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mardi 25 avril 2023

Activisme transgenre à l’école: ne pas se taire, ne plus subir



En écrivant sur ce délicat sujet, je sais d’emblée les risques que j’encours : les accusations infondées de transphobie vont pleuvoir et les associations ad hoc, à grands renforts de financements publics, vont telles des Robin des Bois vouloir faire justice.

Est-ce une raison pour se taire ? Je ne le crois pas et je ne le veux pas. Féministe ou fémelliste, Secrétaire général de l’Enseignement catholique, Présidente de parti politique, tous nous subissons la censure, les pressions et intimidations à coups de mises en examen, de bannissement des réseaux sociaux et de hargne médiatique. Je pourrais faire le choix de réponses argumentées, précises et détaillées pour affirmer que le rôle de l’école est d’instruire et non d’ouvrir ses portes à des lobbys motivés par des fins militantes et idéologiques. Mais ce n’est pas mon propos. Il faut ici comprendre pourquoi personne ne réussit à refaire de l’école un sanctuaire au sein duquel tous les élèves peuvent apprendre à lire, écrire, compter, raisonner, malgré un budget 2023 de 59 milliards d’euros qui est le premier poste de dépense de l’État. 

La feuille de route de Pap Ndiaye déclinée ces derniers jours est claire : quotas de mixité sociale dans l’enseignement privé, attention particulière aux « élèves LGBT » accrue dès le mois de mai, redéfinition de la laïcité dont l’objet visera le racisme ou l’égalité homme-femme. Il s’appuie pour cela sur des minorités qui tirent leur puissance de la crainte qu’elles génèrent chez leurs potentiels opposants. 

Les lobbys trans, une stratégie de propagande envers la jeunesse

À la mode en ce moment, les lobbys transaffirmatifs se chargent eux-mêmes d’expliciter leur stratégie de propagande. L’association transactiviste IGLYO (fédération européenne d’associations transaffirmatives), en partenariat avec la fondation Thomson Reuters (spécialiste médias) et Dentons (cabinet d’avocats international) a publié en 2019 un rapport disant clairement que l’approche d’autodétermination diffusée dans les écoles par les programmes scolaires et par la venue des associations en est un point central.

Je salue l’excellent travail de SOS Education qui offre un décryptage très éclairant sur les méthodes, les arguments, les pratiques militantes grâce auxquels la pression est mise sur le système scolaire et le droit français. Tout cela se pare bien évidemment de la vertu, puisqu’y est réaffirmé que c’est pour le bien des jeunes. L’extrait ci-dessous offre un aperçu des mesures les plus emblématiques : « Cibler les jeunes politiciens, démédicaliser la campagne, utiliser des études de cas de personnes réelles, prendre de l’avance sur l’ordre du jour du gouvernement et sur l’histoire des médias, utiliser les droits de l’homme comme argument de campagne, lier votre campagne à une réforme plus populaire … »

Je pourrais développer les mises en garde d’ordre médical que nous adresse la Suède, premier pays au monde à avoir reconnu dès 1972 le droit des transgenres et qui désormais ne délivre plus de traitements hormonaux aux adolescents. Véritable électrochoc dans ce pays où les parents réticents étaient signalés aux services sociaux pour transphobie, les médecins voient aujourd’hui l’augmentation de risques de cancer, maladies cardiovasculaires et thromboses. Et les patients mutilés se découvrent cobayes sur lesquels ont été menées des expériences sans base scientifique et sans diagnostic fiable. Ils sont confortés par des médecins reconnaissant que des problèmes d’ordre psychique étaient en réalité la cause du mal-être chez des jeunes en quête d’identité. 

Dire le réel, un acte subversif

Je ne ferai rien de tout cela. Je me bats pour qu’on puisse affirmer librement et sans être inquiété que deux et deux font quatre et que la pluie mouille. Ce qui se joue est de cet ordre et la référence à Orwell est ici inévitable : « Le but de la propagande est de produire le découragement des esprits, de persuader chacun de son impuissance à rétablir la vérité autour de soi et de l’inutilité de toute tentative de s’opposer à la diffusion du mensonge. Le but de la propagande est d’obtenir des individus qu’ils renoncent à la contredire, qu’ils n’y songent même plus. » Argumenter en faveur de l’évidence biologique qu’un homme et une femme sont différents, ce serait accepter que les idéologues progressistes qui font profession de détruire les repères de la société ont déjà gagné. Ce serait reconnaître que nous avons l’obligation de voir le monde à travers les lunettes déformantes qu’ils portent. 

Ce serait admettre de la rationalité dans leurs propos dépourvus de fondements scientifiques. Ce serait affirmer que le réel n’existe pas. Voici donc pourquoi la peur de leurs représailles ne peut et ne doit nous guider. Voici pourquoi il est absolument nécessaire d’enseigner et transmettre des savoirs académiques avec des méthodes éprouvées qui permettent la structuration de la pensée et le développement du jugement critique. C’est en donnant aux élèves les outils pour comprendre le réel que nous les protégerons des idéologies dans « une époque de supercherie universelle où dire la vérité est un acte révolutionnaire. » 

Par Laurence TrochuPrésidente du Mouvement Conservateur et porte-parole de la campagne d’Eric Zemmour, le 20 avril 2023

Causeur

lundi 24 avril 2023

Touche pas à ma langue !



Communiqué d' Isabelle Nuel, Secrétaire Départementale de l’Isère de DLF du 24 avril 2023

Des intellectuels alertent sur la destruction de l’enseignement, sur celle de la langue. Bourdieu a souligné l’importance du patrimoine culturel dans le fonctionnement de nos sociétés. Aujourd’hui, la transmission de ce patrimoine subit un double assaut : celui d’un appauvrissement organisé de l’enseignement et celui de l’idéologie.

Jean-Claude Brighelli a dénoncé le naufrage de l’instruction[1]. « Cette décadence de l’école française, parfaitement parallèle à la décadence de la nation est un crime prémédité, commis en toute impunité et couronné de succès. […] le critère central est la reproduction des élites autoproclamées et non l’élévation globale de la population. Non seulement on ne veut pas que le peuple s’élève, mais on désire qu’il stagne ou régresse. On veut un peuple de consommateurs. »

Christophe Clave dénonce les fossoyeurs de l’esprit humain[2]. « Plus le langage est pauvre, moins la pensée existe ». Il décortique les mécanismes détruisant les outils nécessaires à la pensée. La langue est vitale à l’esprit pour conceptualiser, débattre. « Moins de mots et moins de verbes conjugués c’est moins de capacités à exprimer les émotions et moins de possibilité d’élaborer une pensée. […] Ceux qui expliquent à longueur de temps qu’il faut simplifier l’orthographe, purger la langue de ses « défauts », abolir les genres, les temps, les nuances, tout ce qui crée de la complexité sont les fossoyeurs de l’esprit humain. » Avec l’idéologie de minorités, la destruction de notre langue va plus loin.

Il est des initiatives auxquelles on doit souscrire, celle du député Roger Chudeau en fait partie. Sa proposition de loi porte interdiction de l’écriture « inclusive » dans les éditions, productions et publications scolaires et universitaires, dans les actes civils, administratifs et commerciaux. La circulaire de 2017 proscrivant l’écriture inclusive n’étant pas respectée, il est urgent de légiférer.

 

Le député rappelle la constitution : « l’organisation de l’enseignement public est un « devoir de l’État » qui se doit d’être dispensé en français. […]  Il dénonce des argutiesdues à une méconnaissance du français. « En fragmentant les mots, l’écriture inclusive est un obstacle à la lecture et à la compréhension d’un texte. C’est un obstacle sérieux à une communication fluide et à la maîtrise de la langue. »[3]

 

Le Politique doit porter un projet éducatif et sociétal afin de libérer l’homme, refuser « La société libérale (qui) a besoin de consommateurs semi illettrés, (…) abrutis de télévision, manipulés à chaque élection pour la plus grande gloire d’une caste en auto remplacement. »[4] Un citoyen éduqué est un rempart contre le totalitarisme.  « La plupart des gens, bien que victimes du totalitarisme, n’ont pas les ressources intérieures pour s’opposer au récit de l’autorité. […] l’individu soumis intellectuellement délègue son esprit critique à ladite autorité. »[5]

[1] La fabrique du crétin : vers l’apocalypse scolaire Jean-Paul Brighelli

[2]https://www.breizh-info.com/2022/02/19/180125/plus-le-langage-est-pauvre-moins-la-pensee-existe-christophe-clave-contre-les-fossoyeurs-de-lesprit-humain/ Christophe Clave

[3] https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/16/textes/l16b0777_proposition-loi Roger Chudeau

[4] La fabrique du crétin : vers l’apocalypse scolaire Jean-Paul Brighelli

[5] Discours de la servitude intellectuelle : De la soumission intellectuelle au déni de tyrannie Alexis Haupt

Debout La France

jeudi 20 avril 2023

«Cent jours d’apaisement»: c’est mal parti



« Les changements étaient nécessaires », a assuré Emmanuel Macron lundi soir à la télévision pour clore sa réforme des retraites. Le soir même il déambulait dans les rues de Paris après avoir dîné à La Rotonde avec son épouse, à sa table habituelle au fond de la salle.

Un dernier chant avant l’effondrement

Il ira même jusqu’à pousser la chansonnette avec un groupe de jeunes Pyrénéens – qualifiés depuis d’ « extrême droite » par la maréchaussée médiatique à cause de leur enracinement culturel – croisés rue de Rennes. La désinvolture est ce qui caractérise le macronisme, réduit au comportement erratique (le « en même temps ») d’un homme seul et déconnecté. Car il ne suffit pas de flâner le soir, sous la protection de gardes du corps, pour faire oublier le bunker qu’est le palais de l’Élysée abritant son reclus. « Ne rien lâcher, c’est ma devise », a fanfaronné le vainqueur des syndicats et des protestataires tout en annonçant « cent jours d’apaisement, d’unité et d’action au service de la France » : une jactance commune aux esprits embrumés, débitant des « rames de lieux communs farcis de destin, de nécessité, de droit des choses » (Chateaubriand, parlant de Fouché). Derrière la réforme des retraites, c’est l’effondrement du pays qui s’accélère sous la férule d’un président indifférent aux enjeux civilisationnels et méprisant le peuple.

Le volontarisme de Macron n’est qu’un leurre

Le volontarisme présidentiel est un leurre. Il relève de la théâtrocratie, cette autre caractéristique du macronisme en déroute. À quoi bon repousser l’âge de départ à la retraite à 64 ans tandis que rien n’a jamais été fait pour désendetter et moderniser l’État ? Vertigineux sont les désastres qui partout s’accumulent. Ils ne mobilisent pas pour autant le chef de l’État, incapable de poser un diagnostic sur les maux dont souffre la nation. Face au défi posé par l’immigration légale, Macron a seulement promis lundi de mieux « contrôler l’immigration illégale », ce qui est la moindre des choses. Bruno Le Maire a enfin découvert, à cette occasion, la nécessité de lutter contre les fraudes sociales entretenues notamment par les flux du Maghreb, ce qui lui a valu d’ailleurs d’être accusé sottement de « mobiliser des préjugés racistes » par Olivier Faure (PS). Quant à l’école sinistrée, Pap NDiaye va s’employer à lui appuyer un peu plus la tête sous l’eau. Non content de vouloir imposer à l’école privée sous contrat, coupable de fonctionner encore, des quotas de mixité sociale au lieu de corriger les abandons de l’école publique, le ministre de l’Éducation entend rendre les armes dans le combat pour la laïcité. Le Conseil des sages de la laïcité, créé en 2018 par Jean-Michel Blanquer pour résister aux offensives islamistes, vient en effet de voir sa mission s’élargir aux luttes contre le racisme, l’antisémitisme, la discrimination : des arguments permettant au séparatisme coranique de se présenter en victime d’une « laïcité de combat ». Macron ?  Le naufrageur de la France.

Par Ivan Rioufol le 20 avril 2023

Causeur

lundi 19 décembre 2022

Que reste-t-il de l’École qui vous a fait grandir ?



Que reste-t-il de l’École qui vous a fait grandir, qui vous a appris un métier, qui vous a donné les bases nécessaires à la réflexion ?

Presque rien. 

La France est à la dérive dans les classements internationaux.

L’École n’enseigne presque plus. Comment le pourrait-elle ?

Elle est aujourd’hui déchirée entre une idéologie woke qui la fait pourrir sur pied et un entrisme islamique qui sème la terreur.

En acceptant de devenir porte-parole du mouvement Protégeons nos enfants, il y a 4 mois, je ne me doutais pas à quel point le cancer du système scolaire était avancé.

Depuis que les 38 000 Parents Vigilants se mobilisent, leurs témoignages affluent de toute la France et donnent froid dans le dos.

Des violences inouïes s’installent dès les plus petites classes, partout en France, entretenues par un laxisme institutionnalisé…

8 jeunes sur 10 disent avoir subi des violences au sein de l’École, selon un récent sondage OpinionWay en Occitanie.

Et lorsque ça arrive, un jeune sur cinq n’ose pas en parler.

Des immigrationnistes s’invitent dans les classes, avec la complicité de trop nombreux enseignants militants et de leur hiérarchie. Les élèves voient passer Cédric Herrou, SOS Méditerranée… ou sont invités à visiter des camps d’immigrés clandestins…

Les élèves qui oseraient protester contre cette propagande sont punis !

L’académie de Nancy-Metz propose même sur son site une liste d’une cinquantaine de « livres jeunesse sur le thème de la migration », de la maternelle jusqu’au CM2.

L’endoctrinement bat son plein dans un collège du Neubourg : les élèves sont priés de réfléchir au lien entre rap et immigration avant de répondre à un questionnaire sur le parcours d’une famille de migrants… 

À Sedan, les élèves du lycée Pierre Bayle sont invités à participer au festival Migrant’Scène qui fait la promotion de l’immigration et de l’accueil des migrants. 

Dans le département du Var, une enseignante emmène en sortie scolaire ses élèves de 3e aider des migrants à Vintimille. 

Dans un autre collège à Juan-les-Pins, les élèves sont obligés d’assister au spectacle « Féministe pour Homme » et de payer 8 euros… 

À Bordeaux, des drag queens interviennent auprès des enfants pour leur parler de la vie sexuelle et affective…

Le pire c’est que dans leur folie, tous ces idéologues font mine de ne pas voir que l’égalité et la paix sociale sont en réalité menacées par les influences islamiques.

Les Parents Vigilants nous en rapportent de nombreux faits. 

  • Il est courant de voir à la cantine des tables interdites aux « infidèles » (ou aux « porcs », selon le type d’insultes).
  • Des petits musulmans refusent de tenir la main à des filles lors des sorties scolaires.
  • Des musulmanes s’abstiennent d’aller à la piscine ou au gymnase.
  • Les enseignants sont de plus en plus confrontés à des refus d’enlever le voile ou autre vêtement musulman.

Ce n’est pas qu’un effet de mode. Ce sont aussi des influences organisées de l’étranger.

Avant la rentrée, le Comité Interministériel de Prévention de la Délinquance et de la Radicalisation avait déjà alerté sur cet entrisme « fréro-salafiste », visant les plus jeunes pour déstabiliser la France. Les mois qui ont suivi l’ont confirmé.

En face, les enseignants ont peur de reprendre les élèves. La décapitation de Samuel Paty a marqué les esprits et le ministère n’a rien fait pour les rassurer.

Alors ils s’autocensurent. Selon un sondage récent de l’Ifop, plus de la moitié des enseignants ont été confrontés à des contestations d’enseignement pour motifs religieux. En éducation civique, en histoire, en science et vie de la Terre et même en éducation artistique et musicale !

La maison est en feu.

Et pour éteindre l’incendie, toutes les bonnes volontés sont les bienvenues.

Les Parents Vigilants sont de plus en plus nombreux à alerter et même à repousser les adversaires !

Par exemple, l’enseignante de philosophie dans le Nord n’a pas pu traîner ses élèves dans le camp d’immigrés clandestins. Grâce aux Parents Vigilants.

Alors les militants de gauche dans les établissements commencent à réfléchir. Les Français les ont laissés entrer dans l’École, sans rien dire ?

Ils sentent le vent tourner.

Grâce aux Parents Vigilants.

Accompagnez le mouvement !

Rejoignez les Parents Vigilants ! : Protegeons nos enfants (protegeons-nos-enfants.fr)

Le 18 décembre 2022

Ecole & Nation

jeudi 8 décembre 2022

Ecoliers escortés par la police : ce pays crack ! - Les colères de Collard - TV Libertés le 8 décembre 2022

 

Un nouveau rôle pour l’Éducation nationale



La longue interview sur Radio J du ministre de l’Education nationale mériterait d’être commentée dans son ensemble, tant il s’est montré droit dans ses bottes idéologiques, en réponse à des questions généralement d’une grande complaisance de Frédéric Haziza, qui semblait avoir décidé de lui servir la soupe.

Une seule phrase toutefois suffira pour mesurer les intentions de Pap Ndiaye, quant à sa conception de son rôle de ministre. La voici, à propos d’Eric Zemmour : 

« Il est clair que ce type de personnage dans la vie politique est un poison lent contre lequel il faut mettre les français en garde, et nous avons, nous, du côté de l’Éducation Nationale, notre rôle à jouer ».

Tout est dit, l’Éducation nationale a un nouveau rôle à jouer, il faut le savoir et le souligner. On savait déjà que ce ministre avait donné quatre axes à son action, dans l’ordre : lutte contre les inégalités, savoirs fondamentaux, bien-être de l’élève, question écologique. Dans un autre monde, dans une vie un peu rêvée, on pourrait imaginer que l’acquisition des savoirs fondamentaux soit l’unique et essentielle mission de l’Education nationale, sachant qu’elle a déjà bien du mal à la remplir. Mais non, ce n’est plus qu’une mission parmi d’autres, et même pas la plus importante.

Mais maintenant il faut envisager, apparemment, une cinquième mission : l’Éducation Nationale doit éduquer nos enfants à bien penser. Il faut leur enseigner où se situe le bon, le bien, le vrai. Il faut désigner les méchants et les mal pensants, leur expliquer qu’il y a des choses qui ne se disent pas, et même qui ne se pensent pas, et qu’il existe à droite une frontière au-delà de laquelle commence l’empire du mal.

Remarque : le ministre en question avait déjà dit au début de sa prise de fonction que son combat de toujours consistait et consisterait encore là à se battre contre le « Front National » qu’il appelle ainsi malgré le changement de nom. C’est dire si on ne l’a pas nommé au bon poste ! Il serait éventuellement bon de rappeler ses premiers propos pour démontrer l’obsession du monsieur à l’égard de ce que l’on appelle « l’extrême droite ».

Par Pierre Cretin le 7 décembre 2022

Causeur

mardi 22 novembre 2022

Yseult : La France promeut celle qui ne veut plus y vivre



Cracher sur la France ? Emmanuel Macron l’admet à la condition d’avoir la bonne couleur de peau. Il a annoncé samedi, profitant d’un déplacement à Djerba (Tunisie), que la marraine de l’édition du Sommet de la Francophonie, qui se tiendra à Villers-Cotterêts en 2024, sera la chanteuse Yseult, 28 ans. « Avec Yseult, nous allons continuer à promouvoir notre si belle langue ! » a déclaré le chef de l’Etat. La jeune femme, qui a des origines congolaises, a choisi de quitter la France l’année dernière pour s’installer en  Belgique. Dans un entretien au journal britannique The Guardian, elle avait expliqué : « En France je me sens blâmée parce que je suis moi-même ». Jugeant Bruxelles plus «  éclectique » que Paris, elle avait poursuivi : « Ses habitants accueillent la diversité et assument leur passé colonial ce qui est encore tellement tabou en France »

Comme l’expliquait Le Figaro en 2021, l’artiste « met aujourd’hui un point d’honneur à se faire la porte-parole des minorités. « Mon objectif est simplement d’être conscient de l’environnement hostile dans lequel vit notre génération, à la fois en tant que citoyen et en tant qu’artiste, et de partager mon récit à travers mon travail». « Le chemin est long en tant que femme noire, femme grosse, oubliée de la société et de la culture », avait-elle déclaré lors des Victoires de la musique, dont elle avait reçu le prix en 2013.

La victimisation des minorités, qui en appellent à leur couleur de peau pour réclamer des visibilités, introduit un racialisme jusque dans les choix du président de la République. La gauche olfactive se garde de qualifier cette dérive. Elle est pourtant plus que « nauséabonde » dans son obsession raciale. La nomination de Pap Ndiaye à la tête de l’Education nationale a ouvert la voie aux griefs portés à un prétendu «racisme systémique » dont la France « postcoloniale », blanche et judéo-chrétienne, se rendrait coupable en permanence. Déjà en 2009 la soeur du ministre, l’écrivain Marie NDiaye, avait annoncé quitter la France pour s’installer en Allemagne. 

« Je trouve cette France-là (ndlr : celle de Nicolas Sarkozymonstrueuse (…) Je trouve détestable cette atmosphère de flicage, de vulgarité ….Besson, Hortefeux, ces gens-là je les trouve monstrueux ». L’idéologie woke, qui veut sa revanche sur cinq siècles d’hégémonie occidentale, sert de socle à ces minorités plaintives et quérulentes. En ayant choisi de symboliser la francophonie par Yseult et ses critiques contre la France, Macron aggrave la fragilité du sentiment d’appartenance à la nation et promeut des obsessions sur les origines ethniques. 

A Besançon, c’est la statue de Victor Hugo, due au sculpteur sénégalais Ousmane Sow, qui a été rénovée en présentant le poète avec la peau noire. La veuve de l’artiste, Béatrice Soulé, a dû faire savoir que son mari n’avait jamais voulu rendre Hugo noir. Mais de l’éloge du métissage, constitutif de la nouvelle identité nationale, à la promotion du Noir comme homme universel, il n’y a qu’un pas qui commence a être franchi subrepticement ici et là. Avec le coup de pouce de Macron.

Par Ivan Rioufol le 21 novembre 2022

Le Blog d'Ivan Rioufol

mercredi 2 novembre 2022

La Réforme verte à l’école



Dans le monde d’avant, on amenait ses élèves dans les musées et on tentait de leur inculquer, bon an, mal an, un humanisme fondé sur le savoir, l’expérience et l’esthétique de leurs aînés. Désormais, on cultive l’éco-geste, on végétalise espaces et esprits. Les sorties scolaires se font à la déchetterie ou en forêt : on y recycle ou ramasse les détritus, on découvre la biodiversité, on fustige l’irresponsabilité de ses parents. En 2021, M. Blanquer a opéré le virage du développement durable en dotant les établissements scolaires d’une nouvelle instance représentative : celle des éco-délégués.

Alors qu’est-ce qu’un éco-délégué ? C’est un « acteur de la question écologique au sein de l’école » et un « ambassadeur » de la planète, ni plus ni moins. L’éco-délégué s’engage à « porter des projets », ânonne quelques slogans inspirés (éteindre la lumière, c’est éclairer l’avenir ; maman, je sèche comme la planète ; aux arbres, citoyens !), jure qu’il a trié, trie et triera ses déchets. Et puis il veille à apprendre à ses camarades et surtout à ses professeurs les bons gestes: l’économie de papier, le covoiturage, la réduction du gaspillage alimentaire.

Le problème étant que ce que l’on pourrait saluer comme le retour d’une sagesse ancestrale, la « juste mesure » aristotélicienne dominée par le souci d’équilibre, d’harmonie et de maîtrise, la vertu cardinale de la tempérance, prend la forme d’une religion régressive et sottement dogmatique, voire d’un endoctrinement dont on ferait bien de mesurer les effets.

À l’éco-école, nous communions dans une même foi et notre divinité est la Terre. Ce culte a ses rites : le mea culpa des adultes, le prêchi-prêcha des enfants, les grand-messes (élection des éco-délégués, semaine pour le climat, rendez-vous régional et annuel des éco-engagés). Il a ses dogmes (le papier, c’est le péché), ses Pap et papesse (votre ministre fait de la « question écologique » une priorité; votre cheffe d’établissement vous désigne à la vindicte publique parce que vous faites trop de photocopies). Ce culte nous délivre du mal en ce qu’il nous débarrasse de la complexité du monde, d’une histoire et d’une culture infréquentables, des religions du livre et, en définitive, du livre même.

Mais à quoi mène la Réforme verte dans les écoles? Elle assigne les enfants à l’ignorance et elle les voue à l’angoisse. À l’ignorance parce qu’au lieu de transmettre le savoir, de forger l’esprit critique, de confronter progressivement l’élève à l’ambiguïté de la nature et des choses humaines, elle annihile la pensée par son formalisme et son manichéisme (le monde en noir et vert). Pendant ce temps, dans les quelques établissements qui élèvent encore les enfants à l’abri du tumulte du monde (l’École alsacienne, peut-être ?), on écrit à l’encre sépia sur du papier Clairefontaine, on apprend la vie dans les livres et on renvoie aux calendes grecques les humanités numériques. Cette Réforme verte voue nos enfants à l’angoisse parce qu’elle les emprisonne dans sa novlangue et ses pathologies: éco-gestes ou pas, on est un écophage, complice de l’écocide, victime d’éco-anxiété et on consulte un écopsychologue.

Alors peut-être faudrait-il remettre un peu d’ordre dans tout ça. Pour ceux qui veulent renouer avec la nature et les vertus qu’on y développe, il y a les mouvements de jeunesse : « Le scout voit dans la nature l’œuvre de Dieu, il aime les plantes et les animaux ». Si l’on est vraiment hermétique au bénévolat, on peut se tourner vers le fils d’Anne Hidalgo, Arthur Germain, qui organise des stages de survie de deux jours en milieu naturel et les facture 200 euros (sobriété oblige).

Mais c’est en renouant avec la culture humaniste et la formation du jugement que l’école assumera la mission qui est la sienne. On le sait depuis Érasme : « On ne naît pas homme, on le devient ».

Par Brune Saint-Laurent le 1er novembre 2022

Causeur

vendredi 7 octobre 2022

Éric Zemmour: «Wokisme et islamisme, l’école prise en tenaille»


Par Eric Zemmour, Président de Reconquête ! le 6 octobre 2022

Je vais vous faire une confidence: lorsque le 11 septembre dernier, j’ai décidé de créer un réseau des «Parents vigilants» dans toute la France, je n’imaginais pas que l’actualité nous donnerait raison si vite, si fort. J’avais pourtant été marqué pendant ces mois de campagne présidentielle par l’inquiétude des parents pour l’école de leurs enfants. Ici un couple m’expliquait qu’ils rêvaient de déménager pour éviter à leur enfant d’intégrer une école où les «Gaulois» étaient désormais minoritaires. Là, un grand-père effondré me dépeignait la façon dont l’histoire de notre pays était enseignée à son petit-fils, qui ne connaissait pas Napoléon, alors qu’il était en seconde. Une mère célibataire était désemparée face à son fils de 7 ans qui lui demandait s’il pouvait devenir une petite fille après le passage d’une association dans sa classe. Tous me livraient la chronique d’une institution à la dérive.

Tous ces récits ont été corroborés par les témoignages recueillis sur le site internet créé dans le cadre de notre campagne. Parallèlement se répandaient sur les réseaux sociaux les images de violences - contre les élèves ou les professeurs - sans compter les provocations islamiques: la semaine dernière, je découvrais une vidéo de jeunes Maghrébins, hilares, revêtus du qamis pour leur photo de classe au lycée. Fin août, une note du comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation (CIPDR - dont il faut saluer le travail minutieux) avait déjà alerté sur une offensive islamique en milieu scolaire. De fait, les vidéos incitant au port du voile en classe, ou encore invitant à faire la prière dans l’enceinte du lycée, se sont multipliées ces dernières semaines.

Pendant ce temps, notre ministre de l’Éducation, inclusive davantage que nationale, a de toutes autres préoccupations. Pap Ndiaye a récemment prouvé qu’il n’en avait pas fini avec sa mise en accusation de la France, s’en prenant à notre pays depuis les États-Unis. S’il n’était pas occupé à disserter sur la difficulté de la France à parler des races - cela s’appelle peut-être l’universalisme républicain! -, Pap Ndiaye aurait vu la déferlante de messages postés par des jeunes issus de l’immigration lors de la rentrée, regrettant le nombre de Français - c’est-à-dire pour eux de Blancs - dans leurs classes. Il aurait également visionné le documentaire diffusé sur la chaîne Public Sénat montrant des jeunes noirs et maghrébins du collège parisien Berlioz accueillant sans tendresse une «invasion des Blancs» venue du collège voisin Coysevox: «Les Blancs, ils ne servent à rien», rigole une jeune fille noire. De jeunes Blancs qui servent au moins de chair à canon à la propagande imposée par l’Éducation nationale, contraints d’endosser le rôle d’Américains racistes dans une reconstitution théâtrale du célèbre épisode du bus dans lequel Rosa Parks refusa de se soumettre aux règles de l’Amérique ségrégationniste des années 1950. À voir ces enfants clamer leur credo antiraciste, on se croirait revenu au temps de la propagande communiste dans les écoles de l’URSS stalinienne.

À la même époque, il est vrai, Lyssenko expliquait doctement que les lois de Mendel sur l’hérédité étaient infondées et exigeait l’application de «la dialectique marxiste aux sciences de la nature». De nos jours, les héritières féministes de Lyssenko condamnent la biologie comme une science «patriarcale».

Ce sont ces adeptes de la théorie du genre qui ont aujourd’hui pignon sur rue dans notre université. Ce sont à eux que notre ministre veut livrer les cerveaux malléables de nos enfants, en relançant «l’éducation à la sexualité», y compris dans les écoles maternelles et primaires, pour lutter en particulier contre «les LGBT-phobies». Les plus hautes autorités de l’État se font les relais de cette propagande: une circulaire ministérielle (validée il y a quelques jours par le Conseil d’État) permet désormais aux élèves dits «transgenres» d’utiliser à l’école leur «prénom d’usage», c’est-à-dire celui qu’ils ont choisi eux-mêmes.

Lire la suite sur Le Figaro


jeudi 6 octobre 2022

Tenues islamiques à l'école : non à la montée de l'islamisme dans nos établissements !

 

Communiqué des députés RN membres de la Commission des affaires culturelles et de l’éducation du 5 octobre 2022

Depuis plusieurs mois, on voit se multiplier des signalements au sujet des tenues islamiques dans l’enceinte des établissements scolaires, notamment le port de ces robes islamiques appelées « abayas ». Le Comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation (CIPDR) a alerté les autorités sur la montée en puissance des revendications islamistes à l’école, en particulier sur les réseaux sociaux. IL est désormais courant de voir des élèves défier l’école de la République par le port de tenues religieuses. 

Dans ce contexte, le ministre de l’Éducation nationale, M. Pap Ndiaye, semble prendre conscience du phénomène islamiste : obligé de reconnaître la hausse des signalements, il s’obstine à refuser de nommer le mal et donc à le combattre.

Le ministre nous annonce la publication de statistiques indiquant le nombre précis de signalements. Il est de notoriété publique que les statistiques annoncées ne prennent que partiellement en compte l’ampleur du phénomène. Une partie non négligeable de chefs d’établissement n’osent, en effet, pas signaler les atteintes à la laïcité, de peur de voir leur établissement stigmatisé et d’être publiquement accusés d’islamophobie.

Qu’attend le ministre pour mettre fin à ces dérives inquiétantes ? 

Nous condamnons cette tentative de subversion islamiste de l’École de la République, et attendons une réponse ferme du ministre de l’Éducation nationale. Si M. Ndiaye affronte le problème, il pourra compter sur le soutien des députés du groupe Rassemblement national à l’Assemblée nationale.

Non à la montée de l’islamisme dans nos établissements scolaires ! 

RN

vendredi 30 septembre 2022

Propagande woke dans les écoles : et si les élus locaux changeaient la donne ?



Alors que M. Pap Ndiaye faisait sa première rentrée en tant que ministre (woke-compatible) de l’Éducation nationale et de la jeunesse, les partisans d’Éric Zemmour lançaient leur campagne d’information « Protégeons nos enfants » dont Boulevard Voltaire s’est fait récemment l’écho. Via Internet et le formidable réseau des militants de Reconquête, cette initiative permet de contrer l’hégémonie de la gauche « progressiste » au sein des établissements scolaires. Chacun sait qu’une minorité de professeurs militants, accompagnés par une myriade d’associations et de syndicats subventionnés, font de l’école un lieu de propagande gauchiste. Les idéologues du « Grand Endoctrinement » ciblent délibérément nos enfants et adolescents.

Face à l’offensive woke au sein de l’Éducation nationale, Reconquête fait, à juste titre, feu de tout bois : site Internet dédié, réseaux sociaux, conférence d’Éric Zemmour sur le thème de l’École le 25 septembre, pétition, distribution de tracts et collecte de témoignages.

Cette campagne salutaire gagnerait en visibilité si elle s’appuyait sur les élus locaux. Notre pays compte plus de 500.000 conseillers municipaux (pour la plupart bénévoles), plus de 4.000 conseillers départementaux et 1.758 conseillers régionaux. Or, les collectivités ont chacune une compétence en matière de politique éducative (écoles pour les communes, collèges pour les départements et lycées pour les régions). Même si l’essentiel des compétences reste entre les mains du ministère, les assemblées locales sont amenées très régulièrement à voter pour leur politique scolaire et périscolaire. Les collectivités subventionnent également de nombreux acteurs du monde éducatif.

Les élus locaux, majoritairement non encartés, sont dans leur quasi-totalité hermétiques aux délires intersectionnels de l’extrême gauche. Comme la plupart des Français, ils sont soucieux du bien-être des enfants et de la neutralité du service public. Il serait bon que cette très grande majorité silencieuse et de bon sens, aux prises avec la réalité du terrain, prenne clairement position contre l’entrisme woke à l’école. Comme je l’ai fait dans mon conseil municipal à Frontignan, les élus peuvent, à chaque débat sur les politiques scolaires et périscolaires, demander le vote de résolutions interdisant la propagande auprès de nos enfants. Même les conseillers d’opposition peuvent faire entendre leur voix grâce aux amendements et aux vœux.

Nos collectivités, qui investissent plus de 36 milliards d’euros dans le système éducatif français, ont la légitimité démocratique et les moyens pour faire échec au « Grand Endoctrinement ». Car l’idéologie woke, portée par des groupuscules ultra-minoritaires très actifs, ne progresse dans nos écoles que par l’inaction des gens de bon sens. Si des milliers de collectivités prennent des mesures contre ce fléau, si des dizaines de milliers d’élus prennent la parole dans nos assemblées locales pour protéger nos enfants, ce sera une victoire idéologique notable contre le gauchisme le plus délirant.

En nommant Pap Ndiaye, Emmanuel Macron a envoyé un signal d’encouragement aux activistes woke. Les élus de proximité soucieux du bien commun peuvent agir et envoyer un signal inverse : la France des territoires n’a pas dit son dernier mot !

Par Gilles ArdinatConseiller municipal d'opposition à Frontignan (34) Professeur agrégé d’histoire-géographie, universitaire et militant souverainiste le 29 septembre 2022

Boulevard Voltaire