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jeudi 16 mai 2024

Les élections européennes de juin 2024 pourraient réserver une surprise pour François Asselineau



François Asselineau est président et fondateur de l’UPR. Tête de liste pour les élections européennes qui se tiennent le 9 juin, nous le recevons pour faire un point complet en amont de cette échéance électorale. 

Dans cet entretien essentiel, nous abordons les origines de l’UPR ainsi que ses origines revendiquées gaulliennes. Par la suite nous évoquerons les difficultés de l’UPR à percer tant dans les sondages que dans les urnes puisque les chiffres demeurent très bas. Après avoir parlé des difficultés qu’il rencontre dans les médias pour expliquer la faiblesse des intentions de votes, François Asselineau fait un parallèle intéressant avec le parti britannique de Nigel Farage, eurodéputé qui a mené au Brexit : il lui aura fallu 30 ans pour percer. 

Nous évoquons par la suite les complexités, incomprises de nombreux français, à ce que les divers souverainistes forment alliance. Si d’aventure en juin 2024, il y avait des représentants de l’UPR élu cela pourrait fournir une plateforme pour des actions. Actions demandant la légitimité des urnes pour François Asselineau. 

L’UPR a 17 ans en 2024 et pour François Asselineau « les urnes pourraient réserver une surprise en juin 2024. » 

Le 14 mai 2024

Ecouter et voir l'entretien sur 

France Soir



mardi 11 octobre 2022

Loukachenko accuse l'Ukraine de planifier une attaque contre la Biélorussie et mobilise des troupes avec Moscou


Le 11 octobre 2022

Le président biélorusse Alexandre Loukachenko a accusé ce 10 octobre l'Ukraine de préparer une attaque contre son pays, ainsi que la Lithuanie et la Pologne d'en vouloir à son pays. Devant ces menaces, il a annoncé un déploiement de troupes commun avec la Russie.

« Hier, à travers des canaux non-officiels, on nous a prévenus d'une frappe en préparation depuis le territoire ukrainien sur la Biélorussie », a-t-il affirmé, selon l'agence de presse étatique Belta. Il a en outre affirmé que l'Ukraine voulait faire « un pont de Crimée numéro 2 », en référence à la destruction partielle du pont russe, qui selon Vladimir Poutine serait le fait des services secrets ukrainiens.

L'Ukraine sous contrôle de « ses patrons », accuse Loukachenko

« Dites au président de l'Ukraine et aux autres fous, s'ils sont encore là, que le pont de Crimée ne sera pour eux qu'une goutte d'eau dans l'océan, si seulement ils touchent un seul mètre de notre territoire de leurs sales mains », a mis en garde Alexandre Loukachenko, soulignant qu'ouvrir un front contre la Biélorussie était selon lui une folie d'un point de vue militaire mais que l'Ukraine poussée par « ses patrons », avait tout de même « enclenché le processus ».

Le chef d'État a par ailleurs fait savoir qu'il avait convenu avec le président russe Vladimir Poutine à l'issue du sommet informel de la CEI à Saint-Pétersbourg du déploiement d'un groupement militaire commun au niveau régional dans le cadre « de l’aggravation de la situation aux frontières occidentales de l'Union [russo-biélorusse] ».

« Si le niveau de menace s’élève au niveau actuel, comme c'est le cas aujourd’hui, on commence à mettre en œuvre le groupement de forces de l’État unifié. Je dois vous informer que la création de ce groupement a débuté. Je pense qu’elle est en cours depuis déjà deux jours », a expliqué Alexandre Loukachenko.

« Veuillez vous préparer à accueillir [les soldats russes] prochainement et à les loger là où c'est nécessaire, conformément à notre plan », a-t-il donné comme instruction au ministre de la Défense, précisant qu'il ne devrait pas y avoir un grand nombre de membres des forces armées de la Fédération de Russie, mais qu'il y aurait « plus de mille personnes ».

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vendredi 26 août 2022

Dire NON à la guerre !



La guerre entre la Russie et l’Ukraine fait rage depuis 6 mois, une guerre déclenchée par la Russie mais, pour beaucoup de fins observateurs, provoquée par l’Ukraine et ses soutiens américains. Ce furent six mois de bombardements, de propagande, de coups tordus, et de fournitures d’armement en flux tendu de tout l’Occident vers une Ukraine corrompue de plus en plus dictatoriale.

Alors qu’un ex-général français otanisé demande à la télévision l’engagement des troupes françaises en Ukraine, notre président nous demande « de la force d’âme » et « d’accepter de payer le prix de notre liberté et de nos valeurs », feignant de croire que la France serait directement menacée... Pendant ce temps, dans une énième tentative aussi extrême qu’absurde de diaboliser l’ennemi, on essaye de nous faire croire que la Russie bombarde la centrale nucléaire qu’elle contrôle elle-même en Ukraine.  Est-on en train de nous préparer à un engagement direct de notre armée contre la Russie ?

La Russie ne menace ni notre liberté ni nos valeurs. La Russie se fiche de savoir si les gens en France ou dans l’UE veulent tous changer de sexe ou faire de la Gay Pride le summum de la culture européenne, tant que l’on ne cherche pas à lui imposer ces mêmes valeurs. La Russie, déjà le plus grand pays du monde, n’a nul besoin de conquérir l’Europe. Ce qui intéresse la Russie avant tout est sa sécurité. Et, elle perçoit la construction d’une anti-Russie en Ukraine comme une menace existentielle pour elle. L’Ukraine n’aurait jamais été menacée par la Russie si, en 2014, elle n’avait pas fait ce coup d’État de Maidan, téléguidé par les États-Unis, contre le président élu pro-Russe alors en place. Sans Maidan, la Russie n’aurait pas annexé la Crimée. Le Donbass ne se serait pas soulevé. Et l’Ukraine n’y aurait pas envoyé son armée.

Les Accords de Minsk furent ensuite un compromis. Mais, la jeune Ukraine, gangrénée par les nationalistes et sans culture démocratique, est incapable d’accepter les compromis. Français et Allemands, parrains des Accords n’ont rien fait pour contraindre Kiev à les appliquer.  Et les États-Unis encore moins. Au contraire, ces Accords n’allaient pas dans le sens de ceux qui, à Washington, voyaient en Ukraine l’arme idéale pour affaiblir la Russie. Des hommes comme le sénateur américain Lindsey Graham se frottent les mains de constater que l’Ukraine est aujourd’hui prête à se battre contre la Russie « jusqu’au dernier homme »

L’Ukraine s’est fait manipuler depuis des années pour arriver à cette catastrophe. Comment le président Zelensky, qui s’est fait élire sur la promesse de mettre fin à la guerre dans le Donbass, a pu déclarer six mois après son élection que l’armée était prête à se battre pour la reconquête, en violation complète de l’esprit des Accords de Minsk ? Qui l’a fait changer d’avis ? N’a-t-il pas fait fermer trois chaînes d’opposition et démarrer les persécutions contre son principal opposant jugé pro-Russe quelques jours seulement après l’investiture d’un certain Joe Biden ? N’a-t-il pas publié une nouvelle doctrine stratégique pour reprendre la Crimée par la force dans le mois qui a suivi ? L’administration Biden n’a-t-elle pas passé son temps à faire des déclarations favorables à l’intégration de l’Ukraine dans l’OTAN ? Tout a été fait pour provoquer la Russie.

Depuis le 24 février, l’Union européenne et la France, complètement alignés sur les États-Unis, se sont lancés dans une politique suicidaire de sanctions et de soutien inconditionnel à l’Ukraine, sans aucun débat. La décision de fournir des armes au gouvernement de Zelensky a été immédiate, et sans cesse renforcée depuis. Certains comme le premier ministre britannique ont même convaincu le président Zelensky qu’il ne fallait pas négocier. L’Ukraine, galvanisée par les tonnes d’armement qu’on lui envoie, clame depuis qu’elle ne négociera plus avec la Russie tant qu’elle n’aura pas récupéré tous ses territoires, Crimée comprise. La Russie ne pourra jamais accepter cela. On se dirige donc vers une guerre qui, sauf miracle ou revirement américain, ne peut s’achever que par la destruction d’un des deux états. Et celui qui risque le plus est l’Ukraine. Notre ministre de l’Économie pensait mettre l’économie russe à genoux avec les sanctions. C’est la nôtre qui plonge. Il faut cesser d’alimenter cette guerre contre la Russie, car elle est sans issue. Jamais des sanctions n’ont fait changer la politique d’un État. Et, le peuple russe a démontré dans son histoire qu’il savait endurer la souffrance et les privations.

On a le droit d’être choqué par l’invasion russe et de la condamner. Mais nous n’avons pas à intervenir dans un conflit qui, dans le fond, ne nous concerne pas. Les intérêts vitaux de la France, ni même ceux de l’Europe, ne sont en jeu. Il s’agit d’un conflit entre pays voisins dont les populations sont mélangées et qui ont une très longue histoire commune. Nous n’avons aucun intérêt à nous engager dans une guerre froide ou chaude avec la Russie. Seul le complexe militaro-industriel américain y a un intérêt, et au-delà toute l’économie américaine. L’UE totalement vassalisée, qui risque la ruine avec ses sanctions autant que lors des deux premières guerres mondiales, compte encore sur les États-Unis pour s’en remettre. Quelle aubaine pour ces derniers que cette guerre qu’ils ont largement provoquée, et qui leur permet d’affaiblir la Russie tout en vassalisant l’Europe comme jamais, la faisant dépendre de leur gaz liquéfié et de leurs armes, le tout sans exposer la vie de leur GI's ! Il est temps que Français et Européens, et même les Ukrainiens, reprennent leurs destins en main.

Si notre président n’est pas capable de changer la direction du paquebot France pour les intérêts du peuple français, et ceux de l’Europe, il appartient au Parlement, à nos oppositions, de faire tout ce qu’ils peuvent pour nous sortir de ce piège suicidaire vers laquelle la dynamique suiviste actuelle nous emmène. Il y va de notre avenir à tous. Si la France montre l’exemple, d’autres suivront.

Députés, soyez à la hauteur de l’histoire et du mandat qui vous a été confié par le peuple français.

Par Jean Neige le 20 août 202

France Soir

samedi 25 juin 2022

Entre maladresses et prophéties, Joe Biden se repose sur ses notes



"Dire bonjour aux participants" avant de s'asseoir, puis "faire de brèves déclarations pendant deux minutes", et enfin, "poser une question à Liz" pour finir en "remerciant le public". Voilà ce que nous lisions sur le dos des notes de Joe Biden, le 23 juin dernier. S'il est de notoriété publique que les gouvernants de ce monde utilisent des fiches, comme les journalistes et les présentateurs, le contenu de celles-ci ne rend pas service au président américain, ni ne fait taire les soupçons de sénilité...

D'après la chaîne de télévision américaine Fox News, "un responsable de la Maison Blanche a déclaré qu'il s'agit d'un format standard utilisé par les politiciens et les responsables gouvernementaux lors d'événements publics." Certes, Donald Trump aussi avait droit à de petits conseils de ce genre. Il avait par exemple des réponses toutes faites telles que "Je vous ai entendus", ou encore "Je ne veux pas de quiproquo". Mais Joe Biden, il les enchaîne. En mars, on avait remarqué qu'il était écrit "Points de discussion pour les questions-réponses sur Poutine" au dos d'une de ses fiches dédiées à un commentaire sur le conflit. Et l'année dernière, on lui signalait discrètement au moyen d'un bout de papier qu'il "avait quelque chose sur le menton". Et s'il n'y avait que les notes...

Sur les réseaux sociaux, les vidéos du président américain sont légion, et ce n'est pas toujours pour lui rendre hommage : poignée de main dans le videconfusion des Ukrainiens avec les Iraniens, balbutiements incompréhensibles...

Si les images sont régulièrement sorties de leur contexte, elles n'en sont pas moins perturbantes. Et quand certains journalistes s'échinent à protéger son image à lui, en improvisant par exemple des "Let's go Brandon", nombreux sont leurs confrères à discréditer Joe Biden.

Pour couronner le tout, le 18 juin dernier, le président américain est tombé de son vélo alors qu'il était à l'arrêt. Certes, tout le monde n'est pas capable d'enfourcher un vélo à 79 ans, mais ses détracteurs s'en sont tout de même donnés à cœur joie. Heureusement que le ridicule ne tue pas.

Le problème dans tout cela, c'est qu'il est à la tête de la première puissance mondiale. C'est aussi lui qui enchaîne les déclarations et les prises de décisions internationales — en tout cas à l'image, que ce soit sur le conflit russo-ukrainien, sur l'économie des États-Unis ou sur la gestion de crise sanitaire.

Et c'est encore lui qui instaurait un "comité gouvernemental de la désinformation", quelques mois avant de jouer aux prophètes catastrophistes. Mardi 21 juin, lors d'une prise de parole à la Maison-Blanche, il assurait fermement que "l'administration a besoin de plus d'argent pour vacciner les enfants", et pour "préparer la prochaine pandémie". Des propos qui, s'ils peuvent paraître cavaliers, font écho à ceux de l'OMS ou de Bill Gates.

Difficile, donc, de savoir si le président américain joue la comédie... ou pas. Quoi qu'il en soit, ce que nous vivons depuis deux ans n'est pas sans rappeler ce qu'écrivait William Shakespeare : "Dès que nous naissons, nous pleurons d'être venus sur ce grand théâtre de fous".

Le 24 juin 2022

France Soir