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mardi 30 juillet 2024

Le Festin des Dieux et non La Cène ? On nous prend pour des canards sauvages



Le directeur artistique de la cérémonie des JO, Thomas Jolly, l’assure : non, ce n’est pas du tout une parodie de La Cène à laquelle nous avons assisté vendredi soir. La preuve ? Apparaissait un Dionysos schtroumpfé en bleu (Philippe Katerine). Selon les médias, Thomas Jolly songeait plutôt au Festin des Dieux, de Jan Harmensz van Bijlert (1635). Non contents d’être paranoïaques, les chrétiens seraient incultes ? Et Françoise Degois, ancienne journaliste politique de France Inter, de demander à Marion Maréchal, aux évêques et à Mélenchon, de ravaler leur indignation.

Mais la dénégation de Thomas Jolly ne convainc pas. D’abord parce que Philippe Katerine n’est intervenu qu’à la toute fin, plus de 40 minutes après l’ouverture du tableau qui, par la disposition générale et la répartition des drag-queens, ne faisait penser qu’à La Cène. Ensuite parce que l’un des participants au show, le drag-queen Piche, a mentionné la Cène sur BFMTV, tout comme France TV sur X… avant de supprimer son tweet.

 

Un spectacle tel que celui du 26 juillet se construit sur des repères aisément identifiables. Le french cancan, le jeu vidéo Assassin’s Creed, la toile La Liberté guidant le peuple… étaient quelques-uns de ces repères. Il serait surprenant que Jolly ait choisi ce médiocre tableau du musée de Dijon, Le Festin des Dieux, que personne ne connaît, pour imaginer son tableau - alors que la Cène du Vinci fait partie de l’iconographie universellement connue. Là, tout le monde « a la rèf », comme on dit, depuis le triomphe mondial du roman complotiste de Dan Brown, The Da Vinci Code, et le succès de son adaptation cinématographique.

Une cible obsessionnelle

La Cène appartient en effet à la « culture populaire », comme écrit Le Parisien qui s’attache à relever les nombreuses occurrences du motif, dans tel épisode des Simpson, de Dr House, de South Park, etc. Il est parfois difficile de distinguer si l’allusion est purement iconographique ou tourne en dérision le récit testamentaire et ce qu’il signifie. Si l’on met de côté une publicité plus bête que méchante de Volkswagen (1998), La Cène a été dans quelques cas la cible obsessionnelle d’une intention blasphématoire qui ne se cachait pas:

  • En 1996, première déconstruction wokiste sous le titre Yo Mama’s Last Supper. Nue, la photographe jamaïcaine Renée Cox prend la place du Christ et le seul disciple blanc est… Judas.
  • En 2003, le photographe David Lachapelle donne une version hip-hop, « gangsta », de la Cène.
  • La même année, le photographe Tim White-Sobieski présente Jésus en femme, entourée d’enfants en treillis.
  • En 2005, la photographe Bettina Rheims s'y met à son tour pour la marque de mode Marithé + François Girbaud, avec des femmes pour jouer Jésus et les disciples. Un seul homme, Judas !
  • En 2017, c'est avec treize singes portant des masques de clown que le plasticien Philippe Pasqua reconstitue La Cène.

La cohérence dans la haine de soi

A défaut de créativité, il y a une cohérence. Disciples remplacés par des femmes, des enfants, des Noirs - tout sauf le mâle blanc judéo-chrétien. Que les rôles soient joués, en 2024, par des drag-queens, le plus mafflu d’entre eux figurant le Christ comme auréolé d’une hostie, est conforme au progressisme woke. Lorsque Thomas Jolly, théâtreux de gauche qui baigne dans cet univers mental, assure qu’il ne songeait pas à La Cène, il prend les enfants du Bon Dieu pour des canards sauvages. L'AGRIF ne s'y est pas trompée : elle « ira devant les tribunaux défendre le droit des Chrétiens au respect auquel chacun a droit »

L'ECLJ invite à signer une pétition adressée au CIO. La cérémonie d’ouverture des JO a tourné en dérision l’Ancien Régime avec l’évocation violente de la décapitation de Marie-Antoinette, moqué l’armée en mêlant Aya Nakamura à la Garde Républicaine... L’attaque contre le christianisme complète l'odieux puzzle.

Par Samuel Martin le 29 juillet 2024

Boulevard Voltaire


samedi 7 octobre 2023

7 octobre 1571 : Lépante, la bataille des géants



C’est donc le 7 octobre 1571, dans les magnifiques eaux saphir du golfe grec de Patras qui seront bientôt rouge de sang, que se déroula l’une des plus grandes batailles navales de notre civilisation. Enjeux de cet affrontement : le contrôle du bassin méditerranéen, mais aussi l’arrêt des velléités expansionnistes des Ottomans sur l’Europe chrétienne. Cette bataille, qui mit un frein à la conquête progressive de l'Europe et à ce qui aurait été son inéluctable islamisation, fut surnommée par Paolo Cau, spécialiste de l'histoire militaire, « la bataille des géants », méritant ainsi de figurer dans son livre, Les 100 plus grandes batailles de l’Histoire.

Enhardi par la prise de Constantinople en 1453, l'Empire turc ottoman connaît un siècle d'expansion ininterrompu, avec une succession de victoires contre les États chrétiens d'Europe. Face à ce danger imminent, le pape Pie V échoue, en 1570, dans sa tentative de former une alliance navale entre les principales puissances chrétiennes de la Méditerranée. Il faut attendre la chute de Chypre, possession vénitienne depuis 1489, pour que les royaumes chrétiens prennent conscience du danger qui les menaçait. Ainsi, triomphant des hésitations, des discordes et des rancœurs, la Sainte-Ligue est fondée. Elle regroupe alors l'Espagne, Venise, Gênes, l'Ordre de Saint-Jean de Jérusalem, installé sur l'île de Malte depuis 1530, le duché de Savoie, la Toscane ainsi que les États de l'Église. À noter, cependant, que la France, qui s'était alliée en 1536 sous François Ier avec la Sublime Porte, ne fait pas partie de cette alliance, soucieuse de conserver ses relations commerciales avec Constantinople. Il est vrai, aussi, qu'alors, notre pays est traversé par les guerre de Religion.

Pour l’affrontement à venir, la Sainte-Ligue peut aligner 212 navires de guerre, dont 206 galères et 6 galéasses. Ces dernières, peu nombreuses, seront cependant l’arme la plus importante de la bataille à venir. En effet, plus grandes et mieux armées, elles devancent techniquement la galère. Au matin du 7 octobre 1571, la flottille chrétienne commandée par le fils de l’empereur Charles Quint, Don Juan d’Autriche, fait face à l’armada turque dirigée par Ali Pacha. Cette dernière est constituée de plus de 300 navires, dont essentiellement des galères ainsi que de plus petits bâtiments.

La bataille commence à 9 h 30. Les Turcs, poussés par le sirocco, s'élancent en premier, tandis que les chrétiens avancent péniblement à la rame. Les navires fendent l’eau, se rapprochent de leurs ennemis et sont bientôt à portée de canon. Les premiers bombardements se font alors entendre dans le golfe. Le choc est rude pour les deux armées, mais la flotte ottomane use de tactique afin de déborder et encercler les navires chrétiens pour mieux les détruire. Heureusement, ces derniers résistent à l’aide de leurs galéasses. Un coup du sort, si ce n’est de Dieu, finit même par inverser l'issue du combat ainsi que le sens du vent. Ali Pacha perd alors son avantage en faveur de la Sainte-Ligue. Cette dernière réussit à arraisonner le navire de l’amiral turc et à s’emparer de sa bannière. Cette déconvenue décourage les forces turques qui tentent de s’enfuir. La victoire de l’Europe chrétienne est désormais faite.

Au soir, la majorité de la flotte ottomane est détruite ; elle ne se relèvera plus jamais. Tout cela ne doit pourtant pas faire croire à une victoire totale. En effet, même si les Turcs perdent la Crète dans les années qui suivent la bataille de Lépante, ces derniers ne s’avouent pas vaincus. Leur puissance militaire sur le continent perdure. Néanmoins, la légende de l'invincibilité ottomane commence à faiblir et ne fait qu’illustrer le début de la décadence de son armée, certes gigantesque, mais bientôt archaïque. Comme l'écrira le grand historien de la Méditerranée Fernand Braudel : « L'enchantement de la puissance ottomane est brisé, la course chrétienne active réapparaît, l'énorme armada turque se disloque. »

Les fruits de la victoire de Lépante ne durent pas, cependant, sur le long terme et vont entraîner l’affaiblissement des puissances de la Sainte-Ligue qui se sont saignées financièrement pour vaincre l’envahisseur musulman. En effet, au XVIIe siècle et plus encore au siècle suivant, les grandes voies commerciales vont passer de la Méditerranée à l'Atlantique. Du point de vue militaire, les galéasses et les galères victorieuses en 1571 n'ont guère d'avenir devant elles. Pour Paolo Cau, ce vont être désormais « les vaisseaux de ligne français, anglais et hollandais qui seront les champions de la guerre maritime à venir et non les embarcations à fond plat des vainqueurs de Lépante ».

Par Eric de Mascureau le 7 octobre 2023

Boulevard Voltaire

lundi 23 janvier 2023

Chrétiens persécutés dans le monde : L’UE s'en moque



Communique de Annika Bruna , deputé RN au Parlement européen du 18 janvier 2023

Trop occupée à promouvoir le voile islamique et à financer des associations proches des Frères musulmans avec l’argent du contribuable, l’Union européenne en oublie que la principale religion persécutée dans le monde est la religion chrétienne.

Selon un rapport récent de l'ONG protestante « Portes ouvertes », publié ce 18 janvier, plus de 360 millions de chrétiens sont persécutés dans 76 pays, en raison de leur foi. Un chrétien sur sept !

Assassinats, détentions arbitraires, kidnapping, églises fermées ou vandalisées : rien n’est épargné aux chrétiens par ce qu’il faut bien qualifier de « forces du mal » regroupant principalement fanatiques islamistes, régimes communistes et autres groupes de malfaiteurs.


À ces persécutions physiques, ces violences, s’ajoutent les persécutions juridiques mises en place par certains États, sous le regard bienveillant des institutions européennes qui ferment les yeux. Elles sont pourtant promptes à imposer des sanctions lorsque la minorité persécutée est jugée « convenable » par les technocrates européistes.

La délégation française du RN au Parlement européen, menée par Jean-Paul Garraud, demande régulièrement que ce sujet soit débattu dans cette institution, comme ce fut le cas en juin 2022 lorsque les persécutions contre les chrétiens ont redoublé au Nigéria.

Les autres groupes politiques, à l’exception des conservateurs d’ECR, sont parfois délibérément hostiles aux chrétiens tandis que la droite représentée par le PPE, à quelques exceptions près, se présente sournoisement comme favorable aux chrétiens mais sans jamais les défendre !

Il en résulte qu’aucune action tangible n’est entreprise par le Parlement européen, encore moins par la Commission européenne, pour sanctionner les pays qui laissent libre cours ou encouragent la haine contre les chrétiens.

Je réitère donc la demande de Jean jean-p-Paul Garraud, formulée le 7 juin dernier, pour réclamer la nomination d’un coordinateur européen chargé de lutter contre la christianophobie et la mise en place d’une stratégie européenne visant à combattre sa manifestation, comme c’est le cas pour l’antisémitisme et l’islamophobie.

RN

jeudi 16 juin 2022

Alexis Corbière ne voit pas d’autre atteinte à la laïcité que… le concordat !



Pour Alexis Corbière, candidat de la Nupes, interrogé ce jeudi matin par Romain Desabres sur CNews est catégorique : il est des endroits en France où la  n’est pas respectée en France. Veut-il parler de Roubaix, avec ses poupées sans visage ? De Creil, où les appels à la prière - le muezzzin - retentissent bien au-delà de la stricte enceinte de la mosquée ? De Toulouse, où des élèves d’un collège ont quitté un cours quand leur professeur de musique leur a fait écouter une chanson des Beatles pendant le ramadan ?

Du tout. Alexis Corbière dénonce une atteinte à la  en Alsace et Moselle.

Sans doute, alors,  fait-il allusion à la situation préoccupante à Strasbourg, une ville qui peut « se vanter » d’avoir fourni l’un des plus gros contingent djihadiste en Syrie, aux quartiers hautement sensibles de Hautepierre et de Neuhof où les policiers craignent de s’aventurer et où les salafistes sont légion ? Peut-être pensait-il aussi à Mulhouse, où en février 2020, alors qu’il était venu présenter des mesures visant à endiguer le  islamiste,  avait été pris en photo aux côtés d’une femme en voile intégral - par mégarde... cette tenue est si fréquente, là-bas, que personne n’y a pris garde - en infraction avec la loi de 2010 ? Ou bien encore à Metz, où s’est tenu en mai 2017 un grand meeting pro-Erdogan, ce promoteur inlassable du voile islamique en Europe ?

Penses-tu. Alexis Corbière dénonce… le concordat. L’heure est grave, très grave. C’est le concordat qui met en danger la paix civile dans ce pays. Tous les  le montrent, le concordat effraie les Français. Les services de renseignement font remonter une contagion très préoccupante, au lycée, de jeunes-filles à cornette et de garçons à barrette, façon Don Camillo. À moins que ce soit l’inverse, de nos jours, on n’est plus sûr de rien.

Les deux font la paire. Si sa compagne,  n’a, si l'on en croit ses récentes sorties, jamais dépassé le stade anal, Alexis Corbière comme un enfant de grande section de maternelle se raconte, pour se faire peur, des fables, la nuit, qu'il est le seul à croire. Tout cela ne prêterait qu’à rire s’il ne siégeait pas à l’Assemblée.

Par Gabrielle Cluzel le 16 juin 2022

Boulevard Voltaire