après la destruction de notre filière agricole, sidérurgique, énergie ou bien encore sanitaire, un nouveau fleuron technologique français est attaqué.

La mondialisation libérale défendue par nos gouvernements successifs a en effet déjà causé le pillage de la branche énergie d’Alstom, Arcelor, Alcatel, Pechiney ou bien encore Technip. Aujourd’hui, c’est un groupe américain qui tente d’acquérir un fournisseur majeur de nos armées : Exxelia. Laisser cette entreprise tomber aux mains de Heico, c’est risquer l’ingérence américaine dans la production de nos matériels militaires. Aucun pays attaché à son indépendance et à sa souveraineté ne saurait tolérer cela. »

Demain, ce sont donc des capitaux américains qui, à travers cette entreprise, équiperont nos systèmes militaires tels que le Rafale, les nouveaux SNA classe Barracuda… mais également les lanceurs spatiaux Ariane 5 et bientôt 6 !

« Non seulement cette vente pose de graves problèmes de souveraineté industrielle. Mais surtout, en passant sous pavillon américain, les systèmes militaires français intégrant les composants Exxelia risquent d’être soumis aux normes d’exportation américaines. Nous ne pouvons pas nous permettre de prendre ce risque. » ajoute Laurent Jacobelli.

Il conclut : « Il est incompréhensible que l’État n’ait pas saisit l’opportunité de la mise en vente d’Exxelia par son actionnaire britannique pour refaire passer sous giron français cette entreprise sensible. Le DGA se contente d’évoquer l’absence d’offre française à la hauteur. Ce ne sont pas les offres qui ne sont pas à la hauteur, c’est la prise de conscience du gouvernement sur cette affaire. Chercher activement un repreneur français est important mais pas suffisant : à l’instar de ce qui avait été fait pour Photonis, il faut impérativement bloquer cette vente. Il en va de notre indépendance en matière de défense. »

RN