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jeudi 30 mars 2023

Quand la haine hanti française embrase l'Afrique



Communiqué de Dominique Bilde, Député RN au Parlement européen du 28 mars 2023
Ils tombent tous comme des dominos : un par un, les pays du Sahel semblent gagnés par une étrange fièvre antifrançaise, avec, en toile de fond, des réseaux sociaux colportant les théories du complot les plus farfelues.
Dernier en date : le Niger, où la France a redéployé sa présence militaire dans la foulée de la fin de l’opération Barkhane. Encore nous précisait-on en juin qu’elle prendrait ses quartiers de préférence en dehors de la capitale, afin de garder « désamorcée » la « bombe » du sentiment antifrançais.[1] Rassurant !
Des précautions manifestement superflues, puisque le 18 février 2023, quatre centrales syndicales nigériennes exigeaient le démantèlement des bases militaires étrangères.[2] Récemment, on apprenait d’ailleurs que le pays aurait essuyé une « vague de désinformation », charriant dans son sillage son lot d’« infox » virales, avec la France comme cible de choix.
Passons sur les rivalités entre grandes puissances étrangères, dans une Afrique objet de toutes les convoitises. Le plus déconcertant est l’absence d’une riposte bien rodée, dans des pays où Paris n’a, après tout, lésiné ni sur l’aide au développement ni sur l’engagement humain - 58 de nos soldats sont tombés au Sahel contre le terrorisme islamiste.
Jusqu’à quand accepterons-nous de voir la France ainsi ravalée au rang de paria et réduite à déployer ses soldats en catimini au sein de populations hostiles ?
Sur ce point, la récente tournée africaine d’Emmanuel Macron, placée sous le signe de la repentance, n’augure rien de bon. Pas davantage que la réserve de certains diplomates, « qui pensent que ce n'est pas leur métier de faire le marketing de l'action de la France » ou celle d’une presse, incarnée notamment par RFI, qui estimerait « être dans son rôle en posant un regard perpétuellement critique », selon l’analyse très juste du reporter Patrick Robert.[3]
En clair : il est difficile de lutter contre le sentiment antifrançais quand on est pétri d’une obsessionnelle haine de soi. Cela va sans dire - mais c’est sans doute mieux en le disant !
[1] Niger : entre la France et le Mali, le pari risqué de Mohamed Bazoum, Jeune Afrique, 13 juin 2022.
[2] La France partie pour rester au Sahel, Le Monde Diplomatique, Mars 2023.
[3] Patrick Robert : «Par-delà le cas du Mali, pourquoi le sentiment anti-français augmente en Afrique», Le Figaro, 22 août 2022.

jeudi 16 mars 2023

Plaidoyer pour le maintien d'un service public de haute qualité



Communiqué d'Annika Bruna, député RN au Parlement européen, du 18 mars 2023

Contrairement à une idée reçue, ce sont les territoires urbains densément peuplés qui comptent le moins de bureaux de poste : en 2020, les Hauts-de-Seine n'en comptaient que 5 pour 100.000 habitants tandis que des départements ruraux comme la Creuse, la Lozère et les départements corses bénéficiaient du plus grand nombre de bureaux pour 100.000 habitants.

La fermeture des bureaux de poste ne saurait donc se résumer à un seul phénomène de désertification rurale. Les territoires densément peuplés sont également touchés par ces fermetures, même s’il est alors plus simple pour les usagers de trouver un autre bureau relativement proche.

Plus significatif est le remplacement des bureaux de poste proprement dits par des relais postaux chez des commerçants et des agences postales, accueillies par les communes.

Cette substitution permet à La Poste de maintenir, bon gré mal gré, près de 17 000 points de contact physiques en France, comme prévu par la loi n°2010-123 du 9 février 2010 relative à l'entreprise publique La Poste et aux activités postales.

Elle doit par ailleurs tenir compte des spécificités des départements et des collectivités d'outre-mer et permettre à au moins 90 % de la population de chaque département d'accéder aux services de La Poste à moins de 5 kilomètres de son domicile et à moins de 20 minutes en voiture.

Ainsi, entre 2015 et 2020, les relais postaux sont passés d'environ 2 000 à quelque 2 800 et les agences postales sont passées de 5 400 à 6 400. Soit 1 800 relais et agences supplémentaires qui ont compensé la fermeture d’environ 1 800 bureaux de poste sur la même période.

Ça a la couleur d’un bureau de poste, le goût d’un bureau de poste … mais ce n’est pas un bureau de poste.

Le problème qui se pose est que seuls les bureaux de poste assurent l’ensemble des services (courrier, colis et services financiers). Les relais postaux et les agences postales en assurent la majorité mais pas nécessairement la totalité :

- Les relais postaux n’assurent que les services postaux, à l’exclusion des services bancaires ;

- Les agences postales communales assurent également les services bancaires mais ils sont réduits au minimum avec des retraits et des versements d’espèces souvent plafonnés à 500 euros par semaine.

La problématique des fermetures de bureaux de poste n’est donc pas tant quantitative que qualitative. Les services rendus sont très réduits s’agissant des relais et un peu plus étendus s’agissant des agences postales communales.

Pour créer des relais postaux dans des commerces de proximité, le commerçant est conventionné et bénéficie en retour d’une indemnité mensuelle de 321 euros et d’une commission sur tous les produits postaux vendus. Il faut reconnaître que cet arrangement avec un commerçant procure un avantage aux usagers des services postaux : ils bénéficient des horaires d’ouverture bien plus larges de ces commerces.

Pour créer les agences postales communales, des conventions sont également signées entre les municipalités et La Poste. Cette dernière verse à la commune une indemnité mensuelle compensatrice, participe au financement des travaux d’aménagement dans la mairie et forme l’agent communal dédié aux services postaux et bancaires.

Cette substitution des relais et surtout des agences communales aux bureaux de poste fermés permet à La Poste de respecter formellement ses obligations en termes d’égalité d’accès à un service public essentiel et de maintenir une forme de lien social sur tout le territoire. Toutefois, le fait que les services rendus dans ces relais et agences ne soient pas complets « oblitère » quelque peu ces résultats.

Pour les communes, ça ne passe pas comme une lettre à La Poste.

Les communes ne s’y trompent pas et s’inquiètent des fermetures régulières de bureaux de poste pour deux raisons :

- D’une part, comme dit précédemment, en raison d’une réduction plus ou moins forte des services rendus dans les relais et agences postales communales ;

- D’autre part, parce qu’elles doivent supporter une part non négligeable des coûts de création et de fonctionnement des agences postales communales si elles souhaitent maintenir certains services.

Ajoutons que dans ces communes, certaines personnes âgées ou démunies ne disposent pas de cartes bancaires ou de chéquiers. Quand les bureaux de poste disparaissent, sans être remplacés par des agences postales communales, ces personnes fragiles ne peuvent plus se procurer de l’argent liquide, faute de guichet disponible.

En outre, il n’est pas rare que des colis ou des recommandés, lorsqu’ils n’ont pas pu être délivrés lors d’un premier passage, soient envoyés vers un bureau de poste ou un relais plus lointain, accessible uniquement en voiture, avec des horaires restreints et ce, encore une fois, au détriment des personnes les plus fragiles.

Les inquiétudes des élus locaux sont bien sûr partagées par les parlementaires nationaux mais aussi par les parlementaires européens qui sont pareillement attachés au maintien de La Poste dans tous nos territoires, avec le plus haut niveau d’exigence pour ce service.

Je me joins à leurs voix pour demander au Ministre délégué chargé de la Transition numérique et des Télécommunications de stopper les fermetures de bureaux de poste.

Bouger avec La Poste ?

On nous rétorquera que les moyens ne sont pas extensibles. Mais il faut mettre fin à une hypocrisie institutionnelle : les bureaux fermés le sont officiellement en raison d’une baisse de fréquentation.

En réalité, cette baisse est souvent imputable à une réduction de l’amplitude horaire de ces bureaux, en supprimant par exemple des heures d’ouverture tôt le matin, en fin d’après-midi ou encore le samedi, alors même que de nombreux usagers se rendaient précisément au bureau de poste à ces horaires.

Cette technique déloyale, délibérément utilisée par la direction pour justifier des fermetures, doit être abandonnée. Au contraire, le prolongement des heures d’ouverture pourrait redonner de la vigueur à de nombreux bureaux de poste.

De même, Il convient de réserver l’intégralité du Fonds postal national de péréquation territoriale, doté de 174 millions d’euros, au seul maintien des bureaux de poste ouverts plutôt que pour financer des agences ou des relais postaux censés les remplacer.

Ces deux conditions réunies, notre pays pourrait alors maintenir ce service public postal de haute qualité auquel les Français sont particulièrement attachés.


RN

jeudi 23 février 2023

L’Etat vide le bois de nos forêt au profit de la Chine !



Communiqué de Mathilde Androuët, député RN au Parlement européen, du 22 février 2023

Dans une enquête publiée ce mardi 21 février par l’ONG Disclose, on apprend que l’Office national des forêts (ONF) ferme les yeux sur un grand trafic illégal de vente de chêne français à destination de la Chine, premier acheteur étranger de bois en France.

À travers un détournement du système et un blanchiment du bois, ce sont plusieurs centaines de milliers de m3 de chêne français qui partent par containers en Chine alors même que l’exportation en dehors de l’Union européenne est censée être encadrée et réglementée.

Les causes sont multiples : opacité des ventes de l’ONF, soif d’argent de certains revendeurs français, pression de traders chinois ou encore inertie des douanes. Ironie du sort, c’est bien souvent le bois français, vendu à la Chine, qui revient ensuite sur notre territoire après y avoir été transformé, au grand détriment du bilan carbone ou économique de l’opération. Un scandale sans nom qui ne semble pas préoccuper outre mesure le gouvernement Macron.

Dans un contexte de pénurie nationale, l’exportation massive de bois français en Chine n’a jamais été aussi importante, et ce malgré le label « Transformation UE » mis en place par l’État il y a quelques années. Pour rappel, ce dispositif consiste à ce que les entreprises transforment ou s’assurent de leur transformation au sein de l’Union européenne les chênes achetés lors des ventes « chênes labellisés » organisées par l’ONF.

Les conséquences sont désastreuses à la fois pour la filière bois de notre pays (entreprises de transformation, scieries, artisans …) mais aussi pour les Français : le manque d’offre engendre également une hausse des prix et ne permet plus de répondre aux besoins de transformation écologique parmi lesquels les nouvelles méthodes de construction de l’habitat ou bien les solutions de chauffage individuel.

Alors que des pays comme la Chine ou la Russie appliquent un protectionnisme strict sur leur bois (interdiction de l’abattage des forêts naturelles chinoises en Chine, arrêt des exportations pour favoriser le marché intérieur en Russie...), la France organise le propre démantèlement de sa filière bois avec le concours d’une multitude d’acteurs publics.

Aujourd’hui, le cadre réglementaire français est bien trop permissif sur l’export du bois et en particulier du chêne, qu’il provienne des forêts publiques ou privées. L’État doit immédiatement créer un cadre visant à lutter contre la concurrence déloyale étrangère, spécifiquement chinoise, afin d’éviter le pillage de nos forêts et de permette à la filière bois de rester attractive au niveau national.

Face à la prédation étrangère, la France doit également faire pression auprès des instances bruxelloises pour que le bois européen demeure le plus possible en Europe compte tenu des enjeux environnementaux et socio-économiques des États-membres. Il en va de la survie de tout un secteur et de notre souveraineté.

RN

mercredi 15 février 2023

L’immigration n’est pas une solution pour l’Europe



En 2022, l’agence Frontex a comptabilisé 330.000 franchissements irréguliers des frontières extérieures de l’, un record depuis 2016 ! Face à cette augmentation de 64 % des entrées illégales par rapport 2021, non seulement la Commission européenne reste inactive, mais elle semblerait vouloir accentuer les flux vers l’Europe.

Rappelez-vous les propos de Josep Borrell, le chef de la diplomatie européenne, qui expliquait, en novembre dernier, que « l’hiver démographique de l’Europe est comblé par des apports du reste du monde ». Ses propos ont trouvé un écho dans plusieurs pays, puisque de nombreuses initiatives visant à faire venir légalement en Europe des travailleurs étrangers, autrement dit en légalisant l’immigration illégale, sont mises en place. Dans ce domaine, l’ s’apprête à battre tous les records avec son projet d’instaurer une loi immigration ultralibérale. Berlin voudrait assouplir les conditions d’entrée des étrangers sur son territoire. Il ne serait alors plus nécessaire de parler la langue ou de présenter un contrat de travail avant de s’installer dans le pays. Ainsi, près de 400.000 étrangers devraient arriver chaque année outre-Rhin d’ici 2035, soit plus de 5 millions de personnes. On en viendrait presque à regretter le million de migrants de Mme Merkel...

Le chancelier Olaf Scholz justifie cette décision par la baisse de la démographie et le manque de main-d’œuvre en , utilisant les mêmes prétextes que Bruxelles. En France, le ministre du Travail, Olivier Dussopt, se sert de la même excuse pour justifier la venue de travailleurs étrangers. Au fond, ces décisions de faire venir des centaines de milliers de migrants nous montrent la prééminence de l’économie sur le reste. Les êtres humains ne sont vus que comme des variables économiques qu’il convient d’ajuster un coup par-ci, un coup par-là. Pourtant, cette vision déconnectée se heurte régulièrement à la réalité : montée de l’islamisme, insécurité, chômage, assimilation impossible... Autant de facteurs primordiaux ignorés par nos élites qui ne pensent qu’à la rentabilité et à la viabilité d’un modèle économique essoufflé.

D’autres solutions existent pourtant, comme la relance des politiques familiales en Europe. La Pologne et la Hongrie ont pris ce sujet au sérieux, pourquoi pas la France ? On voit bien que dans le débat actuel sur la , ce sujet est complètement mis de côté par le gouvernement. La tendance, relayée allègrement par la gauche, est plutôt de culpabiliser, notamment au nom des dogmes écologistes, les Français faisant le choix d’avoir des enfants. Le monde à l’envers...

Au milieu de cette situation plutôt inquiétante, il reste des raisons d’espérer. Une prise de conscience générale sur le sujet de l’immigration et ses conséquences émerge en Europe. Lors du dernier Conseil européen, de nombreux chefs d’État ont fait part de leurs inquiétudes face à la submersion migratoire et demandé à ce que l’Union européenne agisse. Ils sont de plus en plus nombreux à demander, notamment, la construction de murs et de barrières aux frontières extérieures de l’Union européenne. Si la Commission européenne refuse toujours de financer ces murs, elle commence néanmoins à lâcher du lest face à ce début de bronca. Ursula von der Leyen a annoncé vouloir financer des « infrastructures mobiles et fixes ». Une expression floue pour contenter tout le monde, mais qui témoigne de l’évolution progressive des choses. Si l’ reprend une infime partie des constats que nous dressons depuis des années sur l’immigration, les peuples européens, eux, ont déjà pris conscience du danger que représente la submersion migratoire pour notre civilisation.

Les exemples du Royaume-Uni, du Danemark, de la Suède, de la Hongrie, de la Pologne, pour ne citer qu’eux, qui refusent de voir leur modèle de société et leur identité disparaître et rejettent l’immigration à outrance, devraient ouvrir les yeux de l’Europe de Bruxelles. Les dernières élections en  devraient aussi alerter les défenseurs de cette immigration de masse, puisque le Parti social-démocrate d’Olaf Scholz vient d’être mis en difficulté et devrait perdre la mairie de Berlin qu’il détenait depuis plus de vingt ans, notamment en raison de l’insécurité générée par l’immigration incontrôlée.

Face à cela, à nous de faire en sorte que nos solutions en la matière soient reprises. Il en va de l’avenir de l’Europe et de ses peuples, de notre civilisation et de nos cultures.

Part Jean-Paul GarraudDéputé RN au Parlement européen du 15 février 2023

Boulevard Voltaire